Un café qui coûte cher

But de la journée : se balader au marché d’Owino pour trouver des petits fruits et légumes, une chemise pour Sarah et des lunettes de soleil pour Robin.

Nous longeons d’abord l’avenue principale qui mène jusqu’au golf de Kampala. La route est assez agréable à pieds, il y a de larges trottoirs et des croisements avec des feux tricolores décoratifs. Nous croisons quelques ambassades et longeons le golf de Kampala à l’herbe impeccable où joue la haute société ougandaise. Nous arrivons à l’Oasis mall qui accueille un magasin Carrefour. Nous prenons le café.

Nous payons, Sarah fait un tour aux toilettes, et profitant de son absence, un homme vient s’asseoir en face de moi. Il baragouine quelques mots en anglais et semble me reconnaître. Je lui demande alors si c’est Norman, notre hôte Airbnb qui nous accueille à Kampala que nous n’avons encore jamais vu. Il me répond que oui, Apparemment, il nous a vu rentrer dans le café et nous a reconnu.

Ensuite il me demande mes premières impressions de Kampala. Je lui réponds que tout va bien, que son appartement nous convient, etc.
Il enchaîne la discussion en me racontant que sa voiture est tombée en panne, est au garage et qu’il a besoin d’huile de moteur, ou du moins c’est ce que je comprends car il est très difficile à décoder. Je lui dis que je suis désolé pour lui.
Un blanc dans la discussion…

Sarah revient. Je lui présente l’homme qui est à notre table. Norman raconte alors à nouveau son histoire d’huile et de voiture. Puis je commence à comprendre qu’il a besoin d’argent.
- Combien tu as besoin ?
- 60’000 UGX (equivalent de 15$).
C’est vraiment bizarre de la part de notre hôte Airbnb de demander de l’argent comme ça, mais je finis par lui donner.
Il me dit qu’il a besoin de 2’000 UGX de plus pour rentrer à la maison en moto. Je lui donne. Il me dit qu’il me rendra l’argent le soir même. Bon, étrange mais pas la première chose étrange depuis qu’on est arrivé en Afrique de l’Est. Il part.

La journée passe et la nuit arrive. Une fois arrivés à notre appartement, je recontacte notre cher Norman pour lui réclamer l’argent prêté plus tôt dans la journée. Il me répond qu’il n’est pas au courant de ça.

Confirmation que Norman n’était pas vraiment Norman.

Morale de cette histoire : j’aurai du prendre un smoothie à la mangue au lieu d’un milkshake vanille

Ps : Voici une photo des belles chemises que nous avons trouvées au marché.Read more