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  • Day 70

    Ispahan 3

    October 13, 2019 in Iran ⋅ ☀️ 21 °C

    Nous retrouvons Ali Reza et son pickup, pour une journée qui rend fou et une bonne dose de blagues sexistes. Pour commencer nous allons voir les "shaking minarets" : en gros, c'est une mosquée dont les deux petits minarets bougent lorsque un gros costaud se met à pousser sur les poutres en bois qui les traversent. Assez incongru comme idée de marketing de mosquée... mais ça marche, il y a du monde. Nous nous rendons ensuite à la cathédrale Vank, où nous en apprenons plus sur la communauté arménienne en Iran. Après le déjeuner, Ali Reza nous emmène voir le club de foot du quartier, c'est assez sympa de voir les gamins jouer et de discuter un peu avec les mamans qui attendent. Puis nous nous rendons au parc Soffeh, au pied de la montagne du même nom, et discutons avec un groupe d'iraniennes qui ne comprennent pas trop pourquoi on vient en Iran... On sent qu'à leur avis la vie serait bien plus belle ailleurs. Ali Reza nous montre des vidéos bizarres avec des femmes à moitié nues, il est vraiment louche ce type.

    Après cette journée, nous sommes assez crevés et essayons poliment de prendre congé de notre guide qui, il faut le dire, nous a filé un bon mal de crâne avec sa conversation insistante et très envahissante. Nous lui donnons des sous et le remercions pour la journée, mais ça ne marche pas. Il veut encore qu'on aille dîner chez lui et c'est impossible de s'en sortir. Alors on invente un mytho salvateur : on a déjà quelque chose de prévu! Suspicieux, il nous asticote pour savoir chez qui on va, où ça, etc. On tient notre mytho, à ce stade c'est vital! Ali Reza veut ensuite absolument booker nos hôtels à Yazd et Chiraz. Et là le sketch continue... Il appelle des hôtels, et de ce qu'on comprend il nous présente comme deux fonctionnaires de l'ambassade française, histoire de se faire mousser et de négocier les conditions. On ouvre des yeux comme des soucoupes... ça nous dépasse. Surtout qu'il s'agit du "Backpack Hostel" : pas très adapté pour des pseudo fonctionnaires de l'ambassade.

    Après nous avoir bien collé la honte, il veut aussi réserver pour nous les billets de bus et nous amener à la gare le lendemain. On lui explique dix fois que c'est très gentil mais qu'on va se débrouiller seuls. Au final on réussit à s'en défaire mais quelques minutes plus tard... il vient taper à la porte de la chambre et tenter une dernière fois! Un vrai pot de colle. Le lendemain on a limite peur de sortir, au cas où il serait quand même venu nous chercher. Il appellera encore plusieurs fois après... le mec ne lâche pas l'affaire 😨

    Leçon du jour : la première impression est souvent la bonne
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