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  • Day 4

    Grahamvale Coolstores

    February 5, 2016 in Australia ⋅ ☀️ 23 °C

    Arrivés à la ferme nous passons l’entretien d’embauche le plus rapide de tous les temps, deux questions nous sont posées :

    “Avez-vous déjà pické ?”

    “Oui, du raisin en France”

    “OK, savez-vous conduire ?”

    “Oui”

    “Ok, voilà votre tracteur, deux échelles et deux sacs”

    Ils nous ont montré deux rangées d’arbres et c’était parti pour 22 jours.

    La ferme est tenue par Nick, 4eme génération, et son fils Jamie, 5eme génération. Ils sont aidés par Chris, qui a était notre superviseur, le roi du transpalette! Au niveau de l’exploitation ils ont à la fois des poires mais aussi des pommes, tout cela réparti sur deux fermes.

    Nous travaillions de 6h30 jusque 17h, avec une petite de pause le midi. Nous cueillions en moyenne 8 bines par jour, et nous gagnions 1 500$ par semaine. Le travail en lui même n’était vraiment pas compliqué, mais assez physique. Chaque poire cueillie et mise dans le sac que nous portons sur l’avant, environ 10kg. Il ne fallait pas non plus avoir le vertige.

    Pour la partie vie sur le campement, nous avons posé notre tente à la ferme principale. Nick nous avait proposé des chambres, car ils ont une vingtaine de chambres pour les piqueurs. Sauf que ces chambres ressemblent plus à un bidon ville qu'autre chose, et qu'ils font payer cher! Elles étaient quasiment toutes louées, et bien loin de nos anciens compagnons de route allemands, hollandais ou français, là tous nos voisins venaient du Soudan du sud! Du coup c'est très drôle culturellement, surtout pour une femme! Au début dés qu'ils voulaient communiquer avec nous ils demandaient à parler à Antonin ! Après quelques semaines on partageait le thé avec certains, et des côtelettes et des bières les jours de barbecue. C’était une expérience très enrichissante, on a pu bien discuter avec certains. Parfois c’était moins fun car certains avaient la fâcheuse tendance à boire tout le temps : cubis de blanc en guise de petit déjeuner, pack de bière et whisky tout en cueillant dans les champs (je me suis toujours demandé comment ils faisaient pour garder l’équilibre sur l’échelle !) bon et bien sur après une dure journée de labeur ça merite son petit cubis. Du coup on avait parfois droit a des soirées folkloriques à base de prostituées, de cagoule, de bâte de baseball, et de jambes cassées !

    Ah j’allais oublier le Walking Cat, notre animal de compagnie le plus effrayant de tous les temps !!
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