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  • Day 13

    Haciendo dedo en Chile!

    February 1, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 16 °C

    La veille, nous avons dormi dans une auberge l'Ethnico vu qu'il n'y avait plus de place dans notre Paradise Pucón. L'avant veille, on avait testé le camping dans le jardin de Carlos alias "Charlies", et ce ne fut pas de tout repos.
    Après une bonne nuit à l'Ethnico donc, nous avons pris nos clics et nos clacs et sommes parties à la quête de bonnes âmes qui seraient susceptibles de nous mener à bon puerto, à savoir, Puerto Varas (notez le magnifique jeu de mots). On avait décidé plusieurs jours auparavant de partir plus au sud, car les parcs nationaux sont toujours ouverts, plus loin du risque d'incendie.
    Nous voilà donc au carrefour empreinté par les conducteurs qui se dirigent vers le sud. Nos sacs à dos à peine posés, sueurs et dos alourdi par notre maison portative, un conducteur s'arrête et nous propose de nous emmener à Villarrica (qui porte le même nom que le fameux volcan).
    Ni une ni deux, hop hop, nous grimpons dans son pick up, amusées par la nouveauté de ce voyage. Il nous depose et Anne, pilote et cheffe MapsMe, m'explique que l'endroit où l'on se trouve n'est pas stratégique. En conséquence, nous décidons de marcher puis après quelques minutes d'attente dans notre nouveau lieu de stop, nous embarquons avec une fromagère pressée. Celle- ci nous dépose devant une station essence où de nombreux petits budgetistes tendent le pouce.
    Après une petite pause empanadas pour Anne et un sandwich à l'avocat pour combler nos bidons, nous repartons à la pêche aux bons.
    Stratégiquement parlant, on se dit qu'il est préférable de se positionner directement devant la pompe à essence plutôt que de faire la queue derrière les autostoppeurs. Notre 3ème conducteur a une trentaine d'années, il nous accepte dans sa voiture pour qu'on puisse le défaire de son envie de dormir. Il parle anglais, et nous explique qu'il a repris l'entreprise de son père après son décès. Il se rend donc dans différents lieux en voiture et nous depose à deux pas d'un arrêt de bus situé sur l'autoroute.

    Un carabineros (policier ) nous embarque et
    quelques dizaines de minutes plus tard, une grosse voiture (n'attendez pas de marque) chargée de trois hommes s'arrête et nous proposent Osorno comme nouvelle destination. Le conducteur a une tête de gentil mafioso, il force un peu sur le pâté mais nous fait planer avec sa musique catalane aux voix envoûtantes qu'il met à fond. Ça tombe bien ça nous arrange de ne pas parler!
    A notre arrivée, nos devons traverser une étendue d'herbe pour aller de l'autre côté de la route, car c'est uniquement là que les voitures vont pouvoir s'arrêter pour nous.
    Une cinquième personne, gentille dame d'une bonne trentaine d'années, stoppe son imposant 4x4 devant nous et Anne, dans un élan de joie, trébuche et se rattrape à la voiture. Quelle belle entrée en matière !
    Adorable, elle nous parle de la région, du fait qu'à Puerto Varas, les gens sont très attachés à l'apparence, aux racines européennes, et qu'ils ont tendance à mettre de côté les gens qui manquent de sang "noble". Elle a deux enfants et elle nous explique que c'est "sufficiente", elle adore notre histoire et elle nous dit de profiter de ce bon goût de liberté.

    Déposées dans le centre de Puerto Varas, nous sommes fières de nous d'être arrivées sans verser un centime.
    Après un passage à l'office du tourisme, nous nous mettons en marche à la recherche d'une auberge ou d'un camping. Notre chargement sur le dos et le refus de différentes auberges (pleines ou sans possibilité de camper) nous épuisent !
    Nous trouvons finalement le moyen de camper dans un hostel situé en haut de marches qui nous achèvent.
    Le soir, rencontre d'un couple (chilien et australienne ) qui nous embarque dans plusieurs endroits pour sortir. Très sympa mais on n'est pas sûres de la musique dans le dernier bar.
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