Chili

January - February 2017
A 35-day adventure by Math Read more
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  • 1er jour au Chili

    January 19, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 27 °C

    Arrivée à Santiago depuis le Brésil, arnaque d'un employé de l'aéroport allié d'un taxi et tut ca juste après confiscation de bananes au contrôle douanier (eh oui ils m'ont pris mes 6 bananes ). Retrouvailles avec Anne au bord de la piscine de l'hostel Casa Roja près de la station de métro Los Heroes. Puis, en route vers le supermarché du coin pour acheter...des pâtes. Au début, on voulait un avocat, puis on s'est dit que c'était trop cher. Pierre , un ami d'enfance d'Anne nous rejoint. On sort rejoindre Marcel, le gérant de l'hostel dans lequel Anne a dormi les deux premières nuits à Santiago. Sortie dans la boîte Chocolate située dans le quartier de Bellavista, concert du groupe chilien très connu Con Motion, puis escale dans un bar de rue à côté d'un musicien et de son acolyte: goinffrage de frites et partage de bière. Retour en bus gratuit!Read more

  • Day 1

    Journée chiliage à Santiago !

    January 20, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 30 °C

    Réveil musclé après notre folle soirée !
    Nous nous dépêchons de préparer nos affaires pour profiter de la piscine et aller faire quelques courses au supermarché. Nous nous préparons une merveilleuse salade de tomates et d'avocat, bien copieuse! Puis on s'installe au bord de la piscine et on se dit qu'on s'aime et que les bisounours c'est super cool tout ça.
    On change d'hôtel ce soir parce que le prix de la chambre augmente ici en fin de semaine (17dollars). Sac à dos en place, on se dirige vers le métro station Los Heroes et on traverse des rues aux bâtiments couverts de tags. Comme dit Anne, "c'est un peu comme un musée à ciel ouvert" et ça nous change de l'Asie. Arrivée à la station Baqueño (quartier de Bellavista où on était sorties la veille), nous marchons jusqu'au Santiago Hostal et à la réception, on nous dit qu'il n'y a pas de cuisine et qu'on ne peut donc pas se préparer nos spaghettis achetées le matin même ! En revanche, les lits superposés sont magiques, draps blancs, propres et confort max.
    Sur la terrasse de l'auberge, on croise un américain(de Boston) et une française, Laure, qui vit à Paris et qui est partie seule depuis le mois de Novembre. Laure était diététicienne à Paris et elle ne se sentait pas en accord avec le rôle qu'on lui demandait de tenir, elle qui aspirait à une approche plus humaine dans le rapport aux patients. De l'auberge, on entend de la musique, on sort pour aller voir ce qui s'y passe et on s'achète des burgers au soja dans la rue, on negocie les 4 pour 2000 (au lieu de 2400) comme des rapias puis on retourne dans notre chez nous éphémère et on recroise Laure avec qui on discute jusqu'à 2h. Belle rencontre!
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  • Day 2

    Arrivée à Valpooooh

    January 21, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 23 °C

    Depuis Santiago nous prenons un bus pour nous rendre à Valparaiso connue pour son street art et son côté "hippie". Nous arrivons à l'hostel Lincanantay, situé dans un quartier animé, à deux pas de la rue Bellavista. On se fait à dîner puis on sort boire un verre, discussions enflammées et rêves plein la tête.Read more

  • Day 3

    Journée musée à ciel ouvert/ mésaventure

    January 22, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 21 °C

    Après un bon petit dej à l'hostel Lincanantay, nous nous dirigeons vers l'un des plus beaux quartier de Valpo (comme on l'appelle plus communément ici) qui se situe à quelques dizaines de minutes à pieds.
    Nous marchons les yeux grands ouverts, dans un environnement totalement atypique. Fruits d'une créativité folle, toutes ces oeuvres d'art traduisent un message, un coup de gueule, une conviction puissante. Parfois, on s'arrête devant certaines peintures et on a du mal à s'en détacher. On parcourt tranquillement, à notre rythme les "passeos" gervasoni, yugoslavo, dimalo, atkinson. On continue à prendre des photos, munies de nos téléphones et on plane comme dans un rêve.
    Après plusieurs heures de marche, on s'éloigne à peine du quartier touristique et on arrive vers la rue Carampangue. Je remarque un changement d'atmosphère, les gens nous dévisagent davantage, l'ambiance semble un peu pesante. Je ne saurais pas comment décrire plus précisément ce ressenti que j'ai eu à ce moment là.
    Un homme portant un tee shirt rouge et des baskets rouges traverse la rue jusqu'à nous au moment où Anne s'arrête pour prendre la photo d'une grande peinture. L'homme fait mine de toquer à la fenêtre d'une habitation juste à côté de nous. Je le remarque et me place entre Anne et lui, de peur qu'il lui arrache son téléphone. Finalement, nous avançons et je ne le revois plus, je l'oublie, pourtant, il me semblait que quelque chose était étrange dans sa manière d'être.
    Je monte cette rue un peu en amont et Anne derrière moi se retrouve à côté de l'énergumène. Il lui saute dessus pour lui arracher son sac, qu'elle ne lâchera que lorsque la bandoulière craquera, la traîne par terre violemment. Il aura voulu ce sac coûte que coûte...il s'enfuit, sac à la main, en empreintant les escaliers d'une rue à gauche. Je n'ai pu que crier, j'étais bien trop loin pour aider Anne. Mes cris ont alerté des gens qui étaient de l'autre côté de la rue et sont venus nous aider (un touriste chilien, une femme du voisinage, un colombien de notre hostel ). Plus d'une heure plus tard, on monte dans la voiture des flics et on passe presque 2h au commissariat pour faire une déposition ( seule utilité : la banque). On sait bien que personne ne retrouvera jamais cet individu. Anne est choquée, blessée physiquement et moralement, et je me sens aussi assez vidée par cette journée.
    Mais on ne se laissera pas abattre, non mais oh, on n'a pas dit notre dernier mot. Chili, on arrive.
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  • Day 8

    Nuit dans le bus et 1ère journée à Pucón

    January 27, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 28 °C

    Après un arrêt du bus au beau milieu de nulle part du à une panne technique, moment durant lequel nous faisons la connaissance de 3 allemands et un francais (Hugo), nous changeons de bus et reprenons nos places à côté des toilettes. A la gare routière de Pucon, nous décidons d'aller boire un café.
    Avec Hugo, on part tous les 3 à la recherche d'un hostel dans notre budget et nous nous retrouvons finalement au Paradise Pucón Hostel, rempli d'Israëliens. Après avoir déjeuné, nous allons nous renseigner sur les trucs à faire autour de Pucón. Il y a quelques jours, dans la partie Nord/centrale du Chili, des incendies ont ravagé des forêts entières et apparemment c'est l'un des plus gros désastre écologique de l'histoire du Chili. Du coup, les parcs nationaux autour de Pucon sont fermés. ..nous réservons une ascension du volcan Villarica pour le jour suivant et nous partons à la plage rejoindre un autre français (accordéoniste ).
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  • Day 9

    Journée trek sur le volcan Villarrica

    January 28, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 22 °C

    Après un lever aux aurores, nous nous rendons à l'agence de voyage pour retrouver nos guides et le groupe avec lequel nous allons parcourir le volcan Villarica. Notre sac contient tout le matériel d'alpinisme nécessaire à notre ascension du volcan Villarica, haut de 2847m. Chaussures de montagne, crampons pour la neige, gants de jardinage et gants de ski, veste et pantalon adaptés au froid, guêtres, pioche de montagne et enfin luge, qu'ils appellent "plàstico" pour la descente!
    La veille, l'employé de l'agence nous a expliqué qu'au début du trek se trouvait un télésiège pour gravir quelques 100 aines de mètres (environ 1h-1h30 de marche) et qu'on avait le choix ou non de le prendre, sachant qu'il faudrait payer 15 euros. Avec Anne et Hugo, on décide de ne pas payer et de faire toute la randonnée en entier. Arrivés au pied du volcan, l'un des 5 guides nous explique que ne pas prendre le télésiège nécessite une bonne condition physique et un rythme assez soutenu pour pouvoir rattraper le reste du groupe qui arrivera avant nous.
    Je commence l'ascension en me demandant si j'ai bien fait de suivre Anne et Hugo, sachant que j'ai pour principe d'aller à un rythme qui me convient, afin de prendre un maximum de plaisir et ne pas me sentir pressée. Dès le début, j'ai réalisé que tous les muscles de mon corps étaient stimulés, et pas vraiment en douceur...nous n'étions que quatre randonneurs et 3 guides nous entouraient. On a eu le droit à une pause de 2 minutes et hop on a du reprendre de plus belle. Le paysage était déjà époustouflant: devant nous, une terre volcanique presque désertique derrière nous, une vue sur d'autres montagnes, le ciel d'un bleu parfait surplombant le tout.
    Une fois le groupe réuni, on a eu le droit à notre première "vraie pause", on a pu manger un bout et se réhydrater. Pour ma part, cette pause m'a paru durer 15min et j'étais exténuée. Les autres randonneurs n'avaient même pas encore bougé un doigt de pied, que je suffoquais à moitié et mon coeur battait à mille à l'heure. Dans le groupe, il y avait des niveaux qui se distinguaient clairement.
    Le début de la randonnée "officielle" se fit dans la neige! Le contraste du blanc parfait de la neige et de la roche volcanique m'a vraiment émue. J'ai versé ma petite larme en cachette! Malgré la difficulté de l'effort et la souffrance, chaque coup d'oeil autour de moi était unique.
    Les guides ont décidé de scinder le groupe en deux: les "rapides" et les "normaux" m'a gentiement déclaré l'un des guides. J'ai donc rejoint avec plaisir et sérénité le groupe le plus lent, composé de deux personnes d'une soixantaine d'années et de deux etudiantes chiliennes. Anne est restée avec Hugo dans l'autre groupe et je ne l'ai pas revue avant la dernière étape de l'ascension, c'est à dire juste avant de grimper jusqu'au cratère.
    Une fois la dernière étape franchie, je retrouve une Anne épuisée par un rythme très soutenu auquel elle a du s'adapter et armées de nos masques à gaz, nous terminons notre ascension. Chaque étape est différente, chacune a ce goût de victoire, de satisfaction!
    L'odeur du souffre nous attrape et nous surprend mais la récompense est là, devant nos yeux...on aperçoit un peu de lave de là où l'on est, on se sent si petits.
    Nous redescendons jusqu'à atteindre le manteau de neige et nous glissons sur des petites pistes de neige avec et parfois sans plàstico. Nous dévalons des centaines de km comme cela et, bien qu'exténuées, la part d'enfant qui est en nous en redemande encore et encore!
    Enfin, la dernière partie de la descente est surtout composée de graviers et de sable, je cours dans la descente et je me sens libre et si chanceuse d'avoir vu cette merveille de la nature.
    Le soir, nous restons avec Hugo et nous rencontrons deux chiliens qui nous proposent de camper le lendemain.
    Nous sortons et nous croisons un autre français de l'auberge, Julien, qui joue de l'accordéon dans les bars et restaurants de Pucón et voyage régulièrement en Amérique du sud. Accompagné d'un guitariste chilien, ils se mettent à jouer devant une terrasse. Ni une ni deux, Anne et moi commençons à danser, les gens sont morts de rire. Je tends le chapeau et Julien trouve 13500 pesos chiliens (plus de 15 euros!) Bon, la prochaine fois je lui dis, tu nous laisses une comm' !
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  • Day 13

    Haciendo dedo en Chile!

    February 1, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 16 °C

    La veille, nous avons dormi dans une auberge l'Ethnico vu qu'il n'y avait plus de place dans notre Paradise Pucón. L'avant veille, on avait testé le camping dans le jardin de Carlos alias "Charlies", et ce ne fut pas de tout repos.
    Après une bonne nuit à l'Ethnico donc, nous avons pris nos clics et nos clacs et sommes parties à la quête de bonnes âmes qui seraient susceptibles de nous mener à bon puerto, à savoir, Puerto Varas (notez le magnifique jeu de mots). On avait décidé plusieurs jours auparavant de partir plus au sud, car les parcs nationaux sont toujours ouverts, plus loin du risque d'incendie.
    Nous voilà donc au carrefour empreinté par les conducteurs qui se dirigent vers le sud. Nos sacs à dos à peine posés, sueurs et dos alourdi par notre maison portative, un conducteur s'arrête et nous propose de nous emmener à Villarrica (qui porte le même nom que le fameux volcan).
    Ni une ni deux, hop hop, nous grimpons dans son pick up, amusées par la nouveauté de ce voyage. Il nous depose et Anne, pilote et cheffe MapsMe, m'explique que l'endroit où l'on se trouve n'est pas stratégique. En conséquence, nous décidons de marcher puis après quelques minutes d'attente dans notre nouveau lieu de stop, nous embarquons avec une fromagère pressée. Celle- ci nous dépose devant une station essence où de nombreux petits budgetistes tendent le pouce.
    Après une petite pause empanadas pour Anne et un sandwich à l'avocat pour combler nos bidons, nous repartons à la pêche aux bons.
    Stratégiquement parlant, on se dit qu'il est préférable de se positionner directement devant la pompe à essence plutôt que de faire la queue derrière les autostoppeurs. Notre 3ème conducteur a une trentaine d'années, il nous accepte dans sa voiture pour qu'on puisse le défaire de son envie de dormir. Il parle anglais, et nous explique qu'il a repris l'entreprise de son père après son décès. Il se rend donc dans différents lieux en voiture et nous depose à deux pas d'un arrêt de bus situé sur l'autoroute.

    Un carabineros (policier ) nous embarque et
    quelques dizaines de minutes plus tard, une grosse voiture (n'attendez pas de marque) chargée de trois hommes s'arrête et nous proposent Osorno comme nouvelle destination. Le conducteur a une tête de gentil mafioso, il force un peu sur le pâté mais nous fait planer avec sa musique catalane aux voix envoûtantes qu'il met à fond. Ça tombe bien ça nous arrange de ne pas parler!
    A notre arrivée, nos devons traverser une étendue d'herbe pour aller de l'autre côté de la route, car c'est uniquement là que les voitures vont pouvoir s'arrêter pour nous.
    Une cinquième personne, gentille dame d'une bonne trentaine d'années, stoppe son imposant 4x4 devant nous et Anne, dans un élan de joie, trébuche et se rattrape à la voiture. Quelle belle entrée en matière !
    Adorable, elle nous parle de la région, du fait qu'à Puerto Varas, les gens sont très attachés à l'apparence, aux racines européennes, et qu'ils ont tendance à mettre de côté les gens qui manquent de sang "noble". Elle a deux enfants et elle nous explique que c'est "sufficiente", elle adore notre histoire et elle nous dit de profiter de ce bon goût de liberté.

    Déposées dans le centre de Puerto Varas, nous sommes fières de nous d'être arrivées sans verser un centime.
    Après un passage à l'office du tourisme, nous nous mettons en marche à la recherche d'une auberge ou d'un camping. Notre chargement sur le dos et le refus de différentes auberges (pleines ou sans possibilité de camper) nous épuisent !
    Nous trouvons finalement le moyen de camper dans un hostel situé en haut de marches qui nous achèvent.
    Le soir, rencontre d'un couple (chilien et australienne ) qui nous embarque dans plusieurs endroits pour sortir. Très sympa mais on n'est pas sûres de la musique dans le dernier bar.
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  • Day 15

    Salto de Petrohue- Todo los santos

    February 3, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 17 °C

    Après une nuit très pluvieuse dans la tente, alors que nous pensions avoir aussi froid que la nuit précédente, nous avons eu le plaisir de nous réveiller reposées grâce à une couverture que Pauline nous a gentiement prêté ! Pauline est volontaire dans l'hostel Vermont depuis deux semaines. Elle est partie avec son copain et veut acheter une voiture pour faire le tour de l'Amérique du Sud!
    Nous changeons d'auberge car pour 1000 pesos de plus, nous avions trouvé la veille une auberge, Pistacho Hostel, avec petit dej et dortoir avec lit douillet.
    Justine (oui encore une française), chargée de l'accueil des backpackers est adorable, elle vient de Normandie et nous met tout de suite très à l'aise ! Elle nous raconte qu'elle a commencé ici en tant que volontaire et que finalement, la gérante l'a embauchée. Elle a comme projet de partir à velo jusqu'en Uruguay avec son copain chilien. En attendant de récolter un peu d'argent, elle reste travailler à Puerto Varas.

    Nous décidons donc de partir pour Petrohue voir des chutes d'eau puis de marcher des chutes jusqu'à la plage qui donne sur le lac de Todos los Santos (6km). Notre balade le long de la route nous permet d'observer l'évolution des chutes d'eau au lac, qui est fabuleux. Une fois sur la plage de sable noir, nous avons vue sur le volcan Puntiagudo, dont le sommet est couvert par une couche épaisse de nuage! Très belle récompense 😊!
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  • Day 16

    Frutillar casse pas 3 panards

    February 4, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 17 °C

    Bon, aujourd'hui, j'ai passé plus de temps sur mon téléphone qu'à observer le monde extérieur.
    La veille, Justine (la fille de l'accueil) nous avait vendu du rêve avec le petit déjeuné et en conséquence, ce matin, quelle n'a pas été ma déception lorsqu'une autre cliente de l'auberge m'annonce qu'il n'y a rien à se mettre sous la dent: "Une volontaire est arrivée tôt ce matin en disant qu'il n'y aurait rien".
    J'ai tout d'abord cru à une blague, jusqu'à ce qu'elle ajoute, l'air dépité, qu'il risquerait également de ne pas y avoir d'eau chaude (car, par souci économique plus qu'ecologique, ils coupent l'eau chaude entre 23h et 8h du matin). Davantage, les clients présents ont du ouvrir la porte aux visiteurs toute la matinée car aucun employé n'était là...
    Ni une ni deux, la faim au ventre, Anne et moi nous dirigeons vers le supermarché très déçues du service inexistant de cette auberge. Il faut savoir qu'on débourse 10000 pesos chiliens pour dormir dans un dortoir, ce qui revient à 14,20 euros, même prix que dans certaines villes européennes. Alors le petit dej a son importance!
    La faim passée, et après avoir fait ma lessive dans la baignoire sans bouchon de l'hostel (bien que l'on ne puisse pas dire que le linge soit propre, mais plutôt moins sale), nous décidons de partir pour la petite ville de Frutillar. Elle se situe au bord du lac Llanquihue et tout comme Puerto Varas, ses maisons sont d'inspiration germanique. Frutillar bajo, la partie touristique de la ville est peuplée de petit cafés et ferias artesanales. Ça a l'air sympa dit comme ça, mais franchement, ça n'a rien d'exceptionnel et il y a beaucoup trop de vacanciers à mon goût ! (Rooh qu'est ce qu'elle râle !)
    Nous nous baladons un peu au soleil et nous rentrons en bus à Puerto Varas pour nous délecter d'un petit apéritif avec vin chilien assises sur les marches de l'auberge. (Oui, les terrasses de cafés sont interdites).
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  • Day 17

    Los chicos del camion

    February 5, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 18 °C

    Nous avons décidé de nous mettre de nouveau en route vers le nord au lieu de continuer plus bas vers l'île de Chiloé.
    Notre nouveau défi STOP débute vers midi sur la route qui sort de Puerto Varas pour aller jusqu'au péage. On va s'y reprendre à trois fois avant de trouver un endroit qui convient aux conducteurs.
    Dès le début, on donne toute notre énergie dans une danse du pouce et on va même jusqu'à provoquer un accident devant nos yeux (on a réussi à déconcentrer deux chauffeurs )...
    C'est la première fois que les voitures défilent sans s'arrêter! On ne perd pas espoir et au bout de 45 min, un homme s'arrête de manière complètement improvisée.
    Il nous depose devant un péage et un autre homme s'arrête et fait marche arrière jusqu'à nous...sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute. Ce dernier nous depose 45 min plus tard en direction d'Osorno. Après une petite pause déjeuner sur un bout de pelouse en pleine autoroute, nous nous remettons en quête d'un véhicule. Malheureusement, il n'y a pas foule, peu de voitures défilent, et nous réalisons que nous sommes dimanche et que nous aurons sans doute moins de chance de tomber sur des gens qui font des allers retours entre chez eux et leur travail.
    Un camion de transport passe devant nous à toute vitesse et s'arrête sur le bord de la route. En entendant le bruit assourdissant des roues qui crissent nous pensons à un problème de crevaison. Finalement, le camion fait marche arrière vers nous et l'un des passagers sort sa tête de l'immense fenêtre pour me demander notre destination. Je lui dis tout d'abord Temuco, qui se situe à environ 1h30 de route puis je comprends que le convoi se dirige vers Santiago. Baume au coeur et joie au ventre, je cours vers Anne pour lui annoncer la bonne nouvelle.
    Dans la cabine à l'avant du mastodonte se trouvent 4 bonnes têtes masculines: notre conducteur (Termy), ses deux amis Manuel et Daniel et son neveu de 15 ans Andres. Au début, nous n'échangeons pas trop tous les six, sans doute par timidité, mais avec la musique à fond et la proximité, la cabine devient notre nouvelle maison pour plus de 10h.
    Finalement, Termy n'aura fait que quelques arrêts très rapide, notamment dans la ville de Los Angeles pour décharger les quelques meubles restants.
    Il nous aura aussi fait la surprise de s'arrêter à Los Saltos de Laja (chutes d'eau ) qui se trouvent sur le bord de la route principale. Il nous a demandé à tous de descendre et d'aller prendre une photo des chutes. S'ensuit donc un sprint à 5, avec encouragements en anglais "go go go, come on, come on...!", le but étant d'aller le plus vite possible pour éviter que le camion ne stationne trop longtemps. La tête orientée vers le ciel car prises d'un fou rire, Anne, les 4 chiliens et moi slalomons entre les touristes jusqu'au chutes. Après quelques rapides photos, nous retournons en courant dans le camion, tous essoufflés et transpirants.

    De Chillàn à Portozuelo, malgré la nuit tombée, les garçons nous font observer les forêts décimées par les incendies récents et nous expliquent qu'il s'agit d'incendies volontairement provoqués par les propriétaires eux mêmes afin de récolter de l'argent du gouvernement. A priori, depuis l'élection de Trump, le marché du bois se porte très mal car le nouveau président refuserait d'acheter du bois au Chili, car il serait soit disant "défectueux ". Ils ont tous les quatre été témoins des feux dévorant des hectares et des hectares de forêts devant chez eux, ils nous montrent des vidéos terribles de cette nature, si chère à notre propre vie, qui disparaît pour de l'argent.
    Nous nous arrêtons à Portozuelo d'où sont originaires les 4 énergumènes et sommes invitées à dîner chez l'une des 9 soeurs de Termy !
    Notre arrivée à Santiago se déroule dans un parking à poids lourds. Termy nous propose de terminer notre nuit sur la banquette et vient toquer à la porte vers 9h. On se prépare à mettre nos sacs sur le dos et à prendre le métro lorsqu'on se rend compte qu'une voiture stationne devant le camion...Nos anges gardiens mettent nos sacs dans la voiture et nous sommes escortees jusqu'à notre hostel...
    Que dire de plus? Fabuleuses rencontres, magie de la vie! Merci!
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