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  • Day 19

    7 mai : Trek J14 Dzongla-Gorak Shep-EBC

    May 7, 2018 in Nepal ⋅ ☀️ 20 °C

    Nous partons ce matin à 6h45.
    Nous marchons un petit plus de 2h jusque Lobuche.

    Pour y arriver nous traversons une jolie vallée avec une belle vue sur l'Ama Dablam, montagne sacrée ici au Népal. Personne n'a le droit d'y grimper. Nous voyons tout proche de nous également le Cholatse et le Lobuche.

    Tous les touristes que nous avons rencontré jusqu'à présent nous ont peint un tableau noir du village de Lobuche, comme moche et plein de monde.
    C'est vrai que ce n'est pas le plus beau des villages mais la vallée dans laquelle il est, est belle. Nous croisons effectivement plus de monde que jusqu'à présent. Normal, nous rejoignons l'itinéraire de L'Everest trail populaire et donc très fréquenté.

    Nous faisons le plein d'eau à Lobuche car à Gorak Shep, le village suivant, seule de l'eau minérale, à un prix d'or est disponible. Les lodges utilisent l'eau du glacier mais qu'il faut aller chercher bien plus bas que le village. Ils n'en donnent donc pas aux touristes.

    Nous marchons encore 2 heures entre Lobuche et Gorak Shep. Nous traversons d'abord la vallée sur un faux plat montant pendant 1 bonne heure. La deuxième heure se passe en longeant de plus près le glacier Khumbu. Le sentier est valloné et plein de roches, nous montons puis descendons successivement plusieurs fois. Nous arrivons un peu avant midi à Gorak Shep.
    La grosse montagne qui nous fait face est maintenant le Nuptse, et elle est même plus jolie que l'Everest, plus fine et enneigée. Nous ne voyons pas l'Everest depuis Gorak Shep. Le Pumo Ri domine de l'autre côté de la vallée et est aussi impressionnant.

    Après le repas nous repartons pour le camp de base de l'Everest, sans nos sacs que nous avons laissé à l'auberge. Le sentier est assez facile et nous y arrivons en 1h10. Sur le chemin, nous voyons le sommet de l'Everest se détacher des autres sommets. Il est bien le plus haut mais le seul à ne pas être recouvert de neige, la faute aux vent forts qui le frappe. La plupart des gens que nous croisons ne sont pas des sportifs de haut niveau. Certains sont au bord de l'agonie, avec des filets de vomi au coin de la bouche, appuyés à bout de souffle sur leur bâton.
    Il y a beaucoup d'indiens qui font l'Everest trail. La plupart d'entre eux ne portent pas leur sac et ont des porteurs, ainsi qu'un guide qui se trimbale une grosse trousse de secours avec sûrement de l'oxygène à l'intérieur. Pas étonnant que la plupart des gens soient dans le dur, la plupart d'entre passent de 0 à plus de 5000m d'altitude en moins d'une semaine et n'ont donc pas le temps de s'acclimater.

    Le camp de base de l'Everest est en fait composé de milliers de tentes jaunes et oranges installées sur le glacier. Nous voyons au loin 2 personnes sur le glacier mais nous ne verrons pas plus d'alpinistes que ça en exercice. Ce glacier est d'ailleurs vaste et dentelés. Un hélicoptère fait des aller retour incessants vers le camp de base.
    Il nous faut à peu près une heure pour rentrer.

    Nous nous douchons à la lingette pour bébé puisqu'il n'y a pas d'eau puis passons la soirée dans la salle commune qui est comble. Nous n'avions jamais vu ça depuis le début du trek.

    Nous nous couchons à 20h, la journée a été bien remplie et demain nous nous levons à 5h.
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