Trip to Asia

January - July 2020
On devait aller au Laos, en Mongolie. On s'est retrouvés au Japon. Read more
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  • Day 1

    Au revoir Lyon !

    January 10, 2020 in France ⋅ ⛅ 9 °C

    Ça y est, nous voilà partis ! Bye bye Lyon et demain matin, bonjour Prague ! On a eu un super-génial comité de départ constitué de deux Claires et d'une Violette, tel un bouquet champêtre !
    On avoue, on part la larme à l'oeil mais aussi tout excités de ce qui nous attend !
    See you !
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  • Day 2

    Prague, ville musée

    January 11, 2020 in Czech Republic ⋅ ☁️ 5 °C

    Sur place de 8h15 à 22h30, Prague pour nous, ça été ça :
    - un brunch végétarien très attendu.
    - le musée national, d'un squelette de dinosaure à une exposition sur la révolution de velours, le tout dans un bâtiment datant de la Renaissance. Éclectique donc.
    - "À couteaux tirés" dans une salle de cinéma pas vraiment pleine, en anglais sous-titré tchèque.
    - une chute d'Emma sous le poids de son sac, histoire de finir la journée sur un bon fou-rire.

    Si vous voulez voir la capitale tchèque, favorisez l'hiver, beaucoup plus chouette. Mais pas d'avion, gare à votre empreinte écologique ! C'est seulement à 15h de bus (mais pas autant de sommeil...) !

    (Désolé pour les photos pourries, on a pas encore de moyen de les sortir de l'appareil d'Emma...)
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  • Day 3

    Varsovie, la folie des grandeurs

    January 12, 2020 in Poland ⋅ ☁️ 4 °C

    La capitale polonaise nous a laissé une impression d'immensité, à tous les niveaux :
    - les avenues, large de plusieurs dizaines de mètres (fallait bien faire passer les tanks).
    - les buildings, vieux ou neufs, ils peuvent tutoyer ceux de Shanghaï.
    - les poignées de porte, 1,70m de haut (plus qu'Emma donc).

    Sinon, on a aussi :
    - mangé à l'Aïoli, un restaurant végétarien branché qui porte donc le nom d'une sauce française.
    - visité le musée de l'histoire du peuple juif en Pologne, extrêmement intéressant et bien fait (l'extravagance de Confluence mais avec du contenu).

    (De meilleures photos arriveront bientôt...)
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  • Day 4

    Kiev, entre Occident et Orient

    January 13, 2020 in Ukraine ⋅ ☁️ 1 °C

    Kiev, capitale de la Grande Ukraine. Encore une fois qu'une journée pour voir ce que la ville a à offrir. La journée commence bien, il y a une bagagerie à la gare où nous pouvons laisser nos sacs ! Premier jour de liberté donc et nous partons, légers, vers la Laure des Grottes, gigantesque monastère orthodoxe inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Architecture orientale et églises obscures, le lieu est sacré et deux choses sont d'or : les coupoles et le silence. On croise plus de croyants que de touristes, ce qui participe à l'ambiance solennelle de ce grand complexe religieux. En sortant, on déambule entre les chars soviétiques et les vestiges des conflits passés.
    De retour au métro, on vise une station au hasard, espérant nous diriger vers le centre ville. Plutôt bien tombés, on se promène au milieu des vieux bâtiments historiques, pittoresques au premier étage et commerciaux au rez-de-chaussée, le contraste est frappant. On déambule jusqu'à un marché de Noël et une patinoire locale qui clôt parfaitement nos quelques heures ukrainiennes avant de reprendre le bus.

    PS : Le métro de Kiev est le plus profond du monde. Pourquoi ? Pour pouvoir servir d'abri en cas d'attaque ou d'accident nucléaire. Le souvenir de Tchernobyl pousse à la prudence.

    PSS : Une petite vidéo de patins à glace, soyez indulgents, ça faisait vraiment longtemps.
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  • Day 5

    Moscou, la ville européenne la + à l'est

    January 14, 2020 in Russia ⋅ ☁️ 0 °C

    On a passé qu'une matinée à Moscou (pour l'instant) mais on a quand-même vu quelques trucs :
    - Ce bon Karl Marx, tout de pierres vêtues.
    - Le Bolchoï, mythique lieu du ballet.
    - La place rouge sous un ciel gris et bien décorée pour Noël.
    - La cathédrale St Basile (un homonyme)
    - Un bâtiment que j'avais vu dans beaucoup de films d'espionnage mais jamais en vrai : le Kremlin.
    - L'arrêt de métro le plus stylé qu'on ai vu à ce jour.

    Il est déjà 13h ? Transsibérien nous voilà !
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  • Day 6

    Le T.R.A.N.S.S.I.B.É.R.I.E.N.

    January 15, 2020 in Russia ⋅ ⛅ -7 °C

    Pour nous le Transsibérien c'était :

    Tranquille, après 4 jours effrénés.
    Reposant, sieste à toutes heures et tous étages.
    Arrêts, sporadiques ou rapprochés.
    Neige, partout, tout le temps.
    Sibérien, le froid, la Russie et les paysages.
    Samovar, notre ami jamais avare d'un bon thé.
    Intemporel, l'heure, une convention éphémère.
    Blanc, les draps, la neige, le ciel.
    Envoûtant, magique.
    Immobile, le paysage et nous, indépendamment.
    Étrangers, nous, les autres, la langue, le lieu.
    Nouilles instantanées, l'essentiel en somme.
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  • Day 7

    Transsibérien et culture

    January 16, 2020 in Russia ⋅ ☁️ -6 °C

    Pour ma part, le Transsibérien a évoqué plusieurs œuvres culturelles.
    Évidemment et en premier lieu, l'album Transsiberian de Thylacine. Musicien électro, William Rezé a lui aussi emprunté le mythique train pour composer un album imprégné des grands espaces. Bruits de train, bribes de conversation et sifflets de gare, tout y est dans un album que j'ai évidemment écouté dès que j'étais confortablement installé.
    Ensuite et dans un autre registre, Snowpiercer. Le film de Bong Joon-Ho m'étant en scène un train où les derniers survivants d'une Terre glaciale vivent selon la théorie marxiste des classes. Dans notre réalité, le Transsibérien à lui aussi plusieurs classes, de la 3ème (la nôtre), populaire et conviviale à la 1ère, pour riches expatriés avides de tra(i)nquilité. Pour ceux qui ont vu le film, tout y est : le froid extérieur, un train lancé à vive allure, l'impression de ne pas jamais arriver, la bonne entente entre les passagers (dans un même wagon évidemment...). Même notre stewart me rappelait le coréen sorti du tombeau, la bonne humeur en plus.
    Enfin, ironie du sort, alors que je lisais Petit traité sur l'immensité du monde de Sylvain Tesson, l'auteur évoque le lac Baïkal et la ville d'Irkoutsk, destination à laquelle nous toucherons enfin terre (sûrement glacée) le 18 janvier.

    Basile

    Écrit le 16 janvier 2020.
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  • Day 8

    Transsibérien, 3 jours hors du temps

    January 17, 2020 in Russia ⋅ ⛅ -6 °C

    Le paysage défile par la large fenêtre qui donne sur des forêts enneigées et occasionnellement quelques maisonnettes, elles aussi couvertes d'un blanc immaculé.
    Dès notre départ de Moscou, nous avons tous deux poussé un soupir de satisfaction mêlé à un sentiment de hâte, celui de vivre enfermés ici pour plus de 80h. Après 4 nuits exténuantes et pas vraiment de tout repos, le lit est une bénédiction. Je dis bien lit car même reposé, la couchette est d'un réel confort et rendrait envieux n'importe quel campeur.
    Bien installés donc sur nos couchettes placées l'une au-dessus de l'autre, nous faisons le point sur nos vivres. En bon écolos partis il y a peu, nous avons plus de faux-gras, soupes de potimarron ou d'orties desydratées, pâtes aux cèpes bio et autres fruits que de nouilles instantanées et de purées lyophilisées.
    Dans le Transsibérien, votre meilleur ami s'appelle Samovar. Espèce de grand réservoir d'eau chaude, celui-ci permet d'avoir à toute heure du jour de la nuit de quoi se faire du thé, café, où tout autre aliment déshydraté. Et accessoirement une des seules raisons de se lever de sa couchette.
    On a calculé 9 repas mais ici, le temps et les horaires n'ont plus court. Écoutez votre corps et suivez le. Un petit déj à 13h, une tartine de mangue-curry à 15h ? Une sieste à 18h ? Faites vous plaisir, le dictat social n'est plus.
    De toute manière, c'est compliqué de savoir l'heure qu'il est, les portables prennent du temps pour s'adapter aux changements de fuseau horaires et l'heure affichée sur le quais des gares n'est pas toujours la même que celle du train. On se sens hors du temps, perdus dans l'immensité des steppes et ça nous plais.
    Le Transsibérien c'est surtout ça, avoir du temps à ne plus savoir quoi en faire. Pouvoir lire, écouter de la musique, rêver, gambader dans les contrées glacées, revenir boire un thé (chaud celui-ci), essayer de comprendre cette dame et ses gestes désordonnés, faire un tour sur le quais gelé d'une gare, manger un morceau, remplir des mots croisés, discuter avec une française du compartiment d'à côté, ouvrir des méthodes de langues russes ou chinoises et essayer d'en retenir quelque chose, faire un peu de couture, regarder à nouveau par la fenêtre et se faire happer par le paysage qui défile...
    La vie est belle et on aurait presque envie d'y rester si on n'avait pas hâte de voir ce qui nous attend au lac Baïkal...
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  • Day 11

    Île d'Olkhon

    January 20, 2020 in Russia ⋅ ⛅ -15 °C

    Le paradis pour vous c'est peut-être une île, au milieu de rien. On distingue au loin d'autres bandes de terre, depuis la plage de sable fin. Seul le vent se faufilant entre les arbres vient rompre le silence jusque là total... Une tranquilité salvatrice, loin du bourdonnement du monde. Des animaux crient au loin mais très peu de bruits d'origine humaines se font entendre. La cerise sur le gâteau ? Un cocktail à déguster sur la plage, perdu dans ses pensées.

    Si pour vous le paradis se rapproche de cette description, alors l'île d'Olkhon est un véritable petit paradis glacé. Glacé oui car la seule différence, et pas des moindres, est que le mercure indique 40 à 50°C en deçà des normes paradisiaques. À défaut d'être complètement perdue, l'île d'Olkhon est sur le lac Baïkal et la rive est visible, à quelques dizaines de kilomètres. Le silence ? Seulement troublé par les rares voitures lancées à vive allure sur le Baïkal gelé. Oui parce qu'à cette époque, en plein mois de janvier, la glace et ses dizaines de centimètres d'épaisseur permettent de randonner dessus et même de rouler, tant qu'on n'a pas peur des craquements indiquant que la glace ne résiste qu'à quelques centaines de kilos. La plage y est aussi, recouverte d'une fine couche de neige. Même le cocktail est là et il s'appelle la vodka, radicalement différente de celle trouvable en France et seul breuvage qu'on peut laisser dehors sans peur qu'il gèle ou explose. L'alcool a du bon.

    Mais reprenons depuis le début, comment avons nous atterri ici ?
    Arrivés à Irkoutsk le matin du 20 janvier, nous avons sauté dans un bus direction le Baïkal, pressés d'enfin voir la plus grande réserve d'eau douce au monde. 8h plus tard, le lac est sous nos pieds. Littéralement. Complétement gelé, l'immense étendue d'eau n'est traversable qu'à bord d'un aéroglisseur, astucieux mélange d'un bateau et une auto-tamponneuse. La traversée jusqu'à l'île d'Olkhon ne dure que quelques minutes mais est incroyablement grisante. Des drifts à faire pâlir d'envie les meilleurs snowboarders sur une glace translucide, propulsé par un immense ventilateur à au moins 70km/h : le pied total. Nous arrivons sur l'île qui nous accueillera 6 jours durant, et plus spécifiquement dans sa plus grande ville : Khouzir.
    On se croirait dans un village de pêcheurs, perdu en montagne. Il y a aussi bien des cabanes vendant du poisson que des cheminées fumantes, des plages de sable recouvertes de neige, le lac à deux pas d'une forêt de sapins, une tente et des huskis, attendant tous le retour de l'été. Côté température, il y a celle indiquée par le thermomètre et celle ressentie, souvent séparées d'au moins 5°C. La météo indique -20°C ? Comptez -25°C, un collant, deux paires de chaussettes et le même nombre de gants.

    Pendant nos après-midis de libre, nous avons pu découvrir l'île plus en détails. Ses grandes rues enneigées, ses shops pour ne manquer de rien, son Sham(an) rock, ses touristes (on a croisé quelques groupes de chinois mais on ne peut leur en vouloir, on tombe en plein dans leur semaine de congés hivernaux)....
    L'île d'Olkhon possède une petite église orthodoxe, tenue par Sergueï (cet homme a donc décidé de ne jamais dormir). Posée au sommet d'une minuscule colline, on peut admirer le lac ainsi qu'un bateau complétement gelé qui attend la saison printanière pour pouvoir repartir. Ce n'est pas notre cas, le Transsibérien nous attend à Irkoutsk le soir du 24 janvier, dans quelques jours, nous serons en Chine.
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  • Day 12

    L'île Kharantsy

    January 21, 2020 in Russia ⋅ ⛅ -15 °C

    Avec nos deux compares français, Adrien et Jules, nous sommes partis en escapade sur l'île voisine, l'île Kharantsy. S'y rendre par la berge ? Trop classique. C'est en marchant sur le Baikal que nous nous y rendons. 2h de marche sur une glace solide et recouverte de neige. Surréaliste.Read more