On se Pérou

March - July 2022
Voyage voyage de Emma Meli et Tom aux fins fonds de l'Amérique du Sud Read more
  • 156footprints
  • 3countries
  • 138days
  • 1.3kphotos
  • 112videos
  • 7.7kkilometers
  • Day 1

    Le jour de gloire

    March 15, 2022 in Peru ⋅ 🌧 9 °C

    Les glorieux étudiants grenoblois sont arrivés dans Paris, depuis quelques jours un peu d'appréhension, un peu d'excitation, et beaucoup d'inconnues pour nous 3.

    Aujourd'hui c'était concours de sac à dos le plus lourd. Méli s'impose haut la main avec un sac à 14 kilos. Tom et Emma les pros du voyage n'ont des sacs que de 11,8 kilos (fastoche). Après beaucoup de détente petit coup de stress car nous avons embarqués en dernier.

    Préparez vous, la smalama vous emmène vers Lima, arrivée 17h20 durée de vol 12h, pensez à attachez vos ceintures.
    Read more

  • Day 1

    Lima nous voilà

    March 15, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 22 °C

    Arrivés à l'aéroport, nous avons directement pris un taxi (dédicace a notre chauffeur Eduardo, fan d'Ariana Grande) en direction de notre hôtel Pariwana dans le quartier chic de Lima: Miraflores.
    Pendant le trajet, on a aussi eu le droit à un coucher de soleil magnificooo sur le Pacifique ☀️
    Pas de minute à perdre a l'hôtel, on pose les bagages et on part arpenter les rues.
    En voiture, ça klaxonne dans tous les sens et les chauffeurs indiquent leurs directions par des signes de main. Dans le quartier, on nous salue et on nous invite dans les restaurants, il faut avouer que nos dégaines de touristes ne trompent pas 🥲
    On se décide pour un restaurant à côté du parc de Miraflores, on organise le lendemain puis on rentre a l'hôtel.
    Ce soir, c'était fiesta sur le roof top mais c'est bien la première fois que les trois lamas n'étaient pas de la partie pour festoyer. On part plutôt se mettre dans nos lits très heureux et motivés pour attaquer la journée de demain 💪
    Read more

  • Day 2

    Première journée péruvienne

    March 16, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 23 °C

    Malgré une courte nuit (tout le monde debout à 7h avec le décalage), nous sommes tous bien reposés. Le voyage a été fatiguant pour nos petits corps d'enfants.
    Nous décidons de nous rendre sur la terrasse commune de l'auberge, étonnamment calme. Il fait déjà très beau et chaud.
    Nous partons ensuite destination le parc des amours. En ville c'est grand soleil mais sur la côte il y a un épais brouillard, Emma la météorologue de l'équipe nous explique que c'est dû au choc de température entre le continent et l'océan. Le parc longe la côte, on y trouve de nombreuses mosaïque très colorées.
    On repart en ville pour ne pas rater l'heure de restitution de nos clés à 11h.
    Ensuite nous partons direction le bus pour Paracas. On traverse Lima avec nos gros sac à dos car la station est à 1h de marche de l'auberge. C'est le premier vrai test des sacs sous le soleil et ils pèsent bien leurs poids ^^
    On traverse divers quartiers (résidentiels, commercial, économique et des parcs).
    On arrive finalement au point de rendez-vous avec quelques litres d'eau en moins. On monte dans le bus qui n'ont rien à voir avec les bus français (QUEL CONFORT).
    Le paysage sur la route de Paracas est très désertique, on peut voir quelques passages de verdure mais globalement le climat semble très sec. D'un côté du bus, on peut voir la cordillère des Andes et de l'autre le Pacifique, de quoi ravir tout le monde.
    Sur la fin du trajet on se rend compte que certains ont la peau un peu rougi. Étrange ? Serait-ce les premiers coups de soleil ? Oui oui ! Tom s'en sort sans aucun coup soleil quel champion !
    On arrive sans encombres à Paracas et on rejoint notre auberge Kokopelli (qui est très sympa) pour apprécier un coucher de soleil sur la plage.
    Aujourd'hui très peu de repas la peur est là, on se regarde les yeux dans les yeux qui va attraper la tourista en premier. Vous le saurez très prochainement.
    Ce soir, les lamas se réveillent : c'est parti pour une soirée pisco sour et karaoké ! 🎤
    Read more

  • Day 3

    Ballestas sans angoisses

    March 17, 2022 in Peru ⋅ 🌙 20 °C

    A la nuit tombée, nous nous sommes donc laissés séduire par l’ambiance sympathique de l’Hostel « Kokopelli ». Au programme : dégustation de Pisco, tissage de lien avec un serveur très loco ainsi que le show de notre binôme internationales du karaoké Tomeli. De quoi glousser quelques minutes. De petits extraits soignés vous serons communiqués.

    Aussitôt levés, nous voilà entourés par un petit déjeuner au delà de nos espérances. Ensuite on se met en route pour la première activité de la journée. Ce fut l’occasion de vivre notre première entourloupe Péruvienne. Un charlatan aux cheveux longs nous ayant vendus des places pour aller visiter les fameuses îles Balletas (Gallapagos du pauvre pour les non sachants) avait omis de nous préciser une partie du prix. Mais la Smalama ne se laisse pas abattre par ce premier bizutage et apprécie pleinement tout ce qu’a à offrir ce lieux : méduses de l’envergure de nos coups de soleil de la veille, un cours de natation de maman Otaries à son bébé, un crew de pingouins et biens d’autres oiseaux dont nous n’avons pas pu retenir les noms.

    De retour sur la terre ferme, nous décidons de nous enfoncer dans les quartiers les moins touristiques de la ville sous les recommandations de notre ami de Paracas, Emanuel. Ceviche a gogo, poulet au four, salade d’avocat locaux... tout ça pour le modeste prix de trois euros et peut être une bonne tourista en cadeau. RAS pour le moment. On prend goût à l’ambiance loin des touristes alors on se perd dans la ville durant une bonne partie de l’après midi. Des quartiers très pauvres du coté des terres, et des villas paradisiaques au bord de l’eau. Les dures conséquences des tsunamis qui ont touché la cotes.

    L’équipe termine sa journée par un petit smoothies après toutes ces émotions. On rencontre alors un deuxième serveur de l’Hostel très sympathique, Christopher Colomb, décidément beaucoup de personnalités dans cette petite ville de Paracas...
    Read more

  • Day 4

    Entrée plat désert 🏜️

    March 18, 2022 in Peru ⋅ ☀️ 24 °C

    Deuxième jour à Paracas, c'est l'heure de participer à la deuxième activité touristique de la ville: el Parque natural sur la presqu'île. Attention: les lamas vont se transformer en chameaux aujourd'hui 🐪
    On abandonne nos fidèles sacs à dos dans un local ouvert à tous, est ce qu'ils seront toujours là ce soir? Réponse dans le prochain épisode.
    On choisit l'option la plus aventurière dirons-nous et on part dans le désert avec trois vélos et 4 litres d'eau. Que dis-je des vélos, des vrais bolides : des pneus usés, une fourche rouillée, des freins qui couinent et des vitesses qui ne passent pas en bref le rêve de tout bon cycliste 😍
    Anecdote : Vicsi la loueuse de vélos nous a pris pour des frères et soeurs. Apparemment, avoir tous les trois le même sac à dos Decathlon est signe de fraternité. 👫
    Première étape : le poste de garde, on se demande quelle sera l'entourloupe cette fois-ci ! 4 hommes nous arrêtent, on les salue comme a notre habitude avec notre fameux : "Hola" (celui qui trahit le plus vite nos origines). La tension disparaît tout d'un coup et les gardes sans hésiter nous parlent de Mbappé. Tom qui a potassé le football péruvien enchaîne directement sur un joueur de l'équipe nationale, ce qui a l'air de les enchanter.
    Et c'est parti pour 30 km sous le soleil (on a mis de la crème solaire papa maman ne vous inquiétez pas). On admire le paysage désertique, les eaux turquoises et le sable rouge de la Playa Roja.
    Emma avec ses yeux perçants repère même des dauphins en train de se régaler dans un banc de poissons. 🐬
    Plus qu'une grosse montée qui nous vaut quelques litres de sueur et nous voilà arrivés à la Playa de la Mina. Beaucoup de monde sur le plage mais on profite tout de même d'une baignade bien méritée et d'un pique nique dont Cyril Lignac serait fier : chips de patate douce, petits pains, avocats locaux et thon
    Sur le chemin du retour, on a le droit à deux petites chutes : Tom et Emma qui ont voulu goûter au goudron péruvien. Rien de cassé, pas de panique.
    On rentre a l'hôtel Kokopelli, nos sacs sont toujours bien au chaud étonnement. On a rendu les clés ce matin mais on passe quand même incognito dans l'hôtel pour une petite baignade dans la piscine avant de partir.
    Au Pérou, c'est tranquilloooo, il ne vaut mieux pas être pressé. On monte dans notre bus pour Ica avec 1h de retard. Direction Huacachina, l'oasis réputée de la région. 🏝️ On en profite pour faire sécher les maillots dans le bus.
    Et on signe ce soir la première négociation de l'équipe : un taxi pour 10 soles au lieu de 15, on est pas peu fiers 👌 Le chauffeur Luis est devenu notre bestie.
    Read more

  • Day 5

    Pisco salto dodo

    March 19, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 27 °C

    Ce matin nous sommes donc à Huacachina. C'est un minuscule ville aux portes du désert de sable et au coeur d'immenses dunes. Pour ce premier samedi péruvien on se permet un réveil plus tardif, histoire de récupérer de cette folle première semaine.
    A Huacachina le changement d'ambiance est assez brutale, la ville est très touristique et a une vie nocturne agitée (sûrement parce que c'est le week end). D'ailleurs on dort dans une auberge très festive il y a beaucoup de chambres, une grande piscine, un DJ et un tatoueur derrière un des bars (assez cocasse). On a même droit à des tubes français : bande organisée, Angela et j'en passe (coucou papa et maman pour les références). On décide de quitter assez vite cet endroit parce que nous on est des vieux râleurs.

    On prend donc à reculons un taxi assez douteux. Je prends la plaque d'immatriculation en photo et je lance l'itinéraire sur Google Map histoire de vérifier le trajet. On doute un peu de tout pour le moment. Au final le taxi se révèle gentil on discute de ses enfants de foot (merci le ballon rond) et je lui apprends quelques phrases de lover qu'il me demande ("tu es l'amour de ma vie" "je t'aime à la folie"), très intéressés par la séduction ces péruviens.
    On a rendez-vous dans la ville de Ica pour une dégustation de pisco y vino offerte par un péruvien, Christian, rencontré sur internet. On doute un peu de cette proposition mais il est recommandé par des voyageurs. Au pire on est 3, on a des gros muscles (surtout Méli) et on sait se battre (surtout Emma), moi je suis juste le cerveau de l'équipe ^^

    Quelle rencontre ! Il nous amène dans un bar où il est serveur et apporte différents pisco et vin.
    On passe un super moment il présente les différents pisco et vin, les cépages, et nous apprend comment dire santé en espagnol et en quechua (Tomaiquay !). Le pisco c'est un alcool fort de raisin entre 35 et 40 degrés, le vin n'a rien à voir avec le vin français il est de couleur marron et est très sucré avec un goût de fruits secs et de miel (MIAAAAM)
    Avec Emmanuel on discute beaucoup de ses rencontres, des différents étrangers qu'il a pu héberger ou aider. C'est super on rigole bien il a l'air passionné et est très protecteur envers nous.

    En sortant du bar on est un peu groggy (merci l'alcool à midi) on déambule dans la ville sous la chaleur écrasante de Ica. On se pose à l'ombre dans un parc et là un mouvement de révolte frappe alors le groupe. On décide de se remotiver direction Huacachina et ses dunes. En 30 min on fait des courses pour manger le soir on recontacte le taxi de la veille Luis qui a un plan pour nous et qui nous amène gratuitement à Huacachina et on se retrouve à bord d'un buggy dans le désert.

    On rencontre alors Javier le conducteur et ça a pas l'air d'un rigolo. On s'accroche avec de solides ceintures sans trop comprendre pourquoi et c'est parti. On se met traverser le désert de long en large, à monter les dunes et à les descendre à toutes vitesses, c'est fort en sensation ! Crois moi mon pote ça dépote. On mange plein de sable c'est super.
    On s'arrête en haut d'une dune avec un super point de vue. Javier sort alors des snowboard. C'est parti pour une session de sandboard. On descend des grandes pentes allongés sur une planche. On mange encore plein de sable ça croustiiiiille.
    On finit ensuite par s'asseoir pour observer le coucher de soleil.

    Maintenant direction Ica pour prendre le bus. Petit coup de stress quand on se rend compte que la réservation n'a pas fonctionné. Au final il reste pile 3 place dans le bus. On monte dans le bus il est quasiment vide ahah.
    Dans le bus une véritable chaîne de production de sandwich se met en place. On coupe l'avocat à droite, on tartine le thon à gauche on lave les carottes dans le fond. Des vrais fourmis.

    Après ce bon repas on s'endort et on se réveille à Nazca. À l'arrivée on erre de fatigue jusqu'à l'auberge. On se retrouve dans une quartier sombre. Une large porte en métal s'ouvre et là un mamie, sa fille et sa petite fille nous attendent. Elles nous amènent dans notre chambre où on profite d'une douche bien méritée pour se désabler. Il est déjà minuit et c'est l'heure d'aller au lit.
    Read more

  • Day 6

    Dépaysement puissant 🏺

    March 20, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 27 °C

    Après une bonne nuitée dans cet hostel familial de Nasca, Maribelle nous explique toutes les possibilités pour pouvoir observer les fameuses lignes de Nasca. Pendant ce temps c’est sa petite fille de 8ans, Eila, qui s’occupe de photocopier nos passeport comme une cheffe. Une ambiance très réconfortante dans se quartier assez pauvre mais typique. Cet ambiance nous intrigue alors on décide d’aller se promener dans la ville. La ville est très pauvre, beaucoup de maisons sont encore en construction mais malgré tout les habitants semblent joyeux. On passe à côté de maisonnettes où des locaux festoient. D’autres traversent le fleuve en voiture et même en scooter !! Décidément ces Péruviens n’ont peur de rien... Nous sommes bien loin du tourisme de masse de Huacachina. La chaleur accablante nous pousse à nous diriger vers le musée archéologique Antonini où on y découvre de premières informations sur les lignes mais aussi une momieee. On en apprend un peu plus sur les cultes des peuples incas.

    Après tant de sérieux, nos estomacs crient famine. On peine à trouver un petit coin de verdure pour s’abriter du soleil. La chaîne du sandwich reprend de plus belle. On sent néanmoins que nous ne sommes pas forcément les bienvenus ici. Un vieux péruvien nous fait gentillement signe qu’il faut partir. Un jeune nous propose de la drogue. La poubelle sent le vieux phoque. On se remet en chemin pour rejoindre notre guide de l’après midi Royère, un fan de musique Reggaeton pas très bavard. Nous voule en tuktuk de luxe. On traverse alors des déserts, des zones très vertes, on s’arrête pour grimper des miradors et également dans la maison de Maria Reich, une chercheuse qui a dédié 40ans de sa vie aux mystères des lignes de Nasca. On finit la journée par un petit tour au planétarium dans un très bel hôtel de la ville. Edgard nous amène alors dans une salle où il nous projète de façon très artisanale un film expliquant les différentes théories des géologues. Ensuite on sort pour observer le ciel étoilé avec lui. On apprend de nouvelles constellations et on voit la grande ours, beaucoup plus grande qu’en Europe ! Pendant la visite, on rencontre un Français, Charlie, qui a déjà voyagé au Chili avant de venir et Pérou et qui est très surpris par le tourisme depuis qu’il est arrivé. On partage un repas et un Pisco Sour avec lui. On parle beaucoup de cinéma puisqu’il est cadreurs à Paris. On a même le droit à quelques ragots sur Daniel Auteuil, Nicolas Bedos Doria Tillier, Guillaume Canet. Ça croustille ! Méli nous livre que ça a toujours été son rêve de travailler dans le cinéma.

    On se dirige ensuite tous les quatre vers le bus de nuit pour Arequipa. 11h de bus nous attendent. Tom n’a pas fermé l’œil, notre première victime de la tourista semblerait-t-il... :( Méli n’a pas non plus vécu sa meilleure nuit, la pire de sa vie me dit-t-elle au réveil. Pour ma part une nuit plutôt qualitative, quand même interrompue par les sursauts du bus qui prend des virages à toute vitesse. La Smalama n’est pas au summum.

    Nous voilà à 2400m ! Les 10 marches de l’hostel nous ont vite calmés. La ville semble très différente de Nasca et Ica...
    Read more

  • Day 7

    Aussitôt vu, aussitôt mangé 👀

    March 21, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 19 °C

    Que dire d'une journée après une nuit de 10h dans un bus? On pourrait croire qu'elle ne soit pas productive mais détrompez vous les loulous! L'équipe a encore de l'énergie à revendre. Malgré un genou à terre pour le soldat Tom, nous avons poursuivi nos découvertes péruviennes dans notre nouvelle étape : la ville d'Arequipa.
    Pendant que Tom récupère sa nuit et concocte un petit montage vidéo de notre première semaine, Emma et moi décidons de partir arpenter les rues de la ville blanche du Pérou. On l'appelle comme ça pour les bâtiments qui sont construits avec les pierres blanches volcaniques de la région.
    On se balade à la recherche de bons plans pour nos deux prochains jours dans la ville. L'objectif : faire des petites activités autour de la ville pour s'acclimater à l'altitude et on repassera par Arequipa plus tard pour faire un trek. On a une réputation de lamas à tenir !
    On est pas peu fières de nos petites trouvailles avec Emma. Au programme des deux jours : rafting, las Salinas et la ruta del sillar. Ne vous inquietez pas vous découvrirez bien vite ce qui se cache derrière ces noms barbares.
    On continue notre petite balade à la recherche de (roulements de tambour) un fil pour tendre le linge! Visiblement c'est un trésor encore plus difficile à trouver que l'or inca parce qu'on a demandé environ 4 fois notre chemin pour en trouver avec pour indication à chaque fois : "c'est à deux blocs en bas". Alors soit on a vraiment pas compris le concept d'un bloc de maison soit on nous a menti à chaque fois. Je pencherais pour la première option je vous avoue 😬
    On croise aussi dans les rues de la ville notre premier lama avec Emma! Un bébé lama blanc avec une dame en habits typiques, on ne s'attarde pas trop car on sait bien qu'on devra payer pour prendre une photo ou caresser la bête, un peu étrange comme première rencontre de lama.
    Sur le retour vers l'hôtel, un monsieur m'a proposé de me nettoyer les chaussures, il a beaucoup insisté jusqu'à se baisser vers moi. ça aurait presque pu me vexer (elles sont si sales que ça mes chaussures?!) Mais la scène était quand même cocasse, on a bien rigolé.
    Bien errintees de notre aprem, on s'est accordé un petit goûter avec Emma, des pâtisseries péruviennes plutôt très bonnes 😋
    De retour à l'hôtel, on prend une boooonne douche bien méritée et on file au bar pour prendre nos verres de bienvenue offerts (on allait pas rater ça !). Tom reste raisonnable avec un petit thé 🍵
    Et nous voilà finalement avec notre nouveau copain Charlie dans un (très) bon resto d'Arequipa spécialiste de la viande cuite sur de la roche volcanique. Au menu, de l'alpaga (et oui il est temps de s'aventurer hors des sentiers battus). On s'est ré-ga-lé. On vous laisse admirer les "accessoires" auxquels on a eu le droit
    Read more

  • Day 8

    Des lamas propres mais sur le flanc 😴

    March 22, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 15 °C

    Bonjour à tous, l'enfant prodigue est de retour. N'écoutez pas les on dit des derniers articles j'étais seulement en retraite spirituelle. Mes chakras sont maintenant parfaitement alignés avec mon moi intérieur (par moment mon ventre n'est pas totalement alignés🤮).

    Jamais 1 sans 3 comme dit le fameux proverbe. Je me lève ce matin et mes deux amies semblent avoir elles aussi un mal de ventre. On décide donc d'être plutôt calme pour cette journée. Au petit déjeuner on tente avec Emma l'infusion de maté de coca. Elle aurait des vertus pour le mal de l'altitude et les maux de ventre. C'est assez doux.

    Les filles me proposent un tour de ville digne des meilleurs guides inca et tout ça pour la modique somme de 0 sole. ¡Que suerte! (Quel chance pour les non hispanophone). La ville est beaucoup moins chaude et je dois dire que c'est plutôt agréable

    On se rend en fin de matinée au monastère Santa Catarina en plein coeur de la ville. Fondé en 1579, c'est le plus grand monastère du monde (2 hectares), tellement grand qu'il y a même des rues. C'est une vraie ville dans la ville. On arpente les rues et les patios peints tantôt en rouge tantôt en bleu, un véritable spectacle pour nos petits yeux (je vous laisse admirer les photos). On visite les différents pièces de vie des nonnes : leur chambre, le lavoir, les cuisines, le réfectoire... Les filles sont à la limite de vouloir s'engager pour rester. J'arrive à les raisonner et on repart vers l'auberge pour une étape laverie.

    En attendant la fin de notre machine, on décide d'aller manger. Il est 15h30. À la bonne heure ! On cherche donc un petit restaurant assez simple avec du riz pour les ventres fragiles. On trouve notre bonheur : petite assiette de riz avec galette de lentilles et de quinoa pour les filles et poulet pour moi. Simple mais très bon. Les filles reprennent une infusion à la coca. Ça y est on est accro.

    Après ce menu qui ferait rougir les chefs étoilés français (coucou Philippe Etchebest) on part se balader autour de la plaza de Armas (la place centrale dans les villes péruviennes). Les bâtiments en pierre volcanique blanche sont magnifiques. On souhaite rentrer dans l'église la plus connue de la ville. Vous me connaissez je suis un peu dévergondé et mon short aguicheur ne plaît pas aux vigiles qui me refusent l'entrée. Misère c'est encore plus dur que de rentrer en boîte de nuit à Lyon, qui l'eut cru ! Les filles visitent rapidement et me rejoignent. Elles me disent que je ne rate rien, elles savent me rassurer.

    La mission séchage est lancée. Je répète la mission séchage est lancée. On se retrouve avec tout notre linge mouillé et à devoir le faire sécher dans l'auberge car on a décidé de ne pas le faire sécher à la laverie. On tend alors un fil entre 2 portiques. C'est un peu l'attraction tous les gens qui passent nous remarquent. Mais à cette heure, plus de soleil plus de vent on est un peu dépité ...

    Avec Meli on part faire des petites courses pour le soir et pour la journée de demain.

    C'est la première fois qu'on cuisine au Pérou au menu du soir : petite salade de céréales d'Asie accompagné de son poisson océanique et brocoli, en bref riz thon brocoli (pour les ventres vous suivez toujours ?)
    je n'ai pas trouvé le moyen de rendre gastronomique le brocoli.

    On part ensuite ranger nos affaires et au lit demain réveil à 5h45 pour découvrir les alentours de Arequipa.
    Read more

  • Day 9

    Julio l’escroc au grand coeur 🦩🦩🦩

    March 23, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 25 °C

    La chambre de la team rocket est assez agitée en ce petit matin de mars. Certains de nos compagnons de nuit partent pour le canyon de Colca, d’autres pour le trek du volcan Pitchu pitchu. Pour notre part nous pensâmes avoir opté pour une option tranquila à basse altitude. Mais que nenni, nous voilà embarqués pour une ascension à 4500m. Erreur de la part du binôme ouvreuses. Youp.

    Nous montons dans le 4x4 de Julio un peu agacé par notre retard. On rencontre alors nos amigos du jour deux Français partis trois semaines à l’assaut des terres Péruviennes du sud. A peine rentrés dans la voiture Julio me demande un peu agacé de le payer. Je sens rapidement que ce personnage va être difficile à défroisser. On sort rapidement d’Arequipa pour découvrir des paysages verdoyants. On s’arrête à un premier point de vu pour observer le volcan Misti, dégagé à souhait de tout cumulus. Merci au levé anticipé à 5h30.

    Vu qu’on ne passe pas deux jours sans se faire biquouner, au premier stop, Julio s’approche de nous. Apparement il manque une partie du payement. Comme nous avons vérifié deux fois avec ma compatriote de galère Mélich, nous nions cet affront. Un peu effarouchée pour ma part par cette ultime truanderie, c’est notre avocat traducteur Tomish qui prend le lead de l’échange. Nous avons alors droit à un strip tease, digne du fameux tube « You Can Leave Your Hat On », censé nous démontrer qu’il n’a pas caché le billet dans ses chaussettes. La tension monte un peu. Heureusement notre force douce, que dis-je, notre Bouddah entre en scène. Mélish dis à Julio qu’il doit y avoir un malentendu mais qu’on veut passer un bon moment donc nous verrons ça plus tard.

    On repart de plus belle pour découvrir le fameux lac « Las Sallinas » et ses flamenco à gogo. Julio nous dit que d’ici un mois ce lac sera asséché et l’étendue sera assimilable au fameux désert de sel d’Uyuni. Whaouuu ! On se ballade pendant une heure tous les trois dans le calme de la plaine. C’est magnifique et apaisant.

    On retourne dans la voiture pour se diriger vers un troupeau d’Alpaga qu’on pouvait apercevoir au loin. Julio nous aide à différencier les Lamas des Alpagas avec les formes de ces mains (Cf photos 🤌🏼 ) Il nous apprend que les Lama et les Alpaga sont des animaux domestiques et ne vivent jamais de façon autonome. Finalement ce sont un peu nos moutons Européens. Nous avons pu observer des Vigognes, c’est un peu comme des lamas mais sauvages. Leur laine est très convoité puisqu’un poncho de leur pelage coûte 400€. Et oui messieurs dames, on se les arrache au portillon. On reste bouches bées quelques dizaines de minutes avec nos amis les Français face à ce spectacle de camélidés. Ils ne semblent pas dérangés par notre présence (les alpagas, pas les Français).

    Vous l’aurez compris, malgré nos différents avec ce bon vieux Julio, il nous donne les anecdotes les plus croustillantes de la région. Des secrets de mamies concernant les plantes médicinales les plus secrètes jusqu’à la vie intime de chaque Alpaga. Il a une sacré culture. Hop hop hop pas une minute à perdre, on grimpe dans el coche et on entame le retour. Méli échange avec Julio. Ils parlent du danger des taxis dans les villes très touristiques du Pérou. Julio nous raconte que beaucoup de taxis n’ont pas de permis. Il arrive même que certains taxis amènent des touristes dans les Favélas les laissant « sin zapatos ni cellular ». C’est la « Rolleta Russa » d’après Julio. C’est rassurant. On traverse des quartiers très pauvres à l’entrée de la ville.

    Nous avons à peine le temps de se faire des sandwichs que nous voilà déjà repartis pour la visite de la carrière de pierres volcaniques ainsi qu’un très beau canyon rojo. On sympathise avec le jeune guide Franco avec qui on chante des musiques locales. Méli nous fait une pirouette dans le canyon, rien de cassé. Des Péruviens nous aident à remonter la bête.

    On finit la journée par la construction de cairns sous un beau couché de soleil. Méli fait le voeux que la tourista nous quitte. Tom souhaite ne plus se faire arnaquer par les Peruvianos.

    PS1 : Pour les curieux de l’estomac, ça ira mieux demain comme on dit.
    PS2 : Finalement on a pas payé la différence de prix !
    Read more