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  • Day 137

    Gatapé

    July 2, 2018 in Colombia ⋅ ⛅ 21 °C

    Gatapé, très proche de Medellin, est le lieu pour passer son week-end quand on habite à Medellin. A l'extérieur de la ville se trouve le Penol de Gatapé. Gigantesque roche qui se dresse fièrement au bord du lac. De là, on peut admirer la nature environnante. Et bien évidement, le lac à la forme si particulière. Je me croirait de retour sur une montagne de Bariloche. À la différence près qu'ici un t-shirt est largement suffisant.
    Après la découverte des environs, visite du village. Quelle surprise ! Les maisons sont toutes très colorées. Des dessins en relief ornent les parties bases des habitations. On est dans un autre style que les graffitis de Bogotá et Medellin. Mais là encore, je passe des heures à arpenter les rues pour profiter de cet art à ciel ouvert.
    Au détour d'une rue, je tome sur un amphithéâtre avec en son centre un groupe de musique local. Trois trombones, quatre trompettes, cinq saxophones, piano, basse, percutions, trois chanteurs... Pas le groupe de rue qu'on croise tous les jours. Non, une chance assez exceptionnelle pour moi. J'en profite jusqu'au bout. Peut-être un peu trop...
    Quand vient l'heure de rentrer, le terminal est plein à craquer. Les derniers bus partent et nous n'avons pas de ticket. Pas de quoi paniquer, mais, à quatre, nous commençons à chercher une solution de secours. Je commence à chercher une auberge pour la nuit quand un des espagnols nous fais signe d'approcher. On peut monter dans un des bus à condition de faire les deux heures de trajet debout. On a tous connu pire et on décide d'embarquer. Nous ne sommes pas les seuls. On fini plus tassé que dans le métro aux heures de pointes. On est littéralement emboîté les uns dans les autres. Impossible de déplacer la jambe pour la dégourdir durant les finalement quatre heures de voyage. Une aventure que tout le monde prend avec le sourire. C'est ça aussi la Colombie. Tous dans la même galère, ça rigole, ça chante, ça se moque gentiment des touristes piégés avec les locaux et surtout ça se respect et s'entraide. Les plus anciens sont assient avec les femmes et leurs enfants. Les quelques provisions personnelles sont partagées (aux prix d'acrobaties pour pouvoir les atteindre dans les sacs). Certains acceptent de prendre la pluie pour que tous puissent être rafraîchis par le vent.
    J'ignore combien on était dans ce bus (je pouvais pas me retourner pour compter !) mais je pense qu'on était pas loin d'un record.
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