Argentina
Departamento de Futaleufú

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Travelers at this place
    • Day 100

      100

      March 6, 2023 in Argentina ⋅ 🌧 15 °C

      Jubiläum. Heute ist der 100. TAG meiner Reise. Zeit für einen kleinen Rückblick. Doch erstmal geht die Reise weiter.
      Hier übernachteten weitere Biker. Ein Pärchen mit Bike und Anhänger. Wir unterhalten uns soweit es geht. Es funktioniert gut mit dem Anhänger, in der Höchstgeschwindigkeit natürlich begrenzt. Wir hatten uns bereits am Vortag mehrmals gegenseitig überholt und gesehen. Frühstück in der Tankstelle, Schlüssel abgeben und weiter. Zwischenstopp in Epuyen. Tagesmenü und Stempel für meinen Ruta 40 Pasaporte. Da ich diesen Teil der Ruta 40 schon einmal gefahren bin, kommt einiges wieder in Erinnerng. Ein Waldbrand zwingt uns zu einen Umweg. Ebenfalls Zwischenstopp am Lago Puela. Der Sohn der Besitzerin eines wunderschönen Holzhotels lebt in Berlin. Stempel und Verabschiedung auf Deutsch. Nächste Stadt ist El Bolson. Hier treffe ich ein junges Pärchen aus Leipzig. Sie wollen auch mehrere Monate reisen und sind Richtung Ushuaia als Backpacker unterwegs. Es freut mich und den beiden, dass ich ein paar Tipps geben kann. El Bolson ist eine bunte Stadt. Ich überlege zu bleiben als es anfängt zu tröpfeln. Sicherlich gut für die Feuerwehr. Aber ich will den Regen entfliehen und nach Bariloche. Doch der Regen wird immer heftiger. Ununterbrochen. 100 Tage, 100 KM Regen. Eine schöne Strecke mit Kurven. Schade. Erst in Bariloche hört es auf. Ich steuere eine Hosteria an. Man hat noch ein Zimmer. Kleines Missverständnis. Mir zu teuer. Ich suche weiter. Bariloche ist international. Auch ausserhalb der Ferienzeit voll belegt. Nirgends ein Bett. Ich fahr zurück. Natürlich ist das Zimmer jetzt weg. Man hat noch ein anderes. Das beste im Haus mit Meerblick. Wahrscheinlich schlaf ich die nächsten 3 Monate im Wald. Ich bekomme es zum Normalpreis. Puh. Heiß duschen und aufwärmen. Blue steht geschützt.
      Zeit für den Rückblick.
      Unglaublich, 100 Tage und etwas mehr als 15.000KM sind Blue und ich unterwegs. Vor einigen Monaten wusste nicht mal ich, daß ich jetzt hier sitze und unsere Erlebnisse aufschreibe. Manchmal denkt man einfach, kneiff mich mal und ein inneres grinsen macht sich breit. Ich bin fasziniert und überwältigt von den Ländern, Menschen und natürlich der Natur. Patagonien, für mich ein Traum. Wir haben sehr viele Erlebnisse, Abenteuer und Menschen kennengelernt. Eine große Hilfsbereitschaft und Freundlichkeit erfahren. Emotionen und Gänsehauterlebnisse. Natürlich läuft nicht immer alles glatt. Aber die Rückschläge waren nur von kurzer Dauer. Mensch, Blue und Material wurden manchmal arg strapaziert. Und ich werde demnächst ein paar Tage Auszeit machen. Auch wenn eine gewisse Routine jetzt da ist, so ist vieles immer noch neu und spannend. Und meine Lust und Neugierde ungebrochen. Nur eines würde ich anders machen: Vorher spanisch lernen. Tut mir Leid, aber im Moment müsste man mich in Ketten legen um mich hier weg zu bekommen. Und an dieser Stelle noch einen ganz großen Dank an die daheimgebliebenen. Ohne eure Mithilfe in der Heimat wäre dieses alles nicht möglich. Und vielen Dank für eure Kommentare, diese motivieren mich zusätzlich und die Freude ist immer wieder groß beim lesen. Und jetzt warten die nächsten hundert Tage.
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    • Day 37

      Fußball, Steaks und Stollen

      February 4 in Argentina ⋅ ☀️ 20 °C

      Auf dem Video seht ihr den Grillstand des Musikfestivals Fiesta Nacional del Assado. Ich traute meinen Augen nicht. Und es gibt noch einen Grund, warum man Argentinien mögen muss: die Leute sind total Fußball verrückt. Der Kiosk auf dem Campingplatz ist verweist, die Leute stehen Schlange, und der Kioskverkäufer hält den Ball hoch. Und alle jubeln und warten, bis er fertig ist. Später habe ich dann noch mit den Jungs vom Campingplatz gekickt. Davon habe ich aber kein Video, besser ist das.
      Und ich habe einen Stollenreifen ergattert in einer Tauschbörse für Motorradteile bei Klaus und Claudia in El Bolson. Und das gratis! Genau der richtige für die Atacamawüste in Bolivien. Bis ich dort bin wird mein Reifen verschlissen sein. Schon wieder Massel gehabt.
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    • Day 32

      Parc Alerces : de feu et de glace

      March 25, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 3 °C

      On se réveille comme d’habitude dans le froid et sous un ciel magnifique. Les braises de la veille fument encore et encourageront Victor à refaire du feu ce soir… Une matinée qui se déroule sans rebondissements, on mange rapidement, on replie nos tentes, et on repart du camping aux alentours de 10h.

      Nous empruntons, sur le fil, l’unique navette de la journée qui traverse l’ensemble du parc, souhaitant rejoindre le « Lago Verde » situé à une vingtaine de kilomètres de là. Une telle fréquence pour permettre aux visiteurs de parcourir le parc assure un voisin pour chaque passager, et nous contraint de nous entasser dans le bus comme nos sacs le sont dans la soute. Pour couronner le tout, absorbés par la vue nous en oublions notre arrêt et nous parcourons donc quelques kilomètres avec nos sacs pour les déposer au prochain camping avant la randonnée du jour…

      S’en suit une marche longeant la rivière menant au Lago Verde, avec des paysages somptueux et surtout un Alerce (le seul que nous avons vus dans ce parc éponyme), ce qui suffit pour nous ravir avant même la découverte du lago verde, et quelle découverte ! Nous y parvenons sous un soleil bien chaud et devant une plage de sable fin : nous décidons donc de nous y baigner (sauf le paresseux Joseph, qui préfère jeter des gros cailloux dans l’eau), Victor s’aventurant même à la nage dabs les eaux profondes. La nouvelle édition de Jurrasic Park ne se fait pas attendre puisqu’un nouveau régiment d’anciens débarque sur la plage au moment même où nous terminons une partie de cartes sur le sable.

      A notre retour au camping, Caro la cheffe de clan nous démontre tout son courage et sa bravoure en allant affronter une douche glaciale qui aurait fait reculer n’importe lequel d’entre nous (on ira tous se doucher un leu plus tard une fois l’eau chaude rétablie). Victor fait un feu, Joseph et Adrien vont chercher des bières et Louis prépare le repas ; le reste de la soirée se passe paisiblement et s’achève la tête dans les étoiles par un cours d’astronomie offert par Caroline en observant le ciel. Mais avant de dormir, Victor joue avec le feu l’alimentant avec des brindilles, projetant des braises dans toutes les directions… en particulier celle de notre tente ! On se retrouve donc à pouvoir voir le ciel directement de notre matelas pour le plus grand plaisir de Louis (il n’y a en réalité que trois petits trous, pas d’inquiétude).

      A demain pour de nouvelles aventures :)
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    • Day 119

      Lago Futalaufquen

      January 24 in Argentina ⋅ ☀️ 20 °C

      Wir sind zurück in Argentinien und lassen es ruhig angehen. Wir stehen erst mal zwei Tage am Lago Futalaufquen. Mal ein Kurzurlaub vom Reisen. Es ist sonnig und richtig warm und die Tage vergehen wie im Flug mit Baden, Kochen, Grooming und einfach nichts tun: Wir machen einen schwäbischen Abend mit selbstgeschabten Kässpätzle (Dank nochmal an Heike & Hubert für den Hobel!) und Sibylle schwingt den Scherer.Read more

    • Day 31

      Parc Alerces : découverte des Mapuches

      March 24, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 5 °C

      Le réveil sonne à 6h30. Après les derniers préparatifs des sacs, direction l'officine du bus à 7h pour un départ prévu à 7h30. 7h15 personne, 7h30 personne, 7h45 personne 8h personne, 8h15 personne. On avait pourtant demandé à au moins 1000 personnes pour savoir si le bus passait bien aujourd'hui en sachant que c'est un jour férié en Argentine. On se doute que le bus ne passera pas. Pas demotivés on décide de prendre un taxi pour se rendre à l'entrée du parc. Cela ne nous coûtera pas tellement cher (5€ pour 1h de taxi).

      On arrive au camping au bord d'un lac, a l'entrée du parc. On pose nos sacs et on décide de vite commencer la rando. On a le choix entre la montagne ou une rando qui arrive à une plage. Louis le grand sportif veut absolument monter en haut de la montagne alors que les autres préfèrent une rando plus tranquille pour mieux se tuer les mollets le lendemain. C'est Caroline, la cheffe des Mapuches qui aura le dernier mot. On va voir le point de vue sur la plage de sable blanc.

      On commence par 7km de plat autour du lac et de la forêt brûlée. On en profite pour chanter des chants Mapuches (etnie locale) et se faire de vrais maquillages avec le charbon de bois.

      Au bout d'une heure de marche, c'est le drame, tout le monde est déçu, il y a 600 m de D+ jusqu'à la fin. C'est Louis qui sourit et qui se lance plein gaz dans cette montée. Suivi de prêt par ses deux acolytes (Victor et Joseph), ils larguent facilement Adri et Caro qui sont à la ramasse complet. La randonnée n'est pas facile puisqu'on marche dans du sable et bizarrement au milieu des bambous (on ne comprend pas ce que fait cette plante ici .....).

      On arrive finalement sur les coup de 13h en haut d'un pic qui surplombe les différents lacs, les montagnes et les glaciers environnements. Les paysages nous font penser aux fjords norvegiens. Les couleurs automnales commencent à arriver ce qui rend le lieux encore plus beau. Un viel ami qui nous avait quitté depuis deux semaines revient également nous rendre visite sur ce pic. Il s'agit du vent .... Devinez quoi il ne nous avait pas manqué.

      Une fois le pique nique mangé à l'abris du vent, on redescend tranquillement car la bonne vieille Caro à le genou cagneux. On dirait qu'on porte la poisse aux filles qui nous suivent (après Christelle, c'est Caro qui est blessée).

      On rentre au camping en même temps que les nuages qui arrivent dans le ciel. Serait ce la fin des deux semaines de grand soleil ? On arrive, plante rapidement les tentes car on aimerait manger tant qu'il fait jour.

      Pendant que Caro et Louis cuisinent, les deux aventuriers de la tribu réunifiée Joseph et Adri se lancent dans la recherche de bois afin de faire le feu. Quand la lumière fût, on entendit un grand cris Mapuche dans le parc. C'est donc prêt du feu que les 5 compères ont pu profiter de leur repas et d'une bonne nuit de repos avant un deuxième jour au sein du parc.
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    • Day 30

      Retrouvailles à Esquel

      March 23, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 3 °C

      Réveil tranquille dans notre petite auberge vers 8h30-9h. On a retrouvé les amis de Louis, Adri et Caro, alors la journée ne devrait pas être trop violente et chargée (spoiler: elle ne le sera pas, on s'en serait douté).
      Ce matin, au petit déjeuner, Louis décide d'être taquin et de se payer la tête de Joseph. Cette fois-ci cependant, le sort sera contre lui. En effet, tout en manipulant une tasse de café, Louis s'apprête à se moquer de Joseph et renverse tout le contenant du verre sur lui et la table. L'assemblée est médusée par la scène et aide Louis à éponger sa bêtise. S'étant versé du café sur son short, il l'enlève pour le laver et le faire sécher et crapahute ensuite dans la salle du petit déjeuner, non pas en short, mais en caleçon. Belle leçon de vie qu'est celle de l'humilité et du respect de son prochain.

      Nos affaires rangées, on s'attaque à une négociation avec l'aubergiste. La veille, nous avions convenu d'un prix pour des chambres privées et en fin d'après midi, nos affaires avaient été déplacées dans un dortoir commun, et donc moins cher. Nous arrivons à récupérer 1500 pesos argentins mais Caro et Adri, qui ont le même problème, n'arrivent pas à être remboursés.

      On part sur les coups de 11h pour se rendre au terminal de bus afin d'obtenir plus d'informations sur les navettes pour le parc Los Alerces où l'on doit se rendre dans les prochains jours puis on file dans une auberge située sur le trottoir en face de la station de bus. On y pose nos affaires et on va faire des courses pour ce midi, ce soir et les prochains jours. Ce midi c'est salade de pâtes et Caro nous prépare une super sauce. On se régale. À la fin du repas, Victor, rusé, appelle sa mère pendant que tous les autres jouent la vaisselle du midi aux cartes.

      Vers 15h30, les 4 garçons partent ensuite faire une petite balade vers un lac situé à 5 km, Caro ayant décidé de ne pas venir pour reposer un peu son genou.
      Après 1.5 km, deux options s'offrent à nous pour rejoindre le lac: soit continuer sur la route principale, soit s'aventurer sur un chemin. On opte pour la deuxième option. Cependant, avant d'arriver sur le chemin, on doit passer dans un quartier pauvre et qui dit quartier pauvre dit chiens qui aboient férocement. Pendant une bonne dizaine de minutes, on traverse donc ce no man's land. Rue déserte, personne en face de nous mais l'aboiement des chiens et le claquement de leurs mâchoires, à chaque passage de maison, fait grimper la tension de la scène et rivalise même avec les plus grands duels des westerns de Sergio Leone. Rien n'en fait et nos 4 cowboys poursuivent leurs chemins.

      Au détour du chemin, on tombe sur notre lac qui, grâce au beau temps encore une fois, nous offre une super vue sur les montagnes alentours, ce qui n'est pas sans nous rappeler les montagnes du grand ouest américain. C'est dans ce désert sans foi ni loi, soumis au vent et au soleil ardent, que nous décidons de nous aventurer (en réalité, on fait juste le tour du lac). On voit aussi 4-5 chevaux et beaucoup de crottes. Cela nous permet de discuter des 12 travaux d'Hercule (nettoyer les écuries d'Augias). On trouve 8 travaux sur 12: on est pas à plat niveau culture, c'est rassurant (faut-il remercier nos parents pour cela??). Ayant affronté des cerbères précédemment, cette épreuve ne nous fait pas peur et on continue notre balade autour du lac.

      Vient le retour. On a un peu la flemme de marcher jusqu'à notre hostel. On tente donc désespérément de faire du stop. Contre toute attente, une voiture, que l'on pourrait plus honnêtement appeler une cariole (et c'est déjà honorifique de qualifier cette voiture ainsi car on se demande comment elle peut encore tenir et avancer). C'est donc dans une voiture vétuste, tenue par un homme aux allures (et à la diction) d'un vieux paysan ariégeois, qu'on se tasse. À peine rentré dans la voiture qu'un parfum de poussière mélangé à l'odeur du sans plomb, emplit nos poumons. On aurait préféré un autre cocktail et on doit perdre 10 ans d'expérience de vie en 10 minutes de trajet mais c'est une expérience mémorable et notre cocher est sympa (quand on arrive à le comprendre).

      Une fois rentré à l'hostal, on se change rapidement et on file au bar (faudrait quand même pas louper l'happy hour). C'est l'occasion pour Adri et Caro de nous faire découvrir un nouveau jeu de société. Victor le machiavélique (ou le rusé), essaie de prendre en main le jeu rapidement et d'élaborer mille stratégies mais peine à cacher son enthousiasme et est pris pour cible. Louis quant à lui n'a peu de chance avec les cartes. Ce jeu se passe donc dans la bonne ambiance jusqu'au moment où la troupe se divise pour savoir si on doit prendre une troisième pinte ou non (il commence à être tard, il faut faire à manger et préparer nos sacs pour se lever tôt demain). Joseph et Adri se sont bien trouvés et sont forcés d'arguments pour cette 3è pinte. Victor suit le duo de près (surtout motivé pour continuer à jouer aux cartes mais une bière en plus ne le dérange pas bien entendu). Finalement, non sans un débat houleux, tout le monde craque.

      On rentre à l'hostal préparer notre repas: riz avec une sauce, des légumes, ... C'est meilleur que nos repas de randos et on part se coucher. Demain réveil 6h45 pour prendre le bus de 7h30 nous déposant au parc Los Alerces.
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    • Day 46

      Parque Nacional Los Alerces

      November 18, 2022 in Argentina ⋅ 🌬 15 °C

      Die Weiterfahrt nach Esquel war (für argentinische Verhältnisse) kurz und verlief problemlos. Im Hache Patagonia bekamen wir ein wirklich gutes Abendessen inklusive Weintasting serviert 👌. Unser Bed & Breakfast lag etwas ausserhalb und wurde von einem ziemlich verwirrten älteren Herren geführt. Aber total nett & sehr sehr sauber!

      Esquel wurde anfang 1900 von walisischen Einwanderern gegründet und zählt fast 30'000 Einwohner. Das ist ziemlich krass viel für eine Region, in welcher die mittlere Bevölkerungsdichte bei etwa 2 Einwohnern pro Quadratkilometer liegt 😅. Nahe der Stadt breitet sich auf 2630km² der Parque Nacional los Alerces aus. Der Park wurde 1937 gegründet, um die letzten Bestände der Patagonischen Zypresse zu schützen 🌲🌳. Die Alerces standen kurz vor der Ausrottung, da ihr Holz sehr begehrt ist. Die Bäume wachsen sehr langsam (nur etwa 0,8mm pro Jahr), werden aber sehr alt und etwa 50m hoch. In dem für Touristen zugänglichen Teil gibt es viele Wanderwege, da konnten wir natürlich nicht wiederstehen 🤗. Die Wanderung die wir uns rausgesucht hatten war zwar nicht sehr lang (knapp 2h), dafür aber ziemlich knackig 😅🥵. "5 Saltos" hiess der Weg und er sollte uns an einen Wasserfall führen. Es fing ganz gemütlich mit einem Spaziergang durch den Wald an. Manuel wurde von riesigen Insekten "angegriffen", die sich immer wieder auf ihm niederliessen 😂. Nach etwa 20 Minuten informierte uns eine Tafel über den restlichen Weg: ca. 1,3km, etwa 200 Höhenmeter und ein Höhenprofil von 25%. Jaja, 1,3km - kein Problem für uns. Die 25% Steigung haben wir gekonnt ignoriert 😄. Aber die kurze Anstrengung steil den Berg hoch und unter/über umgefallene Bäume hinweg hat sich gelohnt: wir hatten einen tollen Blick über den Lago Futalaufquen. Gleichzeitig gelangten wir immer tiefer in den Teil des Waldes, der vermutlich 2013 bei einem Brand zerstört worden war 😳🔥. Wirklich wie ein Friedhof. Der Untergrund hat sich bereits erholt und jetzt im Frühling blühen überall Blumen. Die verbrannten Bäume hingegen recken sich darüber wie Knochen in die Höhe. Sehr wahrscheinlich hat Disney seine Inspiration des Elefantenfriedhofs aus dem Film König der Löwen von hier 😎. Illegalerweise sind wir den Weg noch etwas weitergegangen, da wir unbedingt den Wasserfall sehen wollten (der Weg ist eigentlich nicht mehr zugänglich).
      Wieder am Ufer des Sees, haben wir gemütlich in der Sonne gepicknickt 🥰👌.
      Nach einer erfrischenden Dusche im B&B konnte sich Manuel sogar endlich einen kleinen Wunsch erfüllen: ein Tattoo aus Argentinien. 😅😂 Zum Glück war nicht der total bekiffte Verkäufer für das Stechen zuständig, sondern sein Kollege. Unser Abendessen war mal was ganz anderes: Sushi / Wok 🥡🍣.

      Heute Morgen sind wieder zeitig aufgebrochen. Was wir - gemäss Reiseführer - vor uns haben: eine 1000km lange "Durststrecke". Soll heissen, das nächste wirkliche Highlight erwartet uns angeblich erst in El Calafate. Ansonsten bestehe die Strecke vor allem aus Einem: der endlosen patagonischen Steppe. Ob das kein Highlight ist? So eine Landschaft kennen wir auf jedenfall nicht aus Europa. Wir sind heute über 500km gefahren. Links Steppe. Rechts Steppe. Dazwischen nur ein einziges Dorf 😅, ein paar Guanakos und (mein Favorit): kleine Lagunen / Seen mit Flamingos 😍.

      Der Umgebung entsprechend rar sind auch die Übernachtungsmöglichkeiten hier. Im Dorf Perito Moreno wurden wir jedoch schnell fündig. Da wir nicht zu spät zu Abendessen wollten (langer Tag morgen & wie fast immer praktisch kein Mittagessen) mussten wir uns mit der einzigen geöffneten Pizzeria 🍕 im Dorf zufrieden geben. Der Rucola auf Manuel's Pizza hatte definitiv keinen Tropfen Wasser gesehen, weshalb es ziemlich zwischen den Zähnen knirschte 🙈😅. Wir bekamen dann eine frische Pizza ohne Rucola, da sie keinen mehr hatten (zum Glück) 😂. Solche Erfahrungen gehören zum Reisen eben auch dazu. Ab morgen sind wir in Calafate und haben wieder eine eigene Küche, in welcher wir unsere Mahlzeiten selber zubereiten und vor allem waschen können 😜.
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    • Day 118

      Une etape de +, juste pour le kiff

      January 18, 2023 in Argentina ⋅ ☁️ 28 °C

      Par PL.

      Après une bonne nuit à la belle étoile, durant laquelle on a eu le droit à des ronflements stéréo venant des tentes alentours. On se réveille de bonne heure, pour être à l’ouverture de la frontière à 8h. Évidemment on ne quittera le camping qu’à 8h… oupsi.

      Arrivée à la frontière pour 8h30 après 10km sur du beau pavimiento, ça fait bien plaisir pour nos petits corps meurtris. Passage des deux frontières sans soucis avec des gens de la migration très sympas. On est donc en argentine, 4eme pays du voyage, seulement pour 3 jours, mais quand même. Puis on est reparti… pour 40km de « ripio », cette fois certainement les derniers car après ajd on va prendre des bus par manque de temps. On alternera entre passage pas trop degueu et passage où on s’enlise, en passant par de la tôle ondulée. En quelques sortes un florilège de tout ce qu’on a pu trouver durant notre voyage 🤗. Le point assez terrible est que tout est sec donc la route en terre est en fait une autoroute à poussière. Outre le fait que j’ai une couche de poussière sur tout le corps, j’ai également 3kg dans chaque poumon… puis, juste avant de retrouver le goudron pour 31km, nous nous arrêterons devant des gens qui jouent au polo. Oui le hockey sur gazon sur des chevaux. Impressionnant, c’est la première fois de ma vie que j’en vois !

      Sur le goudron alban appuiera plus fort sur les pédales que moi. Je le laisse partir devant, le rattrape dans une montée puis le laisse repartir jusqu’à l’entrée d’esquel. Autour quelques reliefs sympa mais beaucoup plus « pampa » c’est à dire sans rien : pas d’arbres, pas d’eau et juste du « vert » Ça change de la Patagonie Chilienne. C’est une route nationale avec pas mal de voitures, ça change aussi de la Patagonie chilienne ahah.

      On arrive enfin à Esquel, petite ville. On fonce au terminal de bus pour se renseigner sur les bus du jour en direction de Bariloche. Il en reste 3 en fin d’après midi avec deux compagnies différentes ! Mais il est 13h passé et les guichets ferment pour rouvrir à 14h30. Parfait, on va aller casser la croute. Première partie, 2 empanadas chacun, elles sont délicieuses, une entrée réussie. Puis on cherche un restaurant avec des choses bien grasses à manger mais tout est fermé. Même les restaurants pas bien gras ahah. Bon bah direction le supermarché, on y achètera bières, cacahuètes, de quoi faire des sandwichs et des gâteaux, pour quasiment rien. Ça a l’air sympa l’Argentine niveau argent!
      On grignotera tout ça sous un arbre avant de se rediriger vers le terminal.

      Le premier bus est complet. Les deux autres ont de la place mais après un appel au chauffeur, peut être pas de place en soute pour les vélos. Le vendeur nous conseille donc de ne pas acheter les billets avant l’arrivée du bus car si on ne monte pas il ne pourra pas nous les rembourser… on l’écoute et on prendra notre mal en patience… il est 15h et l’arrivée des deux bus est prévue pour 18h.
      On se repose dehors sous un arbre. Alban écrira des findpenguins et mettra des annonces en ligne pour son vélo. Pour ma part je tenterai d’acheter une carte SIM. Ça me sera également utile après le départ d’Alban quand je filerai sur Buenos Aires ou BA, apparement on peut le raccourcir comme ça, rejoindre mes amies Flavie et Nina ! Acheter la SIM se passera bien, l’activer sera plus dure. En effet, il faut un document argentin, sauf que je n’ai que mon passeport français. Deux jeunes filles essayeront de m’aider et utiliseront au final une de leurs cartes d’identité. Merci bcp à elles.

      18h, le bus arrive, la soute est pleine à craquer. On reste positif et on s’est qu’il est tjrs possible de trouver de la place. C’est ce qu’arriveront à faire les chauffeurs. Eux aussi très sympa. J’adore les gens de ce pays jusqu’à présent. Nous voilà parti pour bariloche, on devrait y arriver tard. On espère trouver un camping ouvert, on croise les doigts 🤞🏼.

      J’écris ses lignes 2-3 jours après. On est arrivé vers 23h30 sur Bariloche. Il y a 7km de vélo jusqu’au camping le plus proche et le plus réputé depuis le terminal de bus. On fonce, on traverse la partie basse de la ville, qui longe le lac, ça a l’air très mignon même si on ne voit pas grand chose dans la nuit. On arrive en bas du camping, enfin il reste 250m à faire sur un chemin très très raide. On les fera en poussant nos bicyclettes. On arrive en haut, à l’entrée du camping, à 00h. Le gardien nous dit : « Lleno », en d’autres termes : « plein ».
      On lui dit qu’il nous suffit d’un petit coin d’herbe et qu’on peut même dormir à la belle étoile.
      Il mettra du temps à craquer mais finira par avoir pitié de nous. On dormira donc sur le parking 🅿️ pour cette nuit avant de bouger demain quand la place va se libérer.!
      Suivra ne bonne douche pour évacuer la crasse accumulée sur le vélo ce matin et une bonne nuit de sommeil sur ce fameux parking.
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    • Day 99

      Esquel

      December 13, 2022 in Argentina ⋅ ☁️ 17 °C

      Just one day in Esquel also, about 2 hours south of El Bolsón.

      We weighed some options and instead of doing a paid tour we chose a hike up one of the mountains outside of town.

      It's 5k up a valley with almost a kilometer of vertical gain, and some gorgeous views of the town and the Andes in the distance.

      We went for the requisite post-hike beer to watch Argentina advance to the world cup finals!

      Big drive day tomorrow, about 8 hours to the Chilean side of Patagonia for a few days then back to Argentina.
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    • Day 29

      Retour en Argentine

      March 22, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 5 °C

      QUI PEUT NOUS STOPPER

      Après une bonne nuit de sommeil et pour traverser le salon en toute tranquillité, nous décidons d’attendre le départ de l’obstacle qui sépare nos chambres de la salle bain : le père de famille de l’auberge qui, probablement absorbé par sa tasse de maté, reste assis pendant plus d’une heure sans sourciller. C’est donc en slip que nous défilons devant lui pour pouvoir nous changer, avant de prendre le petit-déjeuner avec le reste de la famille. Nous discutons un peu et prenons connaissance au passage d’autres joueurs chiliens jouant en Ligue 1. Avant de partir et voulant faire sécher quelques affaires, Joseph fait fondre son short sur le poêle de la cuisine, et c’est sur généreux cadeau de départ que nous retrouvons une nouvelle fois la route de l’Argentine (le coût d’une virée en kayak sur le Rio Futaleufu s’avérant trop cher pour nous… et trop dangereux ).

      Nous sommes escortés vers la frontière par une horde de chiens errants qui se donnent en spectacle en frôlant chaque voiture que nous croisons.

      Arrivés à la frontière argentine, le pouce magique de Louis nous permet de grimper dans une voiture en moins d’une minute, et de parcourir en deux heures toute la route jusqu’à Esquel. C’est là où Caroline et Adrien (les amis de Louis) se décident à abandonner leur activité préférée, prendre le bus afin de passer les prochains jours en notre compagnie. Mais avant cela, notre chauffeur aux avis très prononcés sur les Mapuches ("mierda de mapuche") nous permet d’échanger un peu de monnaie avec un Argentin ayant travaillé à Strasbourg ! Nouveaux riches, nous nous mettons à la recherche d’une auberge tout en visitant Esquel. Le climat est beaucoup plus chaud et aride, ce qui tranche avec la végétation si dense du parc Pumallin, et avec le climat de la ville même ol y a une vingtaine d’années….

      L’exploration de la ville mène Victor et Louis à la découverte d’une curieuse enseigne dans laquelle repose des objets bruyants et anguleux : un pressing ! Ils décident alors d’y jeter leurs habits qui ressortiront quelques heures plus tard, privés de leur odeur de gibier. Plus important cependant, ils ont pu trouver le bar dont les pintes sont les moins chères de la ville (0.95€). Ils y attendent Caro et Adri (et évidemment Joseph), pour les retrouvailles, que nous célébrons tous autour de quelques bières. Adrien nous dirige dans une parilla (restant où l’on mange beaucoup de viande), où on continue de boire , tout ému de retrouver des saveurs presque oubliées.

      Nous repartons nous coucher heureux et rassasiés dans notre dortoir, en espérant pouvoir rejoindre le parc Los Alerces demain !
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    You might also know this place by the following names:

    Departamento de Futaleufú, Departamento de Futaleufu

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