Colombia
Leona

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Travelers at this place
    • Day 59

      Los nevados - dia 3 (insolation à 4000m)

      January 7 in Colombia ⋅ ☀️ 4 °C

      Malgré la fatigue je n'ai pas réussi à dormir cette nuit. J'ai tourné 1000 fois dans tous les sens et j'ai l'impression d'avoir une gueule de bois ce matin. Je me demande si c'est le mal des montagnes qui m'a rattrapé. (Finalement j'ai compris plus tard que j'avais dû faire une petite insolation alors que je me moquais de coups de soleil de Télio et Clémence la veille #karma)

      On déjeune avec les 4 français. Leur nuit en tente par température négative a eu l'air de pas trop mal se passer, sûrement mieux que la mienne.
      Aujourd'hui on n'est pas très sûr de notre itinéraire. On a contacté une finca pour ce soir dans le but d'atteindre un lac d'altitude puis de rejoindre une autre finca le lendemain, y prendre une jeep qui nous amènerai en ville pour enfin prendre un bus qui nous amènerai à Salento où on espère retrouver Sam (sans réseau depuis 2 jours on ne sait pas ce qu'il fait et où il est). Mais nos nouveaux amis et l'hôtesse du lieu nous recommandent un nouvel itinéraire car les Jeep qu'on espérait trouver son apparemment excessivement cher et à réserver en avance. On décide donc de suivre leur conseil et après un adieu à la Finca Berlin et un à bientôt à nos 4 nouveaux copains on se met en route alors que l'herbe est encore gelée sous nos pas.

      Le tracé est censé être facile aujourd'hui. Comme on l'a appris hier quand on pense que c'est facile ça ne l'est jamais. Surtout pour moi; cette gueule de bois qui n'en est pas une me rend la tâche encore plus difficile. Évidemment on se perd. On est descendu trop bas donc on doit remonter à travers les champs pour enfin retrouver le chemin. On arrive rapidement à une première finca bien pittoresque par rapport aux autres et on aperçoit les 4 français qui y ont laissé leurs sacs avant de faire un aller retour pour voir le lac à quelques kilomètres d'ici. On se décide donc à y rentrer et à demander s'ils ont de la place pour dormir. Le monsieur acquiesce et nous indique notre chambre ; c'est une sorte de vestibule à leur chambre avec un lit superposé et un matelas mousse à même le sol. On est perplexe, on a l'impression d'être chez les gens et pas dans une auberge ou un refuge comme les deux précédentes. On se sent un peu de trop et on ne sait pas trop quoi faire, jusqu'à ce que la dame nous propose une aguapanela (boisson au sucre d'ici la panela, une sorte de sucre brun et savoureux) au chaud dans la cuisine. On tente de discuter avec elle mais elle a un très fort accent des gens vivant ici reculés dans les montagnes.
      Après cette discussion on se sent mieux, on décide donc de laisser les sacs et d'aller voir ce fameux lac la Lagun Otún à 6km d'ici et 600m de dénivelé positif. On part vers 12h et on sait qu'on en a peu près pour 5h aller/retour, on a donc pas de temps à perdre si on veut être revenu avant la nuit. Sans les sacs c'est quand même beaucoup plus facile (et ma "gueule de bois" est enfin passée). Le chemin est magnifique on passe de la forêt irlandaise aux champs des Pyrénées, on remarche à travers les cactus puis par un cirque qui me rappelle l'Afrique (alors que j'y ai jamais mis les pieds) pour enfin arriver à ce lac à + de 4050m d'altitude. Le lac ne vaut pas forcément le détour mais la route si. D'ailleurs on n'a pas de temps à perdre il faut rentrer avant la nuit tombée et avant que les nuages n'envahissent la vallée. Évidemment sur le retour on se trompe de chemin (pour changer) et on devra traverser le río où il n'y a pas de pont
      C'est donc les pieds trempés, épuisés et dans les nuages que nous reviendrons à la Finca Campo Alegre.
      À 17h30 on est invité à dîner dans la cuisine en compagnie de nos deux hôtes. Au menu : soupe de pomme de terre, riz, spaghetti, oeuf, banane plantain et toujours la fameuse boisson l'aguapanela. Après les 20km de la journée on mange avec appétit.
      En discutant avec nos hôtes on comprend que c'est les parents du fils de la Finca de la veille. C'est vrai qu'on l'a croisé dans les environs aujourd'hui. Ils nous expliquent aussi qu'ils ont toujours vécu ici mais que ça fait seulement 3 ans qu'ils ont l'électricité grâce à leur panneau solaire. Pour ce qui est de l'eau courante, c'est l'eau du ruisseau qui arrive directement chez eux. En effet on verra bien les morceaux de mousses, bois, terre et autres dans nos gourdes le lendemain (mais elle est potable selon eux !). Vu que c'est l'eau du ruisseau issu directement de la fonte des neiges elle est glaciale. Seule Clemence aura le courage de se doucher. Nous on reste dans notre puanteur et on va se coucher à 19h00. Si on continue comme ça, on va finir par se coucher avant même que la nuit ne tombe.
      Heureusement (ou malheureusement) c'est notre dernière nuit dans le parc demain soir on devrait retrouver la civilisation.
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    • Day 60

      Los Nevados - dia 4 on veut pas mourir

      January 8 in Colombia ⋅ ⛅ 7 °C

      Comme d'habitude on se réveille à 6h30 pour profiter d'un petit déjeuner matinal composé des mêmes assiettes que le dîner de la veille. On savoure chaque instant, on retarde même notre départ car on sait que ce soir on retrouve la civilisation. On n'en a pas tellement envie, on aurait bien prolongé de quelques jours. Cependant Sam nous attend, on arrive à la fin de nos provisions et on n'a pas regardé pour faire d'autres étapes. C'est pas grave c'est une (bonne) mise en bouche et on se dit qu'on se refera ça. Plus tard.
      Après avoir fait nos adieux à la Finca Campo Alegre on se met en route. Aujourd'hui ça devrait être assez facile : c'est tout en descente, -1600m et il nous suffit de longer le río Otún qui prend sa source dans Lagun Otún vu hier et rejoint El Cedral que l'on devrait rejoindre dans quelques heures. Cependant comme on l'a appris ces derniers jours quand on pense que ça va être facile ça ne l'est jamais !
      Selon nos hôtes nous en avons pour 5h de marche et arrivé à El Cedral on pourra prendre le bus de 15h.
      Au début le chemin nous paraît agréable, les paysages sont beaux, on est à l'abri des arbres, on entend le torrent, on voit des cascades au loin mais rapidement il devient difficile voir presque impraticable. Soit on descend dans des pierriers qui demandent toutes notre attention et de bien s'appuyer sur les bâtons soit on marche dans le lit d'une rivière et on doit naviguer entre sauter de rocher en rocher ou patauger dans la boue.
      De plus Mapsme ne fonctionne pas sur ce chemin on a donc du mal à suivre notre progression. Au bout de 2h30 de marche on estime en être a peu près à la moitié du chemin et on s'octroie donc une pause bien méritée.
      La suite, c'est la même rengaine. En plus de ça le temps file et on a peur de ne pas être à l'heure pour avoir le bus de 15h. On accélère donc le pas en essayant de ne pas nous fouler les chevilles.
      Finalement on arrivera à El Cedral à 15h15 en retard sur notre horaire. Heureusement on n'a pas raté le bus il n'y en avait tout simplement pas à cet horaire. Le prochain est à 17h. En attendant on se prend donc une boisson et un plat du jour.
      17h, le "bus" arrive. C'est en fait une Chiva ces espèces de gros bus colorés, tout ouvert. Le bus n'a même pas le temps de faire demi-tour que les gens se jettent dessus, jettent leurs enfants dedans, leurs sacs, leurs animaux manquants de se faire écraser. À l'arrière y a une échelle pour monter sur le toit, elle aussi est prise d'assaut. Clémence, Télio et moi on regarde ça, effaré on sait pas trop quoi faire. Finalement on sera les derniers à monter, les seules places libres sont sur le toit à l'avant, coincé entre des sacs et des gens. On est environ 35 sur le toit et ils sont sûrement beaucoup plus à l'intérieur.
      C'est effrayant d'être sur le toit, sans attache et sans protection sur une route de terre et surtout de trous au milieu de la jungle alors que la nuit tombe. Dès qu'il y a un trou on à l'impression qu'on va se renverser, qu'on tombe en arrière. Surtout Télio et Clémence qui sont dos à la route, moi je suis au milieu en tailleur c'est vraiment pas confortable mais j'ai moins de sensations. On doit rester vigilant et se baisser pour ne pas se prendre branches, lianes ou feuilles.
      C'est clairement le pire manège que j'ai jamais fait. Clémence fait une crise de panique et l'idée de descendre au milieu de la jungle alors que la nuit tombe nous traverse l'esprit mais on a pas d'autres solutions pour retrouver la civilisation.
      Finalement, l'humain étant quand même très malléable on commence à s'habituer au rythme et aux secousses. On discute avec les personnes autour de nous et on essaye de se détendre.
      On passera presque 2 heures sur ce toit avant de rejoindre Pereira. De là on espérait prendre un autre bus pour rejoindre Salento où Sam nous a réservé une chambre dans un hostel, sauf qu'une fois encore on arrive trop tard il n'y a plus de bus. Heureusement, Nicolas un colombien rencontré sur le toit de la chiva nous propose de nous conduire à Salento. Notre premier réflexe c'est de nous demander "elle est où l'embrouille ?", "pourquoi est-ce qu'il nous propose ça ?", "il veut de l'argent (ou pire) ?". Finalement on décide de laisser nos préjugés de côté et de croire en la bonté de cette personne. On prend donc un taxi direction la maison dans laquelle il vit avec ses parents pour récupérer sa voiture.
      Pendant le trajet on a le temps d'apprendre à le connaître et de comprendre pourquoi il nous a gentiment proposé de faire le taxi. Il adore la France et le français, il prenait même des cours à l'Institut Français avant que celui-ci ferme la classe faute d'élèves. Il nous explique aussi qu'il est fier de son pays et qu'il a envie qu'on en garde un bon souvenir. C'est donc simplement un acte de générosité. Ces dernières semaines nous avons rencontré pas mal de colombiens ou colombiennes de tous les âges et souvent en ressort une générosité immédiate ; une invitation à manger, à dormir chez elle, à faire le taxi... J'espère pouvoir ramener un peu de cette générosité et cette bienveillance avec moi.

      Finalement on arrive sain et sauf à Salento et on propose à Nicolas de rester boire un verre avec nous.
      La journée a été longue notre nouvel ami doit repartir à Pereira à 1h de route d'ici, on le remercie mille fois et on espère le recroiser. Pour nous il est (enfin) temps de prendre une douche et de retrouver des chambres où il fait plus de 10°.
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    • Day 63

      Parámos Trek 2

      February 2, 2017 in Colombia ⋅ ⛅ 15 °C

      Nachdem wir ordentlich geschlafen und uns gestärkt haben ging es am 2. Tag weiter: 3 Stunden bergauf zum höchsten Punkt unserer Wanderung auf 4.300m (es sieht in Realität übrigens alles noch 10.000 mal schöner aus!!)... Leider erwischte Sören die Höhenkrankheit. Da dies nicht zu unterschätzen ist, hat er für den Aufstieg das Pferd gewählt. Danach ging es für uns beide zu Fuß etwas entspannter weiter, fast wie Spaziergang um die Alster :)Read more

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