Colombia
Mocoa

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Travelers at this place
    • Querung der Zentralkordillere

      June 2, 2022 in Colombia ⋅ ⛅ 22 °C

      Gestern haben wir den Süden von Columbien etwas kennen gelernt und sind auf Strassen nach Schweizerstandard bis Pasto gefahren. Wir suchen vergeblich nach dem nördlichsten Stück des ehemals 30'000 km langen Inka-Strassensystems das als Unesco-Weltkulturerbe in unserer Karte aufgeführt ist. Wir fragen verschiedene einheimische Leute danach, jedoch niemand kennt diese Sehenswürdigkeit! Also los zu unserem Standplatz, wo wir herzlich von Diana und Jose auf ihrem Privatgrundstück empfangen werden: "...Claro!". Wir dürfen den Wintergarten benutzen und die angrenzende Nasszelle und werden auch noch zu einem "Cafetino" eingeladen.
      Heute sind wir dann nach Verabschiedung und Gästebucheintrag zur Querung der Kordillieren nach Macoa aufgebrochen: Kurzer Halt bei der Laguna de la Coche und der gut ausgebauten Strasse entlang nach Ost. Wir besuchen die Markthalle in Sibundoy, wo wir ein reichhaltiges Angebot an Gemüse, Früchten, Fleisch etc vorfinden. Chris übernimmt das Steuer und sogleich wird die Strasse anspruchsvoll: ohne Belag, viele enge Kurven, entlang steilen Abhängen, links und rechts nur Urwald-Dschungel. Nur gut, dass Chris schon gestern den Ländy kennengelernt hat! - Am Abend dann erfahren wir aus dem Internet, dass wir die "Trampolin de la Muerte" befahren haben!
      Wir finden einen guten Standplatz; zwar mit etwas Verkehrslärm, aber gesichert und bewacht, etwas südlich von Macoa und schlafen nach dem Abendessen bei Gewitterregen sofort ein.
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    • Day 128

      Notre meilleure arrivée dans un pays

      June 29, 2023 in Colombia

      Notre bus de luxe fuse toute la nuit à travers l’Équateur, tandis que nous enchaînons les siestes tout au long du trajet jusqu’à notre arrivée dans la ville de Nueva Loja. Cette traversée du pays a été quelque peu gâchée par une horde d’étrangers dont nous ne parvenons pas à définir la nationalité, et qui écoutaient de la musique à travers une enceinte dans le bus ! Cela ne semblait gêner personne sauf nous, aussi Louis et Joseph se réfugièrent à l’arrière du bus pour pouvoir dormir.

      A la sortie du bus, nous partons à la recherche d’une navette pour nous amener à la frontière : un trajet de deux petites heures qui ne sont pas grand-chose vis-à-vis de ce que nous avons enduré ces deux derniers jours. Bientôt la fin du voyage dans les bus ! Nous rencontrons de jeunes parents français avec leurs enfants avec qui nous discutons tout au long du trajet jusqu’à notre arrivée au poste de douane colombiano-équatorien. Nous regardons avec émotion notre dernier tampon d’entrée dans un pays d’Amérique du Sud avant notre retour, puis nous prenons une ultime navette en Equateur qui nous achemine vers un pont faisant office de frontière avec la Colombie ! Les français nous apprennent qu’ils n’en sont pas à leur coup d’essai avec ce pays : ils y ont séjourné pendant 2 mois en début d’année, et s’y plaisaient tant qu’ils décidèrent d’y revenir pour boucler leur voyage. C’est tout ce qu’il fallait pour nous conforter dans notre choix de traverser d’une traite l’Équateur… Bien entendu, Louis et Joseph n’oublient pas de regarder un petit épisode de la série Narcos, et seront bientôt rejoints par Victor dans les jours qui suivent, lui qui avait déjà regardé cette série jusque là.

      A peine arrivés en pleine jungle colombienne, nous reprenons un minibus vers la ville de Mocoa, une ville sans véritable intérêt mais qui a l’avantage d’être au milieu de la jungle et d’être très peu touristique, l’idéal pour se ressourcer dans la nature après trois jours passés à arpenter le goudron! C’est donc le cœur en joie que nous repartons pour cinq nouvelles heures de transport, trajet agrémenté d’une courte pause au milieu pour déposer les français qui nous accompagnaient jusqu’alors, et pour nous permettre d’acheter de quoi nous rassasier jusqu’au soir. On tombe sur différents types d'empanadas, à base de pâte ou de patate, avec de la viande ou du fromage, allongés ou arrondis, et tous débordants de gras. Et tous délicieux.

      Quelques heures plus tard, nous arrivons enfin à Mocoa, ce qui met un terme à cette période riche en transport en commun. Nous quittons le terminal en direction d’un supermarché afin de faire des provisions pour les quelques jours qui suivent. En effet, nous passerons les trois prochaines nuits dans une auberge au beau milieu de la nature, dénichée par Louis au cours de ses errances sur internet, et recommandée par un chercheur français qui y a séjourné près d’une année pour y conduire ses recherches. Nous prenons un taxi pour nous y rendre, et malgré la chaleur haletante de la jungle (et l’humidité), nous découvrons des paysages sensationnels, un environnement paradisiaque où l’on peut accéder en quelques minutes à des cascades d’eau fraîche au milieu de chants de singes et d’oiseaux ! Nous irons plutôt nous baigner le lendemain, notre arrivée étant assez tardive compte tenu des différents bus qui se sont enchaînés tout au long de la journée.

      On s’installe donc dans notre cabane à ciel ouvert surplombant l’auberge et donnant sur une petite montagne en face de nous, et l’on court se baigner rapidement dans la piscine avant que la nuit tombe. L’aubergiste, très sympathique, nous propose même de faire le dîner sans que cela ne soit prévu, et nous profitons donc d’un très bon repas avant d’aller nous coucher. Nous nous endormons tous les trois autour d’un épisode de Narcos, avec la hâte de découvrir ce que la jungle colombienne nous réservera demain !

      Bisous
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    • Day 14

      Piste Trempolin della muerte

      January 28, 2023 in Colombia ⋅ ☁️ 13 °C

      On démarre la journée, Un participant à un pneu crevé... tout le groupe vient à son secours, un vrai travail d'équipe. !

      La fameuse piste de 70 km dans les montagnes nous attend!
      Heureusement, elle est à sens unique ! Impossible de se croiser, juste dépasser dans les zones larges.
      Il y à de nombreux camions. Certains tombent en panne et bloquent la route un moment.... On est baignés dans la vie locale, avec leurs conditions difficiles ! On apprecie decouvrir cette ambiance de Colombie, la vraie Colombie!
      On a 70 km de pistes sinueuses à 2700m d'altitude pendant 7 h.
      Les paysages sont magnifiques.
      On côtoie les camioneurs colombiens qui risquent leur vie à conduire sur des lacets, et épingles. Par endroits, certains en sont morts, à en croire les croix le long de la piste.
      Nous dormons à 3000 m. près du lac et du village de pêcheurs.
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    • Day 131

      Fin del Mundo

      July 2, 2023 in Colombia ⋅ ⛅ 25 °C

      On se lève tranquillement dans notre mignonne petite hostal perdue dans la forêt après avoir passé une bonne nuit. On descend ensuite prendre notre petit-déjeuner : oeuf, pancake et café. Victor le goinfre prend même en cachette un pancake d'un autre petit déjeuner qui n'a pas été fini mais le chien de l'hostal finit par lui chiper ce qui le rend fou de rage en cette belle matinée. L'incident passé, on finit de manger en ayant pris soin de ramener nos propres céréales parce qu'on avait avait encore faim avant de se mettre en route pour aller à la cascade d'El fin d'el mundo.
      On a de la chance de monter avec la fraîcheur du matin et de ne pas subir la chaleur et l'humidité. Ça rend la balade plus agréable dans cette ambiance forêt tropicale. Au bout de 10 minutes de marche, on arrive au poste de checkpoint. On doit renseigner différentes informations dont le groupe sanguin, qu'on ne connait pas bien sûr, et qui ne rassure pas trop car ça signifie qu'on peut se blesser facilement. Mais ça ne nous effraie pas et on continue notre chemin après avoir payé l'entrée.

      Sur le chemin, on voit même des petits singes qui sautent de branches en branches. C'est toujours un spectacle passionnant. Après 10 nouvelles minutes de marche, on arrive à la première petite cascade gardée par un guide. Celui-ci nous indique qu'on peut sauter de 3m et 5m dans le bassin dans lequel l'eau de la cascade se déverse. Chouette, on prévoit donc de se baigner au retour de la cascade d'El fin d'el mundo et on se remet en marche.
      On doit rapidement traverser la rivière pour aller sur l'autre route et ce faisant, Louis et Joseph n'arrivent pas à traverser sans se mouiller un peu les chaussures.
      Pour couronner le tout, un petit chat trop mignon arrive et nous accompagne sur le reste du chemin ce qui les dégoûtes. Après une nouvelle traversée de rivière qui nous oblige à enlever nos chaussures pour de bons, on arrive enfin à la cascade. On s'accorde à des harnais et on rampe au bout de la cascade pour admirer les impressionnants 80m de chute d'eaux et le paysage au loin. Ça fout un peu les chocottes et on ne s'aventurerait pas plus bas mais c'était quand même une super expérience et encore une fois, le cadre est magnifique.
      On reprend pieds nu le chemin du retour en s'arrêtant à la première cascade pour se baigner. L'eau est un poil froide mais ça passe bien et on barbote dans l'eau pendant au moins une heure en se permettant quelques sauts depuis des spots assez haut. Il y a pire pour finir nos aventures dans la région de Mocoa.

      Ensuite, on se remet en marche car il faut quand même se presser un peu si on ne veut pas louper les bus et arriver trop tard à San Agustin. On rentre donc vite à l'hostal et on part rejoindre la route principale.
      On trouve une jeep qui nous amène au terminal de bus de Mocoa. On se tasse à l'arrière avec nos gros sacs, pleine vue et grande ouverture sur la route. C'est pas super agréable mais on fait avec. Arrivé au terminal de bus, on fait le tour des boutiques pour trouver à manger. On jette notre dévolu sur des empenadas et boule de patates, viande et oeuf et on monte à nouveau dans une jeep qui nous amènera à Pitalito d'où on devra prendre une autre voiture pour rejoindre San Agustin.
      Sur la route, on discute avec des colombiens qui rapidement estiment que nous sommes plus civilisés qu'eux ce qui nous met un peu mal à l'aise et rentre en conflit avec notre envie de discuter avec les locaux.
      La vue est plutôt belle depuis l'arrière de la jeep mais ça n'a pas l'air de plaire à Louis qui se sent mal et qui finira par vomir toutes ses trippes. On arrivera à s'arrêter en bord de route pour qu'il prenne un peu mieux l'air et jette son sac de vomis avant de repartir et tenir jusqu'à Pitalito. Une fois au terminal de bus de cette ville, on trouve rapidement un mini-bus de meilleure qualité que les jeeps qui nous amène à San Agustin, c'est parfait.

      On arrive vers 19h-20h à San Agustin et on file à l'hostal que Victor a trouvé. Il s'avère que la publicité que l'on en a eu est plus que mensongère et que l'hostal ressemble à un taudis où tous les fêtards/drogués de la ville vont et viennent. Pour une nuit ça fera l'affaire mais on prévoit de partir demain pour une autre hostal que l'on avait vu.
      Demain c'est férié et il y a une fête dans la ville donc il y a un monde de fou. On ira sûrement voir la fête plus tard mais en attendant, il faut aller manger donc on se rend en ville. Après avoir tourné dans pas mal de rues, on s'arrête dans une parrillera où on se régalera d'une bonne assiette de barback. On essaie ensuite de trouver un dessert et on trouve un petit resto près de notre hostal. On trouve chacun un dessert qui nous convient mais ils ont la manie de mettre du fromage dans leurs coupes glacées ce qui ajoute un goût un peu particulier, ne plaisant pas à tout le monde.

      Ensuite, on repart initialement en ville pour faire des courses et éviter de les faire demain matin et perdre du temps sur la journée mais les magasins ferment. On est sur la place centrale et on croise des personnes de l'hostal avec qui on décide de se rendre à la fête.
      On rentre dans le stade où une grande foule s'est rameuté devant une scène où il y a de la musique. On arrive à avoir des places pas très loin et on commence à danser grossièrement, en imitant principalement les danseuses sur scène.
      Les colombiens sont d'ailleurs super sympa car plusieurs d'entre eux nous offrent des shots d'alcool ce qu'on refuse, sauf Joseph qui s'en sera enfilé une petite dizaine ce soir là. Belle performance.
      On rentre à l'hostal vers 23h à l'hostal bien fatigués de notre journée. On se douche avant d'aller rapidement au dodo dans notre modeste chambre. Demain, on prévoit de se lever tôt pour se rendre dans l'autre hostal et avoir le temps de visiter le parc archéologique de la ville ainsi qu'une cascade aux alentours.
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    • Day 74

      Ghostrider

      March 6 in Colombia ⋅ ☁️ 23 °C

      Kolumbien hat mit die gefährlichsten Straßen der Welt und natürlich müssen wir uns davon live und vor Ort überzeugen. Zugegeben, nicht ganz freiwillig, denn hätten wir vorher gewusst, was uns auf der Strecke Pasto - San Augustin erwartet, wir hätten vermutlich eine weite Umfahrung bevorzugt.

      Irgendwann war es dafür aber zu spät. Dann steckst Du mittendrin und bist nicht nur dabei. Bei Regen im Nebelwald auf irgendwelchen endlosen Pässen. Auf der Beifahrerseite endlose Abgründe, vor Dir Schlaglöcher, Steine und Wasserfallpfützen, über Dir bedrohliche Felsen und als Highlight ein LKW, der Dir in der 180 Grad Kurve an der engsten Stelle entgegenkommt und Dich zum Rückwärtsfahren drängt. Klingt scheiße, ist es auch. Also die jahrzehntelange Spielkonsolen- und Super Mario Erfahrung ausgepackt und den Joystick bzw. das Lenkrad in den Angriffsmodus gedreht. Fehlt nur noch Banana Joe, der Dir eine Bananenschale vor den Kotflügel wirft.

      Da ich an diesem Abend diese Zeilen schreibe, haben wir den Wahnsinn überlebt und es zeugt glücklicherweise kein weißes Kreuz am Wegesrand von unserem Schicksal. Davon finden sich hier in der Gegend leider nicht wenige. Tatsächlich war der heutige Tag also gar nicht ganz so witzig. Was lernen wir daraus? 1. Don't trust Google Maps. 2. Unser Chevrolet hat doch mehr zu bieten, als es zuerst den Anschein macht(e). 3. Klappt es in Deutschland nicht mehr, werde ich Lastwagenkutscher in Südamerika.

      +294km stehen am Ende nach mehr als zehn Stunden auf der Tachonadel. Dazu Polizeikontrolle Nummer vier und fünf, diesmal mit der ersten kurzen Kofferraumkontrolle, der optisch mit einer Maschinenpistole begleitet wurde. Fraglich, was der Bulle da erwartet hat. Einen gewilderten Ameisenbär?

      Auf der letzten Rille erreichen Mensch und Maschine das Airbnb der nächsten drei Tage. Eine einsame, rustikale Hütte mitten in der Pampa. Lonesome Cowboy, nur ohne Rantanplan und die Daltons. Okay, der Vermieter ist fucking Franzose und das Bett schon wieder ein Brett, aber das erschüttert heute auch nicht mehr.

      Vokabel des Tages:

      sobrevivido = überlebt
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    • Day 368

      Von Pasto nach Mocoa

      August 11, 2023 in Colombia ⋅ ☁️ 12 °C

      Nach Pasto ging es also ab nach Mocoa. Grosse Busse fuhren leider keine, also zwängten wir uns in einen kleinen 9 Plätzer und ab ging die wilde Fahrt. Bereits kurz nach Abfahrt wurde klar, warum hier keine grossen Busse mehr fahren. Es ging kurvig und steil in die Berge. Alles hoch und wieder runter. Bei einem ersten kurzen Essensstopp wurde dann Luft aus den Reifen gelassen und ab dann ging es richtig los. Die Strassen waren nicht mehr geteert und ziemlich kriminell. Enge kurven wieder hinauf in die Berge. Doch die Berge waren anders als zuvor. Viel grüner, viel mehr regenwaldig. Zuerst sahen wir nicht viel von der Landschaft, teils sah man keine fünf Meter weit. Wie bereits in Ecuador befanden wir uns mitten in den Wolken. Doch irgendwann lichteten sich die Nebelfetzen und machten die Sicht frei auf die steilen Abhänge, die teils nur wenige Zentimeter neben uns einige hundert Meter in die Tiefe fielen. Die tiefen Täler sind durchfurcht von Flüssen und überall stürzen sich kleine Wasserfälle in die Tiefe, die teils auch einfach über die Strasse fliessen, bevor sie ihren Weg in den Abgrund fortsetzen. Definitiv kein Ort, um liegen zu bleiben oder einen Medizinischen Notfall zu haben.
      Trotzdem kamen uns immer wieder Rettunswagen entgegen, die teils mit Blaulicht hinter Sattelschlepper her tuckerten, die im Schritttempo die Hügel hinauf schlichen. Unser Busfahrer regelte das etwas anders. In einem Höllentempo fuhr er über die unbefestigte Strasse als wollte er einen neuen Rekord aufstellen. Da hilft nur beten und sich dem Schicksal hingeben.

      Ich war erstaunt, wie schnell sich die Landschaft hier änderte. Als wir über die zweite Hügelkette drüber waren, die den Amazonas Regenwald von den Anden trennt, wurde es warm, schwül und die klassischen Regenwaldpflanzen ersetzten die Anden-Sukulenten.
      Bei einem kurzen Stopp, wo das Büschen gewaschen und die Räder wieder aufgepumpt wurden, sahen wir dann auch die ersten Tukane, die sich in den Bäumen neben der Strasse über die vielen Früchte hermachten.
      In Mocoa angekommen, nahmen wir ein Taxi zum Hostel Luna Llena (Vollmond), das unser Zuhause für eine Woche werden sollte. Natürlich war die Strasse dahin kaputt, was uns zusätzliche 10 Minuten und 10'000 Pesos mehr kostete. Aber was soll's? Wir sind angekommen.
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    • Day 372

      Mocoa

      August 15, 2023 in Colombia ⋅ ☁️ 20 °C

      In Mocoa angekommen wurden wir gleich superherzlich von Luis, dem Besitzer des Hostels in Empfang genommen, der uns nur Hijo und Hija (also Sohn und Tochter) nannte. Allgemein war der Vibe im Hostel mega herzlich. Zwar schienen die meisten anderen Gäste alle etwas spirituell abgedriftet und auf der Suche nach Heilung zu sein doch alle waren super freundlich. Lustigerweise trafen wir auch die beiden Franzosen wieder, die mit ihrem Motorrad unterwegs sind und uns in Baños versuchten vor dem einen Hostel zu warnen.
      Der Grund, warum sich hier so viele spirituelle Sinnsuchende eingefunden haben, wurde uns dann auch bald klar. Der Ort ist anscheinend bekannt für die vielen Zeremonien, die von den sogenannten Taitas, also Schamanen durchgeführt werden. Von Rapé (einem Tabak, der in die Nase geblasen wird) über Pfeilgiftfroschkuren bis hin zu Yagé (Ayahuasca) kann man hier alles haben.

      Den Abend haben wir mit Andrés verbracht. Einem Kolumbianer aus Bogota, der gerne sein Auto mit Marihuana vollpackt, Musik hört, raucht und durch das ganze Land fährt, während dem er eigentlich von seinem Laptop aus arbeiten sollte. Dass er das nicht wirklich tut, scheint keiner zu merken, da er das wohl schon seit Jahren so macht. Das ist ein Weg, sich Miete zu sparen. Zudem kennt er nun sein ganzes Land und konnte uns viele Tipps auf den Weg geben.

      Am ersten (vollen) Tag in Mocoa sind wir gleich ab zu den ersten Wasserfällen gelaufen, von denen es hier so einige gibt. Durch den grössten Schlamm ging es zuerst zum Hornoyaco. Dort trafen wir auch die Franzosen wieder. Nach einem Bad und ein bisschen chillen liefen wir dann noch mit einer Engländerin aus dem Hostel zu einem zweiten Wasserfall. Dieser war noch idyllischer und hätten wir mehr Zeit gehabt, bevor die Sonne unterging, wären wir wohl noch länger geblieben.
      Doch so machten wir noch einen kurzen Stopp, um Bier zu kaufen und dann ging's zurück ins Hostel.

      Danach hat es leider zwei Tage lang geregnet, weshalb wir nicht viel unternommen haben und einfach ein bisschen im Hostel mit den anderen Reisenden die Zeit vertrieben haben und den Klängen von Ritschis (der indische Engländer aus unserem Zimmer, der bereits seit einigen Jahre auf der Suche nach seinem Leben in Südamerika unterwegs ist) Gitarre gelauscht haben.
      Eigentlich wollten wir ja bereits weiter. Doch da ich schon vor sechs Jahren neugierig auf das Ayahuasca war und auf dieser Reise endlich die Erfahrung machen wollte, blieben wir noch länger. Eigentlich hatte ich das bereits abgeschrieben, als wir beschlossen hatten, nicht mehr nach Peru zu gehen. Doch da alle stets fragen, ob man an einer Zeremonie teilgenommen hat, wenn man erzählt, dass man in Peru, Bolivien und Brasilien unterwegs ist und es hier irgendwie gepasst hat, entschieden wir uns dazu, länger zu bleiben.
      Selbst Rebecca, die nun seit 5 Monaten sagt, sie wolle nicht daran teilnehmen, fühlte sich hier plötzlich so aufgehoben, dass sie die Erfahrung ebenfalls machen wollte.
      Und so gingen wir nach zwei Tage Regen und einem Tag auf die Ernährung achten, am Abend hungrig zum Haus der Taita. Mit dabei war unter anderem Ivan Raffael, ein Kolumbianer, der seit Jahren in Deutschland lebt und nun hier mit seiner Mutter im Hostel ist, um an einer 12-tägigen Kur teilzunehmen, während der er insgesamt sieben Mal Yagé genommen hat, in der Hoffnung seine Angststörungen bekämpfen zu können.

      Die Zeremonie:
      Im Hause der Taitas angekommen, warteten wir noch zwei Stunden, machten uns mit dem Ort vertraut, bekamen eine Portion Rapé und redeten ein wenig mit den anderen Teilnehmenden. Dann gingen sich die Taitas Veronica und Miguel umziehen. Sie zogen traditionelle Kleider an, schmückten sich mit Ketten aus Zähnen und Pflanzen und dann begann die Zeremonie. Zuerst wurde der ganze Platz und unsere Hängematten und natürlich auch wir "ausgeräuchert". Mit einer Pfanne voll glühender Steine und irgendwelchen Pflanzen gefüllt, liefen die Helfer umher und verteilten den süsslichen Rauch. Danach wurde das Yagé vermutlich geheiligt oder sowas. In ihrer indigenen Sprache sangen und beteten die Indigenen, bevor schliesslich jeder einzeln gerufen und gesegnet wurde und ihm danach feierlich ein kleines Tongefäss mit der heiligen Medizin überreicht wurde. Das Zeug schmeckte bitter im Abgang aber ich habe es mir aus den Erzählungen schlimmer vorgestellt.
      Ich und Rebecca erhielten nur eine kleine Portion, da es unsere erste Erfahrung mit Yagé war. Das kam Rebecca ganz recht, hatte sie doch noch immer grossen Respekt. Nach den ganzen Erzählungen von den anderen Hostelbesucher, die mit Jesus sprachen oder gar starben und wieder auferstanden, kann man es ihr nicht verdenken.

      Bereits nach zehn Minuten fing die erste an zu wimmern, weinen, schreien. Die Schamane versuchten sie zu beruhigen, räucherten sie mit Tabak aus riesigen Zigarren aus und bespuckten sie mit Alkohol. Naja die ganzen Rituale hab ich nicht ganz verstanden aber was soll's. Nach zwanzig bis dreissig Minuten ging es dann bei Rebecca los. Zuerst einmal musste sie sich übergeben. Ganz normal bei Yagé. "Reinigung" nennt man das hier und es dient dazu, zuerst den Körper zu reinigen, damit der Geist frei sein kann. Danach, und das hab ich erst im Nachhinein erfahren, tauchte sie in eine andere Galaxie ab. Sie sah nur noch Muster und Farben und verlor kurz den Bezug zur Realität. Für sie schien das lange anzudauern doch ich glaube, das waren nur gerade fünf Minuten. Denn danach, lief sie umher, umarmte jeden, den sie finden konnte, hatte ein riesiges Lachen im Gesicht und sagte immer wieder, wie schön die Welt und das Leben sei, dass das die beste Medizin sei, die sie je hatte und wie verbunden sie sich mit der Natur, ihrem Körper und dem Leben an sich fühlte. Während sie ihre Schuhe auszog, barfuss über den nassen Boden lief und mich in Ekstase darüber aufklären wollte, dass ich mich auf den Boden setzen und die Steine in die Hand nehmen müsse, um die Natur um uns herum zu fühlen, wartete ich immer noch auf den Effekt.
      Im Gegensatz zu all den anderen Teilnehmern, die in sich gekehrt am Feuer sassen, meditierten und versuchten, einen tieferen Sinn in den Visionen zu finden, war Rebecca einfach nur glücklich. Im Gegesatz zu den anderen wollten wir halt auch einfach die Erfahrung machen und waren nicht auf Heilung aus. Wir waren halt schon ziemlich heil.
      Nach zwei Stunden, in denen ich mich zwar sehr relaxed fühlte, sich sonst aber nichts wirklich tat, bekam ich einen zweiten Becher. Der änderte aber leider auch nichts an meinem Empfinden. Dafür war Luis Raffael aber mittlerweile obenohne neben dem Feuer auf dem Bodem zum liegen gekommen, stöhnte und kämpfte sichtlich mit irgendwelchen Dämonen. Die Schamane beugten sich über ihn, bespuckten ihn mit Alkohol und taten, was Schamane halt so tun.
      Naja, half nicht viel.
      Die Schamane machten übrigens immer wieder Musik, sangen und räucherten in regelmässigen Abständen den Ort aus.
      Für Rebecca war es die schönste Musik, die sie je gehört hatte, während ich fand, dass Gesangsunterricht vielleicht auch im Dschungel eingeführt werden sollte. Naja so sind Geschmäcker oder wohl eher Empfindungen verschieden. 😁

      Fazit: alles in allem eine sehr interessante Erfahrung. Leider hat es bei mir halt nicht gewirkt. Auch bei einem Italiener (Luca) funktionierte die Medizin nach den ersten beiden Bechern nicht. Deshalb wollte er noch einen dritten, richtig grossen.
      Danach erbrach er sich zuerst in der Hängematte, anschliessend legte er sich in einer anderen Dimension ins Gebüsch und wurde dort zuerst zu einem Jaguar anschliessend kommunizierte er mit dem Baum, dessen Wurzeln ihn umarmten, danach wurde eine kleine Palme zum Leben an sich, die Gebündelte Energie des Geborenwerdens, Alterns und Sterbens vereint.

      Naja klingt alles interessant und ich verstehe, weshalb gewisse Mensche solch tiefgründigen Lebenswandel vollziehen nach dieser Erfahrung. Ich musste einfach am Morgen noch kotzen, als ich den ersten Schluck von einem Brombeersaft nahm. Da endete meine spirituelle Erfahrung dann aber auch.
      Bei der Nachbesprechung meinte Veronica, dass sie viele Energien in mir spürte, die nicht von mir stammten und dass ich mich zuerst von diesen reinigen müsse, damit Yagé mir erlauben würde, sich mit ihm zu verbinden. Sie meinte auch, dass der weibliche Geist des Marihuana böse sei und den Geist eines Menschen besetze und dass Yagé mir wohl nicht erlauben würde, sich mit ihm zu verbinden, weil ich auch schon einmal gekifft hätte. Ob das die Schamanen der Rastafaris genau so sehen würden?

      Aber klar, wenn ich mein Geld damit verdienen würde, Zeremonien zu machen, würde ich auch sagen, dass man erst noch eine Reinigungszeremonie machen müsse, bevor man dann noch einmal die gleiche Zeremonie macht 😂.
      Wir beliessen es jedenfalls bei dem einen mal und die fremden Energien trage ich wohl immernoch mit mir herum. Falls also jemand zu wenig Energie hat, kann er gerne eine paar von mir haben.

      Gut wir blieben also noch zwei Tage nach der Zeremonie in Mocoa. Ein Tag Erhohlung, da wir ja die ganze Nacht nicht geschlafen haben und dann gingen wir noch zu einem Wasserfall mit Ritschi, bauten Steinburgen und liefen danach zurück ins Dorf, wurden noch von netten Menschen im Van mitgenommen und kochten uns Abendessen.
      Am nächsten Tag ging es dann weiter nach San Augustin.
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    • Day 86

      Auf dem Weg ins Amazonasbecken

      October 26, 2023 in Colombia ⋅ ☁️ 27 °C

      Auf unserem Weg in südlicher Richtung steigen wir auf etwa 3000 m.ü.M. und begegnen dort dem altvertrauten Páramo und seinen Frailejones (Schopfrosetten). Ein paar hundert Kilometer weiter, finden wir uns ein paar tausend Meter tiefer und streifen die Grenze zum Regenwald des Amazonas. Das Klima wird schwül und warm.Read more

    • Day 13

      En route vers Mocoa

      January 27, 2023 in Colombia ⋅ ☁️ 20 °C

      Bivouac chez un particulier. Beagle sympa qui attend de recevoir à manger!

      Durant la matinée, nous visitons le site et le musée qui montrent les tombes qui datent de 2000 ans. Sarcophages, en pierre et bois, offrandes aux morts et sutout toutes les statues représentant des animaux puissants pour protéger le ou les morts.
      Apres la célébration, ils sont enterrés sous un monticule de terre.

      Passage au village de San Augustin.
      Luc essaie de contacter Toyato pour commander une serrure à se faire livrer à Quito.
      Il y à un changement de programme. Le groupe a voté l'option piste! On raccourcit l'étape d'aujourd'hui pour faire une belle piste le lendemain appelée "Trempolin della muerte", magnifique mais dangereuse.
      A Mocoa, on passe 2 h à rechercher un endroit de bivouac/camping. Tous les campings à Mocoa sont fermés, le covid à laissé des traces! A la pompe à essence, ils nous aident pour nous mettre en contact avec le camp site "El rancho de Maria" que j'ai trouvé sur google.

      En soirée, apero vin/bierre/pastis offert par un des participants.
      Vite un saut dans la piscine avant d'aller dormir.
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    • Day 373

      "trampolin de la muerte"

      August 16, 2018 in Colombia ⋅ ⛅ 15 °C

      "Todesstrassen" sind offenbar stark im Trend hier. Nach dem bolivianischen "Camino de la muerte" nehmen wir jetzt also das kolumbianische "trampolin de la muerte" unter die Räder. Einmal mehr entpuppt sich der Name als Wortlüge: Die Strasse ist easy, die Fahrer sind das Problem! Diesbezüglich haben wir ja schon einiges gesehen, aber die Kolumbianer schlagen da nochmal ein neues Kapitel auf. Und anders als der bolivianische "camino" ist das kolumbianische "trampolin" keine Touristenattraktion. Sondern eine echte Fernverkehrsstrasse mit Gegenverkehr.
      Tönt bedrohlich, ist dann aber doch recht entspannt. Es bleiben genügend Zeit und Nerven, um die spektakulären Ausblicke zu geniessen.
      Ein gelungener Start in unser neuestes Reiseland!
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    You might also know this place by the following names:

    Mocoa

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