Dominica
Portsmouth

Discover travel destinations of travelers writing a travel journal on FindPenguins.
Travelers at this place
    • Day 85

      WNT : Le bilan

      May 10, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 28 °C

      🌿Attention, pour lire ce post on vous conseille de poser 1/2 journée🌿

      Après ces 10 jours d'aventures sur les sentiers de la Dominique, on avait vraiment envie de prendre du recul et apprendre de toutes nos expériences.

      Voici donc un petit bilan de ce qu'on a vécu, aimé et moins aimé, et quelques réflexions sur l'organisation générale de la troupe !

      Que dire d'abord sur notre logistique générale ? Nous en sommes plutôt contents, car dans l'ensemble tous les défis ont été relevés. Nous n'avons jamais manqué de nourriture, ni d'eau, nous avions même prévu trop par moments. Ça faisait donc des sacs bien lourds, mais nous nous sommes habitués au poids qui semblait si limitant le premier jour. On est contents d'avoir tenu notre planning de base, qui s'étalait sur 11 jours. Étant donné le peu d'informations disponibles sur l'état des segments et la rareté des lieux pour faire des courses, on a quand même réussi à se tenir à ce qui était prévu - malgré des petits changements, comme le jour de repos improvisé.
      On ne peut pas parler d'organisation sans parler évidemment de la money money. Sur ce point là, notons qu'on aurait pu faire mieux. C'est vraiment rare de pouvoir payer par carte bancaire, donc dans le doute il faut prévoir beaucoup de liquide. Nous sommes partis avec quelques réserves de cash, certes, mais pas suffisantes !

      Parlons aussi de notre organisation sur le plan des spots de dodo. On n'a pas trouvé la solution optimale pour ce trek, et cette question qui revenait tous les jours était souvent une source de stress, et d'incertitude. En effet, pour être sûr d'avoir un endroit correct où dormir chaque jour, il faudrait réserver des guest house à l'avance et ce pour toute la durée du trek. On ne se rend pas bien compte quand on vient des Alpes, mais dans la jungle les zones plates et sans végétation dense sont extrêmement rares. Nous en avions parlé avant de démarrer le trek, et ce n'était pas notre souhait de dormir tous les soirs en guest house car on préfère privilégier une vraie expérience de trekking. On a remarqué au fil des jours qu'on aurait pu améliorer notre fonctionnement, en s'adressant plus souvent aux locaux pour planter la tente sur leur terrain (qui est souvent plat et plus dégagé que la forêt vierge, vous vous en doutez). Les quelques fois où nous avons osé faire le pas en avant, ça s'est vraiment bien passé et on se dit que c'est à retenir pour la suite !

      On en profite donc pour aborder la question des relations avec les locaux rencontrés pendant ces 10 jours. Après coup, on trouve qu'on a manqué d'ouverture à certains moments. Dans plusieurs cas, on a écourté les conversations, on a été plus méfiants qu'à notre habitude, et surtout moins ouverts. Le problème, c'est que nos objectifs durant ces 10 jours n'étaient pas compatibles avec de vraies rencontres, puisqu'on était toujours limités par le temps et surtout par la tombée de la nuit, donc chaque minute est précieuse. Il faut aussi ajouter qu'on voyait ces 10 jours comme une sorte de challenge physique, on est donc partis dans un contexte peu propice aux rencontres. On trouvait rarement du temps pour nous-mêmes, donc malheureusement ça rend difficile d'accorder du temps aux autres - surtout qu'en Dominique ce n'est pas une personne mais au moins une dizaine par jour qui nous abordent, et d'habitude on adore ça !

      Ensuite, il faut noter que nous sommes partis dans l'optique de découvrir la Dominique de l'intérieur, voir des paysages incroyables, être bluffés. Tous les trois, on est habitués à randonner pour rejoindre des sommets, ou des beaux points de vue. Nous nous sommes rendus compte petit à petit que nous n'allions pas trouver ça sur un trek de 10 jours : quand on choisit de traverser un pays entier, il y a évidemment des passages à couper le souffle, mais il y a aussi des moments moins intéressants ! Et cela fait partie du jeu.
      On a d'ailleurs remarqué que notre approche du trek à évolué au cours de celui-ci. Lors des quatre premiers jours, on avançait vers la découverte des paysages, des rivières et de la nature de la Dominique. Puis, avec l'accoutumance et aussi peut-être une réduction de la qualité du décor, notre lassitude nous a poussés à considérer de plus en plus la marche pour son challenge. Cette mentalité a fini par évoluer de nouveau sur les derniers jours : on marchait pour finir.

      À travers cette expérience nous avons été confrontés à l'influence de la fatigue sur la motivation et le mental. Les premiers jours, nous avons fait nos plus grosses performances physiques (jusqu'à 1300m de dénivelé positif et 21km de distance en une journée), le tout avec les sacs à dos. Pourtant ces journées sont parmi nos préférées, et nous avons rarement été démotivés durant cette période. À partir du jour 6, nous avons remarqué que notre motivation était plus en dents de scie, nous étions plus fermés et parfois stressés. On passait de l'euphorie et l'extase à la démotivation totale en l'espace de quelques minutes. Le point de non retour qui a achevé notre moral était sûrement sur le jour 8, lorsque nous avons mis 4h à parcourir 5km, dans la boue, les pieds mouillés... C'est à ce moment que nous avons décidé de prendre un jour de repos, nécessaire physiquement et surtout mentalement sinon nous n'aurions sûrement pas fini le trek (sachant que le segment 9 qui nous attendait derrière était le plus dur).
      Nous ne sommes pas les plus attachés au confort, pourtant nous nous sommes surpris à rêver d'une douche et de vrais lits par moments - et même d'un F1 à Paris dans les pires moments, c'est dire.

      Nous avons aussi constaté l'importance de la préparation mentale. En effet, sur le segment 9, nous nous étions préparés à marcher sur un sentier très peu entretenu, raide et engagé. Nous savions que le rythme serait plus lent, et grâce à ces informations nous avons gardé la motivation pendant toute la marche (par contre on note un gros coup de mou quand on s'est lavés dans une flaque, qu'on a mangé sous la pluie et tendu la tente dans un arbre...).

      On a souvent été déçus de nos spots de dodo, qui n'étaient pas toujours à la hauteur de nos espérances, mais il faut retenir que quand il fait nuit, tous les chats sont gris ! Ah non, quand il fait nuit, peu importe la vue car on a juste besoin de manger et dormir, et on oublie le reste autour. On est aussi super contents de la dynamique du trio, car il restait toujours une personne motivée pour remonter le moral de ceux qui avaient plus de mal ! Et s'il y a bien une chose que la fatigue n'a pas réussi à atteindre, c'est notre amitié... toujours pas de disputes à l'horizon, même dans les moments les plus durs.
      Par contre il y a un point à améliorer : à force de passer notre temps ensemble, on pense tous de la même manière et parfois on passe à côté de choses évidentes, et on rate des opportunités. Avec le manque de recul par moments, on a eu tendance à s'enfermer dans de mauvais modes de pensée.

      À retenir de cette expérience riche en émotions : les premiers jours nous étions à la découverte de l'île, sur la suite nous sommes passés à la découverte de nous-mêmes...

      ✒ Tout le monde
      Read more

    • Day 68

      On the way to Waitukubuli

      April 23, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 26 °C

      On the way to Waitukubuli : les préparatifs du trek

      Le Waitukubuli national trail traverse la Dominique du sud au nord en 14 segments distincts. Le segment 11 arrivant à Picard, nous nous sommes décidés à faire les 11 premiers. Mais avant de partir, un certain nombre de petits défis d'organisation nous ont fait face.
      Tout d'abord, depuis Maria le trail a été plus ou moins entretenu et bien sûr, le site officiel du trail est éteint. Difficile donc de savoir quels segments sont pratiquables. Avec des rencontres, le bouche à oreille et des forums, nous avons réussi à déterminer qu'ils étaient tous faisables sauf le 8 et qu'il nous faudrait 2 jours pour faire le 9. Les personnes qui nous ont parlé du 8 ont passé 3 nuits dessus avant d'abandonner et de faire demi tour, et ont estimé qu'il faudrait une semaine pour le traverser en se frayant un chemin au cœur de la forêt. Ça fait long pour une rando de 10km. Nous ferons donc tous les segments sauf le 8.
      Ensuite, il fallait prévoir la nourriture. Le premier obstacle que nous avons rencontré était de trouver une recharge de gaz pour notre rechaud. Ce fut un échec, après des tentatives dans de nombreux magasins. On a donc décidé de fabriquer un rechaud à bois. Ce dernier doit pouvoir être allumé facilement et minimiser le bois consommé en optimisant la combustion et en évitant les pertes d'énergie au maximum. Nous avons donc utilisé et amélioré une technique déjà employée dans le passé par Armel.
      Après avoir trouvé les matériaux, quelques petits échecs et un peu de bricolage on a fait un essai et bonne nouvelle, ça marche du tonnerre. Sans optimiser l'utilisation du bois on arrive à faire bouillir un litre d'eau en 8 min avec 140 g de bois, et cuir des pâtes (cuisson annoncée 12-14 min) avec 100g de bois et 12 min de plus. Je suis sûr que vous êtes captivés par ces statistiques détaillées.
      C'est super car sans feu ça aurait été bien plus difficile de prévoir les repas.
      On fait le choix de l'autonomie et de toujours transporter plus ou moins 3-4 jours de ration sur nous pour enlever la contrainte du ravitaillement, puisque qu'il n'est pas forcément évident de pouvoir trouver ce que l'on cherche sur le trail. Pour l'eau, aucun problème en Dominique, entre les nombreuses sources et rivières et aussi le fait que le trek ne reste jamais isolé des habitations bien longtemps.
      Pour le matin, on a choisi kassav, c'est à dire une galette à base de farine de manioc. Après en avoir mangé plusieurs fois, on a constaté que ca tenait vraiment bien au ventre et que c'était super énergétique. En plus on peut les pimper avec nos trouvailles sur le trail, tout particulièrement avec de la coco, la kassav coco étant la plus répandue et doublement énergétique.
      Pour le midi des cinq premiers jours ce sera pain complet de notre fabrication avec des tomates, des oeux et de l'huile d'olive. Pour la suite du trek, on improvisera, malheureusement le pain que l'on trouve ici est loin d'être complet et représente un apport peu intéressant .
      Pour le soir, vous vous en doutez ce sera pâtes, avec des sauces à base de concentré de tomates rallongées à l'eau et beaucoup d'épices, sans oublier l'huile d'olive bien évidemment.
      Pour finir, en cas de coup de barre, nous avons préparé des "barres" de céréales avec des flocons d'avoines, des raisin sec, du sirop de sucre de canne, de l'huile de coco et une touche de cannelle. Hummm c'est super bon.
      Avec nos journées bien remplies, nous avons tout de même pris une semaine à réaliser tout ces petits préparatifs. Notre effervescence à attisé la curiosité de Maëlle et c'est avec plaisir que nous la voyons rejoindre notre petite expédition pour les 4 premiers jours. Pendant ce temps son copain Sam en profitera pour faire un stage de plongée et passer un niveau.

      Nous voilà fin près, à bientôt pour la vraie aventure !

      Armel.
      Read more

    • Day 63

      On the way to kubuli

      April 18, 2022 in Dominica ⋅ ☁️ 27 °C

      Et non, ce post ne parle pas du trek Waitukubuli que nous nous apprêtons à emprunter mais de la Kubuli, cette bière locale que nous avons plus d'une fois découvert.
      Notre long séjour dans la région de Portsmouth nous a permis de découvrir les mœurs festives de la Dominique.
      Par exemple nous avons (sur)vécu la journée du lundi de Pâques. Ce jour là, tout le monde se retrouve dans les rues et sur la plage pour faire la fête en famille ou entre amis.
      Pour continuer, comment ne pas citer les reggae night ? Tout les mercredi soir c'est soirée reggae dans un bar de Tatane, nous étions obligés d'essayer, voir de réessayer. C'était super de dancer au milieu de tout le monde. On a adoré voir que la reggae night avait un publique de tout âge, de 20 ans à plus de 50 ans, et que jeunes comme plus vieux connaissaient tous, toutes les paroles.

      Ici la Kubuli est la bière locale sans équivoque (malheureusement produite en Martinique depuis Maria) , on peut la trouver fraîche dans toutes les enseignes, bars, épiceries, magasins quelconques. Ajoutez à ça la formule reine du "three for ten", c'est à dire 10 dollars Caribéens les 3 Kubuli, soit 1 euro la bière environ et vous avez le combo parfait pour ne jamais être déshydraté.
      Soucieux de comprendre les coutumes locales nous avons aussi goûté les alcools forts de la Dominique. Le spice, du rhum arrangé à la cannelle qui saura réveiller les travailleurs dès le petit matin. Le BB présente aussi ces avantages, celui ci étant préparé avec du "bois bandé" en creole...

      Les Dominiquais sont très accueillants, durant nos sorties nous avons fait pleins de rencontres, ces derniers n'hésitant jamais à vous inviter à les rejoindre et à partager leurs histoires. Nous avons même fini par connaître certains d'entre eux avec lesquels nous avons passés plusieurs soirées.

      Petit jeu du jour sur les photos : où est passé Kubuli ?

      Armel
      Read more

    • Day 255

      Feuchter Empfang auf Dominica

      March 7 in Dominica ⋅ ☀️ 28 °C

      Den ersten Tag auf Dominica wollen wir es langsam angehen lassen… Auch die Schlechtwetterprophezeihung regt nicht gerade zu ausgedehnten Aktivitäten an. Aber Einklarieren müssen wir, und der Weg zum entsprechenden Steg wird schon feucht von oben. Aber immerhin, der Regen ist warm und die Umgebungstemperatur bleibt es auch. Da wir brav online schon unser „Seaclear“ Formular, das für die gesamte Karibik gilt, ausgefüllt und ausgedruckt dabeihaben, geht das aber rasch und problemlos im Customs Büro. Da wir uns hier wieder auf eine einheimische Währung einstellen müssen und diese noch nicht getauscht haben (Umrechnung zum Euro etwa 3:1) merken wir bald, dass uns beim Einsatz von Euros aber 2:1 abgeknöpft wird. Also auf zu einem anderen Steg, wo ATMs erreichbar sind. Nach einem erklecklichen Fußmarsch im jetzt heftigen Regen an einfachen aber bunten Häuschen von Einheimischen sowie Marktständchen mit Obst und Gemüse vorbei, müssen wir feststellen, dass keine unserer Kreditkarten den Automaten zum Ausspucken von Scheinen veranlasst. Mastercard geht gar nicht, was wir nicht wußten. Später liest Uwe in der Community, dass überhaupt nur ein Automat mit ausländischem Plastikgeld funktionieren soll. Also düsen wir zum Anleger an der Mündung des Indian River und versuchen unser Glück. Zu spät merken wir, dass wir eine Grenze von 1000 ostkaribischen Dollar nicht überschreiten dürfen. Da es nicht klappt bei uns, lassen wir mehrere andere Leute vor. Als wir beim wohl 30. Versuch endlich alles richtig machen, hat der Automat seine Geldreserven aufgebraucht. Wir fahren mit anderen VISA-Karten nochmals zu den ersten Automaten in den Ort, aber wir bekommen immer wieder die Anzeige - nachdem wir uns durch alle Eingaben gefummelt haben - „no smart card“. Was immer das bedeutet. Wir sind gefrustet.
      Glücklicherweise tauschen uns Anja und Nic von der Amani, die auch seit 2 Tagen hier sind, ein wenig Geld um, sodass wir zumindest den Tagesausflug vom 9.3. davon bezahlen können. Immer draufzahlen wollen wir nun auch nicht. Völlig durchnäßt hängen wir, zurück am Boot, erstmal die Sachen zum Trocknen auf und genießen später unseren aufgewärmten Kalbsbraten mit Spirelli und Zucchini.
      Entschädigt werden wir am heutigen Samstag durch unseren Ausflug zum Indian River. Der Name geht zu Ehren der einstmals Indigenen Urbevölkerung. Martin Providence von der Gesellschaft PAYS rudert uns selbst ein Stück den Fluß hoch unter Mangroven hindurch. Ein nettes Paar von einem anderen Segelboot mit Hund ist noch mit von der Partie. Da wir auf Anraten unseres Führers schon um 7 Uhr morgens gestartet sind, hören wir ein vielstimmiges Vogelgezwitscher, und es ist such noch nicht so heiß. Der hier endemische Sisserou-Papagei, der auch das Länderwappen ziert, läßt sich jedoch nicht blicken. Nach der Ruderpartie geht es noch weiter Spazieren durch tropischen Wald, und unserer Führer, der sehr bewandert ist in der Botanik, zeigt uns viele Pflanzen, auch mit Heilkräften.
      Von einem Hügel aus haben wir zum Schluß einen tollen Rundblick über die Bucht. In der Bar am Wegesrand lädt uns Martin auf dem Rückweg zu ein paar Partien Domino ein. Dies werde hier sehr oft gespielt, überhaupt sei die Lebensweise der Menschen auf dieser Insel noch ursprünglich und naturverbunden. Drinks hätte man kaufen können, man wird aber nicht dazu gedrängt.
      Wir werden bestimmt noch einen Ausflug mit Martin unternehmen, wir hätten z.B. Lust auf einen Wasserfall….und die Titou Gorge, eine enge Stelle zwischen Felsen, wo man zu einem Wasserbecken hinschwimmen muss. Hier wurden auch Szenen einer Folge von „Fluch der Karibik“ gedreht. Wir sind gespannt.
      Zum Zubereiten von Bouletten ( zu bayrisch „Fleischpflanzl“) mit bayrischem Kartoffelsalat und Uwe’s berühmtem grünen Zitrone-Zucker-Salat gibt es noch einen Sundowner alias Mojito. Ein sehr schöner Tag.
      Read more

    • Day 23

      Indian River

      February 5 in Dominica ⋅ ☀️ 29 °C

      NO sleep… I tried melatonin, the bed, the chairs, and the forward bunks. Too rolly with swells 2-3ft high and estimated to increase during the week.
      As we were writing in the morning (and drinking coffee) a green boat with the word “Blessed” on it dropped by. The guys name was Danny and he was selling fruit. We bought the remainder of his passion fruit and asked him to come back at 9am to take us to shore as Brian needed to head back to the hospital to have the dressing changed. At 9:20 he had not yet arrived, so we called PAYS and they sent Alexis. Both arrived at the same time and got into a dispute over who would take us. Brian asked me to decide, so I went with Alexis who arrived quickly and promised to buy more fruit from Danny when we returned.
      We walked to the hospital Clinic and waited our turn to get the dressing changed. The finger looked white, but better then I expected.
      We left the hospital in search of Wifi… no luck, so back to PAYS to get wifi and check into immigration. On the way, Brian was in a rush, but I found a tire swing on the beach and enjoyed a moment of my childhood! At PAYS I did a video call and some work, Brian left our passports with them to check us in and got some tour info. He wanted to explore and then leave the anchorage as it was bad (violently rolling the boat). We went to Fort Shirley in Cabrits and did a beautiful hike. On our return we saw Alexis who recommended that Calvin take us on a tour to Indian River, so we went back to PAYS and set it up. While there I bought tickets for the LionFish BBQ for the Salty Dawgs that evening.
      The Indian River tour, through all the mangroves was beautiful.
      We had Calvin drop us back to the boat after the tour and we hoisted the anchor and moved to the south side of the bay with no issue.
      We brought a lot fruit from Danny and got ready to leave, and locked boat up. Lots of other boats (Swiss and German) anchored nearby …. it was a packed bay by the time we left.
      We went for a lion fish dinner with the Salty Dawgs (it got pushed to 7pm) and had to be taken into the Indian River dock as the other docks were inaccessible due to the swells. Nice meal (lots of chatting with fellow Canadians Nikki and Barry) and back to a calm anchorage for a good night sleep!
      Read more

    • Day 7

      Abendessen an Board

      April 17, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 26 °C

      Nach einem langen Tag Segeln waren wir noch kurz schwimmen in der Bucht in Dominica. Das Wasser war herrlich. Die viele Sonne, Wind und auch der Seegang haben uns doch mehr zugesetzt als gedacht.
      Nach dem köstlichen Abendessen, es gab natürlich unseren selbstgefangenen Mahi Mahi ging es für die meisten ins Bett. Wir wollten gleich nach Sonnenaufgang nach Martinique weiterfahren.
      Read more

    • Day 260

      Wanderung durch den Dschungel

      March 12 in Dominica ⋅ ☀️ 28 °C

      Heute soll nun mal wieder etwas für die müden Knochen getan werden. Anja hat eine schöne Wanderung entlang des Indian River geplant, und ich habe mich gern dieser Exkursion angeschlossen. Start ist um acht Uhr, allerdings mit einer kleinen Verzögerung, da Nicks Schuhe nicht mehr so richtig wollen und er andere vom Boot holen muss. Das Ist nicht so schlimm, so lernen wir doch James Bond an der Tankstelle kennen: Ein netter Einheimischer, der uns fragt, ob wir aus Deutschland kommen. Er kennt ein paar Brocken unserer Sprache, und er sei hier als 007 bekannt. Und tatsächlich kommt eine Frau an die Tankstelle gefahren und spricht ihn mit James Bond an.
      Nick gesellt sich wieder zu uns und die Wanderung kann losgehen. Zuerst über einen Bauhof, wo es sehr merkwürdig riecht. Dann geht es rein in den Dschungel. Zuerst über einen Holzsteg und einen Sumpf. Tolle Gerüche und Klänge von Tieren betören unsere Sinne. Sattes Grün, kunstvolle Baumwurzeln und herrliche Blüten bekommen wir zu sehen. Bis zu der bekannten Bar am Indian River führt uns der Weg. Auch an dieser vorbei ist noch alles in Ordnung. Dann wird der Weg immer schwieriger, und bald ist er gar nicht mehr zu erkennen. Wir schlagen uns durchs Unterholz. Warum habe ich meine Machete nicht mitgenommen? Dann kommt plötzlich ein Fluß, wo gar keiner eingezeichnet ist. Ein Überqueren scheint zunächst unmöglich. Also wieder zurück und nächster Anlauf. Diesmal übernimmt Nick die Führung. Irgendwie kommen wir hier nicht ans Ziel, doch es fehlen laut GPS nur ca. 50 m bis zu einem größeren Weg. Schließlich entscheiden wir uns, eine Stelle am Fluss zu suchen, an der wir ihn überqueren können. Wir finden sie und waten vorsichtig hindurch, ich barfuß, da ich meine Turnschuhe ja ausziehen muss. Geschafft! Auf der anderen Seite geht es wieder durchs Gebüsch. Anja und Nick scheitern an einem Sumpf. Ich halte mich weiter links, erkenne einen Pfad und finde die Erlösung: Ein breiterer Weg, auf dem wir unsere Wanderung fortsetzen können. Frohen Mutes geht es voran, jetzt schon merklich bergauf. Mit einem Mal sprechen uns Einheimische an, dass wir auf dem falschen Weg seien. Dieser hier ende im Nirgendwo. Schon wieder verlaufen? Also wieder zurück. Tatsächlich haben wir eine Abzweigung verpasst und diese war sogar ausgeschildert. Von hier ist der Weg gut gekennzeichnet mit einer blau/gelben Markierung und Wegweiser gibt es auch hin und wieder. Es geht nun steil bergauf, teilweise ist es zudem sehr rutschig. Kurz bevor wir oben sind haben wir eine super Aussicht auf unsere Ankerbucht, und ein kleines Stück weiter erwartet uns eine Raststelle. War auch höchste Zeit, Nick hat schon ordentlich Kohldampf.
      Wir haben uns gut erholt und jetzt geht es weiter, nur noch 50 Höhenmeter nach oben und dann haben wir es geschafft. Leider gibt es keinen Ausblick mehr. Der Weg abwärts hat es dann wieder in sich. Einige Abschnitte sind mit Seilen gesichert, an denen wir uns festhalten können. Zum Glück sind sie oben an ordentlichen Bäumen befestigt, die unteren Befestigungen lassen machmal sehr zu wünschen übrig. Der Weg will nicht enden. Anja kann gar nicht glauben, dass wir so hoch gestiegen sind. Endlich sind wir unten. Ein Fluss lädt zum Baden ein, der Einstieg ist aber zu gefährlich. Wir verwerfen zur Enttäuschung von Nick vorerst die Idee. Beim Blick auf die Karte stellen wir fest, schon wieder verlaufen. Vor 200 m hätten wir einen anderen Pfad nehmen sollen, also wieder zurück. Der andere Weg entpuppt sich aber als unpassierbar. Wir haben uns unterwegs schon ordentlich die Beine mit rasiermesserscharfen Gräsern ( Raser Grass) aufgeschnitten. Hier wimmelt es nur so davon. Wir entscheiden uns daher ein Stück die Straße entlang zu laufen. Ein Weg leitet uns dann wieder zum Fluss hinunter, und hier kommt endlich die lang ersehnte Möglichkeit zum Bad. Eine schöne Verbreiterung des Flusses wie ein Pool lädt zur Erfrischung ein, die wir gern annehmen. Nachdem wir uns gut abgekühlt und Schweiß und Staub abgespült haben geht es weiter. Anfangs laufen wir durch wilde Bananenpflanzen mit herrlichen Blüten. Wir sehen einen schönen gepunkteten Leguan. Irgendwann wird der Weg breiter und es geht bequemer voran. Jetzt müssen wir uns entscheiden, wieder durch das Gebüsch von heute Morgen oder die Straße entlang? Wir entscheiden uns für die bequeme Variante, Dschungel haben wir heute schon genug gehabt. Nach 14 km und 380 Höhenmetern kommen wir geschafft, aber glücklich und um viele Eindrücke reicher am Boot an. Zur Belohnung gibt es Bananenkuchen zum Kaffee zusammen mit Anja und Nick auf unserem Boot. Vielen Dank DOMINICA für das spektakuläre Naturerlebnis! Ein DANKE auch an Anja und Nick für das Planen der Wanderung.
      Read more

    • Day 7

      Dominica

      April 17, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      Nach einem Tag Segeln sind wir in einer Bucht im Norden von Dominica angekommen. Wir wollen hier nur übernachten. Verpflegung inklusive unserem Fisch haben wir ja.

      „Dominica ist ein Inselstaat in der Karibik mit Bergen, natürlichen Thermalquellen und tropischen Regenwäldern. Im Nationalpark Morne Trois Pitons liegt der vulkanisch beheizte kochende See, von dessen Oberfläche Dampf aufsteigt. Daneben beherbergt der Park auch Schwefelquellen, die 65 m hohen Trafalgar Falls und die schmale Titou-Schlucht. Weiter westlich befindet sich die Hauptstadt Roseau mit bunten Holzhäusern und einem Botanischen Garten.
      Bevölkerung: 71.991“
      Read more

    • Day 3

      Indian river trail

      March 27 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      Après un début de matinée à chercher les perroquets , nous faisons le trail de l'Indian river. Bien connue car c'est un des lieux du tournage de Pirate des Caraïbes.
      Nous l'avions fait en bateau l'année dernière mais cette fois ci,c'est à pied en empruntant de longues passerelles de bois que nous longeons la rivière .Read more

    • Day 22

      Hospital Visit

      February 4 in Dominica ⋅ ⛅ 25 °C

      At 2am, with 180ft of chain out, and sliding towards other boats, engine running Brian went to the chain locker to dislodge the chain…. He would yell up and I would let out a tiny bit more, as the foot peddles for the windlass wasn’t working. Finally we were clear of other boats but still needed to untangle more. I went below to help, each time getting more unstuck and letting it out, with the goal of getting 200+ out. Brian was operating the remote and we only had a little more left to reach our goal when he forwarded the chain while his finger was still in one of the links.
      The blood bath began, and it looked like he had totally crushed his left index finger. Getting out the first aid, ice and trying to Google “how to preserve a finger,” had my heart racing but Brian remained calm and collected…. Although very light headed. We still were not finished anchoring, so I had to put us in reverse and secure the anchor, and shut down the engine. I felt very I’ll equipped!
      At 2am, no one was available to help…. So wrapped and iced, in a very rolly port we went to bed…. Finger iced and elevated. At 6am we were up and starting to look for assistance. I redressed the finger as best I could and we started hailing other boats (our VHF doesn’t seem to work unless the Garmin is on). Our neighbors were awake and called in for us. Calvin and Fabien from PAYS came to fetch us and Fabien drove us to the hospital. We arrived to a waiting room but didn’t know what to do…. After 30min or so, we realized that we had to go to the end of a long hall and check in. Brian was as cheerful as he could be… we took the opportunity to hope on the scale (52 & 42kg) and then we’re quickly guided to a room to look at the finger (no x-rays on Sunday, so a visual assessment said that it wasn’t broken). They cleaned, poked many times with lanocane and then started stitching…about 12.
      The hospital room was bright pink and the window and doors open, with a guy outside wiper snipping and goats tied to trees. Once done, Brian was given a prescription and told to come back to get it redressed in the morning.
      I had brought coffee and food, which we ate in the waiting room…. Once done and out of the hospital we walked all the way down to Indian River, paused for awhile to have more snack, and pee as we could not find anything open to get coffee. We called the pharmacy but I don’t think Brian was able to reach in the first call and was to impatient to try again… no pharmacies in Portsmouth were open on Sundays.
      Eventually, we passed a coffee shop, but Brian was on a mission to get back to the boat. The lady was from Pictou County and had been in Dominica for 20years. As we were walking, we ran into the Salty Dogs who were doing a cultural tour. Brian and I chatted with them and eventually we ended back at PAYS where we thought we would check in with immigration but realized it wasn’t possible.
      We then waited at the dock to get a ride back to the boat and a couple from Fredericton (Laurence who used to work for the city) took us to the boat. Both exhausted, we grabbed some food and then laid down for a nap, but sadly sleep would not come for me. The boat was pitching up to 25 degrees and everything was noisy both in my brain and on the boat.
      We woke, read, I did some work…. But we were still having battery issues so wifi wasn’t accessible as it was an extra load. A shrimp salad, and then to finish untangling the chain, cleaning up all the blood and the dust (from zincing chain earlier in the week) and securing things on the boat as it was violently rolling.
      So grateful that Brian still has a finger and a great attitude…. Even when in pain!
      Read more

    You might also know this place by the following names:

    Portsmouth

    Join us:

    FindPenguins for iOSFindPenguins for Android