Dominica
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Travelers at this place
    • Day 55

      Bloup Bloup, les petits poissons

      April 10, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      La Dominique, l'île nature ❤️

      Qui dit île dit aile, mais dit surtout mer ! Nous avons donc passé un temps non négligeable et bien utilisé sous l'eau, à en admirer la faune et la flore. Ce post est un récapitulatif non exhaustif des bijoux de recif que nous avons observer, admiratif 🐟

      Commençons par le commencement, sans attendre et au plus vite, par ce qu'il ya de plus évident : la plage là plus proche. A environ 15 minutes de marches à pied pour ceux qui en ont, beaucoup plus pour les autres; nous avons un accès facile et somme toute très jolie à la mer des caraïbes. Bien évidement, nous y avons fait nos premiers plouf dominicais, où devrais-je dire nos premiers plongeons si l'ont traduit littéralement la langue utilisé ici et par Shakespeare 📖

      Le choc est là, à défaut du ola. En effet, l'eau est d'une clarté sans pareil ce qui rend l'expérience subaquatique encore meilleur. On se sent comme des poissons dans l'eau 😉

      En revanche, les sus-nommés ne sont pas présent en masse dans cet environment d'herbiers divers et variés, mais on arrive quand même à cocher quelques cases sur notre liste d'observation, comme par exemple des petits poissons lions aussi dangereux que gracieux ! 😱

      Au cours de nos différentes escapades dominicaise, nous avons pu profiter d'autres plages et donc d'autres fond marin. Si l'une en particulier se détache du lot, c'est bien celle de Toucari 😍 c'est pour dire, nous y sommes retourné 2 fois ! Des coraux majestueux et énorme, des falaises de 15mde profondeur, des serpents marin, une faune fournis et majestueuse, voilà ce qu'on trouve ici, à défaut de rencontrer ce rieur de Touca...
      On retiendra la falaise abrupte qui nous a permis de tester nos capacités de descente en apnée, tout ça sans respirer ! 😁

      Langouste il y'a eu à Toucari, mais comment en parler sans évoquer celle du Cabrit. En effet, tout proche de Portsmouth se trouve 2 petits collines posé sur la mer: voici le Cabrit National Park. Nous y avons posé nos masques et tubas lors d'une matinée, sur les conseils d'Anna. Nous sommes accueilli par un petit banc de seiche bien mouillé, qui nous regarde de leur yeux humides. Et c'est seulement quelques minutes après que au détour d'un rocher, mes yeux se posent sur un spécimen de la famille des Palinuridae de taille objectivement énorme. Ni une ni deux, je m'empresse de retourner poser pied à terre pour récupérer le matériel nécessaire à sa capture:un bout de bois, un bout de fil de cuivre, un bout de gant. Une dizaine de minutes et 2 essais plus tard, la langouste se retrouvent sur terre, et le sourire sur mes lèvres. Certains parlent déjà d'un record, mais restons humble et parlons seulement d'un haut fait. Une bonne trentaine de centimètres a la mesure nous indique un bon repas pour ce soir 😋

      Enfin bref, que de bons moments sous marins vous vous dites ? Et bien pas seulement: la mer a ses habitants que je ne saurais voir, surtout lorsqu'ils sont gélatineux et urticants. En effet, à plusieurs reprises notre trempette fu écourté par l'arrivée d'invités non invités: des méduses 😱 Rien de grave, seulement des démangeaisons aigu. Mais elles cessent assez rapidement, alors bon voilà quoi, ça va hein. C'est lors de notre dernière immersion avant le trail, lors d'un face à face assez impressionnant avec un banc de ces organismes que nous rebroussons chemin, enfin plutôt renagons chemin, devant la peur de la piqûre, malgré nos Pass vaccinal à jour 💉

      Nous ne sommes pas à cours de découverte sous marine et nous le savons bien, mais la Dominique, même sous l'eau, c'est beauuuuuu ❤️

      A bientôt les blogeurs 🗒️

      Titou
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    • Day 63

      On the way to kubuli

      April 18, 2022 in Dominica ⋅ ☁️ 27 °C

      Et non, ce post ne parle pas du trek Waitukubuli que nous nous apprêtons à emprunter mais de la Kubuli, cette bière locale que nous avons plus d'une fois découvert.
      Notre long séjour dans la région de Portsmouth nous a permis de découvrir les mœurs festives de la Dominique.
      Par exemple nous avons (sur)vécu la journée du lundi de Pâques. Ce jour là, tout le monde se retrouve dans les rues et sur la plage pour faire la fête en famille ou entre amis.
      Pour continuer, comment ne pas citer les reggae night ? Tout les mercredi soir c'est soirée reggae dans un bar de Tatane, nous étions obligés d'essayer, voir de réessayer. C'était super de dancer au milieu de tout le monde. On a adoré voir que la reggae night avait un publique de tout âge, de 20 ans à plus de 50 ans, et que jeunes comme plus vieux connaissaient tous, toutes les paroles.

      Ici la Kubuli est la bière locale sans équivoque (malheureusement produite en Martinique depuis Maria) , on peut la trouver fraîche dans toutes les enseignes, bars, épiceries, magasins quelconques. Ajoutez à ça la formule reine du "three for ten", c'est à dire 10 dollars Caribéens les 3 Kubuli, soit 1 euro la bière environ et vous avez le combo parfait pour ne jamais être déshydraté.
      Soucieux de comprendre les coutumes locales nous avons aussi goûté les alcools forts de la Dominique. Le spice, du rhum arrangé à la cannelle qui saura réveiller les travailleurs dès le petit matin. Le BB présente aussi ces avantages, celui ci étant préparé avec du "bois bandé" en creole...

      Les Dominiquais sont très accueillants, durant nos sorties nous avons fait pleins de rencontres, ces derniers n'hésitant jamais à vous inviter à les rejoindre et à partager leurs histoires. Nous avons même fini par connaître certains d'entre eux avec lesquels nous avons passés plusieurs soirées.

      Petit jeu du jour sur les photos : où est passé Kubuli ?

      Armel
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    • Day 68

      On the way to Waitukubuli

      April 23, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 26 °C

      On the way to Waitukubuli : les préparatifs du trek

      Le Waitukubuli national trail traverse la Dominique du sud au nord en 14 segments distincts. Le segment 11 arrivant à Picard, nous nous sommes décidés à faire les 11 premiers. Mais avant de partir, un certain nombre de petits défis d'organisation nous ont fait face.
      Tout d'abord, depuis Maria le trail a été plus ou moins entretenu et bien sûr, le site officiel du trail est éteint. Difficile donc de savoir quels segments sont pratiquables. Avec des rencontres, le bouche à oreille et des forums, nous avons réussi à déterminer qu'ils étaient tous faisables sauf le 8 et qu'il nous faudrait 2 jours pour faire le 9. Les personnes qui nous ont parlé du 8 ont passé 3 nuits dessus avant d'abandonner et de faire demi tour, et ont estimé qu'il faudrait une semaine pour le traverser en se frayant un chemin au cœur de la forêt. Ça fait long pour une rando de 10km. Nous ferons donc tous les segments sauf le 8.
      Ensuite, il fallait prévoir la nourriture. Le premier obstacle que nous avons rencontré était de trouver une recharge de gaz pour notre rechaud. Ce fut un échec, après des tentatives dans de nombreux magasins. On a donc décidé de fabriquer un rechaud à bois. Ce dernier doit pouvoir être allumé facilement et minimiser le bois consommé en optimisant la combustion et en évitant les pertes d'énergie au maximum. Nous avons donc utilisé et amélioré une technique déjà employée dans le passé par Armel.
      Après avoir trouvé les matériaux, quelques petits échecs et un peu de bricolage on a fait un essai et bonne nouvelle, ça marche du tonnerre. Sans optimiser l'utilisation du bois on arrive à faire bouillir un litre d'eau en 8 min avec 140 g de bois, et cuir des pâtes (cuisson annoncée 12-14 min) avec 100g de bois et 12 min de plus. Je suis sûr que vous êtes captivés par ces statistiques détaillées.
      C'est super car sans feu ça aurait été bien plus difficile de prévoir les repas.
      On fait le choix de l'autonomie et de toujours transporter plus ou moins 3-4 jours de ration sur nous pour enlever la contrainte du ravitaillement, puisque qu'il n'est pas forcément évident de pouvoir trouver ce que l'on cherche sur le trail. Pour l'eau, aucun problème en Dominique, entre les nombreuses sources et rivières et aussi le fait que le trek ne reste jamais isolé des habitations bien longtemps.
      Pour le matin, on a choisi kassav, c'est à dire une galette à base de farine de manioc. Après en avoir mangé plusieurs fois, on a constaté que ca tenait vraiment bien au ventre et que c'était super énergétique. En plus on peut les pimper avec nos trouvailles sur le trail, tout particulièrement avec de la coco, la kassav coco étant la plus répandue et doublement énergétique.
      Pour le midi des cinq premiers jours ce sera pain complet de notre fabrication avec des tomates, des oeux et de l'huile d'olive. Pour la suite du trek, on improvisera, malheureusement le pain que l'on trouve ici est loin d'être complet et représente un apport peu intéressant .
      Pour le soir, vous vous en doutez ce sera pâtes, avec des sauces à base de concentré de tomates rallongées à l'eau et beaucoup d'épices, sans oublier l'huile d'olive bien évidemment.
      Pour finir, en cas de coup de barre, nous avons préparé des "barres" de céréales avec des flocons d'avoines, des raisin sec, du sirop de sucre de canne, de l'huile de coco et une touche de cannelle. Hummm c'est super bon.
      Avec nos journées bien remplies, nous avons tout de même pris une semaine à réaliser tout ces petits préparatifs. Notre effervescence à attisé la curiosité de Maëlle et c'est avec plaisir que nous la voyons rejoindre notre petite expédition pour les 4 premiers jours. Pendant ce temps son copain Sam en profitera pour faire un stage de plongée et passer un niveau.

      Nous voilà fin près, à bientôt pour la vraie aventure !

      Armel.
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    • Day 75

      Waitukubuli NT J1 : L'échauffement

      April 30, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      On part motivés comme jamais pour le premier jour sur le Waitukubuli NT.

      Après avoir dit au revoir à Gaspar, Anna et Leila, on monte dans le bus en direction de Scotthead. Sam, le copain de Maelle, descend sur la route à Soufrière pour faire un stage de plongée pendant quelques jours.

      Nous pouvons enfin commencer notre marche, et quelle entrée en matière ! On attaque dans le vif du sujet par une montée raide dans un climat bien lourd. L'île aux 365 rivières en a désormais une de plus avec celle de notre transpiration...
      On réalise que nos sacs sont bien chargés, et que ce trek ne va pas être de tout repos.

      Le trek démarre avec les touloulous, des petits crabes terrestres très peu farouches qui ont tendance à se jeter sous nos pieds. À la fin de la montée, nous sommes récompensés par la trouvaille de goyaves et de noix de coco, qui viendront égayer nos repas. Nous pique niquons dans un champ (occupé par des vaches il y a peu, il semblerait), et validons le combo pain maison/tomate/peanut butter.

      La suite de la randonnée est plus tranquille, avec des descentes et du plat, et un peu moins de gouttes sur le front.
      À travers ce premier segment, on s'enfonce dans la campagne dominicaise, que nous ne connaissions pas bien jusqu'à maintenant. On croise des arbres immenses, de grandes fermes avec leurs plantations exotiques, et leurs animaux - on a pu faire la rencontre de petits cochons.

      On termine la journée par une douche haute pression dans une source d'eau chaude qui fait vraiment plaisir ! Malheureusement nous ne pouvons pas boire l'eau de ces sources, la team Maëlle et Clara part donc à la rencontre du voisinage pour trouver de l'eau potable. Manque de bol, l'eau est coupée chez eux 😭 mais quelqu'un de gentil nous partage ses réserves d'eau.

      Pendant ce temps, Titouan et Armel font la rencontre de Twa Woches, un artiste reggae apparemment célèbre en Dominique - qui venait se baigner dans notre super douche.

      On termine la journée par un repas réussi grâce à notre réchaud favori, qui confirme ses capacités.

      Ce premier segment, plus court que les autres, nous a quand même bien fatigués. Ça nous permet de réaliser qu'il va falloir s'accrocher car le poids des sacs rend le tout plus intense ! Mais on est trop motivés pour la suite, demain on attaque les choses sérieuses.

      ✒ Clara & Armel à 90% et Titouan et Maëlle qui se sont endormis
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    • Day 76

      WNT J2 : La mission

      May 1, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      On se réveille après 9 bonnes heures de sommeil (plutôt 9h30 pour Maëlle et Titou qui n'ont pas dit bonne nuit), bien motivés pour ce deuxième jour de rando.

      Ce matin c'est l'occasion de tester notre nouvelle poêle avec les fameuses kassaves, que vous connaissez maintenant, fourrées à la coco râpée. C'est une réussite, et on est d'attaque pour démarrer la journée.

      La rando commence sur une belle montée qui longe une rivière de soufre. On arrive sur un paysage de roches blanches et jaunes assez lunaires, digne des meilleurs passages du seigneur des anneaux. Après avoir pris la direction du mordor, on se rend compte que ce n'est pas le bon chemin. Pour ceux qui se diraient qu'on est nuls, et bien non calmez vous. Il y a plusieurs passages différents sur ce trek, tous balisés - ça a l'air sympa dit comme ça mais ne vous fiez pas aux apparences, ça rend juste plus compliqué de trouver LE bon chemin.

      Après un petit détour (de 1h, vous avez le droit de vous moquer), on retrouve la bonne trace et on part à fond direction le sommet. Une montée de 400m plus tard, on débarque dans un petit village et on croise quelqu'un de trop gentil qui nous donne les indications pour ne pas rater les prochaines traces, et qui nous fait cadeau de citronnelle, romarin, et d'aneth. Trop cool pour pimper nos pâtes 😊

      On reprend la route avec les indications précieuses qu'on a eues, et on se rend compte qu'on a eu pas mal de chance de croiser la route de ce monsieur ! On traverse de superbes champs cultivés, et des masses de fougères qui font la taille de 2 Clara (c'est pas bien grand, n'est-ce pas).
      On se rend compte que beaucoup de marques sont difficiles à trouver, elles sont à moitié effacées par le temps, recouvertes par des mousses. Aujourd'hui commence donc la collection de photos des marques les plus inutiles du trek ! Mais on peut aussi voir ça comme un petit jeu, le fameux "qui voit la marque en premier".

      Le chemin débouche sur une route en béton, le moral des troupes en prend un coup parce que c'est beaucoup moins joli que la nature qu'on vient de quitter. On pique nique un peu plus léger ce midi parce que nos œufs ont pourri (oups) mais ça suffit pour se remettre en route. On a déjà fait 650m de dénivelé, et on estime qu'il nous reste 400m avant d'arriver à la fin du segment. On se remet en route assez vite car on aimerait avoir le temps de se poser avant la nuit...

      On quitte la route pour s'enfoncer dans la forêt, sur des chemins qui croisent des petites chèvres et des cochons, avant de monter tout droit dans une nature très sauvage, à la végétation luxuriante qui fait penser à la jungle. On passe par des lieux qui nous coupent le souffle : des arbres gigantesques qui abritent tout un écosystème, des fleurs colorées, et un oiseau au chant incroyable. On s'est tous arrêtés pour écouter sa mélodie à travers les arbres.

      Le chemin que nous avons pris à ce moment là est un chemin qui était anciennement emprunté par les esclaves. À la fin de la montée, nous sommes récompensés par une vue superbe sur la mer Caraïbes, le village de Bellevue Chopin (point d'arrivée du segment), et des carbets magnifiques qui donnent sur la mer. Il est 16h30 et on a trop envie de s'arrêter camper là, mais comme nous n'avons plus d'eau, on décide de descendre jusqu'au village pour remplir les bouteilles et camper au début du segment 3. On notera que le panneau d'information officiel du trek, censé donner la localisation, était complètement faux ! Mais nous ne nous sommes pas fait piéger par ces erreurs, qui ont dû en faire douter plus d'un...

      -C'est long mais c'est là que ça devient marrant-

      En passant dans le village, on trouve très facilement de l'eau et on rempli toutes les bouteilles. Les gens qu'on croise sont tous super gentils et nous proposent de nous héberger. Mais c'est quand même plus sympa de dormir en pleine nature, donc on continue. En traversant le village, on se rend compte qu'on est bien fatigués et on espère que ça vaudra le coup. On se met un gros coup de motivation car la nuit tombe tôt, à 18h15, et il nous reste 1,5km avant de retourner dans les sentiers en pleine nature.

      Les sentiers en pleine nature nous les avons bien trouvés, par contre pour le beau spot de camping il va falloir repasser.
      En s'enfonçant sur les sentiers, on se rend compte que c'est vraiment dur de trouver un endroit plat et dégagé pour poser la tente. Le repérage sur Fatmap d'une zone plate nous donne plein d'espoir, mais en vain ! Toujours pas de spot pour dormir, nous sommes en pleine jungle, il est 17h45, et je peux vous dire que la fatigue commence à se faire sentir. Mais le moral des troupes tient bon !

      En tentant de s'enfuir vers le prochain village, Maëlle tombe sur une zone quasi plate (toujours mieux que celle de Fatmap). On est en pleine jungle mais il y a tout juste la place de poser la tente, par contre c'est en plein milieu du chemin. Espérons que personne ne fasse ce segment de nuit. On se lance donc dans un gros débroussaillement de la zone pour enlever tous les éventuels cailloux, épines et grosses racines, puis on se fait un nid avec de grandes feuilles pour tapisser le sol, et on plante le campement.

      On se récompense avec une belle platée de pâtes à la sauce tomate fromage (le fromage = la sauce tomate qui est en train de pourrir) et on s'offre même une douche de luxe ! À savoir, de l'eau savonneuse dans une poêle pleine de suie. Miam, on est bien propres comme vous pouvez vous en douter !

      Après 18,25km parcourus et 1260m de déniv, on va se coucher quand même trop heureux (mais collants) de cette journée remplie de surprises et de beaux paysages.

      ✒ Clara
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    • Day 77

      WNT J3 : La rivière enchantée

      May 2, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 24 °C

      6h40, le réveil sonne mais tout le monde est déjà réveillé. La cause ? La forte pluie qui tombe sur la tente 😁

      Il en faut plus pour nous décourager, d'autant plus que c'était une averse. On plis donc la tente lors d'un créneau au sec et on part après avoir avalé en vitesse quelques morceaux de nos "barres de céréales" maison.

      On chemine pendant une petite heure dans la jungle, avec pas mal de montée et peu de parole. En effet, nous ne sommes pas tous bien réveillé et il faudrait attendre notre pause petit-déj sur le bord d'une route pour regagner des forces. Toujours la même, mais toujours aussi efficace, la kassave nous reboost pour toute la matinée ! Nous récupérons de l'eau et nous voilà paré pour la journée ! ALERTE ! Clara ne trouve pas ses lunettes, les aurais-elle perdu ?...

      Celle ci s'annonce plutôt courte, car nous avions déjà bien avancé la veille en cherchant notre spot de camping. Il semblerai qu'il nous faudrait environ 2h pour rejoindre notre destination du jour : Wotten waven.

      C'était sans compter sur la magnifique rivière que nous croisons après une descente bien corsé ! Nous nous y arrêtons environ 2h, pour se laver (il était temps !), manger notre déjeuner et profiter du soleil pour sécher nos affaires. C'était vraiment cool d'être ici, au milieu d'une vallée, dans la jungle avec l'eau fraîche. On a apprécié ce moment à 100%!

      Qui dit descente raide dit remontée raide, et en pleine digestion, ce n'était pas évident pour tout le monde ! Mais une fois au sommet, on atteint le village de Morne Prospère, le dernier avant notre destination. On se fait interpeller par un vieux monsieur qui commence à nous expliquer que nous sommes sur la mauvaise route ! On ne comprend pas trop car on est plutôt sur de nous, mais finalement il nous indiquait un chemin facile selon lui: la route 😁. On continue donc à suivre nos balises jaune et bleu et on est même accompagné par un jeune, qui nous montre la route jusqu'à la sortie du village.

      Une dernière descente et nous voilà à Wotten Waven ! Ce village est très connu pour ses sources chaudes alors bien évidemment, on va en profiter ! On fait quelques course et sur le chemin, on croise un homme habillé de la tête au pied à la mode Rasta, avec du reggae à fond. On discute un peu avec lui et il nous emmène au bain chaud de son frère ! Malheureusement, nous sommes pris par le temps et devons trouver un emplacement pour dormir ce soir alors on se re-lave rapidement avec un peu d'eau chaude et nous voilà reparti !

      On effectue un dernier ravitaillement d'eau pour la nuit et on trouve non sans mal un emplacement ma foi fort sympathique au bord d'une rivière. Seulement voilà, ce terrain est celui d'un restaurant et si l'on veut dormir ici, il nous faut payer... Il se fait tard et nous n'avons pas d'autres endroit ou aller alors on accepte, l'endroit est quand même sympa.

      Après quelques péripéties avec le gérant sur l'emplacement de notre tente, on se cuisine des petites pâtes à l'ail agrémenté de romarin offert par une rencontre le long de notre chemin, pas piqué des anethons ! Elle remonte le moral des guerriers, histoire d'aller faire une bonne nuit !

      A bientôt la comu

      Titou
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    • Day 78

      WNT J4

      May 3, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      WNT J4 : De la pluie de la boue mais ça va, encore une belle mission

      Aujourd'hui le réveil sonne à 6h car une grosse journée nous attend. Le topo annonce 11km et 780 mètres de dénivelé. On manque encore un peu (voir beaucoup) d'efficacité au réveil car on part finalement à 8h. Après un petit ravitaillement à Trafalgar on s'engage sur le segment numéro 4. Une fois n'est pas coutume on attaque avec une belle montée. Après un peu moins de 2h de marche on arrive à Laudat. C'est marrant car c'est le premier lieu où on a déjà été depuis le début du trek. Sauf que cette fois, au lieu de partir pour le Boiling Lake, on se dirige vers Middleham Falls. La pluie s'invite à la partie et continuera de nous rendre visite régulièrement le reste de la journée mais sans occasionner une gêne trop importante pour autant. Arrivés au croisement entre la suite du trail et le chemin de la cascade, on choisi le second car la chute est super jolie d'après Maëlle qui y est déjà allée quelques semaines auparavant. On est pas à 150 m de dénivelé près après tout. Sur le chemin on croise les premiers touristes en trois jours, on est plus tout seuls mais ils ne sont pas vraiment nombreux non plus. La cascade est magnifique est cerise sur le gâteau, il y a une superbe piscine en contre bas. On se baigne dans ce cadre magnifique en s'efforçant de rester un peu plus longtemps pour la reccup de nos jambes, l'eau étant étonnant froide par rapport à d'habitude.
      Après notre baignade on remonte manger au croisement, en profitant du carbet qui s'y trouve. Comme on a pas pu trouver de tomates le menu du jour c'est maïs en boîte sur son lit de pain à l'huile. S'en suit une longue marche dans un chemin boueux qui ralentit notre progression, la zone est super humide, on croise plein de petites rivières. L'après midi ce poursuit normalement les troupes sont toujours motivées malgré les efforts à fournir dans les longues montées-décentes.
      C'est avec la fin de l'après midi (16h-17h ici) que les choses un peu plus sérieuses arrivent. On fait face à une longue descente et cette fois la boue nous ralentit vraiment et rend la marche de plus en plus périlleuse. De premieres cordes font leur apparition pour nous éviter les embardées. La journée et la marche commencent à être longues lorsque l'ont arrive devant ce qui était avant Maria un pont surplombant une ravine. Pas le choix pour traverser il faut descendre et remonter à la casi verticale. Le passage n'est pas hyper difficile en soit mais l'humidité et les gros sacs n'arrangent pas les choses. Clara est un peu sujete au vertige mais moins que maelle qui n'a d'autant plus pas du tout l'habitude de ce genre de passage escarpé. Ça nous prend donc pas mal de temps de rejoindre l'autre rive, en descendant en casi rappel, avec les conseils pour les filles des guides improvisés Titouan et Armel. Maelle s'est surpassée sur ce passage est les émotions du groupe sont fortes une fois le plus dur passé. En plus en guise de récompense Clara a retrouvé miraculeusement des lunettes Queschua en parfait état au fond de la ravine. Il commence à se faire tard et il faut encore sortir de la forêt et finir le segment. Heureusement aujourd'hui on ne vas pas avoir de problème pour dormir car étant donné que c'est le dernier jour de Maëlle, cette dernière rejoint Sam dans un "eco" lodge qu'ils ont loué pour la nuit et où on pourra planter la tente en payant seulement un petit déjeuner.
      A la fin du segment, il nous faut faire un dernier effort et marcher 2km sur la route pour rejoindre le lieu. L'île nous fait don d'une lumière créant une ambiance incroyable, un vrai cadeau pour la fin de journée.
      L'endroit où on se rend est perdu dans une plaine super humide où un couple polonais a récemment lancé son business de location avec un petit bar restaurant qui n'accueille, pour l'instant en tout cas, vraiment pas grand monde. On profite donc d'un repas bien mérité avec notre amis Sam retrouvé, après une journée de 20,48 km de marche pour 1236m de dénivelé et 3 jours de repas au réchaud. Au menu wrap végé accompagné de ces frites maison et une pizza végé qu'on se partage.
      Aujourd'hui était la confirmation qu'il ne faut vraiment pas se fier aux distances et dénivelés annoncés et qu'on ferai mieux de toujours prendre pas mal de marge dans la mesure du possible.

      A bientôt pour la suite de l'aventure.
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    • Day 79

      WNT J5 : Le segment pas fou

      May 4, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 23 °C

      Le réveil sonne à 7h ce matin. Nous sommes toujours au Soft Parade, et nous avons trop hâte de prendre le petit déjeuner qu'on nous a tant vanté !

      Première frustration de la journée, l'électricité a sauté dans tout le village... Et sans électricité, pas de petit dej 😭 Armé de bonne volonté (et non pas Armel hehe), notre hôte réussit à nous faire des cafés et du thé car il y a toujours le gaz, on se demande donc ce qui l'empêche de faire le reste de la cuisine ! Peut être la bière qu'il sirote depuis 9h ce matin?

      Notre départ est donc complètement retardé car on ne peut pas partir le ventre vide. Après avoir mangé nos kassaves, pour changer, on essaie de partir mais il pleut des cordes. Notons que lesdites kassaves ont été cuites dans la cuisine de notre hôte, qui a eu pitié de nous en nous voyant sortir le réchaud - c'est pas très sympa parce qu'il est vraiment beau ce réchaud. Il commence à être tard mais nos sacs sont mouillés, ils étaient pourtant protégés par l'abside de la tente mais l'eau s'est infiltrée par le sol. Ça ne donne pas très envie de se lancer dans ces conditions.

      Le moral n'est pas vraiment au maximum, d'autant plus que les sentiers qui nous attendent aujourd'hui sont connus pour être plein de boue. Dur dur de trouver les atouts de ce segment.
      La rando démarre enfin vers 11h du matin, la pluie s'est enfin arrêtée et nous retrouvons la motivation. Dès le début de la marche, on passe beaucoup de temps sur une route, les voitures roulent vite et le paysage n'est pas très beau. On atteint un sentier dans la forêt, et on se dit que ça va nous faire du bien !

      Quelques tentatives plus tard, il faudra abandonner l'idée de marcher sur ce sentier. Le chemin ressemble plus à une rivière qu'à un sentier de randonnée, nous sommes obligés de poser des rondins de bois dans les flaques pour faire des passerelles. Refusant de sacrifier le confort des pieds secs pour un paysage qui n'en vaut vraiment pas la peine, nous faisons demi tour pour emprunter la route.

      Le site touristique d'Emerald Pool se trouve sur notre route. C'est une jolie cascade, avec des piscines naturelles (ou pas, on ne sait pas vraiment). C'est joli et ça nous fait un coin sympa pour pique niquer. Notons que c'est déjà la seconde fois que nous croisons Maëlle et Sam aujourd'hui, qui suivent le même trajet que nous mais en bus !

      Nous poursuivons notre rando sur un chemin en forêt, beaucoup moins boueux que le précédent - qui est malheureusement de courte durée. Jusque dans les années 1960, le chemin que nous empruntons était le chemin principal qui ralliait l'ouest de l'île à l'est. Ça nous semble vraiment dingue !

      La suite de la marche est très peu intéressante : les traces nous font encore suivre une grosse route, nous passons même par des chantiers (ponts, routes...). Le cadre n'est pas très gratifiant, mais on en profite pour discuter et cela égaie vraiment la marche ! Encore une fois, Maëlle et Sam nous doublent en faisant coucou depuis un bus 😂

      On finit par arriver à Castlebruce, point d'arrivée du segment 5. C'est la première fois depuis le début du trek que nous sommes sur la côte Atlantique. Nos deux copains M&S, que nous n'avons plus besoin de présenter, ont loué un cottage au bord de l'océan et nous accueillent chaleureusement pour la nuit, avec un bout de jardin tout doux pour planter la tente, et même une douche (wouaaah) et une machine à laver !! (Encore plus wouaah). Pour les rejoindre, il faudra affronter une terrible montée encore sur la route, puis une descente extrêmement raide que l'on aimerait pas remonter à vélo. On va tout faire pour ne pas avoir à passer par là demain.

      Nous passons une trop bonne soirée tous les 5 en jouant au Ramy, demain nous repartons seulement à 3 direction le territoire Kalinago.
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    • Day 80

      WNT J6

      May 5, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 28 °C

      La goutte qui fait déborder le panier Kalinago

      Ce matin, un lapin a tué un chasseur et nous nous réveillons dans un cadre toujours aussi idyllique que la veille. Le comfort reste présent : on a fait cuire la kassave sur une gaziniere ! 🔥

      Du fait de notre heure de coucher tardive, nous décidons de prendre le temps, même si cela implique de ne probablement pas finir le segment n°6 en une seule journée. Nous décollons du superbe Airbnb de MaelleSam aux alentour de 11h. Mais avant de commencer à marcher, nous avons une embûche semée sur notre chemin. En effet, nous pouvons d'un côté faire machine arrière sur le chemin de la veille, composé de montées très raide et de 2km5 en plus, ou alors essayer de traverser la rivière qui nous sépare du village de Castle Bruce. 🌉

      J'espère que vous commencez à nous connaître et je peux vous dire que les 2km5 on été long. Je rigole bien évidemment. Armé d'un bidon emprunté chez le voisin, nous entreprenons la traversé de nos sacs de la façon la plus étanche possible. Et c'était bien marrant 😂

      Nous faisons passer en premier celui de Armel, côté océan où l'eau est peu profonde mais où les vagues sont puissantes. Cela fonctionne non sans fatiguer les deux porteurs, ce qui risque de compliquer la tâche pour les sacs suivants. Seulement voilà, 2 locaux arrivent et nous montrent l'endroit idéal pour traverser, plus proche de la rivière avec certe une eau plus profonde par endroit, mais sans vague et courant donc beaucoup plus facile. On arrive donc à vraiment commencer à marcher vers 12h, en disant au revoir à MaelleSam, jusqu'à la prochaine chez Anna et Gaspar dans environ une semaine. 👋

      Nous passons rapidement faire des courses qui seront plus petite que prévu par manque de cash et impossibilité de payer en carte. Le distributeur n'étant pas à Castle Bruce comme annoncé, le plus proche se trouve après la fin du segment d'aujourd'hui, nous n'avons pas d'autres choix que de faire avec et nous lançons sur le sentier. 🚶‍♀️

      Le mood de l'équipe est maussade, car la journée de la veille était quasiment entièrement sur des routes et celle-ci commence de la même façon... Mais bon on continue d'avancer en se disant qu'il y aura du beau devant nous. Et effectivement nous avons quelque point de vue sympa sur la côte qui nous font quitter la route. ⛵

      En même temps que nous entrons sur le territoire Kalinago, la population indigène de l'île, nous nous rendons compte que après 6km, nous venons seulement de finir le segment 5 de la veille et donc, de débuter le 6... En effet, le 5 ne terminais pas à Castle Bruce mais un peu plus loin...
      Cette information nous comfirme que nous ne finirons pas le segment 6 aujourd'hui, mais bon pas grave. 🤭

      En arrivant sur leur territoire, nous rencontrons notre premier vrai Kalinago ainsi que notre premier vrai serpent (de petite taille, don't worry). Ils sont les premiers habitants de l'île et sont un peu différents de ceux de l'ouest de la Dominique. En effet, ils ressemble plus à des asiatiques, avec une peau plus claire. De plus on ressent moins l'influence Jamaicaine et Rastafari. Le niveau de vie semble plus bas et assez rapidement nous sommes arrêté par un homme en état d'ébriété qui commence par nous raconter un peu sa vie avant de nous demander de l'argent pour soi-disant remplir le réservoir de son rotofil. Comme nous n'en avons pas, nous refusons mais il est insistant. Nous réussissons à nous extirper de ce bourbier mais le moral est au plus bas. On nous avait vendu les Kalinago comme des gens extrêmement gentils et accueillants, et là on est obligé de presque hausser le ton pour ne pas donner d'argent à quelqu'un... Ajoutez à cela la fatigue des jours précédant, l'état du sentier médiocre, le temps passé sur la route, le soleil très fort d'aujourd'hui et notre absence de cash et vous avez 3 compères peu motivés pour la suite de ce trek. 😓

      Une pause déjeuner s'impose et réussira à remonter un petit peu le moral des troupes. Nous repartons donc sur le sentier encore une fois, mais on avance doucement. En effet, il aurait bien fallu du carburant dans le rotofil du monsieur car le chemin est par endroit complètement recouvert de végétation. Nous utilisons pour la première fois la machette pour avancer, Indiana Jones n'a qu'à bien se tenir. 🔪

      La nuit approche, nous sommes presque à la moitié du segment 6 et nous devons trouver un emplacement pour la tente. Seulement voilà, tout est en pente, nous sommes sur la route et du fait de notre rencontre précédente, nous avons peur de demander l'hébergement aux locaux. Nous trouvons finalement un terrain plat inutilisé et un peu caché. S'ensuit des manigances pas possibles pour essayer de le rejoindre discrètement, tout ça pour finalement choisir l'option la plus évidente : trouver et demander au propriétaire de ce terrain si l'on peut y planter la tente. La réponse est bien évidement oui, on nous donnera même un spot pour se baigner et remplir l'eau. 😍

      Le moral commence à revenir et on réalise qu'on a vraiment fait des histoires pour pas grand chose.

      On se lave, on prend de l'eau, on plante la tente et on se prépare un bon plat de pâtes bien (trop) épicé. C'est bon, tout va bien, on a oublié les tracas de la journée et on va se coucher d'attaque pour demain et pour finir ce satané segment 6.

      Bisous et bonne nuit les petits 💖

      Titou
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    • Day 81

      WNT J7 : Le retour de la nature

      May 6, 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

      Le réveil au milieu du segment 6 sonne plus tôt que les deux derniers jours. La chaleur est toujours présente et notre motivation est de finir ce satané segment 6. Excepté un petit bout de sentier, on trace à toute allure sur la route en direction de Hotten Garden. La fatigue musculaire est bien présente, la chaleur n'arrange pas les choses est marcher sur le goudron est assez désagréable. Mais on arrive tout de même assez tôt à la fin du segment et s'offre alors à nous deux possibilités : attaquer directement et probablement finir le segment 7. Ce dernier n'est pas trop long et il nous reste 24h de provisions mais pas de grande qualité gustative et surrement léger pour le deuxième midi. Ou alors faire un aller retour à Marigot avant afin de retirer de l'argent et améliorer nos repas. Dans tous les cas on doit passer à Marigot à la fin du segment 7 pour rejoindre le début du segment 9 (petit rappel, le 8 est impratiquable). On choisi le confort de ne pas avoir 0 dollar sur nous et des repas un peu meilleur. On saute donc à l'arrière d'un Pick-up direction Marigot. Pas de chance on ne peut toujours pas retirer de l'argent car le distributeur est fermé. Par contre on trouve un magasin qui prend la carte et on sait donc qu'on pourra se ravitailler à coup sûr. Heureusement pour le liquide il nous reste une dernière chance avec l'aéroport qui est à quelques kilomètres à peine. Le stop n'étant pas un grand succès, on lâche nos 5 derniers dollar à un bus qui nous y emmène. Cette fois c'est la bonne le distributeur est bien présent et fonctionne ! Nous voilà de nouveau dans le sous. En Dominique les gens sont très gentils mais aussi souvent pauvres donc l'argent assure quand même de se tirer de n'importe quelle situation.

      On retourne donc à nouveau à Marigot pour se ravitailler et pimper nos repas. En guise de motivation pour la suite on décide de se faire un super plat pour le repas du midi. Mais c'était oublier qu'on ne trouve pas les ingrédients de nos rêves les plus fous (ô fromage). Ce sera donc salade au "ce que tu trouve qui a l'air bon". Avant de "cuisiner" on retourne au début du segment 7, et c'est une première, c'est un camion benne qui nous ramasse, ce dernier est déjà bien rempli et ramasse autant de monde qu'il en croise. Après notre salade à la tomate, aux beans, aux oeux, à la banane plantain crue trouvée sur le chemin, au maïs, à l'oignon, et bien sûr à l'huile d'olive, on est prêts à repartir.

      Le segment 7 nous enfonce directement en pleine nature, on retrouve nos passages dans les fougères et dans la jungle. La fin des segment inintéressants de route reboost totalement l'équipe qui avance alors à toute vitesse. Plus rien ne peut nous arrêter. Ah si le temps car comme nous sommes partis à 15h30 on en a pas tant que ça. Ayant appris de nos erreurs, on décide de chercher un peu à l'avance un coin pour dormir, plutôt que de finir tête baissé le segment et de galèrer à trouver un endroit pour dormir ensuite. On tombe sur un endroit parfait qui semble être une ancienne ferme. C'est super joli, super plat pour la tente et en plus pour une fois on est en hauteur plutôt qu'au fond d'une vallée. En plus non loin de là on trouve (enfin c'était prévu) une toute petite rivière en plein cœur de la jungle pour se laver et faire le plein en eau. En revanche on devra marcher une bonne heure en descente le lendemain pour finir le segment. Mais c'est pas grave car ce sera journée stop.
      Le cadre est notre super repas (pâtes, sauce tomate aux oignons revenu dans l'huile) couronne parfaitement notre journée. Dans la journée, on se demandait pourquoi on avait du mal à se coucher tôt (généralement 23h)en faisant a manger à 18h. On a compris quand on s'est rendu compte qu'on était entrain de faire une confiture de goyave au rechaud à 22h. On avait trouvé des goyaves sur la routes l'avant veille et elles commençaient à mal vieillir.

      On s'odort sur nos deux oreilles prêt pour la suite de l'aventure.

      Armel.
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    You might also know this place by the following names:

    Dominica, Dominika, Dɔmeneka, ዶመኒካ, دومينيكا, Duminika, دومینیکا, Доминика, Дамініка, Dɔminiki, ডোমিনিকা, ཌོ་མིན་ནི་ཀ།, دۆمینیکا, ޑޮމިނިކާ, Dominika nutome, Ντομίνικα, Dominiko, دومینیک, Dominique, Domenica, Domiinika, Doiminice, Doiminicia, डॉमिनिका, ડોમિનિકા, Tô-mí-nì-kâ, דומיניקה, डोमिनिक, Dominik, Դոմինիկա, DOM, Dóminíka, ドミニカ国, დომინიკა, ដូមីនីកា, ಡೊಮಿನಿಕಾ, 도미니카 연방, Domínike, ໂດເມນິກາ, Duminiku, Доминике, ഡൊമിനിക്ക, डोमिनिका, ဒိုမီနီကာ, Dominikha, Damóo Bikéyah, ଡୋମିନାକା, Доминикæ, ਡੋਮਿਨਿਕਾ, डोमोनिका, ڈومینیکا, Остров Доминика, Dömïnîka, Duomėnėka, Domeenika, Dominikë, IDomonokha, Důmińika, டொமினிகா, డోమెనిక, Domínika, โดมินิกา, ዶሚኒካ, Tominika, دومىنىكا, Домініка, ڈومنیکا, Dominikeän, Доминикин Ниицән, Orílẹ́ède Dòmíníkà, 多米尼克, 多米尼加, i-Dominica

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