Ecuador
Puerto Napo

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Travelers at this place
    • Day 33

      Quito Express

      June 18, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 22 °C

      C’est le jour de la grande aventure ! On entame notre trajectoire manifestante depuis Puyo en direction de Quito. Mais étape 1, on s’est données comme objectif d’atteindre la ville de Tena aujourd’hui. 80km et des barrages plein les rues, on a tenté de se renseigner sur l’ampleur de ce qui nous attendait, mais les informations équatoriennes sont plus qu’approximatives. Certains nous disent qu’il y a plus de 150 paros, d’autres uniquement 3, ce sera la surprise.

      Notre réseautage de la veille s’est avéré utile, on passe tranquillement le premier barrage qui est aussi le plus dur grâce à un gentil monsieur qu’on a rencontré la veille et qui a plaidé en notre faveur.
      Puis, deuxième barrage quelques kilomètres plus loin : on nous dit clairement qu’on ne passera pas, qu’eux sont là depuis plusieurs jours à se battre et qu’ils ne comprennent pas pourquoi nous on ferait du tourisme. On leur explique qu’on les soutient et qu’on peut les aider, et ils acceptent de nous laisser passer si on les épaule 20 minutes. On leur propose des cannes à sucre, on leur parle des gilets jaunes puis on finit par chanter la vie en rose sur leur demande, ce qui les convainc de nous laisser partir ! Ah, et aussi ils ont pris nos contacts sur les réseaux sociaux, la grande méthode de drague des sud-américains.

      Et de deux ! C’est reparti. Les autres sont plus simples, on se retrouve même à se voir offrir un repas traditionnel, tandis que d’autres piochent plus qu’allègrement dans nos réserves de bonbons et de gâteaux. Certains encore en viennent à nous proposer de dormir chez eux, dessinent sur le visage d’Anais et TOUS prennent des photos avec nous. Nous devons parfois marcher sur plusieurs kilomètres avec nos 15kg sur le dos car aucun taxi n’est présent entre deux barrages, et à d’autres moments les indigènes se démènent pour appeler leur cousin taxi et qu’on ne doive fournir aucun effort.

      Nous avons rencontré de très belles personnes, qui vivent des moments durs et qui persévèrent parfois au risque de leur vie pour faire valoir leurs droits. Une de nos journées préférées du voyage en définitive ! En particulier lorsqu’on est arrivées à l’hôtel à Tena et qu’on a pris une douche chaude.
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    • Day 106

      Au coeur des ténèbres ? 👹

      June 28, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 28 °C

      [Emma - Suite péripéties crise sociale Équatorienne. Désolée pour la longueur, j’avais envie de détails, mais le souvenir vaut le détour]

      On part aujourd’hui à moitié pleines d’espoirs et à moitié pleines de dérisions face à ce plan sans queue ni tête. Nous optons pour la route la moins touristique, c ce qui signifie aussi moins de villes pour dormir. On ne sait pas si on doit s’attendre à de la violence ou à une folle ambiance, mais ce qu’on sait, c’est qu’on aimerait dormir à Tena ce soir.

      On passe la ligne de départ à 10h30, au lieu de 9h30. On est en plein de la philosophie du groupe. Qu’est ce qu’une heure de retard dans cinq mois de voyage après tout. On débute par un premier fiasco puisque nos deux plans taxis pour rejoindre le premier barrage ne daignent répondre à nos appels. (Que ceux qui pensent qu’on aurait pu anticiper se taisent à jamais 🤡)

      Bref, c’est parti pour l’échauffement du jour. Ça monte un genoux par ci, un genoux par la, sans oublier les montagnes de sacs à dos sur nous. Vous avez l’image ? On arrive tant bien que mal au premier barrage après 50 minutes de marche. Il y a beaucoup plus de monde que les fois précédentes et les indigènes semblent beaucoup plus virulents. Un jeune masqué nous menace de sa lance et nous dit qu’on ne passera pas. Il faut dire qu’on est pas aidées par le nombre de personne qui veulent passer : voitures et fourgonnettes en tout genre.

      Heureusement notre bonne étoile est avec nous. La première étape fut largement négligée par l’équipe, cependant nous avons eu la sainteté d’esprit d’anticiper la deuxième.
      [La veille au soir, devinez où nous fûmes ? sur les bancs du paro pardi. Nous avons beaucoup discuter avec les plus jeunes manifestants. Ils nous ont expliqué leur cause et décrit de quoi étaient fait leurs lances : un peu du bois le plus dur de l’Amazonie agrémenté de quelques pelures de singes et hop le tour est joué. On a tenté de leur apprendre quelque chants révolutionnaires français mais il faut dire que notre répertoire n’était pas fameux. Alors on a vite arrêté. L’ambiance était quand même un peu pensante, certains n’avaient pas l’air très content de notre présence, d’autres dormaient sur des matelas pour les plus chanceux et sous des camions pour d’autres. Des femmes préparaient le repas pour tout ce beau monde. Ça faisait déjà six jours que ça durait.]
      Tout ça pour dire qu’un des indigènes nous a reconnues le lendemain matin. Il s’avère que c’était le chef du barrage et que par chance il a nous autorisé un laissé passer parcequ’on les avait aidé la vieille. Mais le barrage était tellement gros que ceux du fond n’avaient pas entendus là décision. Lances pointées sur nous, cinq indigènes maquillés courent et commencent à chanter. On nous laisse finalement passer grâce à l’intervention de nos amis. Un monsieur avec les yeux très rouges de fatigue nous dit que nous, on ne souffre pas dans notre pays. Je me dis que notre urgence d’avion n’est pas grand chose face à leur situation. A ce moment là je passe la gorge serrée entre les militants.

      Un civile s’étant improvisé taxi, nous amène jusqu’au prochain paro. Vous connaissez le dicton il en faut peu pour être dangereux ? Ils étaient dix mais pourtant personne ne pouvait passer. Des deux sportifs du dimanche à vélo jusqu’à la famille d’une vingtaine de personnes en deuil, il n’y avait rien à faire. « Ça fait six jours que je suis ici et toi tu fais du vélo ? Rentre chez toi » ,« Les morts sont morts, on est ici pour aider les vivants ». Vous l’aurez compris, aucune excuse n’est valable. Après quelques minutes passées avec eux, (et quelques cannes à sucres léguées) ces grands gaillard(e)s s’adoucissent. L’un nous parle de son travail d’ingénieur et l’une nous fait chanter des chansons « romantiques » en français. Alors on leur a un peu fait voir la vie en rose et on peut dire un grand merci à cette bonne vieille Edith Piaf pour ce deuxième passage.

      Un garçon de notre âge s’entête à vouloir nous accompagner jusqu’au prochain paro. Il nous a aidé à négocier en assurant qu’on avait appuyé plus d’un barrage et qu’on avait participé à plus d’un jour de mission dans une finca en Amazonie. Il lui a fallut trois barrages pour comprendre qu’aucun mariage n’étais possible avec l’une d’entre nous. Aussitôt a-t-il compris aussitôt le filou est reparti.

      Nous voilà seules sur la route. Plus de motos pour nous escorter. Mais la chance continue de nous sourire puisqu’on croise le seul taxi à 100km à la ronde. Celui ci (dont on oubliera le prix) nous avance jusqu’au prochain paro ou on se fait littéralement raquetter par un papi fan de coca cola. S’en suit un pillage du gâteau qu’on avait concocté la veille. Semblant rassasiés et satisfait du gâteau, c’est une autre victoire pour l’équipe.

      On marche un peu plus d’une heure sans croiser personne. La route est magnifique. On est en pleine amazonie. Les lanières commencent à creuser mes hanches et mes clavicules. Mais personne ne se plaint car ce n’est pas le moment de se dégonfler, nous ne sommes qu’à mi chemin.

      On tombe à nouveau sur un très gros paro où d’immenses arbres ont été abattus sur la route. L’ambiance semble assez festive, c’est l’heure du repas et vas y que je me mets un poisson grillé sous la dent par ci, et vas y que je me mets une banane plantain sous la dent par la. C’est ambiance barbecue du dimanche à Ville-Franche sur Mer. Tous semblent très étonnés de notre présence, on nous ordonne très rapidement de poser nos sacs à terre pour se reposer. Un petit attroupement de personnes se fait autour de nous. Cependant certains ne parle que quelques peu espagnol. Le mix quechua-castellano ne fait pas bon ménage mais on comprend qu’ils veulent nous faire visiter la région. Tout le monde se démène pour nous, on nous apporte une assiette entière (poisson grillé d’Amazonie) et d’autres sont au téléphone avec toutes la région pour nous dégoter un taxi.

      On s’en va finalement en les remerciant infiniment. Un monsieur adorable en taxi nous avance de quelques kilomètres précieux. On croise quelques paro ou les militants nous demandent des photos. On sent qu’on est dans l’Amazonie non touristique et qu’ils sont très curieux de voir d’autres cultures. Ces personnes ont été très accueillantes avec nous malgré le fait qu’ils ne parlaient que très peu espagnol.

      Le dernier barrage qu’on croisera nous apprendra que demain, il est prévu que tous les indigènes se dirige vers Quito pour, je cite, « enflammer le Palais Royal ». Ils nous proposent de venir avec eux en bus, proposition que nous déclinerons avec regret mais raison.

      On arrive finalement à Tena où nous trouvons un super plan pour traverser les barrages du lendemain.

      Quelques restaurants et heures de dodo plus tard, le quatuor reprend la route, et aujourd’hui messieurs dames, on a pas opté pour le pingouin le plus lent de la banquise. Vitesse moyenne de 148km/h. Je peux vous dire qu’on a jamais avancé aussi vite. J’ai les mains en sueur. La doctrine du taxi : le dos-d’âne ça passe mieux avec de l’élan. On se fait escorter sur le barrage. Le service de la compagnie de taxi est plus qu’organisé. On traverse dès Climats très différent en taxi. Certains ponts sont à moitié détruits et le chauffeur ne manque pas de faire le signe de La Croix après chaque passages. Je suis triste de quitter l’Amazonie.

      Nous voilà arrivées en banlieue de Quito. Au bilan : a notre grande surprise le jour préféré du voyage d’Oriane et une mission réussie. Deux jours de marche/taxi pour parcourir 243km. Beaucoup d’echanges et une belle performance strava si on oublie le fait qu’en temps normal tout ce petit ramdam se fait en seulement 4h30 de voiture. Ma Renaud Twingo première génération prend une toute nouvelle place dans mon estime.
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    • Day 80

      Rio Napo - Gruppenreise

      November 15, 2023 in Ecuador ⋅ 🌧 28 °C

      Nie ist man alleine. Unter diesem Stern stand unsere nächste Station. Als wir ankamen, trafen wir gleich ein reisendes Pärchen aus der Schweiz, wir unterhielten uns kurz und machten uns daran Essen zu kochen. Kaum saßen wir uns aßen bog ein neuer Van um die Ecke. Es waren Katrin und Stephan aus Kanada, die wir ursprünglich in Kolumbien kennen gelernt haben und nur zum 3. Mal zufällig wieder trafen. Natürlich war die Freude groß und der erste Abend wurde zu Viert damit verbracht über die Erlebnisse der letzten 3 Wochen zu quatschen. Am nächsten Tag gingen wir zu sechst, also gemeinsam mit Markus und Sara aus der Schweiz ins nächstgelegene Dörfchen. Um dorthin zu kommen mussten wir über eine kürzlich (vor 4 Jahren) eingestürzte Brücke… der Übergang war mit ein paar Drahtseilen und einer klapprigen Kabine gesichert. Alles angetrieben von einem Automotor der entweder im Vorwärtsgang oder Rückwärtsgang lief. Im Dorf angekommen trafen wir sogleich Affen, die auf dem Marktplatz lebten. Lecker Essen gab es auch noch. Auch der dritte Tag wurde mit Quatschen und Kochen verbracht. Leider reisen Markus und Sara Richtung Kolumbien. Aber Katrin und Stephan werden wir sicher noch ein viertes Mal wieder treffen ;)Read more

    • Day 145

      Tena - Das Tor zum Amazonas

      September 22, 2023 in Ecuador ⋅ ⛅ 29 °C

      Ich reise über Puyo (wo ich 2 Tage Halt mache) nach Tena. Die fahrt ist wunderschön, der Bus kurvt durch Jungellandschaften, vorbei an einfachen Häusern aus Holz, an kleinen Sportstadien aus Beton, denen meist ein kleines Dorf folgt.
      Wir fahren hier in das Land der Kichwa und einiger anderer Uhreinwohner.
      Wieder zeigt sich Ecuador von einer ganz anderen Seite: es ist merklich heisser hier, die Luft ist feucht und die Menschen haben dunklere Haut, andere Augen, sprechen Kichwa.. Ich bin also angekommen - im Amazonas Ecuadors!

      Tena hat ganz einen anderen Flow, eine andere Grundstimmung als andere Städte Ecuadors. Es liegt eine Ruhe in der Luft, Raum zum Atmen und keine westliche Hektik und Wettbewerbskampf.
      Ich sehe viele Kinder, auf dem Nachhauseweg von der Schule, sie schlendern zufrieden und unbeschwert in ihren gepflegten Schuluniformen durch die Stadt.
      Die Menschen scheinen sich hier zu kennen, man grüsst sich, es wird gewitzelt und gequatscht. Natürlich ist auch hier ein gewisser Alltags-Struggle spühr -und sichtbar. Dennoch nehme ich eine familiäre, friedliche Stimmung unter den Menschen war.

      In den folgenden Tagen besuche ich mehrmals den wunderschönen Stadtpark und den Aussichtsturm gleich daneben.
      Der Parkwächter sagt mir, der Park sei nur mit Guide begehbar. Weil es schon Nachmittag ist, lasse ich es sein und verbringe schöne Stunden im erfrischenden Wasser des Stadtflusses Napo.
      Vom Aussichtsturm habe ich eine wunderbare Aussicht über die (überschaubare) Stadt und den wilden, üppigen Urwald rings herum.
      Die Abendsonne streift mein Grinsen und ich fühle mich glücklich und frei.

      Am nächsten Tag schleiche ich mich in den Stadtpark. Es tut sich ein Urwald mitten in der Stadt auf. Die Bäume, Pflanzen, Blätter, Tiere und Geräusche dieses Parkes sind unvergleichbar mit jedem Stadtpark, den ich in meinem Leben besucht habe.
      Schnell wird mir auch klar, wesshalb der Park nur mit Guide besucht werden kann. Der Anfangsbereich des Parks ist liebevoll gepflegt und der Weg führt über einen intakten Steg, der einen Meter über den wilden Pflanzen und Tieren ist.
      Im hinteren Teil des Parks ist von diesem Steg nur noch das Betongerüst (auf dem die Holzlatten befestigt wären) sicht -und begehbar.
      Ich stosse auf Betonbauten - auch hier steht nur das Grundgerüst der Gebäude. Zudem ist alles überwachsen und voll mit Blättern. An einer Wand entdecke ich eine kräftig strahlende Wandmalerei einer Raubkatze. Mein Künstlerherz tanzt vor Freude. Dieser Ort ist eignet sich perfekt um das Musikvideo zu meinem Song "Natural High" zu drehen.
      Der Stadt ist beim Bau dieser Parkanlage wohl das Geld ausgegangen..

      In den nächsten Tagen versuche ich herauszufinden, wie ich von der Stadt tatsächlich in den Amazonas komme. Dies ist nämlich gar nicht so einfach.
      Ich besuche Agenturen, schreibe mit Menschen und lasse mir von meiner Ecuador Korrespondentin Gaby helfen.

      Ich besuche (auf eigene Faust) einen wunderschönen Wasserfall im Urwald und habe diesen magischen Ort beim ankommen ganz für mich alleine. Ich klettere das Flussbeet hoch und treffe auf unberührte Natur von seiner schönsten Seite. Grosse Steine, wildes Wasser, Sandbänke, exotische Vögel und rundherum das üppige und wilde Grün des Waldes.
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    • Day 4

      Kachiguañuska

      February 17, 2020 in Ecuador ⋅ ⛅ 28 °C

      Today was so amazing! We started off by going to Kachiguañuska; a school deeper in the jungle to hold a VBS. When we arrived you could see all the kids faces light up. We got to meet all of the kids and they were so excited to talk to us. We sung songs and had a fun introduction before breaking into stations. I was in the game group so I got to play games with all of the children and teach them fun games such as ultimate frisbee with an american football. A lot of the kids wanted to hold our hands and it was adorable. I had a chain of about 5 kids holding my hand at once and it was so great! Listening to all of their laughs had me smiling all day long. After, we then got to go to Antioch Christian Academy and see the amazing work there that the missionaries have been doing. Listening to how much they have accomplished is such short time with other mission teams helped was so inspiring. We got to work on 2 of the houses that are being built for long term missionaries to live while they are at the academy. When we got back we had time to go swim in the river which was GREAT after sweating all day. Today was a huge eye opener and I thank God so much for putting all of this on my heart and giving me the experience. I can not wait to go back tomorrow and play more games with the kiddos! - Nicole Cardona, card shark.Read more

    • Day 5

      Kachiguañuska day two

      February 18, 2020 in Ecuador ⋅ ☁️ 26 °C

      Today we went back to Kachiguañuska for a second day with the school kids. We were able to use two classrooms today which made crafts and the lessen much more effective. The theme and focus was the prodigal son today. We sang together, memorized a verse, made some crafts, played games, and shared the glorious gospel. This is a government school with over 100 kids that shut down for two days and let us come in and let do this with them. What a huge privilege.

      After lunch we went back to Antioquia and worked on a house again so that one of the missionary families can have a place to live. This was another great time for the team to serve and be a small part this growing ministry.
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    • Day 147

      Río Napo

      September 24, 2023 in Ecuador ⋅ ☁️ 30 °C

      Mit 2 Guides mache ich im Rio Napo eine 3 stündige "River Rafting" Tour. Der Fluss ist wild, die Steine verursachen grosse Wellen, diese schwappen in grossen Wassermengen ins unser "Duki". nach 2 Minuten bin ich schon pflotschnass ;)
      Es gibt auch ruhige Abschnitte, wir gleiten über das Wasser, um uns herum dichter Wald und Felsen.
      Immer wieder fahren wir an einheimischen vorbei, die am Flussufer geheimnisvoll um kleine Maschinen herum stehen, diese mit Flussgestein füttern, Teller drehen und den Boden absuchen.. Goldgräber!
      Wenn es regnet spült der Fluss grosse Mengen an Gold das Tal herunter. Das Ursprungsgebiet ist das Vulkangebirge von Riobamba.

      Das Gold zieht auch die Gierigen der Welt an. Weiter unten fahren wir an riesigen Baggern vorbei. Sie lassen Schaufel für Schaufel durch ihre Maschinen. Es sind die Chinesen. Sie haben sich bei der korrupten ecuadorianischen Regierung die Rechte erkauft und beuten nun das Flussufer aus. Es ist ein Bild der Zerstörung, am Flussufer türmen sich riesige Gesteinshügel.
      Es stimmt mich nachdenklich. Es ist auch sehr merkwürdig beides vor Augen zu haben: Die meisten Abschnitte sind noch unberührt (von den Goldkonzernen) und strahlen eine heilige Schönheit und einen riesigen Frieden aus, dann kommen wieder Abschnitte wo ich erleben kann was die Globalisierung mit unserem Planeten macht.
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    • Day 53

      Una visita a los monitos

      August 23, 2023 in Ecuador ⋅ ⛅ 26 °C

      Realizamos una visita al Puerto Misahualli, primer puerto fluvial turístico de la Amazonia Ecuatoriana, donde el río Misahialli se une al Río Napo.

      Allí disfrutamos el contacto con la naturaleza y fuimos recibidos por los grandiosos embajadores del lugar 🐵 Los monos capuchinos, quienes atrajeron nuestra atención haciendo sus acrobacias.Read more

    • Day 979

      Así viven por acá

      November 24, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 26 °C

      En esta región de La Amazonía hay comunidades indígenas de la cultura Kichwa, y muchos ni hablan español. Mientra recorremos esta selva algunos han sido muy amables con nosotros, nos han ofrecido comida, plantas que usan a diario, han estado curiosos, nos han sonreído y saludado mientras pasamos y han socializado de manera, digamos, normal. Otros se han mostrado algo desconfiados o tímidos. Sobre todo alguas mujeres, a veces nos han mirado desde dentro de sus casas a través de rendijas en la madera sin salir a nada, a pesar de que a veces hemos llamado para hacer una simple pregunta. Unos pocos hasta han mostrado rechazo o se han comportado algo ariscos y hasta agresivos. Al entrar en una de estas comunidades Kichwa, buscando donde acampar al borde de un río, no fuimos para nada bienvenidos. Simplemente no permiten la entrada a personas que no pertenecen a la comunidad, así que dimos media vuelta y nos fuimos. Algo parecido nos había pasado antes, hace más de un año, donde también dimos media vuelta y nos fuimos.

      Por lo que hemos podido ver en este viaje de casi tres años ya, hay ciertas comunidades que viven de manera muy "encapsulada", por decirlo de alguna manera, y rechazan a todo visitante. Por un lado han sufrido todo tipo de agresión hacia ellos mismos, hacia sus hijos y tambien hacia sus tierras y recursos naturales. Por otro lado prefieren vivir con sus propias reglas y leyes dentro de sus comunidades, y disponer de la madre naturaleza a su antojo sin que la sociedad "civilizada" le imponga otras reglas y leyes que no están acorde a su manera de ver la vida. No estamos aquí para decir lo que está bien o lo que está mal, no tenemos ni nunca tendremos todos los elementos, por eso no juzgamos; solo observamos, disfrutamos, y hasta cierto punto, tratamos de entender. La selva también es el caldo de cultivo perfecto para todo tipo de situaciones violentas, negocios turbios e injusticias. No estamos de ningún lado, no pertenecemos aquí y el criterio que podamos tener a veces llega hasta a ser irrelevante.

      Nuestro principal consejo a aquellos que quieran venir y disfrutar de estos sitios paradisiacos es en primer lugar documentarse lo más posible antes de venir, tanto de las costumbres, como la historia, las creencias y todo tipo de aspecto social. Luego que se está en la zona, respetar y no invadir espacios que otros consideran suyos aunque la constitución o el mundo moderno diga otra cosa. Para reconocer a alguien como "autoridad" solo hay que ver si posee un arma y tú no, si son varios y tú uno solo; al diablo con los uniformes y lo que está escrito en papeles o lo que te enseñaron en la escuela. Hemos recorrido regiones inmensas donde ni la policía ni el ejército pueden entrar, hemos estado en lugares donde te linchan al instante si robas, violas o matas, hemos ido a zonas conocidas por ser frecuentadas por narcotráficantes y otras con presencia de guerrillas, hasta hemos visto la cara de aquellos que han quemado vivos a otros. La selva no es lugar para equivocaciones, respeta y acepta como viven por acá y disfrutarás de una manera que jamás imaginaste y, sobre todo, vivirás para contarlo... también entender la geografía, el clima, estar atento a posibles crecidas y deslaves, conocer de especies venenosas y demás peligros de la naturaleza es crucial; una vez más decimos que la selva no es lugar para equivocaciones.

      Si eres turista no tienes nada que hacer aquí, hay miles de sitios donde se te disfrazan, te bailan y donde participas en ceremonias que nada tienen de auténticas; al estilo Disney vives una fantasía que nada tiene que ver con la realidad. Ya hasta nos cuestionamos si esas fotos de revistas fueron hechas por verdaderos valientes y atrevidos o si hubo farsantes que se desnudaron y posaron a cambio de dinero. No es una tarea fácil hacer fotografía a estas personas, hay demasiado en riesgo; nunca se sabe cómo puedan reaccionar. Ya el simple hecho de hacer fotos de algunas de sus casas ha sido un atrevimiento nuestro. Aquí hay quienes ni entienden el significado de pasear y siempre hay sospecha acerca de quienes venimos desde tan lejos; hasta nos han contado de vehículos desconocidos que han llegado hasta aquí para llevarse a niños por la fuerza. También hemos sabido de plantas y animales por las que se matan los de dentro y los de fuera, todo porque hay pudientes allá afuera que pagan lo que sea por esa planta o ese animal... sin hablar del oro u otros minerales; todos valores ficticios que se alejan de lo que de verdad el ser humano necesita. Si eres turista no tienes nada que hacer aquí.

      Si te sientes viajero y quieres aprender, si quieres sentirte más libre que nunca, si quieres entender la vida en crudo, si quieres conocer una naturaleza realmente fascinante, si quieres salir de la burbuja de la vida civilizada que promete "seguridad" a cambio de libertades y terminas careciendo de ambas, si quieres tener tiempo para ti, si quieres sentir una tranquilidad infinita y dormir a piernas sueltas sin preocupaciones de que te vengan a robar o a asaltar (aunque esto parezca contradictorio con lo que hemos dicho antes) entonces ven aquí y vive como nunca te imaginaste que era posible. Entendiendo los códigos naturales y sociales te puedes mover por esta vasta selva y vivir encantado de las maravillas que aquí se ocultan.

      Esperamos que sepas que éste es el tipo de contenido que es automaticamente censurado por los algoritmos de las grandes redes sociales. Algunas de las palabras que usamos aquí no gustan para nada a estas empresas; con sus razones o no estas temáticas son opacadas y silenciadas. Solo los que nos atrevemos a ir más allá de la "vida fácil" que han diseñado para nosotros, así sea en el mundo real o en el ciberespacio, logramos comprender la parte más humana que llevamos dentro, aunque a veces nos parezca terrible y despiadada.
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    • Day 151

      Jungle Roots

      September 28, 2023 in Ecuador ⋅ ☁️ 29 °C

      Die nächsten Tage verbringe ich in meinem Häuschen mit Hängematte im Jungle Roots, dass, wie der name es verrät, im Jungel ist.
      Diego, ein erfolgreicher Kayakfahrer und gelernter Schreiner hat sich hier seinen Traum, vom nachhaltigen, naturnahen Hostel erbaut.
      Die Stimmung ist familiär, die Preise niedrig (die sonstigen Junglelodges sind für mich hier nicht bezahlbar) und die unterschiedlichsten Tiere allgegenwärtig.
      Mit Meli (aus Chile) und Urku (ein Kitchwa) sind noch zwei Volontäre hier und schmeissen den Laden. Wir freunden uns an und machen zusammen verschiedene Ausflüge in die Natur.

      Am Ende der Woche fahre ich abends nach Ambato, hole um 5 Uhr morgens Pam beim Terminal ab und wir verbringen die nächste Woche zusammen.

      Dieses Mal bin ich ihr Reiseguide. Denn wir besuchen zusammen Baños, fahren zurück nach Tena und schlussendlich zurück ins Jungle Roots (wo ich meinen grossen Rucksack zurückgelassen habe), alles Orte die ich schon kenne und ihr desshalb meine Lieblingsplätze zeigen kann.

      An unsrem letzten gemeinsamen Tag besuchen wir das Dorf Misahualli. Es ist bekannt für seine Affen, die tagsüber teile des Dorfes beleben und sich mit den Besuchern ihre Spässchen erlauben. In der Nacht ziehen sie sich in den umliegenden Jungel zurück.
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    You might also know this place by the following names:

    Puerto Napo

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