Ecuador
Tena

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Travelers at this place
    • Day 33

      Quito Express

      June 18, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 22 °C

      C’est le jour de la grande aventure ! On entame notre trajectoire manifestante depuis Puyo en direction de Quito. Mais étape 1, on s’est données comme objectif d’atteindre la ville de Tena aujourd’hui. 80km et des barrages plein les rues, on a tenté de se renseigner sur l’ampleur de ce qui nous attendait, mais les informations équatoriennes sont plus qu’approximatives. Certains nous disent qu’il y a plus de 150 paros, d’autres uniquement 3, ce sera la surprise.

      Notre réseautage de la veille s’est avéré utile, on passe tranquillement le premier barrage qui est aussi le plus dur grâce à un gentil monsieur qu’on a rencontré la veille et qui a plaidé en notre faveur.
      Puis, deuxième barrage quelques kilomètres plus loin : on nous dit clairement qu’on ne passera pas, qu’eux sont là depuis plusieurs jours à se battre et qu’ils ne comprennent pas pourquoi nous on ferait du tourisme. On leur explique qu’on les soutient et qu’on peut les aider, et ils acceptent de nous laisser passer si on les épaule 20 minutes. On leur propose des cannes à sucre, on leur parle des gilets jaunes puis on finit par chanter la vie en rose sur leur demande, ce qui les convainc de nous laisser partir ! Ah, et aussi ils ont pris nos contacts sur les réseaux sociaux, la grande méthode de drague des sud-américains.

      Et de deux ! C’est reparti. Les autres sont plus simples, on se retrouve même à se voir offrir un repas traditionnel, tandis que d’autres piochent plus qu’allègrement dans nos réserves de bonbons et de gâteaux. Certains encore en viennent à nous proposer de dormir chez eux, dessinent sur le visage d’Anais et TOUS prennent des photos avec nous. Nous devons parfois marcher sur plusieurs kilomètres avec nos 15kg sur le dos car aucun taxi n’est présent entre deux barrages, et à d’autres moments les indigènes se démènent pour appeler leur cousin taxi et qu’on ne doive fournir aucun effort.

      Nous avons rencontré de très belles personnes, qui vivent des moments durs et qui persévèrent parfois au risque de leur vie pour faire valoir leurs droits. Une de nos journées préférées du voyage en définitive ! En particulier lorsqu’on est arrivées à l’hôtel à Tena et qu’on a pris une douche chaude.
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    • Day 106

      Au coeur des ténèbres ? 👹

      June 28, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 28 °C

      [Emma - Suite péripéties crise sociale Équatorienne. Désolée pour la longueur, j’avais envie de détails, mais le souvenir vaut le détour]

      On part aujourd’hui à moitié pleines d’espoirs et à moitié pleines de dérisions face à ce plan sans queue ni tête. Nous optons pour la route la moins touristique, c ce qui signifie aussi moins de villes pour dormir. On ne sait pas si on doit s’attendre à de la violence ou à une folle ambiance, mais ce qu’on sait, c’est qu’on aimerait dormir à Tena ce soir.

      On passe la ligne de départ à 10h30, au lieu de 9h30. On est en plein de la philosophie du groupe. Qu’est ce qu’une heure de retard dans cinq mois de voyage après tout. On débute par un premier fiasco puisque nos deux plans taxis pour rejoindre le premier barrage ne daignent répondre à nos appels. (Que ceux qui pensent qu’on aurait pu anticiper se taisent à jamais 🤡)

      Bref, c’est parti pour l’échauffement du jour. Ça monte un genoux par ci, un genoux par la, sans oublier les montagnes de sacs à dos sur nous. Vous avez l’image ? On arrive tant bien que mal au premier barrage après 50 minutes de marche. Il y a beaucoup plus de monde que les fois précédentes et les indigènes semblent beaucoup plus virulents. Un jeune masqué nous menace de sa lance et nous dit qu’on ne passera pas. Il faut dire qu’on est pas aidées par le nombre de personne qui veulent passer : voitures et fourgonnettes en tout genre.

      Heureusement notre bonne étoile est avec nous. La première étape fut largement négligée par l’équipe, cependant nous avons eu la sainteté d’esprit d’anticiper la deuxième.
      [La veille au soir, devinez où nous fûmes ? sur les bancs du paro pardi. Nous avons beaucoup discuter avec les plus jeunes manifestants. Ils nous ont expliqué leur cause et décrit de quoi étaient fait leurs lances : un peu du bois le plus dur de l’Amazonie agrémenté de quelques pelures de singes et hop le tour est joué. On a tenté de leur apprendre quelque chants révolutionnaires français mais il faut dire que notre répertoire n’était pas fameux. Alors on a vite arrêté. L’ambiance était quand même un peu pensante, certains n’avaient pas l’air très content de notre présence, d’autres dormaient sur des matelas pour les plus chanceux et sous des camions pour d’autres. Des femmes préparaient le repas pour tout ce beau monde. Ça faisait déjà six jours que ça durait.]
      Tout ça pour dire qu’un des indigènes nous a reconnues le lendemain matin. Il s’avère que c’était le chef du barrage et que par chance il a nous autorisé un laissé passer parcequ’on les avait aidé la vieille. Mais le barrage était tellement gros que ceux du fond n’avaient pas entendus là décision. Lances pointées sur nous, cinq indigènes maquillés courent et commencent à chanter. On nous laisse finalement passer grâce à l’intervention de nos amis. Un monsieur avec les yeux très rouges de fatigue nous dit que nous, on ne souffre pas dans notre pays. Je me dis que notre urgence d’avion n’est pas grand chose face à leur situation. A ce moment là je passe la gorge serrée entre les militants.

      Un civile s’étant improvisé taxi, nous amène jusqu’au prochain paro. Vous connaissez le dicton il en faut peu pour être dangereux ? Ils étaient dix mais pourtant personne ne pouvait passer. Des deux sportifs du dimanche à vélo jusqu’à la famille d’une vingtaine de personnes en deuil, il n’y avait rien à faire. « Ça fait six jours que je suis ici et toi tu fais du vélo ? Rentre chez toi » ,« Les morts sont morts, on est ici pour aider les vivants ». Vous l’aurez compris, aucune excuse n’est valable. Après quelques minutes passées avec eux, (et quelques cannes à sucres léguées) ces grands gaillard(e)s s’adoucissent. L’un nous parle de son travail d’ingénieur et l’une nous fait chanter des chansons « romantiques » en français. Alors on leur a un peu fait voir la vie en rose et on peut dire un grand merci à cette bonne vieille Edith Piaf pour ce deuxième passage.

      Un garçon de notre âge s’entête à vouloir nous accompagner jusqu’au prochain paro. Il nous a aidé à négocier en assurant qu’on avait appuyé plus d’un barrage et qu’on avait participé à plus d’un jour de mission dans une finca en Amazonie. Il lui a fallut trois barrages pour comprendre qu’aucun mariage n’étais possible avec l’une d’entre nous. Aussitôt a-t-il compris aussitôt le filou est reparti.

      Nous voilà seules sur la route. Plus de motos pour nous escorter. Mais la chance continue de nous sourire puisqu’on croise le seul taxi à 100km à la ronde. Celui ci (dont on oubliera le prix) nous avance jusqu’au prochain paro ou on se fait littéralement raquetter par un papi fan de coca cola. S’en suit un pillage du gâteau qu’on avait concocté la veille. Semblant rassasiés et satisfait du gâteau, c’est une autre victoire pour l’équipe.

      On marche un peu plus d’une heure sans croiser personne. La route est magnifique. On est en pleine amazonie. Les lanières commencent à creuser mes hanches et mes clavicules. Mais personne ne se plaint car ce n’est pas le moment de se dégonfler, nous ne sommes qu’à mi chemin.

      On tombe à nouveau sur un très gros paro où d’immenses arbres ont été abattus sur la route. L’ambiance semble assez festive, c’est l’heure du repas et vas y que je me mets un poisson grillé sous la dent par ci, et vas y que je me mets une banane plantain sous la dent par la. C’est ambiance barbecue du dimanche à Ville-Franche sur Mer. Tous semblent très étonnés de notre présence, on nous ordonne très rapidement de poser nos sacs à terre pour se reposer. Un petit attroupement de personnes se fait autour de nous. Cependant certains ne parle que quelques peu espagnol. Le mix quechua-castellano ne fait pas bon ménage mais on comprend qu’ils veulent nous faire visiter la région. Tout le monde se démène pour nous, on nous apporte une assiette entière (poisson grillé d’Amazonie) et d’autres sont au téléphone avec toutes la région pour nous dégoter un taxi.

      On s’en va finalement en les remerciant infiniment. Un monsieur adorable en taxi nous avance de quelques kilomètres précieux. On croise quelques paro ou les militants nous demandent des photos. On sent qu’on est dans l’Amazonie non touristique et qu’ils sont très curieux de voir d’autres cultures. Ces personnes ont été très accueillantes avec nous malgré le fait qu’ils ne parlaient que très peu espagnol.

      Le dernier barrage qu’on croisera nous apprendra que demain, il est prévu que tous les indigènes se dirige vers Quito pour, je cite, « enflammer le Palais Royal ». Ils nous proposent de venir avec eux en bus, proposition que nous déclinerons avec regret mais raison.

      On arrive finalement à Tena où nous trouvons un super plan pour traverser les barrages du lendemain.

      Quelques restaurants et heures de dodo plus tard, le quatuor reprend la route, et aujourd’hui messieurs dames, on a pas opté pour le pingouin le plus lent de la banquise. Vitesse moyenne de 148km/h. Je peux vous dire qu’on a jamais avancé aussi vite. J’ai les mains en sueur. La doctrine du taxi : le dos-d’âne ça passe mieux avec de l’élan. On se fait escorter sur le barrage. Le service de la compagnie de taxi est plus qu’organisé. On traverse dès Climats très différent en taxi. Certains ponts sont à moitié détruits et le chauffeur ne manque pas de faire le signe de La Croix après chaque passages. Je suis triste de quitter l’Amazonie.

      Nous voilà arrivées en banlieue de Quito. Au bilan : a notre grande surprise le jour préféré du voyage d’Oriane et une mission réussie. Deux jours de marche/taxi pour parcourir 243km. Beaucoup d’echanges et une belle performance strava si on oublie le fait qu’en temps normal tout ce petit ramdam se fait en seulement 4h30 de voiture. Ma Renaud Twingo première génération prend une toute nouvelle place dans mon estime.
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    • Day 145

      Tena - Das Tor zum Amazonas

      September 22, 2023 in Ecuador ⋅ ⛅ 29 °C

      Ich reise über Puyo (wo ich 2 Tage Halt mache) nach Tena. Die fahrt ist wunderschön, der Bus kurvt durch Jungellandschaften, vorbei an einfachen Häusern aus Holz, an kleinen Sportstadien aus Beton, denen meist ein kleines Dorf folgt.
      Wir fahren hier in das Land der Kichwa und einiger anderer Uhreinwohner.
      Wieder zeigt sich Ecuador von einer ganz anderen Seite: es ist merklich heisser hier, die Luft ist feucht und die Menschen haben dunklere Haut, andere Augen, sprechen Kichwa.. Ich bin also angekommen - im Amazonas Ecuadors!

      Tena hat ganz einen anderen Flow, eine andere Grundstimmung als andere Städte Ecuadors. Es liegt eine Ruhe in der Luft, Raum zum Atmen und keine westliche Hektik und Wettbewerbskampf.
      Ich sehe viele Kinder, auf dem Nachhauseweg von der Schule, sie schlendern zufrieden und unbeschwert in ihren gepflegten Schuluniformen durch die Stadt.
      Die Menschen scheinen sich hier zu kennen, man grüsst sich, es wird gewitzelt und gequatscht. Natürlich ist auch hier ein gewisser Alltags-Struggle spühr -und sichtbar. Dennoch nehme ich eine familiäre, friedliche Stimmung unter den Menschen war.

      In den folgenden Tagen besuche ich mehrmals den wunderschönen Stadtpark und den Aussichtsturm gleich daneben.
      Der Parkwächter sagt mir, der Park sei nur mit Guide begehbar. Weil es schon Nachmittag ist, lasse ich es sein und verbringe schöne Stunden im erfrischenden Wasser des Stadtflusses Napo.
      Vom Aussichtsturm habe ich eine wunderbare Aussicht über die (überschaubare) Stadt und den wilden, üppigen Urwald rings herum.
      Die Abendsonne streift mein Grinsen und ich fühle mich glücklich und frei.

      Am nächsten Tag schleiche ich mich in den Stadtpark. Es tut sich ein Urwald mitten in der Stadt auf. Die Bäume, Pflanzen, Blätter, Tiere und Geräusche dieses Parkes sind unvergleichbar mit jedem Stadtpark, den ich in meinem Leben besucht habe.
      Schnell wird mir auch klar, wesshalb der Park nur mit Guide besucht werden kann. Der Anfangsbereich des Parks ist liebevoll gepflegt und der Weg führt über einen intakten Steg, der einen Meter über den wilden Pflanzen und Tieren ist.
      Im hinteren Teil des Parks ist von diesem Steg nur noch das Betongerüst (auf dem die Holzlatten befestigt wären) sicht -und begehbar.
      Ich stosse auf Betonbauten - auch hier steht nur das Grundgerüst der Gebäude. Zudem ist alles überwachsen und voll mit Blättern. An einer Wand entdecke ich eine kräftig strahlende Wandmalerei einer Raubkatze. Mein Künstlerherz tanzt vor Freude. Dieser Ort ist eignet sich perfekt um das Musikvideo zu meinem Song "Natural High" zu drehen.
      Der Stadt ist beim Bau dieser Parkanlage wohl das Geld ausgegangen..

      In den nächsten Tagen versuche ich herauszufinden, wie ich von der Stadt tatsächlich in den Amazonas komme. Dies ist nämlich gar nicht so einfach.
      Ich besuche Agenturen, schreibe mit Menschen und lasse mir von meiner Ecuador Korrespondentin Gaby helfen.

      Ich besuche (auf eigene Faust) einen wunderschönen Wasserfall im Urwald und habe diesen magischen Ort beim ankommen ganz für mich alleine. Ich klettere das Flussbeet hoch und treffe auf unberührte Natur von seiner schönsten Seite. Grosse Steine, wildes Wasser, Sandbänke, exotische Vögel und rundherum das üppige und wilde Grün des Waldes.
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    • Day 151

      Jungle Roots

      September 28, 2023 in Ecuador ⋅ ☁️ 29 °C

      Die nächsten Tage verbringe ich in meinem Häuschen mit Hängematte im Jungle Roots, dass, wie der name es verrät, im Jungel ist.
      Diego, ein erfolgreicher Kayakfahrer und gelernter Schreiner hat sich hier seinen Traum, vom nachhaltigen, naturnahen Hostel erbaut.
      Die Stimmung ist familiär, die Preise niedrig (die sonstigen Junglelodges sind für mich hier nicht bezahlbar) und die unterschiedlichsten Tiere allgegenwärtig.
      Mit Meli (aus Chile) und Urku (ein Kitchwa) sind noch zwei Volontäre hier und schmeissen den Laden. Wir freunden uns an und machen zusammen verschiedene Ausflüge in die Natur.

      Am Ende der Woche fahre ich abends nach Ambato, hole um 5 Uhr morgens Pam beim Terminal ab und wir verbringen die nächste Woche zusammen.

      Dieses Mal bin ich ihr Reiseguide. Denn wir besuchen zusammen Baños, fahren zurück nach Tena und schlussendlich zurück ins Jungle Roots (wo ich meinen grossen Rucksack zurückgelassen habe), alles Orte die ich schon kenne und ihr desshalb meine Lieblingsplätze zeigen kann.

      An unsrem letzten gemeinsamen Tag besuchen wir das Dorf Misahualli. Es ist bekannt für seine Affen, die tagsüber teile des Dorfes beleben und sich mit den Besuchern ihre Spässchen erlauben. In der Nacht ziehen sie sich in den umliegenden Jungel zurück.
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    • Day 3

      Jungle

      March 20, 2015 in Ecuador ⋅ ☁️ 10 °C

      2 Tage im Amazonasgebiet, fernab jeder Zivilation. Wir wohnen bei einer Quichua in einfachen Holzhütten, es gibt kaum Elektrizität, nur kaltes Wasser und kein Handynetz. Wir besuchen die örtliche Schule, welche im Moment 8 Schüler hat von 6-14 Jahren. Da es stark geregnet hat am Morgen sind nur 4 Schüler anwesend.
      Wir lernen von der Familie wie sie die Pflanzen nutzen, die bei ihnen wachsen, wir machen Schokolade und lernen über das Leben und Traditionen in Ecuador.
      Zu Demonstrationszwecken bin ich übrigens verheiratet worden mit Elmar aus der Schweiz. ☺ Tja, so schnell kanns gehen. Diie Zeromonie war recht kurz und mein Kostüm auch etwas gewöhnungsbedürftig, aber als ecuadorianer haben wir wohl auch nicht viel.
      Ausserdem haben wir einen Tag 3 Wasserfälle erklettert. Etwas was ich zum ersten Mal gemacht habe. Es ging erst im Flussbett entlang, wir mussten über die Steine, Felsen und Baumstämme klettern, an den Felswänden an Seilen entlanghangeln und an Seilen an der Wand des Wasserfalls hochklettern. Puh, das war wahnsinnig aufregend und anstengend. Ich war plitschnass am Ende und völlig am Ende mit meinen Kräften als wir wieder bei unserer Hütte angekommen sind.
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    • Day 14

      Tena und der Cloudforest im Hintergrund

      October 22, 2016 in Ecuador ⋅ ⛅ 22 °C

      Freier Tag! Zwei Tage pro Woche haben wir frei. Den einen davon nutzen wir, um uns in Tena mal wieder eine warme Dusche zu gönnen und unsere Klamotten waschen zu lassen. Internet gibt's hier auch, daher gibt's jetzt dann auch ein paar Blog-Updates. Wir sind beide etwas erkältet - wie auch immer wir das 100 km südlich des Äquators hinbekommen haben - und bleiben daher eventuell noch eine Nacht länger zur Erholung.

      - Philipp
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    • Day 52

      Work done!

      November 29, 2016 in Ecuador ⋅ ⛅ 22 °C

      Wir sind wieder unterwegs!
      Ursprünglich war ein Aufenthalt von rund sieben Wochen im amaZOOnico geplant, jetzt sind es nur rund sechs geworden. Hauptgrund für die etwas vorgezogene Abreise waren einige neu hinzugekommenen Volontäre, die für unseren Geschmack etwas zu überdreht und laut waren. Zusätzlich wurde es uns im Volontärshaus einfach zu voll - in der letzten Woche bis zu 15 Leute gelebt, was auf Dauer etwas genervt hat. Jetzt haben wir halt eine Woche mehr Zeit zum herumreisen in Ecuador :-).

      Weitere detaillierte Reisepläne gibt es noch keine, wir bleiben jetzt erst einmal ein paar Tage in Tena und schauen uns hier um. Wahrscheinlich geht's erst nächstes Wochenende Richtung Hochland weiter.

      Dank jetzt wieder häufiger verfügbarem Internet gibt's jetzt vielleicht auch mal wieder mehr Blogeinträge! ;-)

      - Philipp
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    • Day 54

      Andere Länder - andere Pizza

      December 1, 2016 in Ecuador ⋅ ☀️ 30 °C

      Philipp hat gestern Pizza in Form einer Eistüte probiert. Der Entstehungsprozess hat ungefähr 10 Minuten gedauert. Die Vorfreude war groß, wie man auf dem Bild sieht. Die Wertung fiel mit "nicht so der Riesenhit" dafür eher mager aus. 😉

      -Kim
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    • Day 295

      Irgendwo im Nirgendwo - Yoga im Jungle

      July 26, 2017 in Ecuador ⋅ ⛅ 24 °C

      Bis ich in Tena ankomme schüttet aus strömen...noch bin ich allerdings nicht ganz am Ziel, es fehlen noch so ungefähr 20min mit einem lokalen Bus bis zu meinem Ziel "Wisdom Forest" (eine Yoga Lodge und gleichzeitig ist es auch ein "Reforestation" Projekt, dh werden auf dem ganzen Grundstück unzählige neue Bäume angepflanzt). Neben mir sitzt ein älterer Mann, der mich fast tot quatscht und mir eine Million Fotos seiner Familie etc zeigt. Gefühlt lässt der Bus mich dann irgendwo im nirgendwo aussteigen, langsam wird es auch dunkel und es schüttet immer noch. Als ich den Rucksack aus dem Gepäckfach bekomme, ist er platschnass...auch der Weg dem ich folge, ist nicht besser und ich habe nach wenigen Metern auch nasse Füße. Irgendwie hab ich ein Deja-Vue...Herzlich Willkommen im Regenwald!

      Aber dann seh ich auch schon Licht - ein Haus, aber natürlich ist niemand da, nur ein deutscher Schäferhund und ein Zettel mit einer Telefonnummer und der Nachricht, dass er oder sie im oberen Haus zu finden sind?!? Handyempfang hab ich leider keinen, also nützt mir die Telefonnummer auch nicht viel. Also weiter im Regen suchen, es gibt so viele Wege und ich hab keine Ahnung, welcher wohl zum anderen Haus führen könnte. Nachdem ich sicher 20min rundum geirrt bin, finde ich endlich das andere Haus. Begrüßt werde ich vom Koch Kedarnath. Ansonsten ist zur Zeit keiner da - das kann ja spaßig werden und ich will hier eigentlich eine Woche bleiben um Yoga zu machen und 4 Studen am Tag irgendwelche Volunteering Arbeiten zu machen...Immerhin darf ich die erste Nacht bei ihm im oberen Haus verbringen und muss nicht ganz alleine unten im Volunteer Haus schlafen (ich glaube da hätte ich alleine auch kein Auge zugemacht 🙊)

      Was ich vor meiner Ankunft nicht wusste, das ganze Projekt wird von Hare Krishna betrieben, das hab ich auf der Homepage wohl irgendwie überlesen. Nachdem es kein WLAN oder Handyempfang gibt, kann ich nicht mal was darüber ergooglen, (ich muss nur gleich an "Sekte" denken - wo bin ich hier nur gelandet 😳). Dh ich muss ich halt einfach ganz viele Fragen stellen und das ganze wird super interessant - nicht das mich jetzt einer falsch versteht, ich habe in keinster Weise vor jetzt Hare Krishna zu werden und sie haben auch in keiner Weise versucht mich davon zu überzeugen, aber ich fand das unglaublich spannend und ein paar Ansichten kann ich sogar verstehen, aber viele andere hingegen finde ich einfach nur abgefahren (aber dazu gleich noch mehr)...

      Am nächsten Tag kommen zum Glück noch mehr Volunteers an und ich/wir hatte(n) eine extrem gute Zeit. Jeder Tag startet um 05.30 Uhr mit Mantra Meditation, danach wird über Hare Krishna gequatscht oder einfach philosophiert, bevor dann 90 Minuten Yoga anfangen. Danach hat man sich das Frühstück so richtig verdient...und das wo ich doch schon Minuten nach dem Aufwachen Hunger habe 😂. Vormittags haben wird dann noch ein bisschen "gearbeitet" und nachmittags gabs dann "Workshops". Wir haben z.B. bei einen Rundgang auf dem Grundstück bzw. nur einem Teil davon da es insgesamt 26 Hektar groß ist, alles über die dort wachsenden Heilpflanzen gelernt, haben selbst Schokolade gemacht (angefangen beim Pflücken der Kakaofrucht), mussten Obstbäume Pflanzen (und habe gelernt, dass das definitiv keine Aufgabe für mich ist), sind am "Adventure Day" (den gibt es jeden Freitag) Wasserfälle mit Seilen hochgeklettert, und vieles mehr.

      An unserem freien Sonntag fährt Bagha (der Besitzer des Wisdom Forest) zu einer Hare Krishna Feier nach Quito, auch um einen ganz wichtigen Guru dort einzusammeln. Melina (eine Volontärin aus Köln) ist ganz begeistert und fragt sofort, ob wir mit dürfen. Auch wenn ich erst nicht so begeistert bin, denke ich, wann sonst habe ich die Möglichkeit so etwas hautnah mitzuerleben. Also geht es Sonntags um 03.00 Uhr morgens los bzw. wir sind bereit aber Bagha ist weit und breit nicht zu sehen. Er taucht dann irgendwann um kurz nach 05.00 Uhr auf, er hat seinen Wecker nicht gehört. Der Tag wird wirklich eine spezielle Erfahrung, wir helfen ein traditionell indisches Dessert für alle Leute im Tempel zuzubereiten - soooo lecker. Aber in solchen Mengen und solch großen Töpfen hab ich in meinem Leben definitiv noch nicht gekocht, die ganze rührerei wird so anstrengend, es ist ein richtiges Workout für meinen rechten Arm.
      Nach dem Essen geht die richtige Party los und die Leute fangen wie verrückt an das Hare Krishna Mantra immer und immer wieder zu singen und dazu zu tanzen oder besser: durch die Gegend zu springen! Die Nacht dürfen wir auf Matratzen im Tempel verbringen, natürlich ganz streng Männer und Frauen getrennt. Hab ich schon erwähnt das alle Frauen "Madre" genannt werden?!? Beim ersten Mal hab ich mich fast etwas beleidigt gefühlt- irgendwann gewöhnt man sich dran 😂

      Die Woche ist wie im Flug vergangen, am Ende kann ich nur sagen, die sind schon alle etwas verrückt (aber welche Religion ist das nicht?!?), aber zumindest gibt es bei Hare Krishna immer extrem viel und super leckeres vegetarisches Essen 😍. Und wer kann schon sagen, dass er mit einem Hare Krishna Guru, der irgendwo so zwischen 60 und 70 Jahre alt war, 90 Minuten extrem intensives/fortgeschrittnes Yoga im Regenwald gemacht hat?!?
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    You might also know this place by the following names:

    Tena, TNW, 테나, تینا, Tina, تینا، ایکواڈور, 特納

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