Rade de Porquerolles

Réveil matinal à 6h30 pour aller chercher le petit dej et faire ce qu’il y a faire. Après avoir fait l’inventaire et toute la paperasse habituelle, une bonne douche s’impose avant de larguer les amarres.
Un dernier débriefing à 11h45 et c’est le grand moment. Delphine n’étant pas en grande forme, mal de mer à peine 30s après avoir posé le pied sur le bateau, n’aide certainement pas l’affaire mais le premier départ fut un grand moment et ce n’était certainement pas le denier de la journée.

Un petit cafouillage et le bateau se retrouve déjà en travers à toucher le bateau de droite et de gauche. On ne peut même pas incriminer le vent, il n’y en avait pas tellement. Le voisin qui avait passé sa nuit à jurer n’en attendait pas moins pour reprendre de plus belle. Heureusement que sur le bateau de droite se trouvait une personne de la location qui nous a guidé dans la manœuvre. Premier grand moment du jour.

Il s’en ai suivi une navigation quasi tranquille, nous avons souhaiter hisser les voiles, bien que toutes les deux se trouvent sur enrouleur et là impossible, quelque chose coince (bien qu’au port nous avions fait le Check). Après un certain moment nous avons finalement pu mettre les voile mais plus pour la beauté du geste que pour avancer.

Le but, la Baie du Langoustine, atteint nous jetons l’encre pour manger et nous baigner un moment. La météo s’annonce plutôt clémente et on se dit que l’on va passer la nuit ici. Sur ce, ni une ni deux, on déplace le bateau pour mieux se positionner. Début 1h de péripéties. 1 fois, 2 fois, 3 fois... l’ancre ne croche pas au fond, le guindeau ne fonctionne pas bien, l’ancre et quasi toute la chaîne finissent au fond en moins de secondes qu’il ne le faut pour le dire.
Finalement ça a l’air de tenir, ouf 😅 on se relâche un peu, chacun vie sa petite vie. C’est pendant que j’écrivais le premier poste de cette aventure que je m’aperçois que l’on s’est déporté... nous ne sommes pas loin de pouvoir monter à bords du voilier nous « précèdent ». Branle-bas de combat, monteur allumé, on remonte l’ancre. Mais là suite des problèmes, le guindeau tourne dans le vide par moment et quand finalement on arrive à remonter l’ancre celle-ci est tournée dans le mauvais sens... tant pis nous regarderons ça demain et nous faisons finalement route vers le port de Porquerolles.

Il ne faut pas croire qu’à ce même moment la journée était finie. En essayant de prendre contact avec la capitainerie rien ne fonctionne avec la VHF. Étrange car plus tôt dans la journée il n’y avait pas de problème. Mais rapidement une gentille demoiselle vient nous chercher pour nous proposer une place. F44 la première place mais finalement après d’âpres manœuvres, de l’aide de plein mondes nous voilà amarrer en F46. Épique comme première journée et je dois le dire, un brin stressante.

Comme ils aiment dire au pays du coq🐔 « allé » dodo maintenant.Read more