India
Bhelūpura

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Travelers at this place
    • Day 40

      Heilig, heiliger, Varanasi

      November 9, 2023 in India ⋅ 🌙 27 °C

      Vom verdreckten Delhi aus reisen wir mit einer 13-stündigen Nachtfahrt im Liegebus weiter nach Varanasi, der heiligsten Stadt Indiens.

      Hier ist Indien so, wie man es sich immer vorstellt. Am Ganges werden Leichen verbrannt, daneben baden Pilger, daneben werden Klamotten gewaschen, daneben schmeißt jemand Abfälle in den Fluss. Abends gibt’s dazu noch Feuerzeremonien zur Verehrung von Mutter Ganges. Ganz schön wild!

      Varanasi ist uralt, die Altstadt hat winzige Gässchen, mal 2m breit, mal einen halben. Im Labyrinth habe ich mich einmal fast verirrt, als ich ohne Annie und Handy zu einem der zahllosen Hindutempel gepilgert bin. Zum Fluss geht es steile Treppen herunter; der Ganges steigt wohl stark an in der Monsunzeit. Wir laufen erstmal das Ufer entlang und staunen herum.

      Morgen beginnt Diwali, das höchste Fest im Hinduismus, 5 Tage lang. Wir haben mit enormen Menschenmassen gerechnet und sind sehr positiv überrascht, dass es zumindest aktuell noch sehr entspannt zugeht.

      Was man vom Verkehr nicht sagen kann. Der ist fürchterlich. Zum Glück ist die Altstadt selbst zu eng für Tuk Tuks.
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    • Day 290

      Spicy India

      April 19, 2022 in India ⋅ ☀️ 29 °C

      L'Inde... C'est un pays qui nous manque avant même de l'avoir quitté, mais dont on voulait sortir avant même d'y avoir posé un pied. Un pays qui nous a fait rire et pleurer, un pays dans lequel on a été malade mais dans lequel on a dansé ! L'Inde..il paraît qu'on adore où qu'on déteste... Cette phrase nous aura été maintes fois répétée et pourtant, selon nous, elle ne pourrait être plus éronée. Car l'Inde, c'est LE pays par excellence qu'on a adoré ET destesté à la fois. Un pays empli de paradoxes qui, indéniablement, nous a offert le plus grand choque culturel de ce voyage.

      Le 06 avril, à 4h30 du matin, sur le tarmac de l'aéroport, les festivités commencent. La première étape est de réassambler nos bécanes, et cela s'avère plus facile à dire qu'à faire. On y passe des heures... Les moustiques et les curieux s'entassent autour de nous, la chaleur monte, nous sommes complètement déshydratés et n'avons eu qu'une heure de sommeil. L'insère sur la fourche avant de Gasp s'est pliée durant le transport et, du coup, on ne sait plus remonter sa roue...bref, ce n'est pas exactement la joie. Ne semblant pas conscient de notre humeur, un fan de vélo s'obstine à me mettre sous le nez des vidéos de lui à bicyclette. Heureusement, au bout de 5 bonnes minutes, il finit par comprendre que ce n'est pas le moment et s'intéresse à notre problème. En 30 secondes, il devient notre sauveur. Un petit appel walkie talkie et bam, un de ses potes débarque avec une pince et des bouteilles d'eau! Le rêve ! Grâce à lui, nous voilà partis... Premier ressenti, en 5 mots : "**** , nous sommes en Inde!" J'ai bien les boules et pourtant, je ne peux m'empêcher de sourire ! Tout semble différent ici. Dans les rues, vaches, poulets, motos, vélos, tuktuk et voitures cohabitent gaiement au grès des klaxons. Il y a pleins d'échopes de street food ( des vrais, littéralement sur la route), et tellement de couleurs. Ici, le concept de "ça jure" n'existe pas. Le mauve se marie avec l'orange, le vert et le rose! C'est tellement vivant et animé. 5 km plus tard, on croise nos premiers éléphants ! Il va falloir apprendre à ne plus s'étonner de rien ...
      Nous pédalons jusque chez Raju, un hôte WarmShower incroyable qui nous accueille pour quelques jours. Quelle belle rencontre! Allez savoir pourquoi, il parle un français impeccable. Amoureux de son pays, il s'emploie à nous en donner un merveilleux aperçu. Cricket avec les copains, pèlerinage jusqu'à un temple hindous (officiellement, pour servir de gardes du corps à sa maman contre les léopards), visite d'Ambjer et de Jaipur et, surtout... Il nous emmène au cinéma, voir "RRR", la dernière perle Bollywoodienne! Cette expérience peut paraître anodine mais, détrompez-vous: le cinéma en Inde, c'est tout une aventure! Quelle ambiance dans salle... On crie,on applaudit, on hue, on encourage. Le film est en hindi mais, malgré ça, on arrive à comprendre l'histoire et, au bout de 3 heures de film, quand les Indiens cassent la figure aux colons Anglais, entre la musique, la scénographie et les cris de victoire dans la salle, même nous, on se sent Indiens et fiers de l'être.

      Au bout de ces 3 jours, on remonte en selle, impatient de découvrir la suite. On passe par une espèce de jungle, puis on découvre les champs... A midi, on mange entouré de 20 curieux. Tout chez nous les intrigue ( notre réchaud, nos cyclistes, nos coupes de cheveux, notre filtre à eau,...)et cette curiosité est réciproque. On s'interroge notamment sur le fait que plusieurs d'entre eux aient l'ongle du petit doigt très long. La raison ? Pour se nettoyer l'oreille évidemment (démo à l'appui)! .On parle avec les mains et le regard, mais on comprendra assez vite que le langage corporel n'est pas le même ici. Par exemple, pour dire "non" avec la main, les gens font le signe qu'on utilise pour dire "comme-ci, comme-ca". Imaginez ma surprise lorsque je leur ai demandé s'ils étaient mariés!
      Après cette pause bien sympathique, on reprend la route. Cependant, il fait terriblement chaud (ressenti jusqu' à 48 degrés). Je n'arrête pas de boire mais l'eau chaude ne me rafraîchit pas et j'ai constamment une sensation de soif. De plus, l'air est très pollué et j'ai l'impression de ne jamais savoir pleinement respirer . Très vite, ça ne va pas. La route est belle est pourtant, le cœur et le moral n'y sont pas. Dans ce contexte un peu tendu, l'une de nos rares disputes éclate avec Gasp. Nos caractères non-explosifs font que, même lorsqu'il y a des tensions entre nous, on ne monte jamais en décibel mais, cette fois, c'est l'exception qui confirme la règle. Complément à bout, on se crie dessus comme des poissonniers. C'est dans ces circonstances particulières qu'on a rencontré Prima. Appuyé sur sa moto à l'ombre d'un arbre, il semble nous attendre. Il nous fait signe de nous arrêter. Je n'ai pas la patience, mais on fait un effort. "Photo, photo", ok, on sourit. Il ne voit pas mes larmes sous mes lunettes solaires, très bien... Après le shooting, il nous invite pour un thé chez lui, 7 km plus loin. On a tous les deux besoin de se changer les idées, et la magie des rencontres est un excellent moyen de faire ça. On accepte donc, sans savoir alors ce qui nous y attendait...
      Arrivés chez lui, c'est incroyable. Il vit dans une grande ferme en carré avec plusieurs familles. Cuisine extérieur sur feu, vie en communauté, lit tressé, on se sent en plein camp scout. Tout le monde est au petit soin pour nous. On visite la ferme et ils nous font goûter à tout (ail et oignon cru y passent aussi). Nos hôtes ne parlent qu'un anglais très limité, on se débrouille avec quelques mots et des gestes. Assez vite, on nous demande si on aime danser. Oui? La proposition tombe alors: notre cousine se marie ici, la fête commence ce soir, restez avec nous! Et voilà comment on se retrouve embarqué pour 48h de mariage indien!
      Quelle expérience... La cérémonie n'a rien à voir avec nos mariages européens. Les mariés n'y participent que très peu, la fête est avant tout pour les familles. Nous étions du côté de la famille de la mariée et la première soirée ainsi que la première journée se sont déroulées uniquement avec les invités de ce côté-là. La mariée était dans la maison la plupart du temps et ne prenait pas part aux festivités (mais elle était toujours bien entourée et je pense que plusieurs rituels ont eu lieu à l'intérieur... On n'a pas toujours tout compris à ce qui se passait). Les invités côté marié ne sont arrivés que le lendemain à 19h, et nous avons été mandaté pour les accueillir. Notre tâche ? distribuer des roses (Gasp aux hommes, moi aux femmes) en disant "RamRamSa", pour souhaiter la bienvenue. Enfin, le marié débarque avec un bavoir de billets et prend place sur un scène, face aux invités. Sa belle ne le rejoindra que vers 23 heures. Pendant ce temps là, on fait l'animation. Nous ne sommes pas très à l'aise et les gens sont tellement heureux de nous rencontrer qu'on a un peu l'impression de voler la vedette. Nous sommes constamment encerclés. On nous fait danser (de manière un peu forcée et sans toujours être partant pour nous accompagner), on nous habille en tenue traditionnelle, on nous apporte de la nourriture toutes les 5 minutes, on nous photographie sous tout les angles... le fait que nous ayons des mariages d'amour et non arrangés fascine et les questions qui en découlent sont déroutantes: puisque tu as pu choisir, pourquoi as-tu choisi Gaspard? Qu'as-tu ressenti la première fois que tu l'as vu? 15 paires d'yeux inconnus te fixent et attendent ta réponse... un petit challenge pour moi qui suis pudique sur mes sentiments! On s'endort exténué mais tellement reconnaissant d'avoir pu vivre cette expérience extraordinaire !
      Le matin du 3eme jour, la mariée quitte son domicile familial pour partir vivre dans la famille de son nouveau mari, quant à nous,on reprend la route. Nos coups de pédales ne durent pas longtemps, puisqu'une cinquantaine de kilomètres plus tard, nous sommes à nouveau invités dans une ferme. Cette fois, impossible d'utiliser le traducteur car la saisie vocale ne marche pas et que nos hôtes ne savent ni lire ni écrire. Gestes, regards, sourires. Comme la veille, des gens débarquent de partout. La ferme est assez similaire également, mais dans un environnement moins aisé. Nos hôtes paradent avec nous chez les voisins. Partout, les gens insistent pour qu'on s'asseye sur la seule chaise de disponible et se mettent par terre autour de nous, puis nous observent pendant de longues minutes. Cette situation est assez gênante mais semble les combler de joie. Certains vivent dans des maisons de 10 m2 faites de terre. Ils n'ont rien mais, étrangement, semblent ne manquer de rien. On parle avec le regard, c'est fou ce qu'il peut raconter.
      Cette journée se terminera par l'inévitable... En un an de voyage, il fallait bien qu'on tombe malade au moins une fois! Intoxication alimentaire ? Eau non potable ? Peu importe. Gaspard tombe le premier. Au petit matin, on décide quand même de reprendre la route. Nous sommes vraiment au milieu de nul part et probablement un peu Idiots. Je rejoins rapidement Gaps dans la team des mal en point. Vomissement, tourista, auquel vient s'ajouter insolation, maux de tête, fièvre... Les 48h qui ont suivis sont les pires de notre périple. On rajoute à ça la chaleur, le bruit des klaxons, le fait qu'on continue à rouler tout en étant incapable de s'alimenter... On finira échoué dans la benne poussièreuse d'un tracteur qui nous sauve littéralement pour les 20 derniers km qui nous séparent d'Agra (mon autre option était honnêtement de me rouler en boule sur le bord de la route et d'attendre...)
      A Agra, on passe 4 jours en compagnie de John, un adorable WarmShower dont la sœur vit en Belgique. L'occasion d'avoir de très chouettes moments d'échange à propos de ce qui nous fascine mutuellement dans le pays de l'autre. On passe 3 jours à se remettre sur pied et, le 4e jour, on part au lever du soleil pour visiter le mythique TajMahal! Merveilleux hasard, Benoît et Evelyne nous amis qui sont expats à l'autre bout de l'Inde sont justement en visite ici avec les parents de cette dernière. Quel plaisir de rencontrer leur petite fille, d'échanger sur leur vie ici et de tout simplement les retrouver. Ils nous offrent aussi un cadeau extraordinaire : ils nous emmènent passer la matinée dans un incroyable Palace hôtel. Après les péripéties des derniers jours, on hallucine complètement et on profite pleinement. Lorsque, au déjeuner, un petit monsieur me demande s'il souhaite qu'il chauffe mon pain au chocolat, mon cœur explose! Encore merci les amis !
      Pour quitter Agra, on décide de tricher un peu et d'enchaîner avec un train de nuit. Acheter nos tickets est déjà une aventure à part entière, mais charger nos vélos dans le train, c'est encore une autre histoire! Je ne vais pas m'étendre dans les détails mais, on a fini par les abandonner dans un vieux bureau, après avoir noté quelques infos dans un grand registre papier. Au moment d'embarquer dans le train, nos vélos ne sont plus dans ce bureau mais... ne sont pas sur le quai non plus! Panique! On dispose de 30 secondes pour se décider. On choisit de faire confiance et on saute dans le train. Instantanément, je le regrette. Pas moyen de m'endormir. On a perdu le contrôle sur nos vélos et je déteste cette sensation . Le lendemain, lorsqu'on arrive à la gare, on se rend directement au bureau des bagages. Pas de vélos, revenez demain ! Nous sommes à Varanasi, dans une ville magnifique et chargée d'histoire, mais impossible de profiter. C'est sur, nous ne reverrons jamais nos vélos. Vers 16 heures, on repasse faire un tour à la gare. Incroyable, nos vélos nous attendent sagement. Ils viennent à l'instant de débarquer d'un autre train. On resigne quelques registres ... système archaïque mais indéniablement efficace. On est tellement heureux qu'on met la tournée de thé à tous les gars du bureau. Cela nous permet de passer un super chouette moment avec eux. Et puis, lorsqu'on ressort de la gare sur nos bolides, nos cœurs sont plus légers et on peut profiter de cette ville sensationnelle. Elle est située sur le bord du Gange, le plus sacré des fleuves hindous et beaucoup de pèlerins viennent s'y baigner. C'est aussi ici que beaucoup d'hindous viennent pour mourir. En effet, mourir à Varanasi permet d'éviter le cycle des réincarnations et d'accéder directement au Nirvana. Les crémations ont lieu le long du fleuve, l'ambiance est indescriptible.

      Déjà, la frontière népalaise pointe le bout de son nez. Plus que 4 jours de route. De belles rencontres, des milliers de selfies, deux invitations à manger, beaucoup de moment encerclés, une interview pour la presse locale et des klaxons qui rendent littéralement fous...bref, la routine.
      Nous passons une nuit avec Praphar , un WarmShower issu d'un milieu très aisé. Il nous permet de découvrir une autre facette de l'Inde. Il organise un soirée avec ses amis, et on apprécie vraiment de retrouver cette ambiance festive. On boit bravement de la Kingfisher (bière Indienne), tandis que tous les autres sont à... la Hoegarden blanche. Le lendemain, Praphar nous initie à la méditation, et nous partageons des discussions assez intenses avec lui. Il faut savoir que, chez lui, il y a 4 domestiques, dont une fille qui doit avoir quatorze ans. Nous étions assez mal à l'aise avec cette situation, et , spontanément, il a abordé le sujet avec nous, sans tabou. Il nous a expliqué que cette fille venait d'une famille très pauvre et que, à 8ans, elle faisait déjà plusieurs ménages et, évidemment, n'était pas scolarisée. La maman de notre hôte la alors prise sous son aile. Elle travaille pour eux mais ils assurent sa scolarité. Elle a emménagé la, est nourrie, blanchie, évolue dans un environnement confortable et sa famille reçoit une aide financière. Il ne s'agit pas ici de juger la situation. Rien n'est blanc ou noir. Mais ici, pour nous, rien n'a jamais été facile. Nous avons sans cesse été confronté à des situations déboussolantes, même dans les moments de repos.
      Encore quelques kilomètres... Poussière, chaleur et surtout.. klaxons! Je n'en peux plus. Mais cette magie, toujours. Alors que le soleil se couche, un père et son fils nous font des grands signes depuis le toit d'un hangar. Ils viennent à notre rencontre. C'est avec eux qu'on passera notre dernière nuit. Cela fait seulement 4 h qu'on est parti de chez Praghar et nous voilà plongés dans une toute autre réalité. Cette famille est clairement installée en squat dans deux pièces d'une ancienne usine. Encore une fois, ces gens n'ont rien, littéralement rien, si ce n'est un cœur immense et des sourires plus grands que leurs oreilles. Et ça fait tout ! Je pense qu'on n'oubliera jamais ce moment passer à compter les étoiles en leur compagnie. Peu de mots (pas d'Internet ni de langue commune), mais peu importe, on évolue dans des réalités tellement différentes qu'on n' aurait peut être pas su quoi se raconter. Et les regards et poignées de main suffisent à se dire l'essentiel.
      5h du matin, tout le monde est debout pour les aurevoirs. On commence à s'y habituer, mais quitter de belles rencontres s'accompagne toujours d'un petit pincement au cœur.
      55 kilomètres tout droit et nous serons au Népal, où les sommets du monde nous appellent...
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    • Day 490

      Die Lebensquelle Indiens

      February 3, 2020 in India ⋅ ☀️ 19 °C

      Fit geht es zusammen mit einem nettem gebildeten jungen indischen Pärchen und ihrer süßen Tochter zwölf Stunden in einem Zugabteil zu unserem finalen Stop in Indien - Varanasi, einer der ältesten Städte Indiens, worauf wir schon lange gespannt sind. Wenn man aus dem Zugfenster schaut ist die Umgebung karg, sandig, oft menschenleer und trocken, aber auch total interessant. Das Zugfahrten in Indien sind immer ein kleines bewegendes Abenteuer für uns, da man währenddessen einiges sehen, tolle Menschen kennenlernen und soviel über das Land und die unterschiedlichen Leute erfahren.

      Unser Zimmer ist direkt am Ganges. Pünktlich zum Sonnenaufgang kommen wir glücklich an. 🌅 Friedlicher hinreißender Gesang und die große Glocke aus dem Tempel erklingen rund um uns herum. Die hinduistischen Inder waschen sich im heiligen Fluss Ganges, was ein morgenliches Ritual in Varanasi ist. Die Atmosphäre ist magisch. 🙏😍 Der für die Hindus heilige Fluss Ganges ist die Lebensader Indiens, entspringt im Himalaya Gebirge und bahnt sich seinen Weg quer durch das Land, bis er schließlich in Bangladesh in den indischen Ozean mündet.

      Unser begeisterter Caretaker Mohenri und ein kleines supersüßes junges Beagle Baby Milli wohnen mit uns zusammen. 😍 Mit Milli kann man den ganzen Tag toben und kuscheln. Die Süße folgt uns oft ins Zimmer, versucht ein paar Sachen zu stibitzen und in ihr kleines Hundehäuschen zu schleppen, wo sie die Sachen genüsslich zerkauen kann. 😄🐕

      Am ersten Tag machen wir uns direkt auf zu den für Varanasi berühmten Ghats. übersetzt-Ghats in Varanasi sind Stufen am Flussufer, die zum Ufer des Ganges führen. Die Stadt hat 88 Ghats. Die meisten Ghats sind Ghats zum Baden und für Puja-Zeremonien, während zwei Ghats ausschließlich als Feuerbestattungsstätten dienen.

      Bestaunen viele authentische farbenprächtige faszinierende Menschen, die sich hier tummeln. An den Ghats ist es sehr sauber für Indien. Die Stadt dagegen ist wie ein Labyrinth aus engen Gassen, wo es stark nach Fäkalien riecht und es sehr viele Bettler gibt. Die geheimnisvolle morgendliche Atmosphäre der Ghats ist kaum zu beschreiben und in Videos oder Fotos zu packen.

      Als wir zu einer Verbrennung kommen stockt uns fast der Atem. Die Leiche wird erst an das Ufer des Ganges niedergelegt, mit den Füßen ins Wasser. Wir brauchen etwas um zu realisieren, das dort wirklich ein toter Mensch liegt. Mit einer respektvollen Entfernung erkennen wir eine Frau, eingewickelt in Tücher, die Füße gucken raus. Der Sohn entzündet das Feuer. Irgendwie unwirklich und ergreifend; man kann sich kaum entziehen. Die männlichen Angehörigen dürfen bei den Verbrennungen dabei sein. Indische Frauen nicht. Zu oft sind verwitwete Frauen zu ihren verstorbenen Ehemännern in den brennenden Scheiterhaufen gesprungen, um an ihrer Seite zu sterben. Für viele Hindus ist es das oberste Ziel im Leben im heiligen Varanasi zu sterben, dem Ganges beigesetzt zu werden, um so die Wiedergeburt zu stoppen. Dem Tode nahe Hindus kommen zum Sterben nach Varanasi und waschen sich im Ganges von ihren Sünden rein. Sie sparen teilweise ein Leben lang für die Verbrennung am Ganges. Für die, die sich das nicht leisten können gibt es ein Krematorium, wo man nur 1-2 Euro zahlt.

      Nach 2-4 Stunden wird die Asche in den heiligen Fluss gestreut. Es passiert leider  wirklich auch mal das halb verbrannte Körpern im Wasser landen und nachts von den hungernden Hunden am Ufer gefressen werden.

      Kinder, schwangere Frauen, Sadhus (hinduistische Mönche) sowie Kühe und Büffel werden im Fluss an Steine gebunden und im Fluss versenkt.

      Wir möchten weiter und das Gesehene sacken lassen. Beim zweiten größeren Verbrennungsghat wo wir vorbei kommen, werden viele Menschen, knapp 100 täglich, auf einmal verbrannt.

      Unsere Gedanken sind bei unseren Lieben. ♥️ Für meine Oma und Svens Opa und alle lieben Menschen die nicht mehr physisch, aber in unseren Herzen bei uns sind, zünden wir eine Kerze an, die mit Blüten auf ein Schiffchen gesetzt werden und lassen sie auf dem heiligen Fluss Ganges treiben. 💕

      Für eine Pause gehen wir danach zu einem entspannten Café und lassen alles sacken.

      Die französische Besitzerin erzählt uns, dass das schicke Café normalerweise gerammelt voll ist jeden Tag. Wir waren die einzigen Gäste. Sie erzählt uns das ihre Freunde die kommen wollten, sie kontaktiert haben, ob sie wirklich kommen sollen. Viele Flüge gehen wohl wegen den Aufständen nicht meint sie. Das hatten wir Anfang Januar auch schon auf den Andamanen, aber das eher weil Trump im Iran mit einem Raketenangriff den Minister ermorden lassen hat und so sollen keine Flüge aus Indien über den Iran gegangen sein. 

      In Indien wurden nun zahlreiche Straßen gesperrt, Internet- und SMS-Dienste gelegentlich unterbrochen oder gedrosselt, Festnetz gekappt und lokale nächtliche Ausgangssperren verhängt, was man auch beim Auswärtigen Amt nachlesen kann. Man soll sehr aufpassen vor Terroranschlägen, also Menschenansammlungen, sexuellen Übergriffen und Entführungen. Wir passen natürlich auf, fühlen uns aber in Varanasi schon sicher.  

      Durchatmen. 😊 Eine Bootstour an den Ghats zum Sonnenaufgang lassen wir uns nicht entgehen. Also stehen wir eines Morgens im dunkeln früh an den Ghats. Mich tickt jemand an und als ich mich umdrehe sehe ich unsere indischen Freunde aus der Unterkunft. Wir teilen uns ein Boot zu fünft. So bestaunen wir faszinierend wie Menschen im Wasser beten, sich waschen, es trinken oder sich einfach die Zähne putzen. Direkt daneben werden Menschen im Fluss beerdigt.

      Es ist eine friedliche ganz leise Atmosphäre. Plötzlich wird sie von lachenden Stimmen unterbrochen, was sich einfach nur schön anhört. Ein Guru erklärt uns, das es Laughing Yoga ist, was die Frauen morgens machen. 😊

      Roy führt uns seine Drohne vor, die der Nachfolger von unserer ist und Sven ist hin und weg. Er fliegt ganz tief durch die Boote. Wow! Die Drohne nimmt man nicht wahr, so leise ist sie. 

      Und dann... sucht er sie... überall. 

      Laut GPS müsste sie genau bei unseren Boot sein. Ihm fällt auf, dass er beim reden mit dem Guru, der auch mitgekommen ist die Lenktaste nach unten gedrückt hat. Klarheit - die Drohne ist versenkt. 🙈 Er versucht es gelassen zu nehmen und seine Freundin meint, Menschen werfen ihren kostbarsten goldenen Schmuck in den heiligen Fluss und er hat dem Fluss jetzt seine heilige Drohne geopfert. Er meint er hat seinen Homi verloren mit dem er jetzt mehrere Monate durch Indien gereist wäre, aber er war wohl auch vorbereitet, weil er oft schon viel gewagt hat beim fliegen. So gibt's halt die besten Videos. 🍀😄

      Verbringen noch den ganzen Tag zusammen. Streetfood muss einfach ab und zu mal sein, um das richtige gute Essen des Landes kennenzulernen. Immer gut dafür jemanden aus dem eigenen Land dabei zu haben. 😄 So genießen wir Dosas, Tandoori Momos, Svens Leibspeise in Indien, süße und salzige Lassis, die komplett anders schmecken als bei uns und eine Spezialität in Indien sind.

      Abends gegen wir zusammen zum Kashi-Vishwanath-Tempel. Die Angst vor Terror ist sehr groß bei den Einheimischen und so dauert es über eine Stunde und viele Kontrollen bis wir den Tempel für ein paar Minuten betreten dürfen. 1000 Kilo gold ist hier verbaut. Affen klettern auf dem ganzen Tempel umher. Es ist der Bär dadrin los und ein Gewusel wie hunderte Ameisen. Beim rausgehen klaut ein Affe Roy seine Blumenkette vom Hals. 😂 Er erschreckt sich und denkt wir reißen an ihm. 😄 Wir lachen uns alle gemeinsam schlapp. 😅 Was für ein schöner witziger Tag. Wir werden nach Bangalore zu ihnen eingeladen - vielleicht beim nächsten Mal. 😄

      Für die meiste Zeit die wir hier sind, findet mal wieder ein Fest statt, was mehrere Tage geht. Die Menschen malen sich wie beim Holi bunt an, stehen oft unter Drogen und tanzen zu extrem lauter Musik wird auf der Straße. Ein Fahrzeug -oft ein Trecker- mit einer Anlage und Boxen so groß wie in zwei der größten Discos bei uns zusammen, einem Riesengenerator und einer Lichtanlage fährt langsam vor und die tanzen Menschen laufen tanzend hinterher. Die Straßen sind somit die meiste Zeit dicht und überall unzurechnungsfähige männliche Inder auf der Straße. 😅

      Zudem finden täglich viele Hochzeiten statt. Auch hier wird viel konsumiert und auf der Straße getanzt. Hier dürfen die Frauen auch tanzen. 💃 Getrennt von den Männern folgen sie einem Gefährt was ohrenbetäubenden musikalischen Lärm macht. Die umstehenden Inder halten wacker durch bei dieser Lautstärke, möchten sie oder ihre Kinder doch auch einmal heiraten und erwarten die gleiche Rücksichtnahme bei ihren Zeitgenossen. 😄💃🕺🎶

      Der andauernde Lärm von hupenden Fahrzeugen und lauter Musik in Indien, vor allem Dingen in den Städten verursacht mit der Zeit bei vielen Menschen einen stark verminderten Hörsinn, der häufig zum dauerhaften Hörverlust führt. In Kalkutta zum Beispiel, nicht weit von Varanasi entfernt leiden 4 von 10 Lkw-Fahrern unter einem dauerhaften Verlust ihres Gehörs. 💡 Auch in unsere Unterkunft klirren Tag und Nacht die Fenster vom Bass. 🙈😅 Gespielt wird meist die gleiche Melodie - Tag und Nacht. Es hört sich an wie in einem Undergroundschuppen.

      An den Ghats hört man keine Musik, es ist herrlich ruhig. Am letzten Tag meditieren wir auf dem Dach des gemütlichen Cafés mit einem der Gurus. Man sieht nur ab und zu ein paar Affen, die sich zanken und von Dach zu Dach hüpfen. Als wir danach am Wasser entspannen, versucht ein Affe meine Yogamatte zu klauen, aber ich schaffe es noch in der letzen Sekunde sie mir zu schnappen. 😂 Findet er gar nicht gut und schnappt sich eine daneben liegende Plastiktüte. 🙈 Der Guru kann nicht glauben das es bei uns keine Affen gibt und lacht sich darüber schlapp. "No monkeys, no monkeys?" 😄

      Drei Monate Indien gehen zu Ende. Man könnte ein ganzes Buch über dieses riesige interessante Land und ihre Menschen schreiben und ein Jahr durch das Land reisen. Es würde nicht reichen. Man kann es nicht beschreiben, man sollte es selbst erleben. 😊

      Auch wenn Indien auch viele nicht so schöne und anstrengende Seiten hat, haben wir uns verliebt. Vielleicht ist Indien nicht unbedingt das erste Ziel für einen Strandurlaub, aber sicherlich um seinen Horizont zu erweitern und sich umso bewusster zu machen, was für ein wundervolles Leben wir genießen dürfen, weil wir in Deutschland geboren sind. ❤️
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    • Day 3

      1 Haarschnitt für 8x Restaurantessen

      August 8, 2023 in India ⋅ ☁️ 31 °C

      fp - „Mister, Mister - Haircut?“ Die Kontur des Bartes könnte noch etwas nachgebessert werden, also „ja“. Er deutet mit der Hand, sich zu setzen. Als ich sitze, frage ich: „Was kostet das?“ - und im gleichen Moment werde ich von einer kräftigen Hand entschlossen auf die Kopfstütze gedrückt und es wird mit dem Einseifen begonnen. Na gut, das war wohl das internationale Zeichen für „Ich bin Friseur und bestimme jetzt den Preis“. Wird schon nicht so schlimm. Dann wurde der Bart gestutzt, die Haarlinie getrimmt (sieht jetzt sehr affig aus), das Gesicht eingeschäumt, diverse Massagen und eine Rechnung, mit der man 8x ins Restaurant gehen kann. HAHAHA, gleich am ersten Tag in Indien übers Ohr gehauen worden.Read more

    • Day 9

      Bollywood, barber, food and markets

      December 20, 2019 in India ⋅ ☁️ 16 °C

      Last full day in Varanasi. Someone said the sooner you get into Indian vibe the sooner you start enjoying it so, like past days, we had another easy day. We did some photoshoots of some doctor's son with Matjaž on a renewed old hotel right near main ghat. This was pretty fun. We all are into making good photos, comparing them, we kinda have this spontaneous competition who makes best photos 😃 But it's so easy in Varanasi, everywhere you look you find something beautiful 😊
      Since there is a good street barber and Matjaž decided to get his beard done I also got mine shaved. So nice! And you get a head massage in the end, this felt soooo good!
      We wanted to go to some temple also but some Indian dude keeps following is all day every day to show us that temple to earn some money from us. So we just took a riksha and drove to the other part to another ghat. But there were some protests going on from Muslims, walking on streets, police and army everywhere, ... Not that it was dangerous or anything but roads were full of people walking so riksha driver had to find way around them... in one moment we were in the middle of the street waiting for protesters to pass by so we could continue our ride. Government turned off the internet so I’m writing this offline 🤨
      We wanted to go to some Italians place with great garlic, onion and mushroom pizzas, and best of all - amazing apple pies, so so good 😋
      I love such easy days... ended up with some photoshootings in some huge abandoned building with temples, getting some beers and finally some pancakes.
      Off to Jaipur tomorrow, fly time! 🛫
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    • Day 302

      Varanasi

      December 15, 2023 in India ⋅ ☀️ 22 °C

      This morning, we had our last rooftop peanut butter honey toast and chai in Jaipur, and then ubered to the airport. As we missed out on the 1AC and 2AC train tickets for the 20hr journey to Varanasi, we decided to splash out and fly. After taking so many trains in India, it was a really nice break to step onto a plane for a 2hr flight (instead of a bumpy and grueling 20hr train ride in 3AC or sleeper class).

      We arrived to check into our guesthouse to find our host standing in the entrance in his underwear, doing his daily 10min prayer to the sun god. In the past, we would've found this very strange, but we've seen our fair share of odd things that this didn't phase us.

      We spent the rest of the afternoon walking along the ghats, eating dosa and watching the ganga aarti.

      On our last day in Varanasi, we walked up to the famous Blue Lassie shop - on the way, we met two young men who were in Varanasi for their interviews to join the army. They joined us for lassi, which we had while watching families walking past carrying bodies to be cremated at Manikarnika Ghat. We next went to Manikarnika Ghat, which is a 24/7 cremation ground. This was a really interesting place to visit, which for us was unfortunately tainted by us getting scammed. A man approached us, claiming to work at the crematorium, and gave us some information and a quick tour. While the information was interesting, he then asked that we make a donation towards helping the poor to cremate their families. We were happy to donate some money, but then were told it was 600 rupees (about NZ$12) per kilogram of wood. They insisted that we donated by the kilo, but we only gave them what cash we had on us, which was about 1500 rupees (aboht NZ$30). We should have listened to the gut feeling we had, which was that this was a scam and walked away. I'm not sure why we didn't, it might be because we've been travelling for so long, combined with India being the most challenging place we've been, that we let our guard down. We returned to our guesthouse and our host said the entire thing is a scam and the money never goes to the poor. The only positive of this is that in over 300 days of travel, this is only the third (and hopefully last) time someone has successfully scammed us.
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    • Day 84

      Morgenbad im Ganges

      October 11, 2017 in India ⋅ 🌫 27 °C

      Einmal von den Sünden freiwaschen, bitte 😉

      Schön warm die braune Brühe.... und besonders schön, wenn man vorher noch nen toten Hund darin schweben gesehen hat. Aber krank kann ich jetzt wahrscheinlich nie mehr werden 😊Read more

    • Day 3

      בין גופות למשרפות

      May 4, 2023 in India ⋅ ☁️ 23 °C

      שלושה ימי בזק בעיר שכולם מגיעים אליה כדי לראות ולשמוע שריפת גופות, שהופכים מהר מאוד לשלושה ימים של התאהבות ביעד שמשלב בתוכו הכל.
      מצד אחד משרפה, מצד שני פוג׳ה מהממת על הגנגס.
      מצד אחד ״עיר של מוות״, מצד שני הכי התחדשות וריגוש.
      כל בוקר היה מדהים, כל ערב היה מרתק, ובין לבין- בצהריים- היה חם רותח.
      וכל זה באירוח של קאשי שאין ישראלי שלא מכיר אותו ואת צ׳ארלי ואת אסי מורנאסי, ואת הגסט האגדי שהם מנהלים.
      תודה לך ורנאסי שאירחת אותי בקרבך.
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    • Day 8

      Bot Sir, bot?

      December 19, 2019 in India ⋅ ☀️ 17 °C

      Second day in Varanasi we took it easy... long sleep, breakfast then headed up the river to another gath. It's interesting watching life near the river - kids flying kites, dogs running around, people washing clothes,...
      We got to another burning gath, this one is for poor which means less ceremonial. Me And Mateja watched for quite some time. They put person in water and bring him out, put wood aroun/under him and then light fire. I've never seen a dead person before 🙁 You do see much here, also beggars and people in conditions... just sad. We are lucky we are healthy and living a life we do. I think.
      After an hour or so we went for some good and awesome apple pie, yum!
      Ended up going to hostel with boat to see the city from river. Really quite a sight. We watcher Aarti again, some food and went to bed. Easy day.
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    • Day 9

      Mutter Ganga

      January 1, 2019 in India ⋅ ☀️ 20 °C

      Im Varanasi verbrannt zu werden ist das höchste Ziel im Leben eines Hindu. Die Leichen werden schliesslich direkt vor der Verbrennung in die "Mutter Ganga" getaucht, wodurch man besonders rein in die nächste Stufe übergeht. Verstorbene Leprakranke, Schwangere und Heilige, so wie Opfer von Kobrabissen werden nicht verbrannt, sondern direkt der "Mutter Ganga" übergeben. Die, die noch nicht das Glück haben gestorben zu sein, können sich dafür direkt neben der Verbrennungsghats im Ganga-Wasser reinigen und auch noch einen Kanister von der extrem belasteten, trüben Brühe für die Famillie zum trinken nach Hause mitnehmen. Da die Tiere auch heilig sind und zur Famillie gehören, dürfen sie auch gleich mit ins Wasser, so wie die Abwässer der ca. 600 Millionen Menschen, die am Ganges Leben. (Von dem Internationalen Geld für 169 Kläranlagen, worden 39 tatsächlich gebaut, der Rest ist durch die Korruption versickert.) Ein Ghat ist ein treppenartig angelegter Zugang zu Wasser. In Varanasi finden an den unzähligen Ghats, die sich mehr als 6 km lang ziehen, täglich verschiedene religiöse Zeremonien, bei den die zahlungskräftige Touristen besonders zu Kasse gebeten werden. (Agata)

      Najwyższym celem w życiu Hindusa jest być pośmiertnie spalonym w Varanasi. Powodem jest to, że zwłoki przed spaleniem zanurzane są w " Matce Ganga", co skutkuje w szczególnie oczyszczonym przejściu do następnego stopnia. Zmarłe kobiety ciężarne, chorzy na leprę, bramami oraz ofiary ataków kobry (sic) oddawani są bezpośrednio " Matce Ganga". Ci, którzy nie mieli jeszcze szczęścia umrzeć, mogą bezposrednio obok ghatów pogrzebnych zanurzyć się w tej zanieczyszczonej, zawiesistej kloace i wziąć karnister wody do domu do picia dla rodziny. Ponieważ zwierzęta są również święte, wolno im też do Gangesu, jak również nieoczyszczonym ścieków od 600 milionów ludzi żyjących nad tą rzeką. (Z miedzynarodowych pieniedzy na 169 oczyszczalni zbudowano w rzeczywistości 39, reszta kasy zniknęła w kanalach korupcji - pewnie wolą prać pieniądze niż wodę.) Ghat to schody dochodzące bezpośrednio do wody. W Varanasi chaty ciągną się na długości ponad 6- ciu km i odbywają się na nich codzienne nieliczne ceremonie religijne, przy których specjalne turyści zachodni proszeni są o specjalnie wysoką zachodnią kasę.
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    You might also know this place by the following names:

    Bhelūpura, Bhelupura

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