India
Chandel

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Travelers at this place
    • Day 73

      Good morning Myanmar !

      May 22, 2019 in Myanmar ⋅ ☀️ 31 °C

      From my last indian campsite, I thought it would be quick to reach the Tamu-Moreh border. Haha, again, I should have looked at the elevation map. The last 25 km climbed again on a hill before finally getting down... With an empty stomach and an already boiling temperature, these last kilometers felt hard (my plan was to catch a morning bus from the Burmese side so I woke up early, skipped breakfast and then rushed...).
      But a few checkpoints later - where the Indian armymen were super nice : I was offered water and even fresh watermelon ! -, there I was, crossing the bridge separating the two countries, painted in two different colors to clearly mark the border.

      Moreh, on the Indian side, is a strange place. This terrestrial border crossing opened only one year ago, in mid-May 2018 (like all land crossing points between India and Myanmar). So you can see vast and new buildings but poorly indicated and with almost noone in there (neither travellers nor officers). At least this "emptiness" makes the crossing quite fast and easy.

      On the Burmese side, I could find a van leaving at 2 pm (in reality it was 4 pm), direction Monywa. 345 km, 13 hours of travel.
      Why Monywa? Well, Myanmar is a vast country. To cross it in 28 days while still enjoying some site seeing, i will have to skip some cycling parts by riding buses or trains. I chose Monywa, to visit a less known place and to slowly "discover Myanmar" by bicycle before arriving to the tourist hotspots like Bagan or Mandalay (respectively 153 km and 142 km from Monywa).

      The ride was long and on ongoing battle for space (i was stuck between two indian guys whose legs widespreading habit had to be kept under control...). Since I imagine that in India the issue of manspreading has not yet emerged (and even though some european articles provide scientific explanations for this bad habit (*)), i had to take the law into my own hands (or to invent it): I decided to "counterspread" by opening my legs too and even by blocking my knees with a cushion so as to create a more comfortable patella-to-patella contact with my neighbors (and prevent them from taking advantage while i was sleeping...!) It worked well, even though I could feel their surprise (Why is this european lady taking up so much space?). As for the hands and arms, well, measuring at least 10 to 15 cm more than my neighbors, I also decided to take advantage and let them find space for themselves. In the end, i probably spent a better night than the 3 big foreign dudes (Israeli, Canadian, Colombian), crammed at the back of the van.

      The bus crashed us (Hathi and I) at 5 am in Monywa. A bit harsh after a night of van-seating but I was soon comforted with my first burmese breakfast : noodles, soup & tea.

      Nota : first contacts with the Burmese people : they seem to be extremely gentle and helpful - a special thanks to the lady who ran after an ice cream scooter for me & to the team that helped make my new sim card work (involving 2 shop keepers, 2 Mytel employees, their manager...and taking 3 hours)- but the communication is going to be complicated ! Mostly no English spoken. Sometimes not a single word. At least in non touristic places like Tamu or Monywa...

      *
      https://www.independent.co.uk/life-style/manspr…
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    • Day 72

      Et le lendemain, quelque part ici...

      May 21, 2019 in India ⋅ ⛅ 30 °C

      ...j'ai franchi mon 1500eme kilometre !

      Cela fait des comptes presque ronds, faciles a retenir : environ 500 km de velo au Nepal, 1000 km en Inde, puisqu'il ne me reste qu'une cinquantaine de km avant de franchir la frontière indo-birmane.

      Cette journée a aussi été ma première de 100 km. Le repos et la beauté du lac Loktak n'y sont pas pour rien et m'ont permis de repartir en forme. Le fait que j'egare régulièrement des affaires aussi : mon chargement est de plus en plus léger ! Comme j'en blaguais avec des voyageurs rencontrés en chemin, ce voyage me met d'office dans une perspective bouddhiste de détachement matériel... A bientôt, en Birmanie !
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    • Day 71

      Avec les pêcheurs du lac Loktak

      May 20, 2019 in India ⋅ ☀️ 27 °C

      Avec Stefan et Sarah, et sur les recommandations de notre hôte, "Monsieur Maipakchao", nous nous réveillons à l'aube pour embarquer pour un tour sur l'eau dès 5h30. Cela vaut le coup, il fait déjà grand jour... et chaud.
      Ce n'est pas un pêcheur mais un étudiant en histoire à Moirang, Susmeh, qui conduit. Cependant, son père, du coin, est bien pêcheur, et le barreur, cousin de son père, aussi. Ils ont à coeur de héler tous ceux que nous croisons pour qu'ils nous montrent comment ils travaillent et ce qu'ils attrapent. Ce sont ainsi pas moins de 4 techniques de pêche que l'on observe, chacune adaptée à un certain type/ une certaine taille de poissons. Je n'y connais rien en pêche, les titres et descriptions sont "home-made", désolée par avance pour les approximations.

      N°1 -"le filet sur bambous"- un filet suspendu à un cadre en bambou, coincé entre les genoux du pêcheur est plongé par intermittence, genoux pliés, dos completement penché (le tout en équilibre précaire sur l'extremite de la barque), pour attraper du menu fretin. Pas la plus simple, cette technique semble requérir un sacré equilibre et une grande force pour sortir le lourd filet de l'eau ! C'est une femme que l'on voit œuvrer ainsi.

      N°2 - "le long fil et les hameçons" - un filet est tendu dans l'eau (peu profonde) sur des dizaines de mètres, avec tous les 2/3 m des hamecons où sont utilisés comme appats les petits poissons issus de la technique n°1. Lhomme au sweat rouge est en train de récupérer les poissons de cette manière. Ça a lair plus facile.

      N°3 - "le harpon" - des hommes agitent l'eau avec un long bateau, pour former des bulles et attirer les poissons, puis shlak, avec les pics au bout du baton, ils essayent de les planter direct. Nous étions un peu loin et n'avons pas vu de poissons attrapés ainsi. Cette methode nous semble hasardeuse... Mais M. Maipakchao assure qu'elle fonctionne et que ces pêcheurs sont si experts qu'ils savent même reconnaître aux seules bulles à quel type/ quelle taille de poisson ils ont affaire, si celui ci est aveugle, etc.

      N°4 - "le filet de pêche géant dans des lagons artificiels". Une autre méthode, tres pratiquée, "passive", repose sur la fabrication de petits lagons, en coupant de la verdure puis en la replantant de façon à former des bassins circulaires. Au fond des lagunes ainsi protègées du vent, sont deposés de larges filets. Deux ou trois fois par an uniquement, pour ne pas épuiser les réserves de poissons, a lieu la "récolte". Je n'ai pas de photos à proprement parler mais les photos de la veille (coucher de soleil depuis la colline) montrent ces formations, que l'on pourrait croire naturelles. L'homme façonne ainsi le paysage du lac, mais le travail fastueux et lent des pêcheurs, qui adaptent leurs techniques aussi bien aux poissons qu'à l'environnement montre plutôt le respect de celui-ci que sa "déformation". On savoure ainsi davantage le poisson qu'on nous sert, en quantités raionnables, au dîner..

      Susmeh nous fait ensuite débarquer sur la "floating guesthouse" de sa famille, deux chambres et une tour d'observation, tres mignonnes. Ouverte il y un an, elle a reçu 150 invités, à 95% indiens. Il veut nous cuisiner un énorme poisson qu'on a récupéré par la technique n° 2..mais il est 9h et un petit dej nous attend sur la rive. Nous déclinons poliment, nos guides ont l'air un peu déçu. Les chats, eux, se délectent d'avance...

      Apres la session pêche et un bon petit dej, nous faisons le tour de la presqu'île à vélo. Cest jouissif pour moi de me balader sans sacoches, je fonce. Le vélo de Stephan est pourri, il galère un peu.
      L'après-midi Sarah nous quitte, mettant son velo dans un bus vers Imphal, tandis que je me laisse tenter pour une nuit de plus. Le cadre est beau et reposant et le soir, un spectacle de danse manipurie nous attend, juste ici à Thanga dans le cadre d'un festival...
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    • Day 71

      Une danse traditionnelle lucrative

      May 20, 2019 in India ⋅ 🌙 21 °C

      Nos hôtes, à la ponctualité toute indienne, nous disent de nous préparer pour être prêts à partir à 18h au spectacle de danse. Sans que l'on comprenne pourquoi (et sans explications bien sûr), nous ne décollerons que vers 20h. En attendant nous aurons bien eu le temps de nous fairer devorer par les moustiques, nombreux et sans pitié si près du lac..

      C'est parti pour être empaquetés à 7 adultes et un petit bebe, que je récupère dans les bras, dans un petit van. Cela secoue de partout, mais la petite ne bronche pas et s'endort même...
      Le premier spectacle, en dépit d'un public peu nombreux mais bruyant et dissipé - qui va marcher par exemple sur la "piste", devant les danseurs ! - est assez normal. Ce sont des danseurs professionnels invités dans le cadre du festival. Ils finissent leur performance en se prosternant devant des statues de dieux locaux. Le nom d'un de ces dieux, "U Man", signifie "celui qui enlève les pêchés immédiatement", m'expliquera ensuite M. Maipakchao.

      En revanche, le second spectacle, dans un lieu voisin, tourne à l'étrange. Toujours dans un espace couvert polyvalent (qui doit servir de halle de marché, de terrain de sport, de salle des fêtes...) et dans un vacarme assourdissant, les chanteurs hurlant dans le micro, on voit tour à tour des couples endimanchés dans des costumes traditionnels se trémousser. A l'appel de leur nom, au refrain de la même musique, le public, ici bien plus nombreux, se leve et vient les arroser....de billets! En fonction de la qualité de leur performance, mais aussi bien sûr de la force de leur reseau social, amical et/ou familial... Le frère de notre hôtesse et sa femme ont ainsi dansé et ont récolté un beau pactole. Apparemment on ne fait cela qu'une fois dans sa vie, donc c'est un rite important. Étant assise à cote de Mme Maipakchao et la voyant crouler sous les billets, je me suis donc retrouvee à aider trois femmes à compter le magot, en formant des liasses de billets de 10 roupies... Rien que dans mon paquet : 2700 roupies je crois.

      Tandis qu'à linterieur, les femmes parées de leurs plus beaux habits assistent serieusement à ce spectacle, dehors, la majorité des hommes, vêtus n'importe comment (shorts, marcel, tongs), hurlent en pariant autour de jeux de dés ! Stefan y a participé et a gagné quelques sous, qu'il a ensuite pu reverser à des danseurs. Soirée incongrue donc, mais rigolote.
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    Chandel

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