India
Meghalaya

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Travelers at this place
    • Day 61

      Un fidèle compagnon de voyage

      May 10, 2019 in India ⋅ ⛅ 24 °C

      ATTENTION - post peu glamour ! Ames sensibles, passer aux suivants...

      Je dois maintenant confesser que je ne voyage pas seule. Toutes les 2 à 3 semaines, avec une constance et une régularité étonnantes, elle resurgit : la tourista. Ce fut le cas sur le chemin des Anapurnas avec Marie, sur mon vélo à la fin du Népal, une autre fois en Inde, puis ... à peine 10 minutes après avoir enfourché mon velo à Shillong, soit même pas encore sortie de la ville ! (Effet du yoga, du 3e café de la journée ou des mini restaus de type "street food" auxquels nous avons parfois pris petit dej, dej et dîner...? Je ne le saurai jamais). Devant m'arrêter précipitamment et m'incruster chez des gens, je mets ainsi avec cette pause plus de 50 mn à faire 2 km. Les 60 km prevus pour l'après midi vont être longs...

      Malgré mon empressement à aller visiter leurs toilettes, visible pourtant je pense, les gens prennent le temps de me poser la sempiternelle question : "Where are you from"? Pressée, je ne fais pas d'histoires et leur dis la vérité, parfois tout en courant. Je devrais la prochaine fois me laisser aller à mon anti-americanisme primaire et lâcher un "US" ou "UK"... Ils croiraient ainsi que le souvenir odorant que je laisse dans leur salle de bain ne vient pas du pays des lumières ! (Rappelons au passage que 95% des WC n'ont pas de chasse d'eau, et que 99,99% des gens nutilisent pas de PQ, il faut donc être armé pour ces cas urgents).

      Bref. Jai heureusement de bons medocs avec moi. Et grâce à Guillaume, je venais juste de découvrir une solution de réhydratation que j'ai trouvée assez fabuleuse. Une combinaison de potassium, calcium, sodium, qui dans ces moments difficiles me sert vraiment de potion magique pour garder de l'énergie sur le vélo et semble plus efficace et plus saine que le Coca. Voilà. Digression intestinale terminée !

      PS : j'écris ce post avec 6 jours de décalage, et suis
      ... de nouveau malade. La règle des 2/3 semaines est donc variable. En tous cas, je confirme que mom compagnon de voyage se rappelle régulièrement à mon bon souvenir.
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    • Day 62

      Les curieux - Episode 2 - Puissance 10

      May 11, 2019 in India ⋅ ☀️ 27 °C

      En sortant de Shillong, je me suis un peu enflammée en me croyant en Suisse : moins de voiture et de monde, route lisse, alentours luxuriants. Je préparais déjà quelques analogies pour décrire cette soudaine impression de paix et de calme (le Meghalaya serait à l'Inde ce que la Suisse est à l'Europe, la Slovénie aux Balkans, etc). Cette accalmie est allée jusqu'à trouver un campement tranquille, sans personne pour me déranger ! Mais elle n'a duré qu'une après midi et une nuit. La curiosité et la capacité inégalable d'invasion des Indiens sont vite revenues au galop...

      Déjà, pour comprendre pourquoi je rêve de calme le soir il faut imaginer ce que signifie pédaler en Inde : on se fait héler, interpeller, klaxonner à longueur de journée. Piétons, vendeurs, fermiers, ouvriers, motards, camions, écoliers... Tout le monde y va de son bruit, de son cri ou de ses questions. Certaines motos et voitures sont particulièrement pénibles : elles ralentissent à ma hauteur et me posent toujours les mêmes questions (where are you from? where are you going?, are you alone?), m'offrant au passage leur bruit de moteur et leur pollution. Les plus insistants me tendent même des "guet-apens" en s'arrêtant devant, bloquant parfois mon chemin et m'obligeant à m'arrêter ! Les copilotes des conducteurs de camions, assis à la place du mort, le sont aussi car, profitant du faible différentiel de vitesse, m'observent avec des yeux de merlan frit, des rires ou des cris, sortant la tête par la fenêtre, avec parfois en prime le téléphone pour me filmer ! Pareil pour les passagers des motos, et parfois les conducteurs, qui du coup ne regardent plus la route ! J'ai tenté des grimaces mais elles n'ont pas trop d'effet... D'autres encore, à pied ou depuis leur boutique, crient pour que je m'arrête : "Excuse me ! Mam, stop !, PLEASE, STOP !!" Mais comment expliquer que je ne vais pas m'arrêter dès que je croise quelqu'un... ?

      La question la plus surprenante est "Are you a girl/ a woman?" (pas tous les jours mais de temps en temps). La plus énervante : "Are you single?" (cette derniere pouvant être posee par les mémes qui doutaient de mon genre une minute plus tôt !). Revient aussi le "Where are your friends?". Hum.. Si j'étais franche... Et bien, personne n'a envie de faire ce que je fais? ;)
      Certains s'incrustent ors de mes pauses. (il faut avoir ici de plus en têté que la distance de confort de la plupart des Indiens est de 20 à 50 cm de votre visage, quand celle de l'Européen serait à 1m/ 1m50...) A pied ou sortant de leur véhicule, ils traversent la route pour me rejoindre. Et ... veulent des selfies. Pauses lecture, écriture, sieste, ou juste un en-cas tranquille sont donc à oublier... Idem pour les pique-nique en plein air. Je m'arrête donc à l'ombre des "dhabas" (petits restaurants ou maisons de thé), lorsqu'il y en a.
      Au final, l'attention que je préfère et à laquelle j'essaie de répondre, ce sont les petits signes de la main, les coucous des enfants ou de certains adultes, notamment femmes ou vieux/ vieilles (lorsqu'ils ne se font pas sous forme de hurlements, ni moqueurs...) .
      Je dois avouer que dans des moments de fatigue ou d'énervement, il m'est arrivé de répondre à des hurlements (vraiment, à vous percer les tympans) par un hurlement équivalent 😵. Il m'a fallu de l'entraînement pour égaler le niveau d'en face, mais j’ai réussi une ou deux fois à surprendre et à laisser interdit des gamins, faisant ainsi cesser leur cri. J'en étais fière !! Ça abîme cependant les cordes vocales...

      Ouf, coup de gueule passé. Revenons aux jours post-Shillong. Un soir, trouvant difficilement où camper, et sans hôtel, j'ai tenté de dormir près d'une église (cela faisait partie de mes défis !). Au début, tout se passait bien, je me suis adonnée à quelques selfies comme "droit de passage", avec une dame qui m'avait accompagnée, puis me suis adressée au Chowkidar (gardien) pour obtenir un accord. Mais erreur ! La dame m'avait mal renseignée en m'assurant qu'il n'y aurait un office que le lendemain. Une messe a eu lieu le soir, une fois mon campement installé. Juste ce qu'il fallait pour prévenir toute la communauté de ma présence. Et inciter ce beau monde à défiler pour observer ce drôle d'oiseau (moi, ma tente et mon vélo) avant qu'il ne s'envole...

      Je n’ai donc pas pu cuisiner à l'extérieur, face au troupeau que cela a créé, et ai du battre en retraite chez le gardien, allant jusqu'à fermer le rideau car beaucoup venaient regarder par la fenêtre de sa modeste maison... Cela na pas suffit, les gens ont commencé a entrer, l'un en entraînant d'autres (comme l'armée des morts qui franchit le feu pour entrer à Winterfell dans GOT, vous voyez ??). Le gardien, bonne pâte, amenait des tabourets pour que les gens puissent m'observer confortablement. Mais non, je ne voulais pas manger devant tant de spectateurs. J'ai chassé ceux que j'ai pu. Il restait encore du monde...

      Le lendemain matin, c'était pareil. Dès 5h30, de nombreux enfants viennent parler fort autour de la tente, la trifouiller, tirer la sonnette du vélo... J'ai encore pris mon petit dej refugiee chez le gardien. Le pasteur et plein de monde attendaient ma sortie... La pression de la foule m'a fait empaqueter précipitamment, zappant même le lavage de dents ! C'est donc une sorte de video-fuite que vous pourrez visionner... Je voulais immortaliser la bande qui m'a suivie jusqu'à la route mais en était effrayée en même temps. Je n’ai jamais eu de tendance agoraphobe.. Jusqu'à l'Inde ou le Népal, où la raison de la foule... c'est moi.

      Si vous avez expérimenté de telles situations et avez des conseils en termes de stratégie d'évitement, de planque, de pédagogie, n'hésitez pas !! Je n’ai pas encore trouvé et les jours suivants ont été dans la même veine... Fatiguants...
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    • Day 60

      Shillong : museums, street food & yoga

      May 9, 2019 in India ⋅ ⛅ 23 °C

      I almost used another bad wordplay with "Chill out in Shillong" as a title... Its hard to find short and catchy titles !
      Two days after Guwahati, I reached Shillong, cute little town perched on top of hills (1525 m) but also capital of the state of Meghalaya. I arrived late and in the dark, since the first cycling day only started around 2:30 pm (due to the temple visit and the jam session in Guwahati). I also swapped the rain in Sikkim for the terrible heat of the plains, which is not easier to cope with... On the road, I halted in a crappy hotel, but I bargained a lot, so as not to pay too much for it (from 2800 to 800 rupees!).

      In Shillong, I was happy to ride in clean and quite well-organized streets. Many officers are posted on crossroads, striving hard to regulate and pacify the traffic. And there actually seems to be a traffic management plan ! (with one-way streets, etc).
      The theory of a French guy I met at the hostel is that this stems from peoples' different culture and mindset (people here being from local tribes and mostly converted to Christianity, and not Hindustani). That may be part of the explanation but I dont think that a specific mindset generates by itseld garbage bins and officers at every crossroad ! Public policies also have an impact....

      Guillaume is an interesting man. A former "beaux arts" student, he has travelled for several years and is now working on a graphic novel about the culture of the Khasis, with a focus on their matriarchal tradition. He uses Tinder to chat with Khasi women and know more about their traditions, but is then shy of actually meeting them. These women can easily be recognized by some kind of checked toga/ apron that they skilfully knot on top of their regular clothing. It's quite aesthetic.

      Together, we visit the city : a small but well-assorted entomology private collection, the Don Bosco "center of ethnic cultures" (Don Bosco movement has supported the creation of many schools in Meghalaya, like in many other places in the world) - however strange it is to learn about indian local cultures in a museum with an Italian name. Here we see and read such disparate things as prehistoric men's skull shape, traditional weaving/building/farming techniques, and in the religious section... that on the Hindu path towards enlightenment (moksha), women lie somewhere between animals and men, who themselves lie beneath "men of higher class". No comment...
      We also try out local fool in little joints, and when at the hostel, Guillaume plays some sweat melodies on his flutes and challenges me for some blind tests. Relaxing atmosphear !

      I also seize the opportunity of this urban break to go to the beauty parlour and to a yoga class. I am lucky to meet a very friendly and talented yoga teacher, Christina. After a one-to-one class, where she shows me several stretching postures adapted to my cycling condition, she invites me for breakfast in her home. Like many Indians, Christina seems to have lived many lives in one. A former air hostess, she now works as a teacher specialised in "children with special needs" (im using her words, i dont know exactly what it comprises), and as a gym/ yoga teacher, in the studio adjacent to her house. Her ancestors are from Tripuram and from Shillong, but she also has an Irish grandfather, who unfortunately disappeared after making two children to the unmarried indian grandmother...
      Around the porridge, we debate quite hard on some burning topics: interventionism of "the White man" in other countries, America's foreign policy, the impacts of colonialism in India, etc. But we eventually find common ground around our shared distate for Trump and our shared admiration for India : a complicated machinery that nevertheless achieves to unite hundreds of cultures and several religious in a single country...

      After this beneficial yoga class and breakfast, I feel all energized to get back on my bicycle. Next destination : Silchar, again in Assam (Meghalaya has a strange shape and stands between Guwahati, west, and Silchar, east, both in Assam).
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    You might also know this place by the following names:

    Meghālaya, Meghalaya, ميغالايا, মেঘালয়, Мегхалая, मेघालय, Méghálaja, މެގަލާޔާ, Μεγκαλάγια, Meghalajo, Megalaya, مگالایا, મેઘાલય, מגהלאיה, Meghálaja, メーガーラヤ州, მეგჰალაია, ಮೆಘಾಲಯ, 메갈라야 주, Meghalaja, Meghālaja, Мегалаја, മേഘാലയ, ମେଘାଳୟ, ਮੇਘਾਲਿਆ, میگہالیہ, मेघालयराज्यम्, Meghálaj, Мегхалаја, மேகாலயா, మేఘాలయ, Меғалая, รัฐเมฆาลัย, Меґхалая, میگھالیہ, 梅加拉亚邦

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