Ranbirpura

Réveil à 4h15 pour être dans le bus à 4h30. Et c'est parti!

Pile quand je me vantais de bien tenir sans être malade, me revoilà avec une nouvelle tourista...

Mais sinon dans le bus il y avait une bonne ambiance. On se serait presque cru dans un bus pour aller en colo.
Quelques indiens lançaient des chants, c'était loin d'être grandiose mais c'était bien marrant.
Vers 13h, après 8h de trajet, on s'arrête pour la pause repas.
Il faut savoir qu'entre Keylong et Leh, il n'y a aucune villes/villages, c'est le désert absolu. C'est assez impressionnant d'ailleurs de ne croiser aucune habitation sur plus de 350km !

Après la pause lunch, problème mécanique... À la moindre accélération le moteur cale.
On attends de longues minutes jusqu'à ce que le chauffeur nous annonce que c'est foutu, le bus ne repartira pas aujourd'hui..
On a fait 180km depuis Keylong, il en reste 178 jusqu'à Leh.
Et on est complètement paumé dans la nature. Et à ce moment j'ai un énorme mal de bide.
Bref ce n'est pas une situation très glorieuse...

Le seul moyen est de faire du stop. Mais un bus entier qui se met à faire du stop, ça en fait de la concurrence.... Surtout que pour ce genre de long trajet, les voitures sont quasiment toutes pleines.
Après beaucoup de tentatives infructueuses et 2h de galère, je trouve mon sauveur vers 16h. Néanmoins j'ai du le supplier et durement négocier 😅.

Sur la route, un col à 5360m d'altitude est à franchir. C'est le 2nd plus haut col carrossable du monde !
À un vingtaine de km du col, il a commencé à pleuvoir des cordes. Et au fils des km les gouttes de pluies se sont transformées en gros flocons de neige.
Mon chauffeur a un instant pensé à faire demi tour, mais finalement c'est passé.

Les heures passent, et quand la nuit tombe, et le GPS indique encore plus de 2h de route 😅.
Vers 21h30, on approche enfin de la destination finale.
Mais j'apprends que la voiture qui m'a pris ne vas pas jusqu'à Leh, leur hotel se situe à 20km avant sur la route principale.
Il me faut donc trouver un hôtel dans la même zone qu'eux.
Pour faliciter les choses, au Ladakh nos cartes sim ne fonctionnent pas, donc je dois me débrouiller sans internet.

Après une dure négociation (et avec la précieuse aide de mon chauffeur) , je m'en sors plutôt pas mal. Et à 22h je suis enfin dans mon hôtel après cette journée de folie.Read more