India
Vārānasi

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Travelers at this place
    • Day 54

      Indien Tag 27

      February 23, 2020 in India ⋅ ☀️ 24 °C

      Start in den Tag:
      7️⃣:0️⃣0️⃣

      Tag in 6 Worten:
      ▪️Interessanter Ausblick von Balkon
      ▪️Movieday
      ▪️Bettchen weiter gehütet
      ▪️Wort
      ▪️Wort
      ▪️Wort

      Was hat uns heute ein Lächeln auf die Lippen gezaubert:
      Verkehrsreglung durch Polizei.

      Mealplan:
      🕗 Banana honey Pancake, Schokomuffin, lemon tea
      🕗 Half Banana porridge, green tea
      🕐 Veg Fried Rice, Cola
      🕐 Veg Fried Rice, Cola
      🕕 Banana, Zwieback

      Besondere Begegnungen:
      /

      Informatives:
      /
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    • Day 290

      Spicy India

      April 19, 2022 in India ⋅ ☀️ 29 °C

      L'Inde... C'est un pays qui nous manque avant même de l'avoir quitté, mais dont on voulait sortir avant même d'y avoir posé un pied. Un pays qui nous a fait rire et pleurer, un pays dans lequel on a été malade mais dans lequel on a dansé ! L'Inde..il paraît qu'on adore où qu'on déteste... Cette phrase nous aura été maintes fois répétée et pourtant, selon nous, elle ne pourrait être plus éronée. Car l'Inde, c'est LE pays par excellence qu'on a adoré ET destesté à la fois. Un pays empli de paradoxes qui, indéniablement, nous a offert le plus grand choque culturel de ce voyage.

      Le 06 avril, à 4h30 du matin, sur le tarmac de l'aéroport, les festivités commencent. La première étape est de réassambler nos bécanes, et cela s'avère plus facile à dire qu'à faire. On y passe des heures... Les moustiques et les curieux s'entassent autour de nous, la chaleur monte, nous sommes complètement déshydratés et n'avons eu qu'une heure de sommeil. L'insère sur la fourche avant de Gasp s'est pliée durant le transport et, du coup, on ne sait plus remonter sa roue...bref, ce n'est pas exactement la joie. Ne semblant pas conscient de notre humeur, un fan de vélo s'obstine à me mettre sous le nez des vidéos de lui à bicyclette. Heureusement, au bout de 5 bonnes minutes, il finit par comprendre que ce n'est pas le moment et s'intéresse à notre problème. En 30 secondes, il devient notre sauveur. Un petit appel walkie talkie et bam, un de ses potes débarque avec une pince et des bouteilles d'eau! Le rêve ! Grâce à lui, nous voilà partis... Premier ressenti, en 5 mots : "**** , nous sommes en Inde!" J'ai bien les boules et pourtant, je ne peux m'empêcher de sourire ! Tout semble différent ici. Dans les rues, vaches, poulets, motos, vélos, tuktuk et voitures cohabitent gaiement au grès des klaxons. Il y a pleins d'échopes de street food ( des vrais, littéralement sur la route), et tellement de couleurs. Ici, le concept de "ça jure" n'existe pas. Le mauve se marie avec l'orange, le vert et le rose! C'est tellement vivant et animé. 5 km plus tard, on croise nos premiers éléphants ! Il va falloir apprendre à ne plus s'étonner de rien ...
      Nous pédalons jusque chez Raju, un hôte WarmShower incroyable qui nous accueille pour quelques jours. Quelle belle rencontre! Allez savoir pourquoi, il parle un français impeccable. Amoureux de son pays, il s'emploie à nous en donner un merveilleux aperçu. Cricket avec les copains, pèlerinage jusqu'à un temple hindous (officiellement, pour servir de gardes du corps à sa maman contre les léopards), visite d'Ambjer et de Jaipur et, surtout... Il nous emmène au cinéma, voir "RRR", la dernière perle Bollywoodienne! Cette expérience peut paraître anodine mais, détrompez-vous: le cinéma en Inde, c'est tout une aventure! Quelle ambiance dans salle... On crie,on applaudit, on hue, on encourage. Le film est en hindi mais, malgré ça, on arrive à comprendre l'histoire et, au bout de 3 heures de film, quand les Indiens cassent la figure aux colons Anglais, entre la musique, la scénographie et les cris de victoire dans la salle, même nous, on se sent Indiens et fiers de l'être.

      Au bout de ces 3 jours, on remonte en selle, impatient de découvrir la suite. On passe par une espèce de jungle, puis on découvre les champs... A midi, on mange entouré de 20 curieux. Tout chez nous les intrigue ( notre réchaud, nos cyclistes, nos coupes de cheveux, notre filtre à eau,...)et cette curiosité est réciproque. On s'interroge notamment sur le fait que plusieurs d'entre eux aient l'ongle du petit doigt très long. La raison ? Pour se nettoyer l'oreille évidemment (démo à l'appui)! .On parle avec les mains et le regard, mais on comprendra assez vite que le langage corporel n'est pas le même ici. Par exemple, pour dire "non" avec la main, les gens font le signe qu'on utilise pour dire "comme-ci, comme-ca". Imaginez ma surprise lorsque je leur ai demandé s'ils étaient mariés!
      Après cette pause bien sympathique, on reprend la route. Cependant, il fait terriblement chaud (ressenti jusqu' à 48 degrés). Je n'arrête pas de boire mais l'eau chaude ne me rafraîchit pas et j'ai constamment une sensation de soif. De plus, l'air est très pollué et j'ai l'impression de ne jamais savoir pleinement respirer . Très vite, ça ne va pas. La route est belle est pourtant, le cœur et le moral n'y sont pas. Dans ce contexte un peu tendu, l'une de nos rares disputes éclate avec Gasp. Nos caractères non-explosifs font que, même lorsqu'il y a des tensions entre nous, on ne monte jamais en décibel mais, cette fois, c'est l'exception qui confirme la règle. Complément à bout, on se crie dessus comme des poissonniers. C'est dans ces circonstances particulières qu'on a rencontré Prima. Appuyé sur sa moto à l'ombre d'un arbre, il semble nous attendre. Il nous fait signe de nous arrêter. Je n'ai pas la patience, mais on fait un effort. "Photo, photo", ok, on sourit. Il ne voit pas mes larmes sous mes lunettes solaires, très bien... Après le shooting, il nous invite pour un thé chez lui, 7 km plus loin. On a tous les deux besoin de se changer les idées, et la magie des rencontres est un excellent moyen de faire ça. On accepte donc, sans savoir alors ce qui nous y attendait...
      Arrivés chez lui, c'est incroyable. Il vit dans une grande ferme en carré avec plusieurs familles. Cuisine extérieur sur feu, vie en communauté, lit tressé, on se sent en plein camp scout. Tout le monde est au petit soin pour nous. On visite la ferme et ils nous font goûter à tout (ail et oignon cru y passent aussi). Nos hôtes ne parlent qu'un anglais très limité, on se débrouille avec quelques mots et des gestes. Assez vite, on nous demande si on aime danser. Oui? La proposition tombe alors: notre cousine se marie ici, la fête commence ce soir, restez avec nous! Et voilà comment on se retrouve embarqué pour 48h de mariage indien!
      Quelle expérience... La cérémonie n'a rien à voir avec nos mariages européens. Les mariés n'y participent que très peu, la fête est avant tout pour les familles. Nous étions du côté de la famille de la mariée et la première soirée ainsi que la première journée se sont déroulées uniquement avec les invités de ce côté-là. La mariée était dans la maison la plupart du temps et ne prenait pas part aux festivités (mais elle était toujours bien entourée et je pense que plusieurs rituels ont eu lieu à l'intérieur... On n'a pas toujours tout compris à ce qui se passait). Les invités côté marié ne sont arrivés que le lendemain à 19h, et nous avons été mandaté pour les accueillir. Notre tâche ? distribuer des roses (Gasp aux hommes, moi aux femmes) en disant "RamRamSa", pour souhaiter la bienvenue. Enfin, le marié débarque avec un bavoir de billets et prend place sur un scène, face aux invités. Sa belle ne le rejoindra que vers 23 heures. Pendant ce temps là, on fait l'animation. Nous ne sommes pas très à l'aise et les gens sont tellement heureux de nous rencontrer qu'on a un peu l'impression de voler la vedette. Nous sommes constamment encerclés. On nous fait danser (de manière un peu forcée et sans toujours être partant pour nous accompagner), on nous habille en tenue traditionnelle, on nous apporte de la nourriture toutes les 5 minutes, on nous photographie sous tout les angles... le fait que nous ayons des mariages d'amour et non arrangés fascine et les questions qui en découlent sont déroutantes: puisque tu as pu choisir, pourquoi as-tu choisi Gaspard? Qu'as-tu ressenti la première fois que tu l'as vu? 15 paires d'yeux inconnus te fixent et attendent ta réponse... un petit challenge pour moi qui suis pudique sur mes sentiments! On s'endort exténué mais tellement reconnaissant d'avoir pu vivre cette expérience extraordinaire !
      Le matin du 3eme jour, la mariée quitte son domicile familial pour partir vivre dans la famille de son nouveau mari, quant à nous,on reprend la route. Nos coups de pédales ne durent pas longtemps, puisqu'une cinquantaine de kilomètres plus tard, nous sommes à nouveau invités dans une ferme. Cette fois, impossible d'utiliser le traducteur car la saisie vocale ne marche pas et que nos hôtes ne savent ni lire ni écrire. Gestes, regards, sourires. Comme la veille, des gens débarquent de partout. La ferme est assez similaire également, mais dans un environnement moins aisé. Nos hôtes paradent avec nous chez les voisins. Partout, les gens insistent pour qu'on s'asseye sur la seule chaise de disponible et se mettent par terre autour de nous, puis nous observent pendant de longues minutes. Cette situation est assez gênante mais semble les combler de joie. Certains vivent dans des maisons de 10 m2 faites de terre. Ils n'ont rien mais, étrangement, semblent ne manquer de rien. On parle avec le regard, c'est fou ce qu'il peut raconter.
      Cette journée se terminera par l'inévitable... En un an de voyage, il fallait bien qu'on tombe malade au moins une fois! Intoxication alimentaire ? Eau non potable ? Peu importe. Gaspard tombe le premier. Au petit matin, on décide quand même de reprendre la route. Nous sommes vraiment au milieu de nul part et probablement un peu Idiots. Je rejoins rapidement Gaps dans la team des mal en point. Vomissement, tourista, auquel vient s'ajouter insolation, maux de tête, fièvre... Les 48h qui ont suivis sont les pires de notre périple. On rajoute à ça la chaleur, le bruit des klaxons, le fait qu'on continue à rouler tout en étant incapable de s'alimenter... On finira échoué dans la benne poussièreuse d'un tracteur qui nous sauve littéralement pour les 20 derniers km qui nous séparent d'Agra (mon autre option était honnêtement de me rouler en boule sur le bord de la route et d'attendre...)
      A Agra, on passe 4 jours en compagnie de John, un adorable WarmShower dont la sœur vit en Belgique. L'occasion d'avoir de très chouettes moments d'échange à propos de ce qui nous fascine mutuellement dans le pays de l'autre. On passe 3 jours à se remettre sur pied et, le 4e jour, on part au lever du soleil pour visiter le mythique TajMahal! Merveilleux hasard, Benoît et Evelyne nous amis qui sont expats à l'autre bout de l'Inde sont justement en visite ici avec les parents de cette dernière. Quel plaisir de rencontrer leur petite fille, d'échanger sur leur vie ici et de tout simplement les retrouver. Ils nous offrent aussi un cadeau extraordinaire : ils nous emmènent passer la matinée dans un incroyable Palace hôtel. Après les péripéties des derniers jours, on hallucine complètement et on profite pleinement. Lorsque, au déjeuner, un petit monsieur me demande s'il souhaite qu'il chauffe mon pain au chocolat, mon cœur explose! Encore merci les amis !
      Pour quitter Agra, on décide de tricher un peu et d'enchaîner avec un train de nuit. Acheter nos tickets est déjà une aventure à part entière, mais charger nos vélos dans le train, c'est encore une autre histoire! Je ne vais pas m'étendre dans les détails mais, on a fini par les abandonner dans un vieux bureau, après avoir noté quelques infos dans un grand registre papier. Au moment d'embarquer dans le train, nos vélos ne sont plus dans ce bureau mais... ne sont pas sur le quai non plus! Panique! On dispose de 30 secondes pour se décider. On choisit de faire confiance et on saute dans le train. Instantanément, je le regrette. Pas moyen de m'endormir. On a perdu le contrôle sur nos vélos et je déteste cette sensation . Le lendemain, lorsqu'on arrive à la gare, on se rend directement au bureau des bagages. Pas de vélos, revenez demain ! Nous sommes à Varanasi, dans une ville magnifique et chargée d'histoire, mais impossible de profiter. C'est sur, nous ne reverrons jamais nos vélos. Vers 16 heures, on repasse faire un tour à la gare. Incroyable, nos vélos nous attendent sagement. Ils viennent à l'instant de débarquer d'un autre train. On resigne quelques registres ... système archaïque mais indéniablement efficace. On est tellement heureux qu'on met la tournée de thé à tous les gars du bureau. Cela nous permet de passer un super chouette moment avec eux. Et puis, lorsqu'on ressort de la gare sur nos bolides, nos cœurs sont plus légers et on peut profiter de cette ville sensationnelle. Elle est située sur le bord du Gange, le plus sacré des fleuves hindous et beaucoup de pèlerins viennent s'y baigner. C'est aussi ici que beaucoup d'hindous viennent pour mourir. En effet, mourir à Varanasi permet d'éviter le cycle des réincarnations et d'accéder directement au Nirvana. Les crémations ont lieu le long du fleuve, l'ambiance est indescriptible.

      Déjà, la frontière népalaise pointe le bout de son nez. Plus que 4 jours de route. De belles rencontres, des milliers de selfies, deux invitations à manger, beaucoup de moment encerclés, une interview pour la presse locale et des klaxons qui rendent littéralement fous...bref, la routine.
      Nous passons une nuit avec Praphar , un WarmShower issu d'un milieu très aisé. Il nous permet de découvrir une autre facette de l'Inde. Il organise un soirée avec ses amis, et on apprécie vraiment de retrouver cette ambiance festive. On boit bravement de la Kingfisher (bière Indienne), tandis que tous les autres sont à... la Hoegarden blanche. Le lendemain, Praphar nous initie à la méditation, et nous partageons des discussions assez intenses avec lui. Il faut savoir que, chez lui, il y a 4 domestiques, dont une fille qui doit avoir quatorze ans. Nous étions assez mal à l'aise avec cette situation, et , spontanément, il a abordé le sujet avec nous, sans tabou. Il nous a expliqué que cette fille venait d'une famille très pauvre et que, à 8ans, elle faisait déjà plusieurs ménages et, évidemment, n'était pas scolarisée. La maman de notre hôte la alors prise sous son aile. Elle travaille pour eux mais ils assurent sa scolarité. Elle a emménagé la, est nourrie, blanchie, évolue dans un environnement confortable et sa famille reçoit une aide financière. Il ne s'agit pas ici de juger la situation. Rien n'est blanc ou noir. Mais ici, pour nous, rien n'a jamais été facile. Nous avons sans cesse été confronté à des situations déboussolantes, même dans les moments de repos.
      Encore quelques kilomètres... Poussière, chaleur et surtout.. klaxons! Je n'en peux plus. Mais cette magie, toujours. Alors que le soleil se couche, un père et son fils nous font des grands signes depuis le toit d'un hangar. Ils viennent à notre rencontre. C'est avec eux qu'on passera notre dernière nuit. Cela fait seulement 4 h qu'on est parti de chez Praghar et nous voilà plongés dans une toute autre réalité. Cette famille est clairement installée en squat dans deux pièces d'une ancienne usine. Encore une fois, ces gens n'ont rien, littéralement rien, si ce n'est un cœur immense et des sourires plus grands que leurs oreilles. Et ça fait tout ! Je pense qu'on n'oubliera jamais ce moment passer à compter les étoiles en leur compagnie. Peu de mots (pas d'Internet ni de langue commune), mais peu importe, on évolue dans des réalités tellement différentes qu'on n' aurait peut être pas su quoi se raconter. Et les regards et poignées de main suffisent à se dire l'essentiel.
      5h du matin, tout le monde est debout pour les aurevoirs. On commence à s'y habituer, mais quitter de belles rencontres s'accompagne toujours d'un petit pincement au cœur.
      55 kilomètres tout droit et nous serons au Népal, où les sommets du monde nous appellent...
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    • Day 55

      Indien Tag 28

      February 24, 2020 in India ⋅ ☀️ 25 °C

      Start in den Tag:
      7️⃣:4️⃣0️⃣

      Tag in 6 Worten:
      ▪️Huuphuup
      ▪️Durch Unterkunftwechsel kleine Sightseeingtour durch Varanasi
      ▪️Plantag
      ▪️Eigener Spa Tag
      ▪️Teetrinktag
      ▪️Vorfreude auf das flauschigste Bett der bisherigen Reise (Danke👨‍👩‍👧❤️!)

      Was hat uns heute ein Lächeln auf die Lippen gezaubert:
      Erläuterungstour durchs Hotel mit dem Azubi?! 😁 ohne ein Wort Englisch.

      Mealplan:
      🕗 Banana Honey Pancake, Schokobrownie, orange juice
      🕗 4 Bananen, Zwieback, green tea
      🕐 /
      🕐 /
      🕕 Veg Fried rice
      🕕 Pasta Arrabiata

      Besondere Begegnungen:
      Fast Schlägerei mit dem Tuk Tuk Fahrer angefangen weil er 300idr haben wollte statt die ausgemachten 200idr. Es geht hier ums Prinzip! 😁

      Informatives:
      In Varanasi empfiehlt sich die Verwendung von Ola (ne Art uber).

      Sollte im Hotel ein Spa ausgeschildert sein, bedeutet das nicht, dass auch einer vorhanden ist. 😂
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    • Day 40

      Heilig, heiliger, Varanasi

      November 9, 2023 in India ⋅ 🌙 27 °C

      Vom verdreckten Delhi aus reisen wir mit einer 13-stündigen Nachtfahrt im Liegebus weiter nach Varanasi, der heiligsten Stadt Indiens.

      Hier ist Indien so, wie man es sich immer vorstellt. Am Ganges werden Leichen verbrannt, daneben baden Pilger, daneben werden Klamotten gewaschen, daneben schmeißt jemand Abfälle in den Fluss. Abends gibt’s dazu noch Feuerzeremonien zur Verehrung von Mutter Ganges. Ganz schön wild!

      Varanasi ist uralt, die Altstadt hat winzige Gässchen, mal 2m breit, mal einen halben. Im Labyrinth habe ich mich einmal fast verirrt, als ich ohne Annie und Handy zu einem der zahllosen Hindutempel gepilgert bin. Zum Fluss geht es steile Treppen herunter; der Ganges steigt wohl stark an in der Monsunzeit. Wir laufen erstmal das Ufer entlang und staunen herum.

      Morgen beginnt Diwali, das höchste Fest im Hinduismus, 5 Tage lang. Wir haben mit enormen Menschenmassen gerechnet und sind sehr positiv überrascht, dass es zumindest aktuell noch sehr entspannt zugeht.

      Was man vom Verkehr nicht sagen kann. Der ist fürchterlich. Zum Glück ist die Altstadt selbst zu eng für Tuk Tuks.
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    • Day 490

      Die Lebensquelle Indiens

      February 3, 2020 in India ⋅ ☀️ 19 °C

      Fit geht es zusammen mit einem nettem gebildeten jungen indischen Pärchen und ihrer süßen Tochter zwölf Stunden in einem Zugabteil zu unserem finalen Stop in Indien - Varanasi, einer der ältesten Städte Indiens, worauf wir schon lange gespannt sind. Wenn man aus dem Zugfenster schaut ist die Umgebung karg, sandig, oft menschenleer und trocken, aber auch total interessant. Das Zugfahrten in Indien sind immer ein kleines bewegendes Abenteuer für uns, da man währenddessen einiges sehen, tolle Menschen kennenlernen und soviel über das Land und die unterschiedlichen Leute erfahren.

      Unser Zimmer ist direkt am Ganges. Pünktlich zum Sonnenaufgang kommen wir glücklich an. 🌅 Friedlicher hinreißender Gesang und die große Glocke aus dem Tempel erklingen rund um uns herum. Die hinduistischen Inder waschen sich im heiligen Fluss Ganges, was ein morgenliches Ritual in Varanasi ist. Die Atmosphäre ist magisch. 🙏😍 Der für die Hindus heilige Fluss Ganges ist die Lebensader Indiens, entspringt im Himalaya Gebirge und bahnt sich seinen Weg quer durch das Land, bis er schließlich in Bangladesh in den indischen Ozean mündet.

      Unser begeisterter Caretaker Mohenri und ein kleines supersüßes junges Beagle Baby Milli wohnen mit uns zusammen. 😍 Mit Milli kann man den ganzen Tag toben und kuscheln. Die Süße folgt uns oft ins Zimmer, versucht ein paar Sachen zu stibitzen und in ihr kleines Hundehäuschen zu schleppen, wo sie die Sachen genüsslich zerkauen kann. 😄🐕

      Am ersten Tag machen wir uns direkt auf zu den für Varanasi berühmten Ghats. übersetzt-Ghats in Varanasi sind Stufen am Flussufer, die zum Ufer des Ganges führen. Die Stadt hat 88 Ghats. Die meisten Ghats sind Ghats zum Baden und für Puja-Zeremonien, während zwei Ghats ausschließlich als Feuerbestattungsstätten dienen.

      Bestaunen viele authentische farbenprächtige faszinierende Menschen, die sich hier tummeln. An den Ghats ist es sehr sauber für Indien. Die Stadt dagegen ist wie ein Labyrinth aus engen Gassen, wo es stark nach Fäkalien riecht und es sehr viele Bettler gibt. Die geheimnisvolle morgendliche Atmosphäre der Ghats ist kaum zu beschreiben und in Videos oder Fotos zu packen.

      Als wir zu einer Verbrennung kommen stockt uns fast der Atem. Die Leiche wird erst an das Ufer des Ganges niedergelegt, mit den Füßen ins Wasser. Wir brauchen etwas um zu realisieren, das dort wirklich ein toter Mensch liegt. Mit einer respektvollen Entfernung erkennen wir eine Frau, eingewickelt in Tücher, die Füße gucken raus. Der Sohn entzündet das Feuer. Irgendwie unwirklich und ergreifend; man kann sich kaum entziehen. Die männlichen Angehörigen dürfen bei den Verbrennungen dabei sein. Indische Frauen nicht. Zu oft sind verwitwete Frauen zu ihren verstorbenen Ehemännern in den brennenden Scheiterhaufen gesprungen, um an ihrer Seite zu sterben. Für viele Hindus ist es das oberste Ziel im Leben im heiligen Varanasi zu sterben, dem Ganges beigesetzt zu werden, um so die Wiedergeburt zu stoppen. Dem Tode nahe Hindus kommen zum Sterben nach Varanasi und waschen sich im Ganges von ihren Sünden rein. Sie sparen teilweise ein Leben lang für die Verbrennung am Ganges. Für die, die sich das nicht leisten können gibt es ein Krematorium, wo man nur 1-2 Euro zahlt.

      Nach 2-4 Stunden wird die Asche in den heiligen Fluss gestreut. Es passiert leider  wirklich auch mal das halb verbrannte Körpern im Wasser landen und nachts von den hungernden Hunden am Ufer gefressen werden.

      Kinder, schwangere Frauen, Sadhus (hinduistische Mönche) sowie Kühe und Büffel werden im Fluss an Steine gebunden und im Fluss versenkt.

      Wir möchten weiter und das Gesehene sacken lassen. Beim zweiten größeren Verbrennungsghat wo wir vorbei kommen, werden viele Menschen, knapp 100 täglich, auf einmal verbrannt.

      Unsere Gedanken sind bei unseren Lieben. ♥️ Für meine Oma und Svens Opa und alle lieben Menschen die nicht mehr physisch, aber in unseren Herzen bei uns sind, zünden wir eine Kerze an, die mit Blüten auf ein Schiffchen gesetzt werden und lassen sie auf dem heiligen Fluss Ganges treiben. 💕

      Für eine Pause gehen wir danach zu einem entspannten Café und lassen alles sacken.

      Die französische Besitzerin erzählt uns, dass das schicke Café normalerweise gerammelt voll ist jeden Tag. Wir waren die einzigen Gäste. Sie erzählt uns das ihre Freunde die kommen wollten, sie kontaktiert haben, ob sie wirklich kommen sollen. Viele Flüge gehen wohl wegen den Aufständen nicht meint sie. Das hatten wir Anfang Januar auch schon auf den Andamanen, aber das eher weil Trump im Iran mit einem Raketenangriff den Minister ermorden lassen hat und so sollen keine Flüge aus Indien über den Iran gegangen sein. 

      In Indien wurden nun zahlreiche Straßen gesperrt, Internet- und SMS-Dienste gelegentlich unterbrochen oder gedrosselt, Festnetz gekappt und lokale nächtliche Ausgangssperren verhängt, was man auch beim Auswärtigen Amt nachlesen kann. Man soll sehr aufpassen vor Terroranschlägen, also Menschenansammlungen, sexuellen Übergriffen und Entführungen. Wir passen natürlich auf, fühlen uns aber in Varanasi schon sicher.  

      Durchatmen. 😊 Eine Bootstour an den Ghats zum Sonnenaufgang lassen wir uns nicht entgehen. Also stehen wir eines Morgens im dunkeln früh an den Ghats. Mich tickt jemand an und als ich mich umdrehe sehe ich unsere indischen Freunde aus der Unterkunft. Wir teilen uns ein Boot zu fünft. So bestaunen wir faszinierend wie Menschen im Wasser beten, sich waschen, es trinken oder sich einfach die Zähne putzen. Direkt daneben werden Menschen im Fluss beerdigt.

      Es ist eine friedliche ganz leise Atmosphäre. Plötzlich wird sie von lachenden Stimmen unterbrochen, was sich einfach nur schön anhört. Ein Guru erklärt uns, das es Laughing Yoga ist, was die Frauen morgens machen. 😊

      Roy führt uns seine Drohne vor, die der Nachfolger von unserer ist und Sven ist hin und weg. Er fliegt ganz tief durch die Boote. Wow! Die Drohne nimmt man nicht wahr, so leise ist sie. 

      Und dann... sucht er sie... überall. 

      Laut GPS müsste sie genau bei unseren Boot sein. Ihm fällt auf, dass er beim reden mit dem Guru, der auch mitgekommen ist die Lenktaste nach unten gedrückt hat. Klarheit - die Drohne ist versenkt. 🙈 Er versucht es gelassen zu nehmen und seine Freundin meint, Menschen werfen ihren kostbarsten goldenen Schmuck in den heiligen Fluss und er hat dem Fluss jetzt seine heilige Drohne geopfert. Er meint er hat seinen Homi verloren mit dem er jetzt mehrere Monate durch Indien gereist wäre, aber er war wohl auch vorbereitet, weil er oft schon viel gewagt hat beim fliegen. So gibt's halt die besten Videos. 🍀😄

      Verbringen noch den ganzen Tag zusammen. Streetfood muss einfach ab und zu mal sein, um das richtige gute Essen des Landes kennenzulernen. Immer gut dafür jemanden aus dem eigenen Land dabei zu haben. 😄 So genießen wir Dosas, Tandoori Momos, Svens Leibspeise in Indien, süße und salzige Lassis, die komplett anders schmecken als bei uns und eine Spezialität in Indien sind.

      Abends gegen wir zusammen zum Kashi-Vishwanath-Tempel. Die Angst vor Terror ist sehr groß bei den Einheimischen und so dauert es über eine Stunde und viele Kontrollen bis wir den Tempel für ein paar Minuten betreten dürfen. 1000 Kilo gold ist hier verbaut. Affen klettern auf dem ganzen Tempel umher. Es ist der Bär dadrin los und ein Gewusel wie hunderte Ameisen. Beim rausgehen klaut ein Affe Roy seine Blumenkette vom Hals. 😂 Er erschreckt sich und denkt wir reißen an ihm. 😄 Wir lachen uns alle gemeinsam schlapp. 😅 Was für ein schöner witziger Tag. Wir werden nach Bangalore zu ihnen eingeladen - vielleicht beim nächsten Mal. 😄

      Für die meiste Zeit die wir hier sind, findet mal wieder ein Fest statt, was mehrere Tage geht. Die Menschen malen sich wie beim Holi bunt an, stehen oft unter Drogen und tanzen zu extrem lauter Musik wird auf der Straße. Ein Fahrzeug -oft ein Trecker- mit einer Anlage und Boxen so groß wie in zwei der größten Discos bei uns zusammen, einem Riesengenerator und einer Lichtanlage fährt langsam vor und die tanzen Menschen laufen tanzend hinterher. Die Straßen sind somit die meiste Zeit dicht und überall unzurechnungsfähige männliche Inder auf der Straße. 😅

      Zudem finden täglich viele Hochzeiten statt. Auch hier wird viel konsumiert und auf der Straße getanzt. Hier dürfen die Frauen auch tanzen. 💃 Getrennt von den Männern folgen sie einem Gefährt was ohrenbetäubenden musikalischen Lärm macht. Die umstehenden Inder halten wacker durch bei dieser Lautstärke, möchten sie oder ihre Kinder doch auch einmal heiraten und erwarten die gleiche Rücksichtnahme bei ihren Zeitgenossen. 😄💃🕺🎶

      Der andauernde Lärm von hupenden Fahrzeugen und lauter Musik in Indien, vor allem Dingen in den Städten verursacht mit der Zeit bei vielen Menschen einen stark verminderten Hörsinn, der häufig zum dauerhaften Hörverlust führt. In Kalkutta zum Beispiel, nicht weit von Varanasi entfernt leiden 4 von 10 Lkw-Fahrern unter einem dauerhaften Verlust ihres Gehörs. 💡 Auch in unsere Unterkunft klirren Tag und Nacht die Fenster vom Bass. 🙈😅 Gespielt wird meist die gleiche Melodie - Tag und Nacht. Es hört sich an wie in einem Undergroundschuppen.

      An den Ghats hört man keine Musik, es ist herrlich ruhig. Am letzten Tag meditieren wir auf dem Dach des gemütlichen Cafés mit einem der Gurus. Man sieht nur ab und zu ein paar Affen, die sich zanken und von Dach zu Dach hüpfen. Als wir danach am Wasser entspannen, versucht ein Affe meine Yogamatte zu klauen, aber ich schaffe es noch in der letzen Sekunde sie mir zu schnappen. 😂 Findet er gar nicht gut und schnappt sich eine daneben liegende Plastiktüte. 🙈 Der Guru kann nicht glauben das es bei uns keine Affen gibt und lacht sich darüber schlapp. "No monkeys, no monkeys?" 😄

      Drei Monate Indien gehen zu Ende. Man könnte ein ganzes Buch über dieses riesige interessante Land und ihre Menschen schreiben und ein Jahr durch das Land reisen. Es würde nicht reichen. Man kann es nicht beschreiben, man sollte es selbst erleben. 😊

      Auch wenn Indien auch viele nicht so schöne und anstrengende Seiten hat, haben wir uns verliebt. Vielleicht ist Indien nicht unbedingt das erste Ziel für einen Strandurlaub, aber sicherlich um seinen Horizont zu erweitern und sich umso bewusster zu machen, was für ein wundervolles Leben wir genießen dürfen, weil wir in Deutschland geboren sind. ❤️
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    • Day 33

      Ganga Aarti

      November 2, 2023 in India ⋅ 🌙 23 °C

      Jeden Abend, 365 Tage wird der Ganges celebriert. 5 Priester vollführen eine Feuerzeremonie, singen, sprechen Mantras.
      Jeden Abend versammeln sich hunderte von Menschen und schauen zu.
      Komischerweise hat mich das überhaupt nicht berührt.
      Ich bin irgendwann weggegangen, da ich sowieso nur Handys gesehen.
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    • Day 32

      Go to Varanasi..go to nirwana

      November 1, 2023 in India ⋅ 🌙 23 °C

      Ich habe den ganzen Tag bis eben mit Gwen verbracht. Sie sagte eben zu mir, dass war der schönste Tag ihrer Reise. :-) Uns haben komischerweise mehrere Inder für Schwestern gehalten oder sagten, dass wir uns schon sehr lange kennen müssen.
      Wer weiss, vielleicht waren wir mal Schwestern. Wir schlenderten heute morgen am Ganges entlang, bis ich die Feuer sah.
      Ich dachte, dass die Inder nur abends Verbrennungen durchführen. Jetzt 24 Stunden ..ich sagte zu Gwen, ich weiss nicht, ob ich das kann. Wenn nur ganz langsam ... uns sprach ein Inder an, er wolle es uns erklären, wir sollen mitkommen.
      Wir gingen um die Ecke, und ich stand mitten in den Verbrennungen.
      Ich konnte nicht mehr atmen, mir schlug heisser Qualm entgegen, ich sah Kühe und Hunde zwischen den Toten. Überall wurden neue Feuer angezündet. Ich sah wie eine Frauenleiche angezündet wurde.
      Er fragte mich: Warum weinst du?
      Niemand weint hier, auch die Angehörigen nicht. Der Tod gehört zum Leben!
      Sie sind erlöst!
      Wer hier verbrannt wird, kommt ins Nirwana!
      Man hat das Leiden durchbrochen, wird nicht wieder geboren.
      Ich fragte, warum hier nur Männer seien??
      Frauen dürfen nicht mehr teilnehmen, da sich viele Frauen mit zu ihren Männern ins Feuer geschmissen haben.
      Zudem würden sie vielleicht doch weinen, das würde die Zeremonie stören.
      Kinder, heilige Männer und Schwangere werden nicht verbrannt, sondern in ein Tuch gewickelt und in den Ganges versenkt.
      So kommt es vor, dass sie nach Wochen ans Ufer geschwemmt werden.
      Die Flamme, für das Anzünden des Holz wird an der eternal Flame angezündet, sie brennt seit 30 Jahren.
      Stirbt ein männliches Familienmitglied wird sich der Vater, der Onkel die Haare, Schnurrbart abkassieren lassen und Haare zu den Toten legen.
      Einige Knochen, die nach 3 Stunden nicht verbrannt sind, werden in den Ganges gelegt. Die vier Kasten der Inder werden in Stufen verbrannt. Die vierte Kaste ganz oben. Dort waren wir auch, er sagte, hier dürft ihr Fotos machen. Das war alles so surreal für mich...
      Alle Männer gehen nach der Verbrennung im Ganges schwimmen, dann ist die Zeremonie beendet.
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    • Day 32

      One month travel...travel...where???

      November 1, 2023 in India ⋅ ☁️ 29 °C

      Heute bin ich genau ein Monat in Indien.
      Im Zug hatte ich 12 Stunden Zeit mir Gedanken zu machen, wie meine Reise nach Varanasi weiter gehen soll.
      Kalkutta habe ich gestrichen. Was soll ich in einer Stadt, die viermal so gross wie Hamburg ist.
      Ebenso habe ich Darjelling gestrichen, zu weit weg und auch zu kühl.
      Dann kreiste stundenlang die Frage in meinem Kopf, fahre ich eine Woche nach Nepal, Kathmandu und Pokhara.
      Zu Nepal habe ich eine besonders tiefe Bindung.
      Dort war ich vor 12 Jahren in einem Kloster und habe kleine Mönche unterrichtet.
      Mein persönliches Herzensprojekt!
      Schon damals kam mir immer wieder die Idee, streetworkerin in Nepal zu werden....
      Wie dem auch sei, ich wollte Nepal auch streichen, aber ich brauche eine Auszeit von Indien.
      Die Menschen in Nepal sind schüchtern, leise, demütig und wahren den Abstand!
      Wie der Zufall es möchte, habe ich heute morgen eine Französin am Bahnhof aus dem Getümmel gerettet. Sie sagte: I am lost without you!
      Nun ist Gwen mit in meinem Hostel, wir haben zusammen gefrühstückt.
      Oh Gott war das lecker!!!!!
      Das erste europäische Frühstück.
      Wir haben drei Stunden geredet.
      Wo fährt sie morgen hin...nach Nepal!
      Ich habe wichtige Infos bekommen!

      Jetzt weiss ich, wie die Reise weiter geht...
      immer dem Herz entlang!
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    • Day 31

      Arrival in Varanasi - BrijRama Palace

      May 4, 2023 in India ⋅ ⛅ 79 °F

      Our final destination and the final palace of our adventure in India!

      (Edited to add flute player in the courtyard in the morning!)

      It was a crazy drive to get through the city. Thank goodness we have an expert driver. We couldn’t believe it when we discovered that we needed to be shuttled by boat up the river to the hotel!

      Varanasi is called The Holy City, and I read that it’s one of the oldest continually inhabited cities in the world. It is located along the Ganges River and is a hugely important pilgrimage spot for Hindus.

      Hindus believe that if you die in Varanasi you will be free from the cycle of birth and re-birth. Cremation on funeral pyres happen here 24/7, and the ashes and remains are put into the river. People also bring ashes to the river to immerse them.

      We feel like we are ending our trip with the most intense spot of all!
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    • Day 43

      Das Fest der Lichter

      November 12, 2023 in India ⋅ 🌙 24 °C

      Diwali war einer der Gründe, warum wir als nächstes Ziel Varanasi ausgewählt hatten. Das Neujahrsfest der Hindus versprach, hier besonders stimmungsvoll zu sein. Diwali wird auch Lichterfest genannt, und es wird der Triumph des Lichts über die Dunkelheit und des Guten über das Böse gefeiert. Wir hatten uns für das Fest mit drei Isrealis verabredet, die wir in Dharamshala im Meditationszentrum kennengelernt hatten. Das war nach der vielen Zweisamkeit mal richtig schön.

      Ich hatte ehrlich gesagt etwas Bammel vor großen Menschenmassen, viel Geböller und extremen Sinneseindrücken aller Art (von Fekaliengeruch bis hin zum Anblick brennender Leichen). Varanasi sei laut Lonely Planet nichts für „Zartbesaitete“ (TW: Falls ihr zu diesen zählt, könntet ihr den mit TW markierten Absatz dieses Beitrags überspringen). Wie sollte es also dann noch an Diwali sein?

      Der Tag begann um 4.30 Uhr mit einer Sunrise-Bootstour. Den Sunrise hat man aufgrund des Smogs nicht so richtig gesehen, aber irgendwann hat sich die Sonne doch durchgesetzt. Und wir hatten das seltene Glück, einen Delfin zu sehen. Das war schon mal ein guter Start in den Tag.

      Nach einem ausgiebigen Mittagsschlaf ging es abends dann zur Ganga-Aarti-Zeremonie an einem der Hauptghats (Ghats werden hier die Ufertreppen genannt. Es gibt über 80, die sich über mehrere Kilometer strecken). Nach den überraschend ruhigen vorherigen Tagen versammelten sich hier nun viele indische Familien gemischt mit Touris, die vom Land sowie vom Wasser aus die Zeremonie bestaunen wollten. Die Stimmung war schon besonders, und gleichzeitig war es nicht zu voll.

      TW: Ich dachte schon, ich sei nochmal glimpflich davon gekommen. Doch weit gefehlt. Unsere Gruppe entschied sich zu meinem Leidwesen dafür, zu dem Haupt-Leichenverbrennungs-Ghat zu gehen und ein paar Verbrennungsritualen beizuwohnen. Das war natürlich schon auch spannend, muss ich zugeben. Und es ist schwer möglich, nicht in die Diskussion darüber einzusteigen, welche brennenden Leichenteile man im Feuer erkennen kann. Mehrere Minuten lang starrten wir gebannt auf einen brennenden Kopf.

      Richtig schlimm fand ich die wirklich ohrenbetäubenden Böllereien direkt neben den Leichenverbrennungen, die von Druckwellen begleitet waren, die schon krass waren. Irgendwann war ich dann fix und fertig und Rolf ist mit mir zurück ins Guest House gefahren. Auf dem Weg wären mir neben zahlreichen Böllern um ein Haar eine brennende Zeitung auf den Kopf gefallen. Selbst im Bett hatten wir noch mehrere Stunden den Eindruck, in einem Bombenhagel zu stecken.

      Ich bin wirklich froh, dass wir alles unbeschadet überstanden haben und verbuche Diwali als Erfolg. Und ich freue mich aufs nächste Ziel, das Varanasi in Sachen Spiritualität um nichts nachstehen, aber deutlich idyllischer sein soll.
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    You might also know this place by the following names:

    Vārānasi, Varanasi

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