Nepal
Nyawal

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Travelers at this place
    • Day 15

      Morning Workout

      October 15, 2023 in Nepal ⋅ ☀️ -3 °C

      Wir stellen fest, dass wir nicht, wie gedacht, einen Guide an unserer Seite haben, sonder viel mehr unseren privaten Fitnesstrainer. Einen ziemlich lässigen, aber sehr konsequenten Trainer.

      Heute Morgen um 6.00 Uhr ging es stolze 1645 Stufen hinauf zu einem Aussichtspunkt. Dabei kommen wir ordentlich ins Schwitzen.
      Ab jetzt heißt es "hoch aufsteigen - tief schlafen". Akklimatisation steht nun an der Tagesordnung, denn unser Körper muss sich jetzt langsam an die für uns neue Höhe gewöhnen. Darum geht es schon frühzeitig auf über 4000m hinauf.

      Nicht nur die Tagesaktivitäten werden von Thorje bestimmt. Beim Stufensteigen meint er: "Don't do your "night jop" for the next three days". 😉 Denn unsere Kräfte sollen wir uns für den Thorong La Pass aufheben. Der liegt noch einmal 1400m höher.

      Oben angekommen ist es wunderbar zuzusehen, wie die aufgehende Sonne langsam den Gipfel Orange einfärbt.

      Zurück im Teahouse gibt es erstmal Frühstück zur Stärkung. Natürlich mit Knoblauch Suppe, aber auch anderen Leckerein.
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    • Day 17

      Les histoires de Manuman

      March 27, 2019 in Nepal ⋅ ☀️ 0 °C

      Mon guide népalais, Manuman, 26 ans, est né en...2049 ! J'apprends en regardant son permis de guide qu'au Népal nous sommes en 2075. Je n'ai pas encore cherché pourquoi (que s'est-il donc passé au Népal en - 60 BC ?)
      De 6 frères et sœurs, il est le deuxième. Les femmes semblent se marier tôt, les hommes cherchent à travailler. Plusieurs de ses frères et sœurs étudient encore. Son père était officier de police. Désormais à la retraite, il a une petite ferme à Gorkha, pas loin de Besi Sahar.

      A 26 ans, Manuman n'est pas encore marié. Il me dit que c'est parce qu'il n'a pas d'emploi stable. "If I were a police officer or in the army, I would have a wife". Pas de dot à payer, ni d'un côté ni de l'autre, mais il faut de l'argent pour se marier : payer la maison, entretenir sa femme, donner à la famille... Alors que pour l'instant, il réinvestit presque tout l'argent qu'il dégage des courses pour continuer à se former. Les différentes agences qui l'embauchent ne financent pas cela...

      Pas marié mais... la vigueur du système des castes au Népal va guider sa prochaine union. Chez les Gurung me dit-il, on épouse une Gurung, et si possible, du même coin ! Il est ainsi fiancé à une femme de son village, mais il ne semble pas trop la connaître. Il reste évasif sur la question de savoir s'il l'aime bien ou non. (Après plus de temps passé avec lui, je découvrirai que la dernière fois qu'il l'a vue était... il y a 4 ans).

      Il semble fier de son ascendance mongole mais déclare cependant que les Gurung, les Sherpa, les Bote, sont certes des castes/ peuples endurants et courageux mais pas des "mind people". "We cannot speak or write good, we are mountain people", déclare-t-il . A l'inverse des peuples de la plaine, dont il semble admiratif : "They are mind people. They work in the administration or have mind jobs", me dit-il, catégorique.

      Manuman rêve d'intégrer l'armée française et idéalement d'y utiliser son expérience en alpinisme/ montagne (chez les chasseurs alpins?). Ou une autre armée d'ailleurs, tant que ce n'est pas la népalaise, où le salaire mensuel, de 15 000 roupees, lui semble trop faible. Il a essayé l'indienne et la britannique mais a été recalé en raison de battements de cœur irréguliers côté indien, de tests écrits insuffisants côté anglais (il se débrouille pas mal en anglais mais 100% autodidacte, doit être faible à l'écrit). Maintenant il est trop âgé pour candidater de nouveau. Le soir dans la tente il me parle de lieux français avec des étoiles dans les yeux, comme... l'Alsace ! "Plus je prononce ces noms, plus j'ai peur de ne jamais y aller. Même si c’est mon rêve, je n'ose plus en parler", souffle-t-il, rappelant les nombreuses difficultés pour se rendre en France (visa et coût), qui lui semblent plus dures à franchir qu'une montagne de 7000 mètres.... Un sponsor devait lui permettre d'y aller cette année avec Mulal Gurung mais son visa est arrivé trop tard.

      Il nous raconte s'être fait prendre un jour dans une avalanche. Il a réussi a s'en sortir en courant mais son client, lui, est mort. "But I did not kill my client, the avalanche killed him", nous dit-il à moitié en rigolant. Hum...
      Je découvre aussi - mais seulement une fois tous les deux partis et ayant posé la tente à la première étape - qu'il ne se considère pas comme un "full professional guide" et que ce n'est que la deuxième fois qu'il emmène seul un client... Ses précédentes ascensions étaient en tant que porteur ou assistant guide, ce qui est bien différent de mener l'expédition.
      Compétent en escalade et en technique, il avoue qu'il doit, pour devenir un '"vrai guide", mieux connaître l'anglais.... et la montagne.. Re-hum. L'anglais, je m'en moque, on échange d'ailleurs plutôt bien mais la montagne, j'aurais aimé qu'il la connaisse ! Ses propos sont peu rassurants, mais au moins est-il 100 % transparent...
      Pour le Chulu, il ne cesse ainsi de répéter "too much snow, lots of snow". Il préfère grimper sur de la glace - "it's physical but tchak tchak" (en mimant les piolets et crampons qui se plantent dans la paroi)... I like it !".
      Il me raconte encore qu'un jour, en tant qu'assistant guide, il a du porter longtemps sur son dos une femme de 55/ 60kg qui avait le mal des montagnes.
      Ou, autre histoire d'avalanche, qu'il s'est trouvé pris sous la neige mais a réussi à se préserver un filet d'air grâce au bâton qu'il avait devant son nez, puis à se dégager à partir de là. Bon ... au moins est-il costaud et pugnace. Je n'ai plus qu'à espérer que tout se passe bien avec lui !

      PS: pour ceux qui auront lu jusqu'au bout : Le calendrier vikrami ou hindou débute à la victoire du roi légendaire Vikramaditya of Ujjain contre les Sakas, en 57 avant JC...
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    • Day 18

      Chulu avorté (Base Camp et retour)

      March 28, 2019 in Nepal ⋅ ☀️ 0 °C

      A Yak Kharka, la nuit était rude, le froid mordant ! C'est mon premier campement à cette altitude (3900m, ce qui pour un Népalais n'est rien). Mais j'ai gardé de la marge pour la nuit suivante, en ne mettant pas toutes les couches...
      Réveillee à 4h30, j'ai songé à lire mais non, pas envisageable de sortir les mains du duvet. J'arrive à me rendormir et à tenir jusque 6h30.
      Petit dej débuté tranquillement vers 7h30. Debut de la marche à 8h45. Trop tranquillement ? Je suis surprise qu'on ne parte pas plus tôt : il y a 1 100 m à monter et pas mal de distance jusqu'au Base Camp... Mais bon, je m'en tiens aux consignes.

      Ça grimpe sec dans la neige. La marche est surtout dure pour Manu qui s'enfonce parfois beaucoup avec son lourd sac et ne semble pas très à l'aise. Derrière, je me contente de me ménager et d'éviter les trous qu'il creuse ! Petits pas, garder du souffle, ne pas stresser à cause de la légère "dizziness", surtout, avoir confiance en lui, chasser la pensée selon laquelle je me retrouve embarquée avec quelqu'un de peu expérimenté et qui semble presque plus inquiet que moi...

      À midi nous sommes à 4700 m daltitude, la vue est extraordinaire : Kanga purna et Annapurna 3 (on ne voyait que le 2 et le 4 depuis Yak kharka. Et quelle vue déjà !), Pisang Peak, Chulu east et Chulu west, phalange de 6000/7000m et plus, sous un soleil éclatant. C'est magnifique. Et drôle de se dire qu'on est presque à la hauteur du Mont Blanc.

      Vers 13 h Manu propose une pause grignotage supplémentaire car dit qu'il reste 2h/2h30 avant le base camp. J'aurais préféré continuer pour ne pas dresser le camp trop tard et me redemande pourquoi on n'est pas parti plus tôt...
      On atteint enfin ce que je crois être le BC. Nous sommes en fait encore un peu plus bas, là où ont dormi les Russes. Ils ont tout dégueulassé ! Excréments et papiers en plein milieu de la trace, restes de nourritures, bouteilles et sacs en plastiques... Manuman m'avait prévenue, il connaît leur guide et sait qu'il s'en moque de nettoyer. Il l'a déjà signalé à la Népal Mountaineering Association mais sans effet...

      Contente d'arriver, je ralentis un peu le pas, mais Manu poursuit. "Base camp is over there !". Sauf qu'il s'engage dans un endroit qui ne m'inspire pas et que vu l'heure (>15h. avec un soleil qui a bien chauffé les pentes + froid et nuit qui tombent à 18h), j'aurais préféré installer la tente là..
      Peu convaincue, je le suis mollement, à distance.
      Puis bam... je le vois glisser, s'affaisser. Il a déclenché à son passage une belle coulée. Sportif, il parvient à surnager au dessus de l'avalanche en courant vers le haut, à coup de multiples contorsions et d'appuis sur son bâton. Il lutte un peu pour sortir de la zone mais s'en sort .
      Ouf... De loin, je n'ai rien pu faire d'autre que d'assister au spectacle et me préparer mentalement à aller le déterrer (sans pelle, la seule pelle étant dans son sac) ou pire, au fait qu'il ait juste disparu, en glissant plus bas ...
      Mais heureusement, rien de tout cela. Un peu choqué et s'étant fait mal à l'épaule, il rebrousse chemin : on campera ici et pas au Base Camp...

      Installation du campement dans la neige : il faut aplanir à coup de pelle et de piolet. Fastidieux exercice, avec Manuman amoindri et moi qui dois faire des pauses et m'asseoir toutes les 5 mn : l'effort en altitude me coupe le souffle et me fait vite tourner la tête.
      On utilise des techniques "DIY" pour faire tenir la tente (Manu a oublié les sardines ! Même si je ne suis pas sûre quelles auraient été très efficaces dans la neige). On plante des bâtons, des piolets, des morceaux de bois montés jusqu'ici, ou on accroche les fils à de gros blocs de neige. Ça semble tenir. Manuman est crevé et des la tente installée, somnole.

      On discute le soir des étapes à venir, je suis assez déconfite. Car je sais bien qu'avec sa douleur à l'épaule, l'ascension est a priori compromise. Je sens aussi qu'il manquait de confiance depuis le début... On ne conclut pas et on se dit qu'on verra comment sa blessure aura évolué le lendemain.
      Après une autre nuit bien froide (mais pour moi meilleure, j'ai empilé toutes les couches ! et bien m'en a pris, car tout a gelé : camel back, lingettes nettoyantes, bouchon des bouteilles de gaz tellement ca caillait même "dedans"), on prend le chemin du Base Camp et du High camp. Le temps est parfait mais je trouve qu'on part encore trop tard. A 8h30, au bout d'une demi heure, le soleil chauffe déjà fort. A peine arrivés au niveau du BC et à la nouvelle section d'ascension vers le High camp (5300 m), je sens Manuman hésiter. Il n'avance ni franchement ni efficacement. Il me dit que nous pouvons monter mais qu'il pense que ce sera trop dangereux pour redescendre, car nous passerons trop tard. Je peine à comprendre l'argument... Pour passer moins tard il suffirait... de se lever plus tôt...
      "I think we should not go. My plan is we go back". Puis : "What do you think?".
      Stupeur. Est ce à moi de décider et d'évaluer le risque? Il y a certes beaucoup de neige mais je ne vois pas bien où est le danger, en choisissant bien les endroits par où l'on passe et en chaussant nos crampons (ce que Manu rechigne à faire... Il dit qu'il n'aime pas ça car il a tendance à se les prendre dans les pieds ! Normal pour un guide de haute montagne (??).. .
      Je me résigne. Il n'a clairement pas envie. A quoi bon insister lorsque le guide est si peu confiant et physiquement diminué ? Je ne veux pas mettre en difficulté ni forcer la main à quelqu'un d'autre que moi-même ...

      Déçue cependant, je rumine pendant la descente. Nous n'aurons fait que la moitié. Je me trompe peut être mais jai l'impression que le tout aurait été faisable avec un guide plus chevronné et une organisation mieux adaptée.
      (Au delà des hésitations de Manu, j'ai omis plusieurs "détails"/ faiblesses dans l'organisation : faible niveau d'info sur les conditions météo, imprécision sur le nombre de jours max dispos pour la course, équipement trop lourd, choix sans doute mauvais de ne pas avoir prévu au moins un porteur en plus, etc..). Autant de points à aborder avec l'agence à mon retour à Katmandou ...

      Bref. Manuman et moi nous séparons entre Julu et Humde. Il repart très lourd vers Humde avec tout notre équipement, moi légère vers Manang, avec seulement mes vêtements et un peu de nourriture (et en sandales cependant, pas très pratique dans les nombreux névés quil reste en chemin !)
      Consolation : je vais pouvoir retrouver un peu de confort et profiter du temps superbe pour faire la rando que Marie et Julien ont faite la veille : montée à l'Iced Lake, à 4600m, d'où je retrouverai la même vue surplombante qu'au pied de ce Chulu Far East jamais atteint...
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    • Day 139

      Jhunju Chorien - Annapurna Day 4

      October 23, 2015 in Nepal ⋅ ⛅ 17 °C

      (3620m) The first half of day four saw us quickly realizing several panoramic views of Annapurnas II and IV to our southwest as we departed the apple orchard in Bhratung, where we slept in a barn the night before. Around 10:30 we made the decision to take a winding side trip up a mountain face to a stupa at the village of Jhunju Chorien, from which the views of Annapurna II, III, IV, and Gangapurna (all over 7000m) were incredible. The sights of the first half of today were seemingly those that one would put on a Lonely Planet book cover or brochure.Read more

    • Day 18

      Dia 17 Trek

      September 15, 2023 in Nepal ⋅ ☀️ 8 °C

      Desde Upper Pisang (3300m) fins a Manang (3519m) passant per Ghyaru (3730m).
      Avui hem fet 20km aproximadament, el paisatge cada cop és més desèrtic a mesura que ens apropem a la zona del Mustang.

    • Day 21

      4.Tag: Thanchowk-Upper Pisang (3310m)

      April 22, 2015 in Nepal ⋅ ⛅ 25 °C

      Nach dem gestrigen abenteuerlichen Tag haben wir uns heute morgen eibe Stunden mehr schkaf gegönnt. Für mich war es vergebens den um galb sech pünktlich war ich schon wach. Die letzten Nächte habe ich nicht gut geschlafen, ich habe Rückenschmerzen die Betten sind hart und ich wache sehr oft auf. Ausserdem war mir sehr kalt gestern abend und heute morgen bin mit Halsweh aufgewacht.
      Wir sind erst um 8 Uhr Richtung Upper Pisang gestartet. Aver erst haben wir noch die wunderschöne 180 Grad Aussicht von der Terrasse des Teehauses genossen. Irgendwie viel mir heute etwas schwer loszugehen. In nicht einmal zwei Stunden hatte ich schon die ersten Rücken- und Schulterschmerzen. Irgendwie saß mein Rucksack nicht gut. Wahrscheinlich die vielen Sachen die darauf hingen. Mein Backpack sah wie ein Weihnachtsbaum aus: trocknende Unterwäsche, Handtuch, Klamotten, Wanderschuhe alles in unterschiedliche Farben.
      Ausserdem war ich schon hungrig wo wir losgelaufen sind und hab nur an Mittagessen gedacht, obwohl wir die letzten Tage nicht einmal Mittagspause gemacht haben.

      Der Weg führte heute überwiegend auf dem Jeeproad. Wir sind zum ersten mal auf der Strecke haut nah an Schnee gekommen. Je höher wir gingen wurde es nur kühler und die Luft dünner. Ich hatte Schwierigkeiten mit dem Atmen. Mein Gepäck war schwer, mir war kalt und beim Mittagessen habe ich entscheiden, dass die Zeit der kurzen Hose vorbei ist und die lange muss ran. Der Weg nach Upper Pisang war sehr interessant, wir sind durch einen breiten Tal durchgelaufen und 360 Grad um uns herum gabs nur weiße Berge. Ich hatte irgendwie das Gefühl auf der selben Höhe mit den Bergen zu sein und diese von einer Plattform zu beobachten. Auf Upper Pisang angekommen war es schon sehr kühl und aus dem Eimer zu duschen machte auch kein Spaß mehr. In dem Dining room haben sie gut eingeheizt und ich habe mich direkt ans ofen gesetzt mich aufzuwärmen. Es war die einzige Möglichkeit vorm schlafen gehen sich aufzuwärmen denn die Räume waren sehr einfach gestaltet und schlecht bis gar nicht isoliert. Es war der erste Abend wo ich so Hunger hatte dass ich eine Suppe und eine Pizza bestellt habe. Die Knoblauchsuppe die laut Einheimischen gegen die Höhenkrankheit helfen soll war sehr lecker. Die Pizza war wie erwartet nicht wie beim Italiener aber trotzdem gut. Zumindest habe ich das ganze Topping abgekratzt und den dicken Boden da gelassen ;-)
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    • Day 22

      5.Tag: Upper Pisang-Ngawal (3680m)

      April 23, 2015 in Nepal ⋅ ⛅ 25 °C

      Der heutige Tag war sehr anstrengend mir sehr vielen steilen Aufstiege. Die Strecke war 10 km lang mit über 400m Höhenunterschied in 5:30 Stunden. Der höchste Punkt des Tages war in Ghyaru 3730m. Da oben angelangt war es sehr windig und kalt, musste meine Skijacke anziehen. Der Aufstieg hat mich sehr viel Energie gekostet. Ich habe die Höhe sehr wohl gemerkt, kam schnell aus der Puste. Da oben war die Aussicht wunderschön vorallem über die Annapurna II und IV, beide über 7500m hoch. Auf dem Weg irgendwie mitten auf dem Berg gabs eine Bakery wo wir auf einen Tee und frische Schokocroissant angehalten haben. Hier haben wir ein sehr nettes Paar Simon und Simone aus der Schweiz und aus Deutschland kennengelernt. Da Will an dem Tag nach Braga weiter gehen wollte, haben sich unsere Weg gesplittet und ich bin mit den beiden in Ngawal geblieben.Read more

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    Nyawal

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