Zorritos

Sur la côte, c’est doucement le matin et pas trop vite l’après midi. Vous en avez l’habitude, on est une grosse team de gourmands. Et l’avantage c’est qu’on est pas difficiles. Sucré, salé, fruité, épicé, tout nous enchante. Alors ce matin (comme hier matin d’ailleurs) c’est farandole de pancakes, d’hamburgers d’œufs frits et de jus de fruits. Pour couronner le tout, devant nos yeux, se déroule un joli spectacle de surfeurs entre deux palmiers. Ici le stress c’est comme le C cédille de surf. Ça n’existe pas. Eh oui les amis, pas facile tous les jours la vie.

On se laisse d’ailleurs un peu trop bercer par cette douce « vibe ». Ceci nous vaudra un rendu de chambre avec une heure de retard. Il ne faut pas confondre rêver sa vie et vivre ses rêves. Et le rêve de notre journée c’était de ne pas avoir de contraintes. Alors on l’a fait ! Waou

Hop c’est reparti. En mode rois de la glisse, pas besoin d’notice. (C’est tout pour moi pour les ref de Brice de Nice). On enfile les bretelles de nos énormes cargaisons et on slide jusqu’au premier collectivo en direction de la casa de Diego.

Ambiance très changeante. On quitte notre hostel fêtard bling bling pour un petit bout de paradis paisible. Du sable entre les orteils s’accompagne d’un joli petit jardin Péruvien entre cactus et fleurs. Et puis soudain, une force surnaturelle ne nous laisse d’autres choix que de nous avachir dans les transats face à la mer.

Après cet effort physique intense, il est temps de passer à la chambre. Miséricorde. Voilà que des petits animaux viennent ébranler l’image de paradis que nous nous faisions de l’endroit. Oui oui vous lisez bien, les nuisibles nous suivent. Après les punaises de lit, nous voilà face à une famille de cafards. Aurait-t-on souscrit par omission à un abonnement ? On commence à se poser des questions. In fine, nos hôtes sont si accueillant qu’on ne les blâmera pas de cet aléa.

Après toutes ces émotions, on décide de se réconforter avec de bonnes bières péruviennes au couché du soleil. Il faut avouer que les couchés de soleils des Andes ne rivalisent pas avec ceux du Pacifique. Parceque l’émotion cafard fut très forte, on continue le processus de réconfort par une farandole de pizza.

Le réconfort ne durera pas plus longtemps que ça puisqu’on trouvera des cafards sous notre oreiller avec Julie. Vous l’aurez compris, demain c’est direction Tumbes.

Ps : on aura résister longtemps mais nous vous annonçons que nous avons céder à notre premier tuktuk ! Ça donne six individus tractés par une pauvre moto rafistolée.Read more