Turkey
Bağcılar

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Travelers at this place
    • Day 5

      Kunschd oder kunschd ned?

      May 11, 2022 in Turkey ⋅ ⛅ 14 °C

      Nachdem die Akkus nach den Anwendungen im Hammam wieder voll waren, haben wir uns des Abends noch etwas künstlerisch betätigt. Morgen müssen wir in Ytong verewigte Konterfeis unserer Kopiloten präsentieren. Die Freiheit der Kunst haben wir maximal genutzt.
      Ach ja, fast hätte ich es vergessen: Bezeichnet wird die Stilform als nihilistisch-morgenländische Extravaganz.
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    • Day 88

      Istanbul bei Tag

      December 6, 2022 in Turkey ⋅ ☁️ 10 °C

      nach 2 spannenden Tagen und unruhigen Nächten in Istanbul geht es weiter Richtung Heimat. Erst nach Bulgarien mit einem Zwischenstop in Sofia, dann weiter durch Serbien und Ungarn. An Wien vorbei und morgen über München vollends heim.Read more

    • Day 25

      Istanbul

      December 1, 2022 in Turkey ⋅ ⛅ 16 °C

      FANTASTISK parkering! Det er tæt ved den gamle souk og den blå moske. Der er rigtig meget trafik om dagen men til gengæld virkelig fredeligt om natten.

      Det er en betalt plads, der er en som arbejder der, Ado, som taler engelsk og er meget behjælpelig. Jeg fik blandt andet ordnet SIM-kort til det kvarte fordi... han fik ikke lige turist-prisen 😄

      Pris: 120tl pr døgn. Det er cirka 45 dkr

      Har du børn med er det helt perfekt da her er en ret stor og fin legeplads lige ved siden af.
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    • Day 8

      Teppich gekauft ✅

      July 22, 2023 in Turkey ⋅ ☀️ 28 °C

      Unsere persönliche Road Mission haben wir direkt am Morgen erledigt. Den Teppichladen quasi vorm Öffnen überrascht und verhandelt. Zu klein ist er nicht, aber sehr schön 🥲🇹🇷
      Die Katze hätten wir obendrauf bekommen 😉Read more

    • Day 2

      J2 - journée et soirée

      April 19, 2022 in Turkey ⋅ ⛅ 6 °C

      Agréable surprise pour le petit déjeuner, sur le toit-terrasse (mais vitré. Une véranda, quoi.) Au menu, c'est du continental mais avec un choix de malade : sucré, salé, même moi qui ne mange habituellement pas le matin, je ne sais plus où donner de la cuillère. D'un côté, nous avons la vue des minarets de la Mosquée bleue, partiellement cachés par une rangée de maisons à étages, et de l'autre, la Mer de Marmara et l'estuaire de la Corne d'Or, qui sépare la vieille Istanbul de la moderne, côté européen.
      Mais le temps n'est pas de la partie. Nous aurons tout au long de la journée une alternance de pluie fine ou de crachin turc (le cousin du breton) assez pénible au final.


      SOPHIE

      Nous décidons de tenter notre chance à Sainte-Sophie, malgré notre décision la veille de ne pas y aller aujourd'hui.
      Nous prenons notre temps, nous flânons sur la magnifique esplanade séparant Sophie de la Mosquée bleue. L'entretien est au cordeau, pas une fleur n'est fânée, pas un brin d'herbe ne dépasse, et évidemment pas un papier par terre. Les touristes sont présents et beaucoup s'engouffrent dans l'entrée de la mosquée. Nous les suivons... et voyons de suite qu'effectivement, nous risquons attendre quand même un peu. Re-changement de plan, direction le Grand Bazar, sans oublier de passer devant la basilique-citerne.

      PLOUF

      Où plutôt "flop". Elle est fermée pour rénovation. Nous l'avons découvert quelques jours avant de partir en voyage et j'étais juste dégoûté : c'était LE lieu que l'on voulait absolument voir en vrai tellement il est unique.
      Ce "Palais Englouti" comme l'appellent les Turcs est une ancienne citerne dont le plafond est soutenu par une forêt de colonnes imposantes, le tout baignant dans l'eau et un éclairage un peu fantômatique. Bref, cela ne sera vraiment pas pour nous, pas cette fois. On avait l'espoir que l'information de la rénovation était un peu datée et la citerne serait ouverte de nouveau, mais non. Première déconvenue touristique.

      SULTANAHMET

      Nous poursuivons notre découverte de la vieille Istanbul et de ce quartier du Sultanhamet.
      A peine avons-nous quitté les grandes artères encombrées de voitures, camions, taxis, bus, trottinettes ou tramways klaxonnant à tout rompre pour espérer avancer de quelques mètres avant d'être obligés de re-klaxonner, nous pénétrons dans un autre monde: un incompréhensible lacis de ruelles pavées escarpées et biscornues, dans lesquelles s'insinuent tout autant de voitures, camions, taxis, bus, trottinettes ou tramways klaxonnant à tout rompre pour espérer avancer de quelques mètres avant de retomber sur ces grandes artères, soulagés de pouvoir s'en donner de nouveau à coeur joie sur leur klaxon.
      Les tramways sont à la queue leu leu, passent dans un enchevêtrement de ruelles improbables parfois. On se croirait en Inde. Ces ruelles débouchent sur d'autres ruelles encore ou bien sur d'imposantes mosquées de toute beauté, comme emprisonnées autour de ces minuscules voies tordues qui les contournent. Et en toile de fond, la ville moderne, de l'autre côté de la Corne d'Or, qui semble flotter entre ciel et mer, aujourd'hui de la même couleur. Une quantité invraisemblable de cargos poireautent dans la mer de Marmara au loin, attendant leur tour pour prendre le détroit du Bosphore et rejoindre la Mer Noire.

      PRIÈRE

      Nous passons par Nuruosmaniye Cami, la mosquée attenante au Grand Bazar. Elle est impressionnante avec ses superpositions de coupoles et demi-coupoles ainsi que ses 2 minarets aux triples balcons. Un exemple d'architecture ottomane, te dirais-je, lecteur curieux, si tu me le demandais.
      Nous y pénétrons, les chaussures à la main. C'est la prière. Depuis une dizaine de minutes, les muezzins de toute la ville sont à leurs micros et chantent, prient, appellent, psalmodient à tout va, à qui veut l'entendre. Car les gens dehors n'y prêtent apparemment qu'une attention extrêmement ténue... La mosquée n'est pas pleine non plus: outre l'imam qui fait l'office, juste 2 ou 3 pratiquants sont prosternés.

      Nous avons malheureusement interdiction de prendre des photos mais je dégaine mon portable et j'enregistre l'ambiance du lieu. Nous y passons une vingtaine de minutes, assis sur la moquette épaisse dans cette salle au plafond-coupole aussi haut que le ciel, éclairé d'ampoules électriques et décoré d'arabesques et dorures étincelantes. C'est un émerveillement pour les yeux.
      L'instant est paisible, on se laisse bercer par la voix de l'imam qui chante, parle, récite en arabe. C'est tantôt guttural, tantôt rond, fluide, envoûtant.


      LE GRAND BAZAR

      Mais revenons au Grand Bazar. C'est exactement l'impression que cela donne lorsqu'on s'y rend, et lorsqu'on y entre : des étals de toutes tailles, de toutes sortes, de toutes couleurs. Une ville dans la ville. L'un des plus célèbres du Proche-Orient et apparemment le plus grand marché couvert au monde.
      Les boutiques, parfois minuscules, comme compressées ente deux plus imposantes, sont organisées en rues et ruelles. Les murs sont souvent décrépis mais l'ambiance est surprenante. Beaucoup moins que la came, toute identique où qu'on regarde, avec des prix... à touristes. Il ne m'y prendront pas.
      (J'achèterai mon thé dans un autre bazar plus tard dans la journée. Aussi cher.)

      Je me fais un ou deux potes qui veulent que je les photographie et après échange de cartes pour leur envoyer les clichés, nous parvenons à nous extirper comme par magie de ce monde dans le monde... et ressortons par où nous sommes entrés, sans comprendre par quel miracle.

      KEBAP!

      Il est l'heure de déjeuner. On ne peut décemment pas le sauter, avec tous ces kébabs qui nous font de l'oeil. On s'arrête dans une gargotte/fast food, on salive quelques instants sur la carte et on commande deux "pide", sorte de kébabs, un au boeuf, l'autre au poulet.
      Pas à tomber mais pas mauvais quand même. Comme il n'y a pas de dessert, Mérignac émet l'hypothèse de prendre un autre plat à deux. Ce que nous faisons gaiement.

      LA MOSQUÉE BLEUE

      Il est 14h, l'heure des touristes à la Mosquée Bleue. Celle-ci leur est fermée pendant le culte.
      Grosse, énorme, monumentalisssime déception encore : toute en rénovation intérieure, on n'y voit que la coupole, dont les travaux sont achevés. Et vu la magnificence de ce plafond oeuvré, décoré, comme enluminé par la main du divin, on ne peut que pleurer de rage que le moindre centimètre carré de mur intérieur soit caché. Je me rapproche doucement du nervous breakdown.

      DU COUP, RE-BAZAR

      ... oui, mais pas le même. L'Egyptien, au nord de la vieille ville, en bordure de Corne d'or. Celui-ci est beaucoup plus petit, mais bien plus beau. C'était déjà un marché aux épices, établi par les marchants génois et vénitiens (17/18e siècle).

      Ici, les épices rivalisent de couleurs avec les fameux "turkish delights", ces confiseries que nous achèterons dans quelques instants (mais nous ne le savons pas encore), les fruits séchés et les thés médicinaux ou fruités.
      On a envie de tout goûter et ce ne sont pas les vendeurs qui nous en empêchent. Tiens, là, ces petites mignoneries brillantes avec des pistaches dessus, elles seraient pas pour nous avec leurs cousines au chocolat qui font leurs pimbêches à côté, toutes collées les unes aux autres?J'te jure, y'a plus de tenue, lecteur offusqué.

      6 d'entre elles finissent sur un mini-plateau en polystyrène dans les mains de Mérignac qui ne m'écoute déjà plus depuis quelques minutes alors que je lui demande d'attraper l'argent dans mon sac à dos. Il a les yeux qui coulent sur les pauvres confiseries.
      "Je te jure, j'en ai l'eau à la bouche!" sera son épitaphe, j'en fais le serment (avec "c'est bon, on a le temps!").
      Je m'arrête à la première-et-demi : ces baklavas sont à tomber. Quelles saveurs!
      Mais soudain, la bouche pleine, le doute m'étreint : est-ce l'hyperglycémie ou la crise de cholestérol qui va s'abattre sur moi en premier dans peu de temps?
      C'est très bon, mais très lourd. Très gras et très, très sucré. Je ne vais pas pouvoir manger ma part, je serai malade, c'est sûr.

      Heureusement, nous ne sommes pas complémentaires pour rien. Elles ont toutes péri. Silencieusement, inévitablement.

      Je finis par craquer à mon tour, me décide de me faire prendre pour un pigeon en achetant du thé à la mangue et à la pomme, que j'ai goûté sous les yeux du vendeur. Il m'en a quand même fait déguster 4 différents dont un mélange menthe/gingembre/orange/citron "contre le covid" dont les vapeurs m'ont instantanément tiré quelques larmes. Je l'ai reposé avec un sourire poli...

      RETOUR

      Une dernière mosquée pour faire bonne mesure, mais même si l'imam a une voix envoûtante, c'est loin d'être le cas pour le bâtiment. Nous ressortons un moment après et apercevons le long du mur des hommes qui font leurs ablutions à l'enfilade de robinets qui sortent du ventre de l'édifice. On s'y lave le visage, les bras, les pieds. Curieux.

      Nous rej-

      19h54 - interruption de frappe de rapport par un nouvel appel à la prière. Je jurerais qu'il est encore derrière la fenêtre si l'écho des autres voix des muezzins de la ville ne venait pas ricocher sur les murs alentours, atténué. Une rumeur tournoyante s'étendant au-dessus de toute la ville, instantanément.

      Fiou, je ne sais pas pourquoi mais ça me met toujours dans un état étrange, cet appel.

      Nous rejoignons donc notre chambre en faisant un détour par l'enceinte du Palais de Topkapi que nous visiterons demain.
      A moins qu'il soit en rénovation. Mais si c'est le cas, il y aura au moins un Turc mort demain avant le coucher du soleil.

      SOIRÉE

      Encore du grand art ce soir : Mérignac et Galgon ne veulent pas dîner dans le quartier ultra-touristique donc ils prennent des adresses dans les guides.
      1e resto : à 600 mètres. On décolle. Nouvel enchevêtrement de ruelles et au bout de 10 minutes (tu parles, 600m), nous le trouvons : "Sorry, we're closed".
      Galgon capote? Pas de souci, Mérignac à la rescousse. 2e adresse. Tiens, c'est cocasse, il est aussi à 600m d'ici. Soit. Enquillons-nous les ruelles! C'est joli comme tout en plus, elles sont souvent décorées de lampions, elles brillent de mille feux.
      Le 2e resto n'accepte pas les cartes de crédit. Soit. Un distributeur. On cherche, un peu, puis on abandonne vite. Tant pis, on a une 3e option, à 600m d'ici. Dis-donc, c'est pas le GPS qui serait en train de nous endormir, par hasard?

      Après une dizaine de minutes, nous arrivons à bon port et là nous avons droit à un repas bien mérité, Mérignac avec de l'agneau grillé (kebab, donc) et moi avec un mélange de viandes grillées. Je me sens pousser des ailes, je mange même les oignons et le persil qui sont les accompagnements (pas seulement la déco de plat). Je découvre en payant l'addition que le persil baigne dans une eau propre, soit, mais dans une eau nonobstant, et l'eau et censée être notre pire ennemi. Croisons-les doigts que tout se passe bien cette nuit.

      Petite marche digestive pour le retour, au début de laquelle Olive, confiant, m'arrête d'un geste autoritaire de la main lorsqu'il me voit prendre mon portable pour utiliser le GPS.
      "Ne dis rien, je vais retrouver le chemin."

      Quand je te dis, lecteur, qu'il était fatigué... Mais finalement, nous retombons sur un itinéraire déjà pris dans la journée et le retour s'exécute sans problème.

      ENCORE 10 LIGNES

      Nous repassons par la rue touristique de notre quartier, où les mêmes rabatteurs, nos potes désormais, nous courent toujours derrière en nous apostrophant dans 4 langues différentes pour découvrir notre nationalité. Le dernier nous prend pour des Espagnols, puis des Allemands avant d'abandonner, dépité, et nous demander si nous sommes chinois, ce qui nous arrache un éclat de rire.
      "Tsss encore 10 lignes," me plains-je. Les 10 lignes de plus que chaque nouvelle connerie ou mésaventure me force à écrire dès que nous rentrons à la chambre.

      Cela fait 3 fois que nous passons devant ce pub irlandais, le Rounder's. Evidemment, il fait le coin de la rue avec celle où nous logeons. Hier, déjà, je me posais la question de savoir s'ils avaient poussé la chose jusqu'à proposer des Irish coffees. Eh bien, ce soir, j'ai la réponse : oui. Irish, Turkish et aussi Bailey's coffee. Ce détail aura toute son importance dans quelques minutes.
      Le rabatteur sort de sa terrasse plastifiée pour me demander faussement en colère combien de fois je vais m'arrêter devant sa carte avant de venir consommer (manifestement 3 fois depuis hier).

      Olive n'est pas super chaud, ils ne font pas de déca ici, (ce qui me refroidit aussi, les nuits blanches sont longues dans n'importe quel pays et je serais capable de retrouver le sommeil juste au moment de l'appel à la prière, ce qui m'énerverait bien copieusement) c'est pas dans les moeurs, c'est des Turcs, pas des chochottes de Français, et on s'est déjà assez gavé au resto pour ne pas prendre de dessert. (Oui, lecteur incrédule, tu as bien lu : point de dessert. C'est ça, la volonté. *sortie de champ*)
      Bref, nous passons notre chemin. Mais Galgon a de la suite dans les idées. Nous arrivons, sortons les manteaux, les chaussures, on se pose un peu sur le lit.
      "Ca va me manquer, cet Irish coffee. Avec tout ce qu'on a mangé, il va pas nous empêcher de dormir...
      - oui, m-
      - et puis on n'a pas pris de dessert...
      - tu disais que tu ne pouvais plus manger!
      - oui, mais pas boire! Le café c'est de l'eau...
      - ...
      - tu veux pas un petit Bailey's? c'est les vacances...
      - !!!"
      Puis il a remis ses chaussures et son blouson en me regardant pour savoir si je le testais ou pas (comme si..!). Et quand il me voit faire de même : "Ah mais on y va vraiment?"
      Tu parles, j'étais déjà à la porte de la chambre, la clé à la main.

      Ils n'étaient pas mauvais.
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    • Day 4

      J4 - Jeudi 21 avril

      April 21, 2022 in Turkey ⋅ 🌙 11 °C

      La journée commence très, très tôt ce matin. 5h18. Quelqu'un frappe à la porte. Je remonte de mes lointaines vapeurs de rêve, le chemin est long, sinueux, je veux y rester.
      On frappe de nouveau, quelques coups, francs. C'est le gardien de nuit, le concierge, le type qui reste au bureau pour accueillir les éventuels retardataires ou voyageurs nocturnes, ou encore répondre aux demandes les plus insolites des clients, comme moi, hier: un rouleau de PQ et un café. On vit une époque...

      On en est à trois depuis lundi, toujours une nouvelle tête à saluer le soir quand on rentre, en général un jeune d'une vingtaine d'années, affalé sur son siège en train de jouer à un jeu sur son téléphone, parlant à peine anglais. Bref, celui-ci était sympa, dans le sens où on a eu une conversation la veille assez érudite, à savoir : pourrais-je avoir un rouleau de papier toilette et une café s'il vous plaît?" A quoi il a répondu, voilà pour le rouleau, et pour le café, c'est dans la cuisine, sur le toit.

      Je m'égare. A 5h18, j'ai aussi cette tendance. J'ai encore du mal à aligner mes planètes, mes chakras, mes énergies, tout ce que tu veux, lecteur, le compte n'y est pas.

      Je finis par tenir debout sans m'écrouler à moitié par terre, à moitié sur le lit, la bouche entrouverte et la salive me coulant dans l'oeil (comme j'ai la tête renversée). Non, je suis debout, il est 5h18, à Istanbul et on vient de frapper à la porte de la chambre. Deux fois.
      Cela doit être important. Une urgence? Le doute m'habite.
      J'ouvre la porte.

      EMINÖNÜ

      Je m'extirpe violemment du lit vers 9h, les yeux dans les valises. On était censés se lever tôt pour traverser la Corne d'Or, l'estuaire qui sépare la vieille ville au sud de la nouvelle au nord, toujours côté européen. Là-bas, il y a les quartiers de Karaköy, Beyoğlu et Cihandir et notre première visite de la journée: la Tour de Galata, que nous avons instantanément renommée Tour de Gataca et maintenant, tu peux t'asseoir pour dire le vrai nom de nouveau.

      Mais en voyant le jour se lever et la météo qui retourne au couvert, confirmée par nos applications de téléphone, nous décidons de reporter à vendredi cette journée car il nous faut absolument du soleil pour Gatac- GaLAta. Galata. C'est une tour dont je reparlerai qui donne sur notre vieille Istanbul depuis la moderne et du coup, en y montant, on a une vue panoramique sur toutes les mosquées et la vieille ville. Tu comprendras donc, cher lecteur, qu'il nous faut absolument du soleil, et en particulier du soleil levant, de l'est évidemment, pour éclairer Byzance de tous ses feux.
      Question de lumière.

      Pour la photo.

      Mais si, tu sais? la photo...! Ah ça y est. Je croyais t'avoir perdu.

      Nous optons donc pour une permutation avec vendredi et ça tombe bien, on n'avait rien de définitivement prévu. Nous irons dans le quartier d'Eminönü, celui du Bazar Egyptien, ou Marché aux Epices. Nous avons encore quelques mosquées à explorer ainsi qu'une éventuelle croisière sur le Bosphore à commettre, si l'envie nous gratouille.

      RÜSTEM PAŞA

      Nous voilà partis de nouveau à travers cet invraisemblable enchevêtrement de ruelles et de routes, moi armé de mon GPS, Mérignac de sa confiance (il est particulièrement inutile question orientation pour ce voyage, alors qu'en général, si tu me connais un peu en vrai et que tu es du sud-ouest, tu ddécouvriras peut-être, ébaubi, que je suis capable d'arriver à Arcachon lorsqu'on m'attend au Cap Ferret).
      Nous nous débrouillons comme des Stambouliotes. Si je n'obtiens pas ma licence de "taksi" dans le Vieux Stamboul d'ici mercredi prochain, c'est à n'y rien comprendre.

      La première mosquée de la matinée, Rüstem Paşa (le "s" cédille se dit "ch" en turc) est tellement imbriquée dans le lacis d'impasses, de ruelles et de caravansérails que nous tournons autour un moment, sachant pertinemment que c'est la bonne mais sans trouver l'entrée.

      Ah oui : un caravansérail. On a tous entendu ce mot un jour, et c'est très vocateur des chameaux, pour ma part. Et pour cause: jusqu'au 7e siècle, seuls les Chinois possédaient le secret de la fabrication de la soie. Et donc son importation se faisait le lond de la fameuse route de la soie, depuis la Chine en traversant l'Himalaya, la Perse (= le moyen-Orient) et la Turquie. Les cargaisons, extrêmement précieuses,
      voyageaient à dos de chameau, aussi, tous les 30/35km (une journée de marche à dos de camélidé), de mini-villes fortifiées s'élevaient pour protéger les caravanes pendant la nuit. Elles se composaient d'écuries, de hamams, de boutiques, d'entrepots ou encore de mosquées et les commerçants pouvaient y passer la nuit sans crainte de se faire piller leur trésor.

      L'intérieur de la mosquée est encore et toujours somptueux. Elle a été construite par le gendre de Soliman le Magnifique, à la tête de l'empire pendant une quarantaine d'années au 16e siècle, et qui était aussi son Grand Vizir.
      De taille beaucoup plus modeste que Sainte-Sophie ou même celle de Soliman, que nous allons visiter après, elle n'en reste pas moins un des plus belles.

      SOLIMAN LE MAGNIFIQUE

      Nous nous dirigeons maintenant vers la 2e mosquée d'Istanbul en termes de prestige et de magnificence, c'est le cas de le dire, après l'Ayasofya (Sainte-Sophie). Ici, c'est carrément un complexe entier qui a été bâti avec un hôpital, une bibliothèquee, des écoles, un hamam...
      Nous restons à l'intérieur pendant la prière, une nouvelle fois. Les fidèles sont beaucoup plus nombreux, les hommes regroupés autour de l'imam devant son mihrab, la niche dans le mur qui indique la direction de la Mecque et donc l'orientation de la prière, alors que les femmes sont regroupées contre le mur arrière de la mosquée, cachées par des panneaux de bois en moucharabiehs.

      APRÈS-MIDI

      Après de nouvelles divagations volontaires dans les ruelles animées où nous croisons un nombre hallucinant d'hommes de tout âge poussant des diables (souvent vides) de toute taille, nous comprenons soudain leur but dans la vie en observant un échange: ils parcourent en fait les rues à la recherche de "clients" potentiels comme des personnes chargées de gros colis imposants et lourds qui pourraient se faire facilement transporter sur un diable! Pendant note repas, nous voyons par deux fois un petit jeune pousser un chariot sur lequel se balancent dangereusement deux longs placards/armoires. Les rues étant très souvent bondées (le mot doit être ici considéré dans sa pleine mesure), étroites et pentues, on ne peux que les admirer!

      A table, nous nous laissons encore endormir par le serveur, qui, mine de rien, nous re-propose la quasi-intégralité de la carte et finit par nous faire prendre une portion de frites supplémentaire. Alors que Mérignac avait juré devant Allah qu'il ne mangerait qu'une salade aujourd'hui. Il avait juste oublié de mentionner la demi-pide ("pidé") que nous prenons en plus car on n'est pas sûr qu'une salade soit suffisante. Une pide, c'est une sorte de pizza turque très fine et formée comme une grosse barquette de Lu. Nous n'avions pas prévu que les salades seraient juste énormes.

      Depuis le début du séjour, nous qui ne mangeons quasiment jamais de pain, nous avons refait les stocks, sous toutes leurs formes : pita, galette, pain brioché, pain blanc, naan, beurré, huilé, grillé... et c'est que du bonheur dans 9 cas sur 10!
      Pour ma part, je ne jure plus de rien devant personne. C'est les vacances et quelle que que soit la force de ma volonté, elle finira de toute façon par s'évanouir dans ma nature (bon, dans le domaine du raisonnable quand même, hein?).

      Pour faire court, après un café turc, nous refaisons un tour de Bazar Egyptien puis nous dirigeons vers l'embarcadère d'Eminonu pour acheter une croisière sur le Bosphore, histoire de dire qu'on y était.

      1h45 de bateau et un tour jusque sous le deuxième pont qui relie l'Europe à l'Asie. C'est cocasse. On découvre une nouvelle facette d'Istanbul, que ce soit du côté européen comme asiatique. Les maisons sont par endroits très luxueuses, en hauteur et sur des terrains boisés. Les collines environnantes sont toutes plantées à intervalles réguliers de gigantesques drapeaux turcs dont le rouge tranche sur le vert de la végétation et qui claquent au vent. Le retour n'est pas très fun, le vent est glacial.

      Nous terminons les visites de la journée par un ultime retour au Bazar Egyptien faire des amplettes pour les familles.

      SOIRÉE

      Rien de bien notable, nous repartons dans la rue du Dubb de hier, l'indien en terrasse. Le serveur me reconnaît et me demande si on revient pour lui. Ben... non! Et du coup, on s'arrête manger juste en face (mais c'est juste une coïncidence).

      Une étrangeté parmi tant d'autres que je n'ai jamais le temps de raconter ici: tous les soirs, une camionnette food-truck vient se garer sur l'étendue entre sainte-Sophie et la Mosquée Bleue, notre QG, pour distribuer une soupe gratuite et un quignon de pain à une foule de passants toujours plus nombreux. On a au début pensé à une sorte d'Armée du Salut, mais les poireuteurs n'ont rien d'indigents ou de personnes en difficultés financières. Il y a même des étrangers, des touristes! Et tout ce petit monde s'installe sur la place et boit sa soupe en gobelet dans la satisfaction la plus intérieure...

      Bon, je sens bien que tu reste sur un non-dit, lecteur frustré. Il te manque quelque chose, je t'ai dérobé une partie de l'histoire que tu as pris le temps et la patience de lire malgré d'évidentes lacunes rédactionnelles.

      Que vois-je à 5h18 ce matin lorsque j'ouvre la porte, après que le concierge m'a tiré du plus profond des sommeils en frappant de manière si décidée?
      Eh bien, je te le raconterai une prochaine fois, car nous n'avons nous-mêmes pas le moindre début d'amorce d'explication quant à sa décision de nous réveiller.
      Nous voulons tirer les choses au clair en espérant le revoir demain (pas vu ce soir) pour lui parler et comprendre, car la situation avait un haut potentiel de vriage, quelque soit la direction prise! Quoi qu'il en soit, pas d'inquiétude, aucun animal (pas même un chat errant du quartier) n'a été blessé pendant le tournage, comme i'disent à Oliwoud.
      Je te souhaite une douce nuit.
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    • Day 3

      J3 - Sophie et le Top

      April 20, 2022 in Turkey ⋅ ⛅ 10 °C

      Alors là, les amis, quelle journée!

      Les nuages se sont gentiment dissipés hier soir lorsque nous rentrions du restaurant, et ce matin, le ciel est d'un bleu limpide... et ça change absolument tout!

      Le moral remonte, les déconvenues touristiques de la veille ne sont plus que de nouveaux prétextes pour re-visiter la ville une prochaine fois, nous prenons un petit déjeuner plus light que hier (enfin, dans mon cas) et nous voilà partis pour une grande journée de visites.

      CLIC-CLAC

      D'abord, on rattrape les clichés perdus de la veille : on n'a (presque) rien photographié en extérieur, aucun bâtiment, la lumière étant ultra moche, avec ce temps pluvieux. Donc aujourd'hui, à peine arrivés entre Sophie et la Mosquée Bleue, nous nous plaçons en position d'attaque : deux équipes, une heure de rendez-vous que personne ne respectera (seul le moins en retard aura le privilège de pourrir l'autre) et nous voilà partis en mode photo-sniper.

      Oui, lecteur imperturbable, je sais, tu n'es probablement pas un technicien de la photo, un malade du cliché ou un timbré du pola, mais nous, c'est notre came!

      Nous passons trois quarts d'heure à shooter tout ce qui bouge ou pas : les bâtiments évidemment, mais aussi les chiens errants (qui sont gros, plutôt du type labrador que bâtard maigrelet, et nombreux, au moins autant que les chats, mais ici tous taggés par les services municipaux, et très dociles) les chiens, donc, qui se prélassent sur les bancs de la place, au soleil, à se faire caresser par les touristes.

      Le soleil a un pouvoir de transformation phénoménal. La lumière matinale vient doucement caresser les dômes des mosquées, réchauffer les murs et les colorer de mille teintes d'ocre, tandis qu'elle illumine les coupoles de plombs et sature les couleurs. Nous nous abîmons dans une orgie photographique, cela fait deux ans que nous n'avons pas pu nous livrer à notre activité favorite en terre étrangère. Que du bonheur.

      SAINTE-SOPHIE

      Nous nous retrouvons à notre point de rendez-vous et c'est la Fête à la Mauvaise Foi, chacun arguant de sa présence à l'heure et au bon endroit, même si personne ne s'est vu (et pour cause). Puis après reconnaissance commune de notre lamentable situation, nous nous réconcilions instantanément et prenons la direction de la Sainte-Sophie (bon, en fait, la reconnaissance commune nous prend les 3 minutes de trajet nécessaire pour rejoindre Sophie, du coup, nous y sommes déjà.)

      Allez, 3 lignes sur cette mosquée-qui n'en-était-pas-une-au-début, c'est une histoire incroyable.

      Elle naît basilique, construite en moins de 6 années et inaugurée en 537 dans le but de dépasser en splendeur le temple de Salomon à Jérusalem (apparemment, pari réussi). Plus de 10 000 ouvriers furent employés en partie pour élever la coupole gigantesque de 32 mètres de diamètre à une hauteur de 56 mètres... qui s'effondra deux ans après, provoquant une nouvelle étude de la structure et l'ajout de renforts latéraux massifs.

      Pour Sophie, rien de trop beau.Les matériaux les plus nobles et chers furent utilisés: marbre, granit rouge, or, argent, ivoire... on prétendit que l'empereur Justinien avait reçu d'un ange le plan de l'édifice et l'argent nécessaire à sa construction... et nous qui avons honte de nos justifications bancales!

      Pourtant, elle n'a jamais été dédiée à une sainte Sophie. Car son vrai nom turc, c'est l'Ayasofya, ou Sainte Sagesse. Le traducteur devait avoir une ou deux amphores de pinard dans le nez au moment de faire son boulot.

      Quelques heures seulement après la chute de Constantinople en 1453, (le Pape se fait renvoyer dans les cordes par les Ottomans), le Sultan Mehmet II transforme la basilique en mosquée, par une simple prière.
      Nouvelles dépenses de ouf pour re-décorer, transformer, améliorer, convertir... Sophie reste musulmane jusqu'en 1934, lorsque le président Ataturk qui veut moderniser, occidentaliser et laïciser la Turquie la transforme en musée...
      ... jusqu'en 2020 où Erdogan la re-convertit en mosquée, suite à un petit déficit de popularité au sein des siens.
      Voilà. Dingue, non?

      UNE GIFLE

      Celle-là, je veux bien l'avoir tous les jours du reste de ma vie! C'est une véritable gifle qu'on se prend en pénétrant dans la mosquée. Déjà, la taille est titanesque. C'est bien beau, une "coupole de 32m de diamètre à 56m de haut" mais quand tu es dessous, lecteur incrédule, je peux te dire que ça calme; Ca détend automatiquement les muscles des mâchoires, de sorte que chaque touriste faisant un pas sur l'épaisse moquette verte de l'édifice entre la bouche bée, le souffe court, l'oeil hagard l'air hautement cultivé.

      Je suis juste sans voix. Les lustres circulaires pendent de la coupole à des chaînes d'une cinquantaine de mètres, ils sont tous allumés et semblent flotter à 2 mètres au-dessus du sol. C'est féérique.

      Les touristes déambulent selon des parcours déterminés à l'entrée de la nef, mais tout mouvement est libre juste après qu'on a vérifié que personne n'avait gardé ses chaussures.

      La re-conversion en mosquée de 2020 ne semble pas du meilleur augure culturel en tout cas : notre Routard nous a prévenus que toute ancienne oeuvre représentant un symbole chrétien, et a fortiori des visages, était voilée, cachée, voire recouverte de motifs peints. Effectivement, nous voyons bien une vierge et son Jésus à moitié dissimulés derrière un voile blanc tendu à une dizaine de mètres au-dessus de l'imam qui est en train de prêcher. Les visages d'ange en mosaïques sur chacun des 4 piliers sont recouverts de nouvelles mosaïques abstraites, seul un reste visible. Mais on sent qu'il y a quand même une certaine "tolérance culturelle": le Jésus à l'entrée, dans le vestibule, nous accueille, à la vue de tous, le drap destiné à l'occulter totalement relâché à ses pieds.

      Nous y restons quasiment une heure, à photographier, regarder, lire le guide, écouter... A elle-seule, Sainte-Sophie vaut largement le déplacement à Istanbul. Je suis ravi et gonflé à bloc.

      TOPKAPEU

      Après un déjeuner insipide de boulettes de viande qu'Olivier voulait déjà goûter hier soir, nous enchaînons avec le Palais de Topkapi.

      Enfin, Topkapeu, devrais-je dire, car il s'écrit avec un "i" sans point, vois-tu, lecteur linguiste, et il y a deux "i" en turc, un avec un point, qui se prononce comme le nôtre, et un sans, qui se prononce entre le "i" et le "eu"; ce son, je pense le reconnaître de mes lointaines études de russe où ils ont le même. Il est pénible ce son. Il casse tout, il rend tout ridicule. Tiens, par exemple, le weekend prochain, nous allons visiter un charmant petit village nommé Cumalıkızık. Eh bien, visiter "Djoumalikizik" (ah oui, aussi: le "c" se prononce "dj" en turc!), ça donne envie, ça évoque plein de choses, alors que passer le weekend à Djoumaleukeuzeuk, excuse-moi, lecteur, mais autant se finir à la Suze dans un bar à Heume-l'Eglise.

      Bref, donc, Topkapeu. On ne va pas les contrarier, on n'est pas chez nous, quand même. Pour faire court, c'est le palais impérial des lignées de sultans entre le 14e et 19e siècles.
      C'est plutôt une ville-palais qu'un palais au sens que l'on s'imagine. Plusieurs pavillons de taille variable sont agencés autour de larges jardins calmes et reposants plantés - en ce mois d'avril - de massifs de tulipes rouges et jaunes où les chats errants font leur vie, se battent en feulant, font des crottes qu'ils enterrent juste après au pied des arbres ou se laissent caresser par les touristes, les quatre actions citées interventant dans un ordre aléatoire et pas des plus avenant parfois.

      La visite nous (me) parait longue, mais longue... les bâtiments sont magnifiques, oui, mais vides, voire vidés de tout. Tout me semble très épuré, aseptisé, peut-être pour rappeler les origines nomades de cette culture? Quoi qu'il en soit, oui, c'est quand même à découvrir, mais de toute façon, derrière Sophie... rien ne survit!

      HAREM

      Bon, si, le harem est incroyable : une ville dans la ville. Des hamams pour les eunuques, pour la mère du sultan, pour les courtisanes, chacun a son jardinet, sa salon, sa cour, les mini-pièces sont enchevêtrées dans un labyrinthe ahurissant.

      Nous ressortons à genoux, ou presque. On n'en peut plus de piétiner, revenir sur nos pas, c'est plus fatigant que de marcher autant qu'on l'a fait la veille.

      SOIRÉE

      Nous trouvons un resto indien, le Dubb, qui nous fait de l'oeil depuis le guide : ils ont apparemment un toit-terrasse avec vue sur la Sainte-Sophie et derrière, la mer. Essayons!

      Nous pénétrons dans l'établissement une demi-heure plus tard.
      "Vous avez une réservation?
      - Non.
      (Cela me paraît mal parti pour le toit-terrasse.)
      - Vous voulez être dehors ou dedans?
      - On peut aller en haut?
      - Oui, pas de problème."

      Cool! Le temps de monter ces QUATRE étages à pied dans un escalier aussi étroit que dans un château-fort, soufflant comme des boeufs après le labour et nous voilà dans une charmante petite salle avec des fenêtres pour murs et une vue imprenable sur la mosquée qui commence à s'illuminer pour la nuit. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le serveur nous demande si nous désirons manger indien ou turc!
      Nous sommes les rois de l'indécision, c'est un euphémisme. Aussi, nous finissons quelques instants plus tard avec 2 cartes de menus chacun et nous lançons dans la découverte de nouveaux mets, alors que d'autres clients arrivent au bout de leur vie en haut des escaliers, soufflant comme des boeufs après le labour.
      (Pour info, pas de passe-plat : les serveurs prennent le même chemin pour servir et débarrasser!)

      Nous rentrons après quelques nouvelles photos mais de nuit cette fois. Tiens, c'est nouveau aussi, on nous annonce devant un restaurant que c'est "Chicha time. you want? You want?"
      Hier on était des Chinois, ce soir on fume. Tout change. Que serons-nous demain?
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    • Day 1

      Eurasien

      February 16, 2020 in Turkey ⋅ 🌙 5 °C

      Türkische Gastfreundschaft und Herzlichkeit begegnen uns!

      Check in SXF, alles im grünen Bereich!
      So schön einfach wie alles ist...
      Im Flieger ...schräg gegenüber ein älterer Mann aus Asien, mit Mundschutz!!!
      Panik...
      Hat er es, hat er nicht, oder noch nicht??? Hinter uns wird kräftig gehustet, die klimatischen Bedingungen im Flugzeug werden standardmäßig auf ca. 3000m über Null getunt...alles gut verteilt, wir starten in die andere Welt, nach Eurasien... dort landen wir diesmal unbeschadet mit Pegasus! Hahaha :-)))

      Wir werden erwartet, Name auf dem Schild konnten wir entschlüsseln, Privatchauffeur ins kleine Hotel, wo die Möwen versuchen in Tonlage und Gesang dem Imam vom 5.Minarett der Blauen Moschee zu widerstehen...

      Tatsächlich eine schöne Stimmung hier, Blick auf den Bosporus nach Asien rüber!!!

      Im Restaurant war es echt lecker und simple.

      Total freundliche Menschen hier, werden uns morgen mal auf den Weg machen...
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    • Day 43

      Istanbul

      June 18, 2023 in Turkey ⋅ ☁️ 25 °C

      Was für eine Stadt. Schon beim Einfahren hatte ich 1h vor dem Zentrum das Gefühl, wir sind schon mittendrin. Die Dimension dieser Stadt ist überwältigend. Ich war noch nie in einer solch großen und faszinierenden Stadt. Ein Getummel in jeder Straße. Es gibt kein Zentrum. Jede kleine Seitenstraße ist wie ein Zentrum für sich mit etlichen Geschäften, Menschen, Moscheen und Restaurants. Wir haben einen schönen Stellplatz am Yenikapi Sportplatz in Fatih, 2km von der blauen Moschee - auf der Europäischen Seite von Istanbul - entfernt. Ich war heute mit Alva in der Altstadt unterwegs- in der Moschee von Sultan Ahmed (blaue Moschee), in der Hagia Sophia, eine ehemalige riesige Kirche - heute eine Moschee- und beim Topkapi Palast. Im Hinterkopf immer das mögliche Erdbeben, auf welches hier alle warten.Read more

    • Day 33

      Hagia Sophia

      May 18, 2022 in Turkey ⋅ ☀️ 21 °C

      Heute waren wir in der berühmten Hagia Sophia. Zuerst hatten wir eine Führung auf English. Der Führer erzählte, dass die Hagia Sophia zuerst eine
      Kirche ⛪️, dann eine Moschee 🕌, dann ein Museum war und seit 2020 wieder eine Moschee 🕌ist.
      Weil es zuerst eine christliche Kirche war, hatte es an den Wänden Malereien von der Heiligen Maria und von Jesus und weiteren Heiligen. Aber weil es dann eine Moschee wurde, haben die Muslime einfach die schönen Bilder überdeckt und übermalt.(!!!) Ein Argument ist, dass in Moscheen gemalte Gesichter verboten sind. Am Nachmittag sind wir noch mal zur Hagia Sophia gegangen und haben uns mit einem Audio Guide auf Deutsch manche Sachen noch etwas genauer angehört. Eigentlich wollten wir noch in den ersten Stock gehen um alles noch einmal von oben zu betrachten. Aber der erste Stock war wegen Restaurationsarbeiten geschlossen.
      Ich finde die Hagia Sophia ein sehr imposantes Gebäude und der deutsche Audioguide war sehr hilfreich.
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    You might also know this place by the following names:

    Bağcılar, Bagcilar, Bādžilaras rajons, Багджылар, BAG

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