Bolivia
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Travelers at this place
    • Day 77

      Isla del Sol & Copacabana

      March 21, 2023 in Bolivia ⋅ ☀️ 10 °C

      Copacabana, une plage mondialement connue ou un petit village bolivien au bord du lac Titicaca. A quelques km de la frontière du Perou, le port de Copacabana abrite la marine bolivienne malgré que ce pays n’est aucune cote (le chili a récuperé la zone d’Atacama qui liait la Bolivie à l’océan pacifique).
      L’Isla del Sol abritait une des premières civilisations incas, on y reconnait d’ailleurs les terrasses sur les photos. Les boliviens viennent toujours d’ailleurs vénérer leur dieu annuellement.
      Un bon bol d’air à 3h de la Paz à 4000 m d’altitude.
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    • Day 170

      Tour Dag 1 (Eco Lodge)

      May 9, 2023 in Bolivia ⋅ ⛅ 26 °C

      Dag 1 van de tour in de pampas! Ik heb voor een wat (relatief) duurdere tour gekozen, en dat heeft zich goed uitbetaald!

      Om 8:30 moest ik bij het kantoor van de tour agency (Mashaquipe Tours) zijn. Er vertrokken vandaag twee groepen van die agency, een groepje van een Duits en Brits koppel, en een groepje met mij en een Amerikaans koppel. We zijn dus maar met z'n drieën, terwijl andere tour agencies vaak vol zitten met 9 mensen in de boot.

      Onze gids was Sandro. Sandro is opgegroeid in een gemeenschap in de pampas, en is daar momenteel zelfs de leider van. Al van jongs af aan heeft hij gejaagd op allerlei dieren en al 25 jaar lang is hij gids, onder andere ook voor National Geographic. Een betere gids konden we dus niet krijgen!

      Na een rit van drie uur in de auto kwamen we aan bij de boot. Het is een lange kano met een paar stoeltjes en een dak, prima dus. Nadat er veel eten in de boot was geladen, waren we klaar om naar de lodge te gaan. Mashaquipe heeft zijn eigen lodge in de pampa's, en het is een prachtige plek. Aan de rivier (Rio Yacuma, in de lokale taal "Slangenrivier") staat een gebouw die als eetzaal dient, met een mooi terras/steiger. Daar achter staan verschillende hutjes, en allerlei plekken voor hangmatten etc.

      Na de lunch was het tijd voor de eerste boottocht, en het was fantastisch. Het is heerlijk om zo laag over het water te varen. Het is super groen en er zijn ongelooflijk veel dieren! Naast de vele vogels in verschillende formaten en kleuren leeft er nog veel meer. Als eerste zagen we een luiaard, één van de meest bijzondere dieren de we hebben gezien. Ontzettend traag en hij hangt ondersteboven in de boom. Hij leeft helemaal alleen en verlaat alleen de boom als de bladeren op zijn of om te poepen, wat hij één keer per week op de grond doet (er zijn veel poep feitjes deze reis). De enige keer dat hij andere luiaards opzoekt is als het tijd is om te paren. Hij fluit heel hard, en op een gegeven moment komt er vanzelf een vrouwtje aanzetten. Na een paar uur is het gedaan en gaan ze allebei weer een andere kant op.

      Naast de luiaard waren er meerdere kaaimannen, schildpadden, rivierdolfijnen en apen. De apen die we vandaag hebben gezien waren de Brown Cappuccino apen, één van de meest intelligente soorten apen die er zijn. Zo worden ze in Brazilië door mensen getraind om eten en portemonnees te stelen, na twee maanden trainen hebben ze het al volledig onder de knie.

      Voor zonsondergang zijn we naar een breder stuk rivier gegaan waar enorme waterlelies liggen. Op de weg terug zaten er meerdere capibara's aan de oever! Het zijn bijzondere beesten, die aardig groot zijn en zo'n 50 kilo kunnen wegen. En hij kan tot wel 6 minuten onder water vertoeven, wat hij overigens niet vaak doet vanwege het gevaar van kaaimannen.

      Savonds was ik blij met m'n klamboe, want er zijn heel veel muggen savonds en daarnaast ook erg veel vleermuizen, die vrolijk door de kamer fladderen.
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    • Day 68

      Salar d'Uyuni : le grand final

      April 30, 2023 in Bolivia ⋅ ☀️ 17 °C

      Après cette petite soirée karaoké de folie, le réveil sonne à 5h pour notre plus grand plaisir. On part un peu en retard le temps de charger nos affaires nos sacs sur le toit du 4x4 mais surtout à cause d'ul Luis un peu fatigué. On a appris qu'après nous avoir ramené du karaoké, le petiti coquin est retourné à la soirée jusqu'à 4h du matin (heureusement pas d'incidence sur le programme de notre journée).

      On roule près de 1h sur le salar dans la nuit pour arriver sur une île remplie de cactus. C'est une petit curiosité puisqu'au milieu de l'immensité de sel ce trouve ce petit rocher. On grimpe tout en haut pour observer le coucher de soleil. Louis décide de faire un timelaps pour immortaliser ce lever de soleil. Il râle à peut prêt 1000 fois sur toutes les personnes qui passent devant sa vidéo (dont victor, 2 fois). Après une heure d'attente le spectacle commence et on en profite à fond. On attend ensuite que tous les autres groupes partent pour faire nos plus beaux clichés. Après cet instant magique, Luis nous a préparé un super petit déjeuner toujours à côté de nos centraliens préférés. On dévore tout illico presto.

      Il est maintenant venue le temps de ce rendre au milieu du dalar pour faire les fameuses photos droooooles !!! Après 30 minutes de trajet on s'arrête dans une zone où on ne voit personne et c'est partie. On commence avec les idées du guide puis le nôtres. On passe 1h à essayer d'utiliser au mieux la perspective créée par le salar. On vous met quelques résultats de nos clichés .....

      Après s'être amusé comme des petits fous, on passe par le monument en sel du Dakar (3 éditions ont récemment eu lieu dans le sud lipez et atacama) puis on va manger après un arrêt tés pour utile dans une petite ville pour acheter des souvenirs. On aura la droit a eu phrase culte de Louis :"c'est de la merde toutes ces babioles, je détesterai qu'on m'en achète". Ces parents n'auront donc pas le droit à un souvenir d'Uyuni .......

      Après le repas, l'utile arrêt est un désert de train abandonné. Cela ressemble plus à un immense champ de métal pour s'amuser mais on rigole. On grimpe partout et on se fait quelques duels de cowboys qui resteront gravés dans les mémoires.

      Il est 14h30 quand sonne la fin du tour ! Luis nous pose dans la ville d'Uyuni qu'on décide de quitter très vite car elle est vachement laide. On dit au revoir à Andrei et Marion et on file vers la ville de Potosi accompagnés de Christelle.

      Après 4h de bus folklorique où on a eu le droit à une dispute de boliviens et une pub de 30 minutes pour un shampooing, on arrive à Potosi vers 19h. Il s'agit de la ville de 100 000 habitants la plus haute du monde.

      On se rend vite à notre auberge et on ressort manger en ville pour se coucher tôt afin de reposer de notre périple et pour pouvoir profiter de la ville demain !!!
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    • Day 84

      Huayna Potosi : cascade de glace (4800m)

      May 16, 2023 in Bolivia ⋅ ☀️ 7 °C

      Aujourd'hui à nouveau, alors qu'on doit se dépêcher pour se rendre à l'agence pour commencer le Potosi, le sort est contre nous. L'hostal tarde à servir les petits déjeuners et on garde nous aussi à finir de nous préparer. Louis et Victor, prêts avant les autres, partent donc en avance pour éviter de faire trop tarder nos guides et conducteur à l'agence.
      Une fois arrivé, prise de panique légère car l'agence semble fermée à tel point que Joseph et Christelle finissent par nous rattraper et attendre avec nous.
      Finalement, les responsables de l'agence ainsi que le conducteur arrivent. On met alors nos sacs ainsi que le matériel de l'agence nécessaire à l'ascension dans le coffre de la voiture et on part en vitesse direction le premier refuge à 4800 m.

      Malgré quelques blagues, le peu de confort de la voiture, la qualité de la route et l'ascension en voiture de la ville n'améliore pas l'état de notre Joseph qui est bien malade et fatigué. On espère que ça ira mieux pour lui.
      Au bout d'une heure de route environ, après avoir quitté la ville, ses environs et commencé à grimper dans les hauteurs, on fait une petite halte pour admirer les montagnes qui se dessinent devant nos yeux avec quelques sommets enneigés.
      On se remet en selle et sur les coups de 11h30, on arrive à notre refuge. Bien qu'acclimaté, l'altitude se fait quand même un peu sentir.

      À partir de ce moment là, le reste de la journée sera rythmée entre repos et différentes activités. Ainsi, on pose nos affaires puis on va découvrir notre dortoir pour enchaîner sur une petite sieste de plus de 30 minutes avant d'aller manger un copieux repas.
      Une digestion est nécessaire alors on retourne dans notre dortoir se reposer à nouveau. Cela nous permet aussi d'attendre d'autres groupes qui finissent leurs ascensions du Potosi et redescendent pour nous passer du matériel comme les crampons, équipement indispensable pour marcher sur la neige et la glace.
      Une fois le matériel de prêt, on prend quelques affaires chaudes, lunettes de soleil, de l'eau et on part au-dessus du refuge pour s'entraîner à utiliser les crampons et escalader un mur de glace d'une dizaine de mètres car, lors de l'ascension du Potosi le lendemain, on aura sûrement l'occasion de grimper sur de la glace.

      On part donc excité à l'idée de faire de l'escalade de glace. Malheureusement, à 100 mètres de la cascade de glace, les crampons à peine chaussés, Joseph, malgré de nombreux efforts, se sent trop mal pour continuer et décide de ne pas se rendre au mur de glace et de rentrer se reposer au refuge. C'est navrant mais sans doute le meilleur choix pour lui.
      On continue donc sans lui et une fois arrivé devant le mur d'escalade, c'est lui qui est désigné comme premier grimpeur. Il aura bien montré l'exemple car parmi notre petit groupe, c'est lui qui s'en sort le mieux et grimpe avec la meilleure technique. Ça promet pour demain.

      Une fois l'ascension finie, on rentre au refuge pour se reposer. Durant notre activité de l'après-midi, on aura rencontré deux française de 30 ans super sympa qui voyagent en Amérique du Sud aussi. Une fois au refuge, on prend une eau chaude et le goûter avec elles avant d'aller se reposer encore une fois.
      Après le repas du soir, copieux encore une fois, on joue au Uno avec elles et on passe un bon moment ensemble.
      On part ensuite se coucher. Demain la matinée est tranquille puis on entame notre montée au camp supérieur pour préparer l'ascension du Potosi au petit matin. On croise les doigts pour Joseph, en espérant qu'il passe une bonne nuit et soit en plus grande forme pour aller au bout de cette aventure.
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    • Day 115

      Pampa, tout plein d'animales

      June 1, 2023 in Bolivia ⋅ 🌙 22 °C

      Par Arzhêl,

      On rentre à Rurrenabaque en suivant le courant du Rio Beni pour rejoindre la pampa. On suit pour se faire une longue route en travaux, autant dire que nos fessiers n'apprécient guère. Chanceux comme nous sommes, on croise deux paresseux (parrezoso) 🦥 sur le chemin, il paraît que c'est assez rare. Heureusement que Milton a la buenavista ! On y voit nos premiers alligators 🐊 et caïpibaras également, qu'on s'amuse bien sûr à courser. On a même la chance de passer à travers un énorme troupeau de vaches menées par des cowboys au coup fouet assuré. Watcha 🤠
      On mange en vitesse à Santa Rosa dans un hostel rempli de toucans et de perroquets🦜 avant d'arriver à destination.
      Ici, on monte sur un bateau dont on ne lèvera plus nos fesses avant longtemps. Safari time ! On suit le cours du Rio Yucama aux rives envahies par une végétation débordante, un bonheur constant pour les yeux. On croise des mono amarillo🦧, petits singes jaunes très sociables et qui deviennent fou à la vue d'une banane. Peu difficiles à inviter sur notre barque, l'un d'entre eux confondra même ses commodités avec la chevelure touffue de Maël. Il y a aussi des pescadors, un oiseau préhistorique avec une magnifique iroquoise sur la tête et au chant de castafiore. On compte parmi les plumés locaux des martins pêcheurs, des hérons et autres Ave (oiseaux) au bec en aiguille capable de tuer un anaconda. attention !
      Autour de nous se prélassent alligators et caimans qui se confondent avec des branches à la dérive, à l'affût de nos orteils qui dépasseraient. On croise régulièrement des tortues 🐢qui se réchauffent sur des tronçons de bois proches du rivage, allongées les unes sur les autres et qui plongent dans l'eau de temps en temps à notre passage pour les plus pleureuses. Enfin, le clou du spectacle, il y a des dauphins 🐬 ! Qu'est ce qu'il foutent là, nul ne sait, il y en a pourtant du chemin depuis la mer.. En tout cas ils sont bien plus discrets que les autres animaux. On ira voir finalement le coucher de soleil à Puerto del sol, qui étonnement n'est pas de tout repos. Sur l'inspiration de Laura, on danse sur du Bob Marley pour échapper à la nuée de mosquitos qui réclame son festin. No dengue, no cry. Le soir, on écoute les anectodes fantasques de David, un guide à qui il est arrivé bien des histoires. Disons qu'il s'en passe des choses dans la salva la nuit...

      On se lève tôt pour un lever de soleil où la brume entourant des arbres isolés donne un air de savane, c'est vraiment magnifique. En fait la végétation et les animaux se concentre autour de la rivière, sinon autour c'est bien moins rempli. On tente ensuite de pêcher notre petit déj pendant 1h avec bien plus de chance que précédemment, cest grisant. On en chope au moins 2 chacun cette fois !! No Piranha perro pescado gato🐟. On devrait passer dans le prochain chasse et pêche, restez à l'affût ! On en garde un peu pour les filer au caïmans plus tard.
      L'activité finale de cette aventure c'est baignade avec les dauphins. Enfin il y en a 1 et il restera à distance respectable, on part donc s'amuser avec les croco bien plus sympas. Finalement on retourne au lodge pour manger un plat qu'on n'arrivera toujours pas à finir, ils prévoient beaucoup trop ici, puis on fonce à travers la jongle pour rentrer à temps.

      Pour le retour, on retrouve notre chauffeur aux 4 femmes et 6 enfants qui nous régale d'un mix de reggaeton dont lui seul a le secret, y a de l'ambiance dans la pampa ! On aura vu presque toute la faune possible, mais on garde une pensée émue pour le jaguar qui nous aura échappé.
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    • Day 58

      E Salzsee u stechendi Kakteen

      June 9 in Bolivia ⋅ ☁️ 14 °C

      Nachem z Morge simer wider paar Höhemeter töifer gfahre. Mir hei viu Zit im Jeep verbracht.
      Zersch heimer nomau bire Lagune aghaute mit Flamingos u ner simer witergfahre uf San Pedro de Quemes. Ds heisst so, wiu ds Dorf mau abbrönnt isch. Quemes heisst nämlech so viu wie "verbrönnt". Dert heimer es super zMittag übercho u ner heimer no die Ruine vom alte Dorf chönne ga aluege. Er het üs hüt oh viu über d Völker verzeut wo dert wohne, d Aymara. Ds isch recht es grosses u starks Volk. Üse Guide stammt übrigens vo de Chuechua ab. Es witers Volk wo aber eher südlicher vertrette isch. Die Völker si schono speziell, wiu jedes het ihri eigeti Kultur u Sprach u es git se immer no.

      Am Namitag simer de när i Norde vom Salar de Uyuni gfahre. Ds isch dr grösst Salzsee vor Welt. Im Moment isches troche u drum hets oh ds Wabemuster din. Mir hei de no bire Insle aghaute u er isch mit üs dert ufe gloffe. D Ussicht isch mega gsi u het chli usgseh, aus würd me uf nes Nebelmeer luege. Bim Abstieg bini flott usgrütscht u natürlech ine Kaktus gheit mit dr Hand. Tuet auso weh u isch nid empfählenswert. I has de am Alfredo zeigt u dä het mer no Stachle us dr Hand zoge, eine isch öpe 8mm läng gsi u i bi froh isch dä duss.

      Übernachte tüe mer hüt imne Hotel, wo us Salz bout isch - Ja i has abgschleckt u testet 😂
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    • Day 18

      Dag 18: Verslavingskliniek

      July 22 in Bolivia ⋅ ☀️ 13 °C

      54 jaar geleden vertrokken Mary en Klas Gunnar Axelsson met vijf zoontjes op een vrachtschip via Chili naar Bolivia (markus was 1 jaar). Hun droom was missie- en ontwikkelingswerk doen en Klas Gunnar werd pastor.
      Eind jaren 80 kwamen ze in het jungle-gebied Chapare terecht, waar veel boeren coca verbouwen. Eerder werden ze al geconfronteerd met kinderen die onder de bruggen van Cochabamba leefden en lijm snoven. Mary en Klas Gunnar besloten een opvanghuis te starten voor (verslaafde) kinderen in Chapare. Later startten ze als tweede fase een kliniek voor jongeren in Cochabamba. Vriend Juan Carlos raakte toen ook betrokken.

      Vandaag bezoeken we met Juan Carlos de kliniek in Cochabamba, waar inmiddels jonge mannen van 18 tot 30 behandeld worden. Ze worden geplaatst via de rechtbank en hebben vaak een ernstig criminele achtergrond. Er worden zo’n 40 mannen behandeld op twee afdelingen. Met name de eerste afdeling, waar ze binnenkomen, is heftig. Het afkicken brengt veel angsten met zich mee waardoor jongeren zich zelf beschadigen of proberen te ontsnappen. Er is veel structuur en alles ziet er goed georganiseerd uit. Heel anders dan 31 jaar geleden toen we de kliniek, die nog in de jungle was, bezochtten. Toen erg armoedig door weinig middelen, het was meer een dak boven het hoofd. Nu behandeling, goed eten en prima ruimtes (nog steeds niet te vergelijken met de luxe die wij in Nederland hebben). Juan Carlos is duidelijk de baas hier. Twee jongens liggen vast op bed, omdat ze geprobeerd hebben te ontsnappen. Hij spreekt hen streng toe. Ze weten dat dit hun laatste kans is. De rechter zal hen naar de gevangenis sturen en het is bekend dat daar veel misbruik plaatsvindt. Een tante van een van de jongens zit verdrietig in de wachtruimte en heeft een lange reis gemaakt toen ze hoorde dat haar neef zijn plek in de kliniek op het spel had gezet. Ouders zijn niet in beeld.
      Met privacy komt het niet zo nauw. We worden overal rondgeleid, zelfs waar een groepsessie bezig is. Goed leiderschap en grenzen stellen is hard nodig. De kliniek heeft eerder bijna moeten sluiten, omdat het personeel stal en er chaos was. De overheid betaalt niets voor meerderjarigen. Alles wordt betaald door de kerk en Juan Carlos, soms ook ouders. In de kliniek werken psychologen, een medicus, sociaal-pedagogen en bewakers.
      Elias en Jona (Abel is nog ziek) zijn onder de indruk en realiseren zich hoe goed zij het getroffen hebben en welke kansen zij krijgen. Het voelt ongemakkelijk om in een kring te staan met deze kansarme jongens die nog zo’n lange weg te gaan hebben en het misschien niet gaan redden. Sommigen kijken je leeg en moedeloos aan, anderen zijn nieuwsgierig. Op de tweede afdeling is duidelijk een andere stemming/sfeer en merk je dat de jongens al verder zijn in hun proces. Opnames duren ongeveer drie jaar en er is nog lang nazorg, omdat terugval veel voorkomt. Ze worden niet losgelaten. Vaak zijn er veel problemen in de gezinnen en moeten de jongens alles op eigen kracht doen.
      Als de jongens stabiel zijn wordt onderwijs aangeboden, sommigen gaan uiteindelijk naar de universiteit, anderen krijgen een leerplek om een vak te leren. Voor Nederlandse begrippen lijkt dit normaal, maar in dit land is deze opzet en hulp echt uitzonderlijk.
      Juan Carlos legt niet voor niets zijn hart en zijn geld in dit werk. Hij is als jongere zelf ook vele jaren verslaafd geweest en pas na een opname en behandeling gaan studeren. Hij is nu psycholoog, geeft les aan de universiteit, heeft meerdere bedrijven en is een welvarend man. Hij is ook vader van acht kinderen en voedt de jongste drie alleen op. Zijn geloof helpt hem elke dag om koers te houden, vertelt hij. Hij ziet Markus’ vader als zijn moreel en geestelijk mentor, ze hebben nog steeds veel contact.

      Het bezoek heeft me geraakt, niet alleen vanwege mijn hulpverlenershart, maar ook omdat we zien wat Markus’ ouders hier samen met anderen opgebouwd hebben en hoe dit een verschil kan maken. Soms wordt er negatief gedaan over geloof, dat dit niet meer van deze tijd is. Toch biedt het geloof mensen hier houvast en richting om vanuit een goed hart het juiste te doen.

      In de avond zijn we uitgenodigd in het familierestaurant van Johnny, waar meerdere van zijn broers en zussen werken. Hun specialiteiten is gedroogd lamavlees met aardappels, ei en mais. Het smaakt ons goed.
      Markus heeft met Johnny en zijn broers Oswaldo en Orlando in een bandje van de de kerk gespeeld en er worden veel herinneringen over deze tijd opgehaald. Twee zoons van Oswaldo spreken goed Engels, waardoor ook de jongens in een levendig gesprek raken.
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    • Day 20

      Yungas Road

      August 11 in Bolivia ⋅ ☁️ 13 °C

      Wenn man als Tourist in La Paz ist, kommt man am Camino de las Yungas kaum vorbei. Diese ca. 80 km lange Straße - auch Death Road (Todesstraße) genannt - galt lange als gefährlichste Straße der Welt. Bis 2007 war sie zweispurig geöffnet und da sie keine Leitplanken hat und es auf einer Seite steil bergab geht, verunglückten pro Monat ca. zwei Fahrzeuge.
      Jetzt wird sie fast nur noch zum Downhillmountainbiken benutzt. Sie startet auf knapp 4.700m im kalten Altiplano und endet auf 1.200m im feuchtwarmen Yungasregenwald, dabei durchquert sie fast alle Klimazonen Südamerikas.
      Für Anna war von Anfang an klar, dass sie diese Fahrt gern machen wollte. Mich schreckte der Name der Straße zuerst ab, doch nach ein bisschen Recherche, Erlebnisberichten und Annas Begeisterung, entschied auch ich mich dazu mitzufahren.
      In einer Sechser-Gruppe mit vier sehr angenehmen Briten wurden wir in einem Kleinbus mit Mountainbikes auf dem Dach abgeholt und auf den Berg gefahren. Omar, unser Guide würde vorn fahren und Marcos im Van hinterher - wer absteigen wollte, konnte dies jederzeit tun. Das entspannte mich nochmal deutlich. Wir bekamen Knie- und Ellenbogenschützer, Helme, Handschuhe und auch winddichte und wasserabweisende Kleidung. Nach einer kurzen Einweisung ging es die ersten 20 km auf einer breiten asphaltierten Straße entlang. Die Aussicht wunderbar und dank der glatten Straße auch noch zu bewundern. Im nächsten Teil fuhren dann keine Autos mehr, dafür war der Boden jetzt jedoch auch steinig, erdig und manchmal nass. Das ständige Bremsen und den Boden abscannen, strengt mich schon ziemlich an. Meine Handgelenke und Arme schmerzen; trotzdem ist es ein spannendes Erlebnis, Stück für Stück in den Regenwald zu fahren und Spaß macht es auch. Es wird nicht gedrängelt und auch wenn ich mit Abstand am langsamsten fahre, fühle ich mich damit nicht unwohl. Es wird warm, wir ziehen immer mehr aus.
      Zwischendurch gibt es die Option an einer Zipline über eine Schlucht zu fliegen. Hier bin ich auf jeden Fall dabei. :) Ich habe so etwas noch nie gemacht und eine große Einweisung gibt es auch nicht, aber ich fühle mich sicher verschnürt, vertraue dem Material, dass es mich halten wird - es ist ähnlich wie beim Klettern. Der Moment des Fliegens und Staunens ist viel zu kurz. Jede Menge Adrenalin für die Weiterfahrt.
      Als wir ankommen, gibt es Mittagessen in einem Hotel und die Option in dessen Pool zu baden. Das tut gut und ich genieße das Wasser.
      Die Rückfahrt zeigt noch einmal spektakuläre Berge. Kurz erinnern sie mich an den großen starken Bruder der Karpaten. Aber nur kurz, dann wirken diese in meiner Erinnerung doch ganz anders und sehr viel kleiner.

      Anna:
      Die Death Road, ein Muss, wenn man in La Paz ist, hatte ich von Freundinnen gehört, die ich in Santiago kennengelernt hatte, und die schon vor uns beiden in La Paz gewesen waren. Ich hatte Bock :) Vor allem darauf, die unfassbar schöne Landschaft zu erleben, die ich vorher auf Fotos bewundert hatte: steile Berghänge, bewachsen vom Regenwald, daraus aufsteigender Nebel, ... durch so eine Umgebung auf dem Fahrrad zu cruisen, traf genau meine Vorstellung von einem perfekten Erlebnis. Ich wäre auch allein mitgefahren, aber habe mich sehr gefreut, dass Magda sich doch dafür entschieden hatte. Unsere Tourguides waren top, nett und entspannt, und gleichzeitig sehr auf unsere Sicherheit bedacht. Es gab viele Anweisungen: immer auf den Weg schauen, genug Abstand halten, Omar den Guide, der voranfährt, nicht überholen, vor allem aber sich nicht von der atemveraubenden Landschaft oder schönen Schmetterlingen ablenken lassen.. Omar half mir, meine GoPro auf dem Helm zu montieren, und dann ging es auch schon los. Die ersten 20 km sehr entspannt auf Asphalt und noch auf hoher Höhe, sodass sich die Landschaft zwar beeindruckend aber eher karg zeigte. Danach der Start in der Regenwald, ab hier fing es an, mir richtig Spaß zu machen. Die Strecke ist sicherlich eine der schönsten Fahrradstrecken der Welt :) wir sehen tatsächlich viele und auch relativ große Schmetterlinge. Die vorn und hinten gefederten Mountainbikes fangen die Unebenheiten des Weges gut ab und ich hab ordentlich Spaß beim Runterbrettern, ich wechsel mich mit dem britischen Pärchen an der Spitze der Gruppe direkt hinter Omar ab und denke das ein oder andere Mal, dass er schon weniger bremsen könnte, damit es noch ein bisschen schneller geht... angesichts der vielen Kurven und fehlenden Begrenzungen am Abgrund ist das für mein Empfinden etwas langsame Fahren aber wohl sinnvoll, und wahrscheinlich der Grund dafür, dass wir alle ohne Stürze und heil ans Ziel kommen.
      Das Entspannen und Baden danach ist fantastisch, vor allem wegen der tropischen Umgebung, inklusive Palmen und schöner bunter Vögel.. für mich insgesamt eines der besten Erlebnisse der Reise.
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    • Day 121

      La Paz

      September 7 in Bolivia ⋅ ☀️ 17 °C

      0km

      Bei Herbert schlagen die Medikamente an, so dass er sich schon viel besser fühlt und langsam seine benötigten Kalorien wieder auffüllen kann. Der Ruhetag hat ihm definitiv gut getan.

      In der Zwischenzeit habe ich mich um 5Uhr in einen Minibus gesetzt und bin nach La Paz gefahren. Die Stadt ist zwar recht chaotisch, aber doch interessant und vielfältig. Zunächst liegt sie in einem Kessel, so dass es Höhenunterschiede von bis zu 1000hm zwischen den einzelnen Stadtteilen gibt. Da es sehr viele steile Straßen gibt, hat man Seilbahnen gebaut, mit denen man von A nach B kommt.
      Ich habe mich entschieden, die Stadt zu Fuß zu erkunden. Mein erster Eindruck war, dass die Stadt nur aus Märkten besteht. An wirklich jeder Straße saßen die Menschen und verkauften ihre Waren auf Decken oder Marktständen. Ein Gewusel, wie wir es auch aus anderen südamerikanischen Städten kennen - dazwischen natürlich hupende Autos.
      Weiter ging es in die touristische Ecke. Hier gab es zum Einen Kunsthandwerk (Tünnef), zum Anderen den sogenannten Hexenmarkt, wo Marktfrauen allerlei Kräuter und Heilmittel anbieten, die quasi jede Krankheit heilt. Außerdem können tote Seelen kontaktiert werden oder Coca-Blätter zur Zukunft befragt werden.
      Der nächste Teil der Stadt war eine Mischung aus modernen Hochhäusern und riesigen beeindruckenden Gebäuden aus der Kolonialzeit. In diesem Viertel waren die Leute auch modern gekleidet, traditionelle Kleidung sah man kaum.
      Dann nahm ich noch eine Aussichtsplattform mit, um einen Blick über die Stadt zu bekommen, bevor ich mich langsam wieder zurück Richtung Busbahnhof machte. Dabei kam ich noch an Geschäften mit lustigen Trachten vorbei, die wahrscheinlich für die Paraden und Feste genutzt werden.
      Zum Abschluss besuchte ich noch das Viertel Chualluma. Dieses sticht hervor, weil die Anwohner ihre Häuser bunt angemalt haben und es viel Street Art gibt. Man sieht es weit über die Stadt leuchten.
      Nach einem Tag voller Eindrücke ging es dann wieder mit dem Bis zurück nach Copacabana.
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    • Day 122

      Tünnef-Segnung

      September 8 in Bolivia ⋅ ☀️ 14 °C

      0km - Ruhetag

      Heute hatten wir einen weiteren Ruhetag in Copacabana, damit Herbert wieder zu Kräften kommen kann. Nach einem gemütlichen Frühstück gingen wir in die Stadt. Es war wieder Zeit für Auto-Segnungen - am Sonntag muss man hierfür richtig Schlange stehen. Insgesamt war der Ort gut besucht, er ist ein beliebtes Ausflugsziel für die Einheimischen.
      Als nächstes sind wir auf den Kalvarienberg gestiegen, um Herberts Fitness zu testen. Ging super! Oben war Einiges los. Es ist üblich, dass man dort alles mögliche segnen lassen kann bzw. sich Geld, Gesundheit, Abschlüsse usw. wünscht. Dafür gibt es auf dem Berg selbstverständlich unzählige Stände mit Spielzeugautos, Geldscheinen, Tieren, die für Glück, Reichtum etc. stehen, Babypuppen - you name it. Dies kauft man zusammen mit Böllern und Alkohol und dann wird mit einem Schamanen eine Zeremonie durchgeführt. Bei der Zeremonie wird das aufdrappierte Spielzeug dann mit dem Alkohol gesegnet und zum Abschluss die Böller gezündet. Wenn es hilft… 😉
      Den Rest des Tages haben wir mit Essen und Vorbereitungen für die Weiterfahrt verbracht. Und natürlich konnten wir es uns nicht nehmen lassen, einmal im Titicacasee zu baden.
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    Plurinational State of Bolivia, Bolivien, Bolivia, Bolivië, ቦሊቪያ, Bolibia, بوليفيا, Wuliwya, Boliviya, Балівія, Боливия, Bolivi, বোলিভিয়া, བོ་ལི་ཝིཡ།, Bolivija, Bolívia, Bolívie, Bolifia, Bolivia nutome, Βολιβία, Bolivio, Boliivia, بولیویا, Boliwii, Bolivie, An Bholaiv, Boilibhia, બોલિવિયા, Bolibiya, בוליביה, बोलीविया, Բոլիվիա, Bólivía, ボリビア共和国, ბოლივია, បូលីវី, ಬಲ್ಗೇರಿಯಾ, 볼리비아, बोलिविया, بۆلیڤیا, ໂບລິເວຍ, Mbolivi, Bolīvija, Боливија, ബൊളീവിയ, बोलिव्हिया, Bolivja, ဘိုလီးဘီးယား, Boribiya, Bolivtlān, Bholiviya, बोलिभिया, ବୋଲଭିଆ, Boliwia, Puliwya, Bolivïi, බොලීවියාව, Boliifiya, பொலிவியா, బొలీవియా, โบลิเวีย, Polīvia, Bolivya, بولىۋىيە, Болівія, Bô-li-vi-a (Bolivia), Bolivän, Orílẹ́ède Bọ̀lífíyà, 玻利維亞, i-Bolivia

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