Porto de Galinhas

En route pour le terminal de bus municipaux, interurbain et interprovinciaux de Recife, je me décide enfin à partir pour Porto de Galinhas, choix que j'aurais mieux fait de faire avant puisque les deux lignes de bus directes partent du centre ville, sans passer par le terminal bien excentré. Plus frustrant encore, l'un des bus passe juste derrière l'auberge où j'ai séjourné!
Je dis au revoir à Lina qui remonte vers Pipa, et commence mon périple, direction l'aéroport pour ensuite enfin prendre un bus direct... Si j'avais su que j'arriverais si tard, je serais resté discuter un peu plus longtemps à l'auberge.
Arrivé (enfin) sur place, je me dirige vers l'une des deux auberges que j'avais sélectionné, l'autre étant à 45 minutes de marche supplémentaire. L'auberge est somme toute sympathique, mais vide. En effet mis à part les 6 volontaires, il n'y a que moi et deux autres personnes, qui eux restent là à long terme. Je me résout donc à ne pas me faire beaucoup d'amis à Porto de Galinhas, mais, alors que je termine de manger, avant d'aller explorer les environs, surgit Juana, une volontaire que je n'avais pas encore croisé jusque là, qui me propose de l'accompagner à un concert dans un bar. Ça tombe vraiment bien pour ma soirée qui ne partait pas vraiment pour être animée. Le concert fut vraiment bien, un mélange de reprises de classiques américains, et brésiliens.
Puis, je pris quelques jours de détente, à ne pas faire grand chose, juste me promener dans la ville, sur la plage, déguster des noix de coco fraîches, profiter de la piscine sur le toit de l'auberge aussi, avant d'aller apprécier les superbes couchers de soleil.
Je retrouve régulièrement Juana, qui a entre temps changé d'auberge, pour des balades en ville ou pour aller observer le coucher de soleil à Maracaipe, un quartier de la ville plus éloigné, coincé à l'embouchure d'un petit fleuve.
Mon plan est de me rendre à Maragogi, autre petite ville côtière, touristique, comme, je commence à le croire, toute la côte du Brésil, connue pour permettre d'aller nager, à quelques mètres de la plage, au milieu de poissons exotiques. Mais la logistique est quelque peu compliquée, en effet la ville située sur la côte n'est pas sur l'autoroute qui relie Recife et Maceió, capitale de l'état voisin. Un bus existe bien, longeant toute la côte et s'arrêtant dans chaque village côtier, mais il ne passe que le samedi. Une autre solution reviendrait à prendre le bus pour rejoindre la voie rapide puis un autre bus pour me rapprocher de Maragogi et enfin un autre bus depuis l'arrêt jusqu'au petit port, temps de trajet: près de 10 heures pour quelques 200 kilomètres... J'opte donc pour un Blablacar, mais manque de chance, les Blablacar au Brésil sont, pour la plupart, des taxis partagés, qui n'hésitent pas à annuler le trajet s'ils n'ont pas assez de passager à leur goût. C'est ce qui m'arrivera 3 fois. La dernière fois, à peine 20 minutes avant le départ, à 21h passé, depuis la ville voisine. Je dois réfléchir vite et, n'éyant pour choix que de continuer mon voyage jusqu'à Recife ou de revenir à Porto de Galinhas, je sors du bus immédiatement en voyant l'autre bus arriver en sens inverse. Me voilà de retour donc pour une nuit. Mais c'est sûr, demain je pars! Je rejoins Juana et d'autres backpacker qui sont au même éternel bar, c'est Soirée Latina ce soir!
Le lendemain par contre, je tente un dernier Blablacar pour 14h, nayant pas de réponse de sa part, j'abandonne l'idée d'aller à Maragogi et retourne jusqu'à Recife, et suis confronté au même problème que précédemment lorsque je tente de me rendre au terminal de bus, mais en sens inverse cette fois...Read more