Foshan Shadi Airport

La Chine a bien changé depuis mes visites en 2009 et 2012. Jessaie de retranscrire certaines impressions ci dessous, mais l'essentiel est la quantité d'émotions que génère une immersion en Chine.
Des paysages et un patrimoine culturels extraordinaires, une culture qui intrigue et fascine, où parfois agace, et qui nous laisse sans cesse en éveil.

Les trains surpeuplés où je dormais assis à l'indienne et le pote sous les sièges entre les jambes des gens sont révolus. Le réseau ferroviaire est ultra moderne, toutes les gares similaires traduisent des reconstructions simultanées.
Les salons de thé traditionnels, ou l'on pouvait passer des heures a deguster sans payer, qui étaient légions existent encore mais sont assez rares, remplacés par les thés glacés multicolores et cafés glacés.
Les gens ne parlent pas anglais, et tout le monde paie partout avec une application sur le téléphone, les cartes bancaires sont rarement acceptées.
Tout ça alors que dans le même temps, des bouibouis partout où on pourra voir le mec nous farcir les raviolis à la commande, pour 1 euro les 10. Pourtant, tous ces bouibouis n'ont plus le côté déglingue qu'on aura dans les autres pays d Asie.
La cuisine est incroyable, d'une variété et d'une qualité folle, a des prix tres divers.
Les espaces verts immenses, et des megalopoles de millions de gratte ciels.
Tout effort doit être évité, escalators, petits trains, bus, télécabine, même pour 200m.
Un besoin d'identifier toute activité à faire et de rajouter des options, des couleurs, des je ne sais quoi. On doit consommer. Les grottes somptueuses seront multicolores. La montagne sera décomposée en 72 endroits à voir qui seront chacun nommés et 4000 spots de consommation....
Les œuvres d'antan sont toujours là, merveilleuses, et souvent surtouristiques si le gouvernement a décidé de le vendre et de les rendre très accessibles.
Les gens vont visiter 95% du temps en groupe avec un guide, qu'il s'agisse d'une ville, d'un temple, d'une montagne...
Le chômage semble ne quasiment pas exister, les tensions sociales non plus. Pas de ghetto, juste des quartiers qui en effet seront plus où moins riches.
La politique est un concept lointain, on parlera plus d'avoir un bon leader ou non pour les autres pays. En ce qui concerne la Chine elle même, le débat n'existe pas. Mais en effet les gens vivent bien, en paix, pas d'insécurité. Ils manquent probablement d'ouverture au monde pour la plupart, souvent peu curieux de ce qui est extérieur.
On parvient, en anglais ou en chinois, a avoir quelques rencontres, des échanges simples, avec des gens qui ont du temps et souriants. Les traductions au téléphone instantanées fonctionnent bien également, mais limitent la fluidité.
On pourra aussi s'étonner du coût si faible de la vie considérant la richesse du pays, un choix politique fort.

Je retiens essentiellement cette culture de rue, mêlant tradition et modernité, et qui semble embarquer le peuple avec lui.Read more