Denmark Vejen Kommune

Discover travel destinations of travelers writing a travel journal on FindPenguins.
Travelers at this place
  • Day 14

    Dk-j13 de Horsens à Kolding

    September 5, 2024 in Denmark ⋅ 🌙 21 °C

    Nous quittons ce matin le camping d’Horsens dans nos standards habituels, c’est à dire un peu avant dix heures. Le ventre vide, cette fois.
    Le magasin du camping, le kiosk, est pire que les précédents qui n’étaient déjà pas folichons. Trois paquets de chips, une boite de Kartofelsalat, comprenez « salade de pomme de terre », mais baignant dans un océan de sauce grasse et trois rayons de sucreries. Les bonbons, je n’ai rien contre, même si je n’en ai jamais trop mangé. Je me souviens, enfant, tous mes camarades se presser à la boulangerie d’Houdemont pour dévaliser les tiroirs de bonbons. La confiserie, c’était 10 centimes, le malabar, 20. J’étais plus intéressé par ce dernier, je voulais, comme les copains, réussir à faire des bulles pour avoir la classe. J’ai mis un certain temps à réussir, peut-être le temps que faire des bulles avec son chewing-gum était devenu ringard. Mais fallait pas que je me fasse choper par mon père qui vérifiait la monnaie quand j’allais acheter une baguette pas trop cuite. Je m’égare…
    Je n’ai rien contre les bonbons, disais-je, mais je ne suis pas encore prêt, et Hélène aussi, j’imagine, à petit-déjeuner trois fraises tagada et un sachet de car en sac. Peut-être que pour le car en sac, Hélène se désolidarise… Nous décidons donc de trouver un café où manger à Horsens, après avoir fait réparer le cale-pied défectueux d’Hélène. De prime abord, comme ça, le réparateur, qui ne parle pas anglais, ça ne l’enchante pas trop de ne remettre qu’une vis mais il s’attelle, finalement, s’asseyant sur le trottoir. Il se met à chanter « bonsoir madame » et réussit à nous faire comprendre que c’est un groupe danois qui chante ça et m’invite à aller voir sur Youtube. Finalement, il joue au rustre, mais il est sympa et semble en représentation. Il refuse qu’on le paye et fait mine de virer Hélène du magasin.
    Si l’entrée d’Horsens, avec ses maisons qui surplombent le fjord, est assez jolie, le centre l’est beaucoup moins. Et surtout, fait un peu mort. Nous ne trouvons pas de café ouvert, si ce n’est un petit kiosque sur une place où nous déjeunons des smorebrodt bon marché mais pas très très bons. Hélène, affamée, prend même, les bras m’en tombent, un hot dog pour plus tard. Jules, Vincent, si vous lisez ces lignes, ne faites pas d’infarctus !

    Les sorties de ville, mondialisation oblige, c’est moche. Partout ou presque. Dominique A l’a chanté dans « rendez-nous la lumière » : « on voit des paysages qui ne ressemblent à rien, qui se ressemblent tous et qui n’ont pas de fin ». Le Danemark ne déroge pas à la règle et la sortie de Horsens est dans cette même veine. À part la veille où, quittant Århus, nous nous sommes retrouvés directement dans une forêt accueillante, le reste des entrées de ville ressemblent aux françaises. Pas de Saint Maclou, ici, ni de Gifi, les enseignes sont autres, mais les hangars de métal aux couleurs dégueulasses sont les mêmes.
    Nous parvenons à sortir de cet enfer pour rouler dans la campagne. Hèlène me dit que nous tenons une bonne moyenne, mettant cela sur le compte du macadam sur lequel nous roulons depuis le matin. Que n’avait-elle pas dit là ! Parce que nous quittons la route 5 pour la 53. À mon avis, cette route à été prévue pour les VTT. À quelques kilomètres de Vejle, nous nous retrouvons dans un chemin très pentu où nous dérangeons une classe de collégiens en plein cours d’endurance. Ça descend, ça descend, nous sommes debout sur les freins et nous arrivons en bordure du fjord. Le chemin monte d’un coup d’un seul. Un mur. Soit nous faisons demi-tour pour retrouver la route, mais nous sommes descendus très fort depuis pas mal de temps, soit nous poussons nos vélos dans cette montée soudaine et escarpée. Nous choisissons la deuxième solution. Mon vélo est très lourd, les racines bloquent le passage. Un calvaire. Arrivé en haut, je mets mon vélo sur sa béquille et repart chercher le vélo d’Hélène. On est un chevalier ou on ne l’est pas.
    Quelques kilomètres plus loin, rebelote, on se retrouve dans les bois. La pente est tellement ardue qu’il y a des espaliers au sol pour aider les gens à monter. Pas prévu pour des bicyclettes chargées de quatre sacoches. Encore un peu plus loin, ça recommence. Une grosse pente sur un sol meuble sur lequel les roues peinent à garder la ligne droite. J’arrive en haut en totale surchauffe, le souffle totalement coupé et m’assois sur des troncs, comme mon souffle, coupés. Une voiture tente de passer mais est obligée de faire marche arrière pour prendre de l’élan, c’est dire !

    Nous retrouvons un sentier digne de ce nom et arrivons à Vejle, affamés, assoiffés. L’architecture, à l’entrée de la ville est assez particulière et je ne peux m’empêcher de penser à L’homme de Rio, et son Bébel dans des tours qui se voulaient à l’époque futuristes.
    Nous nous arrêtons pour casser une graine et repartons derechef, direction Kolding. Juste à la sortie de Vejle, nous arrivons dans la rue que nous sommes censés prendre : un mur, le deuxième. Impossible de monter ça. À mon avis, en hiver, personne ne se risque à garer sa voiture ici, sous peine de la voir finir encastrée dans un mur plus bas. Nous reprenons une route qui contourne cette colline, une patate, comme dirait Roro, l’ami breton dont je vous ai déjà parlé et avec qui nous en avons gravies, quelques patates, ensemble en juillet. Ça monte, ça monte, il fait chaud. Mais pas question de lâcher. Ça tourne et ça continue à monter. Je ne peux plus passer de vitesse, je suis au taquet et sue à grosses gouttes. J’ai le syndrôme du « ça descend après le virage ».
    Tout le monde connait ce syndrôme. Pour moi, c’était dans les Cévennes en 1983. Mon père qui ne comprenait pas que je « zone » avec d’autres jeunes du camping, m’avait loué un vélo pour la semaine. « Avec ton physique, tu feras du vélo », m’avait-il déclaré. Moi, j’avais plutôt envie de traîner avec une jeune fille qui me plaisait beaucoup. Le vélo, ça me passait un peu au-dessus. Mais bon, mon espace de négociation était assez restreint. Et me voilà donc sur mon vélo de location, sous le chaperonnage de mon père, qui lui, en faisait depuis des années, du vélo. Même que petit, je parcourais les pages je des sports du journal régional pour lire fièrement son nom, notre nom, m’accaparant un peu de ses mérites sportifs. Dans une côte particulièrement dure, il m’encourage en me disant : «  ça redescend après le virage ». Confiant dans cette figure paternelle, je pousse, je pousse, jusque voir que, penses-tu, ça continue à grimper. Énorme déception : je pose mon vélo, dans le même état de surchauffe que dans la forêt, juste avant Vejle. La déception !!! Mon père, ce héros, m’avait alors planté là, au beau milieu de rien du tout. J’avais poussé ma bicyclette à la main. Je vous la fais courte, mais il m’attendait un peu plus loin, m’avais passé un bon gros savon et m’avait enjoint de remonter sur mon vélo sans faire plus de bruit. C’est ce que j’appelle le syndrôme du « ça descend après le virage ».
    En l’occurence, à la sortie de Vejle, après le virage, ça se stabilise. Et nous voilà partis vers Kolding, le long d’une route à forte circulation. Les voitures, passe encore, mais quand ce sont des camions qui vous frôlent, on sent bien ses sphincters se serrer. Quelques kilomètres plus loin, stressé, fatigué par le bruit incessant des véhicules, je décide de changer d’itinéraire et de partir sur les petites routes aux alentours. On y gagne, d’un coup d’un seul en tranquillité, nous sommes même seuls au monde. Par contre, c’est nettement moins direct. Au départ, cette étape devait faire 60 kilomètres, elle en comptera au final pas loin de 75.
    Nous arrivons enfin à Kolding, en passant très exactement, je les reconnais, aux même endroits que l’an dernier. Étonnant de trouver des lieux familiers au Danemark. Nous arrivons devant une très belle maison où nous prenons nos quartiers pour la nuit. Le propriétaire nous fait visiter et montre un frigo rempli de canettes en nous invitant à y prendre ce que l’on veut. Une carlsberg sans alccol fait mon bonheur et permet de me faire descendre en température. Celle de l’extérieur est qualifiée, avec justesse, par la maitresse de maison de « unusual » pour un mois de septembre. Tu m’étonnes !

    Bilan des courses : 75 kilomètres (au lieu des 60 annoncés)
    Read more

  • Day 38–41

    Abseits der Hauptrouten wird's hyggelig

    June 27, 2024 in Denmark ⋅ ☁️ 26 °C

    Hyggelig (ausgesprochen als hüggelig) steht für dänische Gemütlichkeit .... und ganz offensichtlich auch für eine hügelige Landschaft. Midjütland ist geprägt von den Vorstössen skandinavischer Gletscher während der letzten Eiszeit. Diese brachten zahlreiche Findlinge/Granitbrocken aus Norwegen und Schweden. Danach haben die abschmelzenden Gletscher so manchen Flusslauf, Moränen, reiche Kiesvorkommen und sogar Toteis-Löcher hinterlassen. (All dies schreibe ich im ehemaligen Steinbruch "Tørskind grusgrav".)

    Nach Aarhus haben wir zum Camping Holmens bei Ry gewechselt, in idyllischer Lage am Gudenå, dem längsten Fluss-Seen-System von Dänemark. Ruhe pur und wunderbare Möglichkeiten zum Radeln (Renata, zum Himmelbjergtårnet, dem "Rütli" von Dänemark) und Paddeln (Christoph flussauf- und -abwärts bis Silkeborg). Die ersten ausgesprochenen Sommertage in beschaulicher und echt "skandinavischer" Flusslandschaft.

    Danach ging's weiter durch die hyggelige Landschaft; das kleine Dorf Jelling hat sich gewaltig aufgepeppt und modernisiert, seit es 1994 auf die UNESCO-Welterbeliste kam. Die Kirche zwischen zwei mächtigen Grabhügeln und zwei imposante Runensteine sind die eindrücklichen Zeugen aus der Wikingerzeit. 2018 wurde auch noch ein nachgewiesener Palisadenwall aus tausenden von Eichenstämmen sowie eine Steinsetzung in Schiffsform in die UNESCO-Liste aufgenommen. Die gesamte Anlage hängt eng mit der ersten Nennung Dänemarks durch den Wikingerkönig Harald Blåtand (Blauzahn) zusammen, der massgeblich die Christianisierung Skandinaviens einleitete. Damals ahnte er wohl noch nicht, dass er im Zeitalter der Digitalisierung mal weltberühmt werden würde: die Runenzeichen seiner Initialen, übereinander gelegt, sind heute das Logo der Bluetooth-Technologie, unmittelbar inspiriert vom Wikingerkönig.
    Und die Christusfigur auf einem der Runensteine ist heute auf jedem dänischen Pass aufgedruckt.

    Nochmals 18km südlich liegt der 1984 stillgelegte Steinbruch Tørskind Grusgrav. Hier haben die Künstler Robert Jacobsen (DN) und Jean Clareboudt (F) von 1986 bis 1991 einen Skulpturenpark geschaffen mit monumentalen Werken aus Stahl, Granit und Holz. Unser Übernachtungsplatz - und hier warten wir das etwas weniger monumentale Gewitter ab.
    Read more

  • Day 28

    Perbøl - Oksenvad

    May 27, 2024 in Denmark ⋅ ☀️ 19 °C

    Was für ein schöner Tag, uns gefällt es sehr hier. Der Veloweg führt hauptsächlich mitten durch die Natur; vorbei an kleinen Dörfern mit imposanten Kirchen, kleinen Naturschutzreservaten oder historischen Orten, welche alle immer ein Tisch zum Einkehren und eine Infotafel bieten. Der Weg ist manchmal nur gekiest und manchmal asphaltiert. Kombiniert mit den shelter-Übernachtungen ist es ein super Naturerlebnis!

    Wir haben uns grad dagegen entschieden, morgen das LEGOland in Billund anzupeilen (es liegt eine Tagesetappe von hier entfernt)...wir fürchten uns vor zuviel Rambazamba...😂

    Ein Erlebnis war heute auch das erstmalige Einkaufen in einem dänischen Laden: das Finden biologischer Produkte, das Vergleichen der Preise und Umrechnen, Komisches und Skuriles.
    Auch einen Cappuccino für 6€ 🤪haben wir uns gegönnt.

    Mit soviel Schönem und Positiven vergesse ich fast den zweiten Platten von Barbara...aber den schafften wir mit Links und organisierten gleich einen neuen dickeren Pneu für die Kieswege.
    Read more

  • Day 15–16

    Bivouac nature shelters 🇩🇰

    May 8 in Denmark ⋅ ⛅ 16 °C

    Aujourd’hui c’était un peu difficile à rouler sur chemin gravier et cailloux pendant au moins 4 h
    Plus le vent de face un peu froid entre 6 ce matin et 14 la journée
    86 km 287 D+
    🌤️💨☁️

  • Day 8

    Abschied - aber nicht für lange

    September 15, 2024 in Denmark ⋅ ⛅ 15 °C

    Heute Morgen haben wir noch gemeinsam zmörgelet. Dann zusammen gepackt, die Verabschiedung möglichst kurz und schmerzlos - bald sehen wir uns zuhause! Hümpi darf den Rest der Reise bei Kim verbringen 😍.Read more

  • Day 8

    Tørskind grusgrav

    May 4, 2024 in Denmark ⋅ ☁️ 13 °C

    Interessante große Kunstwerke, bei denen wir wieder einen Hinweis auf das nächste Ziel suchen durften.

    Es gab mehrere Boxen, die man aufziehen konnte und dann etwas zu den Kunstobjekten erzählt bekam. Aber leider auf dänisch.Read more

  • Day 6

    Bummel durch Jels

    June 10, 2023 in Denmark ⋅ 🌬 23 °C

    heute war Ruhetag. An Wochenenden ist es immer schwierig, einen ruhigen Campingplatz zu finden. Da einerseits super Wtter angesagt war und andererseits nur wenige Dauercamper hier sind, beschlossen wir, hier zu bleiben. Nach den Nutella-Frühstück marschierten wir in den kleinen Ort. Am auffälligsten ist die grosse Windmühle, aber auch andere Gebäude haben uns beeindruckt.

    Morgen solls weiter gehen. Wir sind gespannt, ob die starken Winde, wie heute, anhalten werden. Wenn ja, wirds ziehmlich anstrengend 😉
    Read more

  • Day 32

    Hola - stolzer Kaffeepreis

    January 12 in Denmark ⋅ ☀️ 0 °C

    Na das nenn ich mal einen Schnapper,
    15€ für zwei Becher Kaffee. Ok es waren sehr sehr große Becher… aber dennoch 🙈🙈🙈
    Naja egal. er hat richtig gut geschmeckt.

    Wir wollten ursprünglich ins Espresso Haus… aber dann kam der Starbucks und wir wollten in dem Center nicht ewig weitersuchen. Uns war es zu warm (Außentemperaturen von. -3° sind wir nicht mehr gewohnt…)Read more

  • Day 2

    Tag 2

    October 4, 2024 in Denmark ⋅ ⛅ 12 °C

    Die Nacht im Shelter war kalt , sehr kalt. Aber war cool. Um 10.30 Uhr waren wir Abfahrbereit. Was uns erwartet… keine Ahnung. Wie es sich herausstellt, jede Menge Schlamm… war äußerst interessant.
    Diese Nacht schlafen wir auf einem Campingplatz, in einer Hütte. Klein aber fein.
    Read more

  • Day 11

    Middelfart, Kolding, besonderer Shelter

    August 13, 2024 in Denmark ⋅ 🌬 26 °C

    Nach einer ruhigen Nacht und einem Frühstück mit Kaffee am Strand habe ich meine Rechnung bei Ida bezahlt und mich auf dem Weg nach Middelfart gemacht. Am Kleinen Belt mit Blick auf beide Brücken habe ich mir ein Gammeldaws gegönnt. Jetzt weiß ich auch warum eine Kugel Eis fast 5€ kostet. Die sind so groß wie meine Faust. Ein Gammeldaws ist eine oder mehrere Kugeln Eis mit Softeis, Schokokuss, Guf (Marshmallow Creme), und ein bisschen Fruchtsoße. Dann habe ich mich am Wasser in einen Schaukelstuhl gesetzt und aufs Wasser geschaut.
    Anschließend bin ich weiter durch den Naturpark Hindsgavl geradelt. Das ist ein Riesiges Wild Gehege. Dort bin ich zum Dazugehörigen Jagdschloss gefahren. Und weiter über die Lillebeltbroen die Kleine Belt Brücke. In der Mitte des Brücke ist mein Vorderreifen Platz. Der zweite Platten dieser Tour. Der erste war bei der Ankunft im Shelter in Nyborg. Beide male ein langer Dorn.

    Der Reifen ist schnell geflickt, und weiter ging es. Unter wege habe ich mich mit einer anderen Radreisenden aus Süddeutschland unterhalten sie heute noch den Nachtzug von Hamburg nimmt.

    In Kolding habe ich mich kurz umgeschaut und Vom Schlosshügel auf die Stadt. In der Altstadt bzw Fußgängerzone anbei noch einen HotDog zum Mittagessen. Da dann auch schon nach 14 Uhr war habe ich mich im einen Schlafplatz gekümmert. Das Video gibt euch einen Eindruck von diesen besonderen Shelter. Später habe ich noch zwei für Größere Gruppen entdeckt. Es gibt fließend Wasser und eine richtige Toilette.
    Da der Himmelicj gewarnt hat habe ich auf die Wetterapp für morgen geschaut. Nachmittags Gewitter und Starkregen. Nun habe ich auch einen Schlafplatz für Morgen. Ein Bed & Breakfast in einem Dörfchen 50 km weiter Richtung Esbjerg.
    Read more

Join us:

FindPenguins for iOSFindPenguins for Android