Indonesia Kampung Aikima

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Travelers at this place
  • Day 53–59

    À LA RENCONTRE DES PAPOUS

    January 6, 2024 in Indonesia ⋅ 🌧 21 °C

    Après 40 min d’avion depuis Jayapura nous arrivons à Wamena. La prochaine mission, c’est de trouver un guide pour nous amener dans la vallée baliem voir les Danis. ⛰️🛖

    Après de nombreuses négociations avec un guide trouvé à l'aéroport, on renonce à partir 5 jours comme prévu avec Lysis et Théo. Le prix demandé est exorbitant. Et on a pas eu le feeling avec ce guide là.
    On décide de partir 2 jours dans cette tribue pour découvrir leurs modes de vie. On nous a conseillé un guide officiel avec qui on peut partir sans problème. Il s'appelle Kanak Kanak Pahabol. Il parle un bon Anglais, on négocie avec lui. Les tarifs, comme ça manière de nous proposer un trek sur mesure nous plait beaucoup. On décide de faire un treck de 2 jours. On ne sera donc pas très haut en montagne.
    Il nous conseille de prendre un cuisinier/porteur. Ce qui serait plus simple pour l'organisation. On apprendra plus tard que le guide nous amène dans sa famille. Son petit village est au nord de la vallée. Il est accessible par la route depuis peu. Les habitants ont donc accès à la ville en 2h30 de 4x4. Il existe une centaine de village Dani dans la vallée à différentes altitudes.

    Le premier jour, on s’est baladé dans le village. On a découvert les fameuses maison aux toits de paille. Les maisons sont pas très haute car la plupart des papous sont tout petit. Chez les Danis les hommes ne dorment pas avec les femmes. On trouve une maison pour les hommes, une autre pour les femmes et les enfants ainsi qu’une cuisine commune et un abris pour les cochons.
    De ce que l'on a vu, les maisons sont très sommaire. On y retrouve toujours en son centre un trou où on y fait le feu, avec au dessus de quoi entreposer du bois profitant de la chaleur pour sécher. Et tout autour le sol est recouvert de paille pour s’isoler du froid car il peu faire 15 degrés la nuit avec un taux d’humidité très très élevé. On a vu un autre type de maison plus récentes aux taules moins charmantes.
    Le village possèdent une église (il y a des missionnaires), une petite école où tout les enfants sont scolarisés (Quand il y a un professeur). À partir de 10/11 ans les familles qui peuvent envoient leurs enfants à Wamena puis si les enfants ont la chance d’aller à l’université. Ils doivent quitter Wamena et prendre un avion pour étudier à Jayapura, Jakarta ou Ambon.
    Les habitants du village sont autonomes. Ils ont des panneaux solaires pour avoir un peu d’électricité. Ils récoltent leurs légumes, chassent le kangourou🏹 (des petits kangourous de la taille d’un lapin). Ce sont les femmes qui sont au champs et qui éduquent les enfants pendant que les hommes coupent du bois et chassent. On a vu beaucoup de femmes tisser des sacs qu’elles portent sur leurs têtes. Elle les vendent aux marcher à Wamena avec leurs légumes. En discutant avec notre guide, on a apprit que les femmes mourraient plus vite que les hommes. Ils ne vivent pas très longtemps entre 50 ans et 70 ans maximum.
    La richesse d'une famille se calcule au nombre de cochon. L'animal est très précieux pour les Danis.
    Dans les 3 villages qu’on a visité, on a vu peu de personne habillé de leurs tenues traditionnelles. Les jeunes portent des vêtements classiques, sauf pendant les occasions spéciales. On a vu aucune femme en tenue traditionnelle. Les rares anciens qui portent les habits traditionnels harborent les fameux étuis péniens. Il ne tient que part une simple ficelle autour du cou ou de la taille. C'est en fait une longue calebasse évidé.
    En revanche, la plupart des papous portent des bijoux fabriqués à partir d’os, de graines et de plumes d’oiseaux et de poils de ce qu'il ont chassé. On a vu plusieurs hommes avec un trou dans la cloison nasale. Car ils portent pendant les fêtes traditionnelles des défenses de sanglier.
    On a été impressionné par leurs parcelles de culture posés sur des pentes abrutes. On y entendait les femmes chanter toutes en chœur. Elles cultives la fameuse patate douce qu’ils mangent à chaque repas.
    Les habitant des villages sont assez habitués des touristes qui viennent les voir, les enfants savent qui vont avoir des biscuits et les adultes des cigarettes c’est comme un droit de passage dans le village. On avait prévu tout ça et pris quelques cadeaux pour la famille accueillante. ( Habits, tongues...)
    On a passé notre soirée avec eux autour du feu à s’observer et comprendre leurs volontés de l’indépendance de la Papouasie Indonésienne. Il y a de gros conflits entre les papous et les Indonésiens. On était un peu étonnés que tout les commerces, restaurants, personnel d’hôtel et même boutique de souvenirs d’art papou soit tenu pour la plupart par des indonésiens. La plupart des papous des villes vivent ou « survivent » des légumes et noix de bétel qu’ils vendent au marché.
    D'une pudeur à toute épreuve, on a tout de même pu échanger des sourires et écouter de la musique ensemble. Lors de notre départ, on a le sentiment que les petits cadeaux offerts leur plaisent et ils nous remercient grandement.
    De retour à Wamena, on ce remet de nos émotions.
    Le lendemain on file au marché. On y mange nos meilleurs fruits et légumes du voyage. On y trouve notamment les markissas un fruit suculant de la famille des fruits de la passion, des fraises et même des champignons, tout pousse ici.
    Les noix de bétel c’est un élément économique important des papous. Ce sont des petits fruits verts qu’on trouve à tout les coins de rue et dans la bouche de tout le monde, des petits et grand. Ce serait un coupe faim, énergisant un peu comme la feuille de coca en Colombie et une protection dentaire.
    Les papous mâchent ça toute la journée avec une poudre blanche vendue en petit sachet. A force de mâcher, la noix et la salive forment un liquide rouge très très vif qui tâche énormément. Leurs dents et lèvres sont rouge et comme il crache un peu partout on voit les murs de certains Hotel, sol, rue... tout tacheté de spot rouge.
    L'expérience Papoue décentre, fait réfléchir et nous plonge dans une réalité totalement différente de ce que l'on a vu ailleurs en Indonésie et même au delà...
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  • Day 41–48

    PAPOUASIE OCCIDENTALE

    December 25, 2023 in Indonesia ⋅ ☁️ 30 °C

    Ça fait quelques semaines qu’on n'avait pas pris le temps d’écrire dans notre journal. Quelques errances, beaucoup de temps dans les transports lors des dernières semaines...
    Nous sommes partis le 24 décembre des îles Bandas pour nous rendre en Papouasie occidentale. Un long périple nous attendait... 16 h de ferry, une nuit à Ambon (ville vraiment pas ouf), 3 jours et 15 h de ferry qui nous ont semblé interminables. Le chemin est long pour aller voir les Danis ⛰️. Les 3 jours de bateaux se sont globalement bien passé hormis les centaines de cafards qui nous accompagnaient dans notre cabine pendant la traversée. Les néons blancs qu’on ne pouvait pas éteindre et le haut-parleur qui crachait des incessantes annonces volume maximum toutes les 15 min (le matin, le soir et la nuit)

    On essayait de prendre quelques pauses sur le pont pour regarder la mer, mais on était vite l’attraction du bateau. À quelques heures d’arriver à Jayapura, la dernière grande ville avant la vallée, un immense banc de dauphins joue avec les vagues du bateau. 🤩🐬

    On rencontre un Papou super sympa qui nous donne quelques infos sur la Papouasie. Il nous informe que le chef de la Papouasie qui prône l’indépendance est mort en prison à Jakarta, car il était malade et le gouvernement indonésien n’aurait pas fait ce qu’il fallait pour le sauver. Le "Gouverneur", comme ils l'appellent, vient de Wamena (village de la vallée de Baliem, exactement à l’endroit où on va 👌) .

    Il nous dit que des émeutes et une manifestation ont lieu à Jayapura. Il nous montre des vidéos d’un policier avec une flèche dans le ventre, des personnes blessées... On n'est pas rassuré et un peu dégoûté d’avoir cohabité avec des cafards pendant 3 jours si ce n'est pas le moment d’aller faire du tourisme dans la vallée.

    On finit par arriver à notre hôtel, on voit que certains bâtiments ont été brûlés, mais les émeutes semblent terminer. Jayapura est une très belle ville côtière et éparpillée dans plusieurs vallées avec un immense lac au Nord de la ville.

    La ville est plutôt bien décorée avec de grands sapins artificiels et des guirlandes dans tous les sens. Les feux d’artifices se vendent pour 10 centimes à tous les coins de rues. Tout le monde s’y met son pète dans chaque coin de rue, sur chaque colline, la ville s’éclaire.

    Ça fait déjà deux mois qu’on est arrivé en Indonésie. 📝🇵🇱 Nos visas se terminent dans quelques jours alors nous devons découvrir les joies de l’administration Indonésienne pour l'extension de notre visa… Étant encore en période de fête, toutes les administrations sont en vacances pour les fêtes de fin d’année. On en profite pour retrouver Théo et Lysis qui arrivent des Philippines.(des copains de Bretagne)

    ======= Nouvel an à Jayapura =======
    On essaye de trouver un bar où festoyer mais on peine à trouver une bière ou plus alors on se dit qu’on va finir la fête au rooftop de l’hôtel qui préparait une soirée cette après-midi.
    Après un resto plutôt sympa, on se balade dans la ville où explose des feux d'artifice 🎆 de toute part. On tombe sur plusieurs policiers très sympas qui décident de nous ramener dans un énorme pick-up pour ne pas attendre et payer un taxis. 🚔🚨Gyrophare et pied sur l’accélérateur, on rentre en bonne compagnie, 15 min à peine suffise. 😂

    ======== Bonne Année à tous =======
    Plus tard et proche du fameux bureau d'immigration, on rencontre un personnage comme on en rencontre peu. Il s'appelle Agus. Il tient avec sa femme une échoppe de 2 m2 maximum avec une petite table de jardin en plastique, un réchaud et deux trois ustensiles maximums. Il vend des cigarettes, sucrerie et des bouteilles d’eau.

    On le rencontre par inadvertance lors d'une négociation de location de voiture à un particulier. On sympathise et ils nous proposent de venir manger chez lui le soir. Ils parlent un Anglais parfait et nous raconte son parcours en restauration. On comprends vite que l'on a faire à une personnalité locale. Il connaît tout le monde (police, hôtel, Taxi...), il nous fait comprendre que si d'aventure un problème ce présent devant nous, il ne faut pas hésiter à lui demander de l'aide. Surtout, il nous demande ce que l'on voudrait manger.

    On patiente alors que l’immigration s'occupe de nos visas et nous rend nos passeports. En se baladant sur les collines qui surplombent le lac, en essayant de trouver un guide pour la vallée… On visite un village en bord de lac fait de Papoue exilée des montagnes. En peu de temps, nous avons 25 gamins qui gravitent autour de nous et nous font visiter. On finit sur un ponton et une acrobatie envoie un premier enfant se baigner dans l'eau chaude du lac. Avec Théo, on finit par faire pareil... On ne parle pas la même langue, on n'a pas les mêmes codes, mais on passe un bon moment, sans barrière...

    Le soir venu, on mange chez Agus et la magie opère. Un plat de restaurant délicieux dans un simple coin de rue. ÉNORME Steak de Thon frais, sauce au poivre maison 🔥🌶️, légumes et riz. Incroyable, on ne sait pas régaler comme ça depuis Yogyakarta. Nous y retournerons plusieurs fois... À chaque fois un bon moment. On offre une peluche à sa petite fille pour le remercier. On a récupéré les passeports. C'est l'heure de partir vers notre nouvelle étape : Wamena et la vallée de Baleim. 🏞️
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  • Day 17

    A remote, isolated part of Indonesia

    November 14, 2024 in Indonesia ⋅ 🌩️ 32 °C

    We have sailed through the Torres Strait and arrive at the mouth of an estuary. The water changes from the blue of the sea to a brackish brown water in the estuary. Our sailing has been slow up the estuary which gives us an opportunity to see the vegetation and the activity on the water of the people of Agats in the Asmat region. It is a strange place compared with where we have been. We can see a lot of boats around us but these are motorboats not rowing or sail boats as we have seen before. There are people in this area who have had no contact with the outside world. It is very tribal. It is also very clear that these people in this part of the island of New Guinea are not ethnically related to the Indonesians, the Dutch occupied West Papua when they left handed it to the Indonesians.

    We have to wait here for a little while I suspect until the Indonesian immigration officials come aboard and clear us to land. This doesn't happen until after lunch. I find it pleasant just sitting on the balcony and watching what is happening outside. This is the first time we have seen more than a few birds. There are a group of terns, although I don't initially see them, I can hear them. They are quite close to the edge of the water and difficult to see. There are also very large butterflies, impossible to photograph but I do try. I'm pleased that I have the binoculars because I can see what's going on a lot better.

    Today will be a dry landing. We have been warned that the path to where the ceremony will be held is very rudimentary. This place is built on a swamp so the paths are raised platforms. I make sure I am as well prepared as I can be, I continue to be anxious about falling. The first part of the cultural event involves a number of canoes in the water with men standing up brandishing spears in a threatening manner. In the base of these dugout canoes are very small boys. We have seen how involved the children are in the cultural performance as we have travelled through this region. It's a great way to keep their culture alive.

    We climb the steep steps from the zodiac to the path. It isn't really a path it's a series of boards in a mixed state of repair. Some of them have gaping holes in them, others are clearly rotting. We are above the ground so no room for error. I walk very carefully and we get to a small bridge, only three or four people at a time are allowed on the bridge because it sways as you walk on it. I get to the top and freeze fearing I'm going to fall into the mud and rubbish below. One of the local villagers however, comes to my aid and helps me across. We make our way very carefully and slowly because of the state of the walkway.

    The houses are built on stilts and the only way people can get around is via these paths. We reach a point where work is being done to build concrete paths between the houses which will be much safer for everybody. We look across from the walkway to the Long house (Juw house) where the ceremony will be held. It starts with a lot of chanting and a group of men on a raised platform erect two totem poles and two men seem to climb up the totem pole and continue to dance. The crowd below dance to the rhythm drums with no apparent purpose to the dancing, it's very noisy. When this finishes the crowd of dancers surge forward and throw sticks in the air. There is no explanation as to what is going on but later one of the naturalists gives us some idea. When a person dies their death must be avenged but capturing someone from another tribe, the head, hands and genitals are chopped off. The person is tied up to the poles and the body is whipped by the crowd which I think was what was going on with people throwing things in the air. The remains are eaten. Only then can the spirit of the dead move on to the after life. This only happened in this part of the country. Apparently it is now banned but not sure the Indonesian officials would know if it was continuing or not.

    With this over we are allowed into the long house, it's hot, humid and dark so I don't stay long. It was difficult to get into. Having short legs made life particularly challenging, I couldn't climb up the log steps so I ended up going up and down on my bum. I finally found Bob and we walked through the town on the concrete walkway. It's much poorer, more run down and rubbish is everywhere. People do have mobile phones, electric motor bikes and electricity. It's hot and humid so am happy to go back to the ship.

    We have the opportunity to join the naturalists for a cocktail before dinner but this is a ruse to get us down there where some of the performers from this afternoon have come aboard and they dance for us. We can see their costumes a lot better now. There is a significant thunderstorm after dinner which we can see from deck 6. The clouds had looked threatening during the day but no rain.
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  • Day 158

    West-Papua / Baliem-Tal

    September 21, 2024 in Indonesia ⋅ ☁️ 12 °C

    Unser erstes Ziel in Papua war Jayapura, die Hauptstadt der Provinz Papua, dem indonesischen Teil der Insel. Diese liegt an der nördlichen Pazifikküste ganz in der Nähe zur Grenze nach Papua-Neuguinea. In der über 200.000 Einwohner zählenden Stadt leben nur etwa 20% Papua, die Mehrheit sind Indonesier aus anderen Regionen. Es ist keine attraktive Stadt, daher dauerte unser Aufenthalt nur 2 Tage.

    Die Einwohner von Papua streben nach Unabhängigkeit von Indonesien, daher entstehen öfters Unruhen. Da West-Papua für Indonesien aufgrund der vorhandenen Ressourcen (Gold, Kupfer, Erdgas, Erdöl, Holz) eine wichtige Einnahmequelle ist, wird die Unabhängigkeit von der Polizei und vom Militär mit vielen Mitteln unterdrückt, auch unlauteren. Vermutlich haben die Meisten von der Freilassung des gekidnappten australischen Piloten vor einigen Tagen gehört. Die Entführung wurde von Rebellen durchgeführt und sollte die Regierung unter Druck setzen.

    Unser anvisiertes Ziel war das Baliem-Tal, das wir mit einem Flug nach Wamena erreichten. Auch diese Stadt auf 1500 MüM ist wenig sehenswert. Wamena heisst „Stadt der Schweine“. Diese ist fast nur auf dem Luftweg erreichbar, alle Waren werden mit Flugzeugen angeliefert.
    Dafür entschädigte uns das Baliem-Tal mit sehr schönen Eindrücken. Unser Resort lag auf 1900 MüM, entsprechend kühl wurde es in der Nacht. Auch regnet es viel, meistens am späteren Nachmittag und in der Nacht.

    Das Baliem Valley Resort wurde vom deutschen Papua-Experten Dr. Werner Weiglein gegründet. Sein Interesse gilt den Kulturen Ozeaniens, insbesondere von Papua und führte viele Expeditionen in diesen Gebieten durch und verfasste Publikationen für die Fachpresse. Mit mehr als 30 Touren auf die 4884 Meter hohe Carstensz Pyramide in Papua hält er gegenwärtig den Weltrekord.
    Mit dem Bau des Resorts im 1997 startete er sein erstes Ökotourismusprojekt. Dieses beinhaltet eine eindrückliche Sammlung von Papua - Kunst. Eine weitere grosse Sammlung ist in seinem Papua - Museum in Gelnhausen/D zu sehen.

    Am ersten Tag unternahmen wir zusammen mit einem Guide und einem Träger eine Wanderung im südlichen Tal, dem Baliem-Fluss entlang, vorbei an Gemüse- und Süsskartoffelkulturen. Da die Dörfer weit von den Feldern entfernt liegen muss die Ernte zum Teil sehr weit getragen werden, da die meisten Felder nicht mit Fuhrwerken erreichbar sind.

    Am Folgetag durften wir eine „Dorfbesichtigung“ mit dem Einheimischen Joni machen. Die primitiven Hütten liegen auseinander, die Dorfgemeinschaft trifft sich auf dem Dorfplatz oder in der Kirche.
    Wir durften tiefen Einblick in zwei der Strohhütten haben. Die Menschen leben in primitivsten Verhältnissen. In einer Hütte wohnt eine Frau mit ihrem Sohn und zwei Schweinen. In der Mitte der Hütte hat es eine Feuerstelle, an der Seite eine Bambuspritsche zum Schlafen, in einer Ecke liegen Kleider, Essensgeschirr und andere Sachen. Die andere Hütte hat zwei Etagen, unten wird gelebt, oben geschlafen. Wobei der untere Teil etwa 1,40 Meter hoch ist, auch die kleinen Einheimischen können nur am Boden sitzen. Beiden gemein ist, dass die Decken vom Feuer mit Teer bedeckt sind.

    Am Schlusstag durften wir zusammen mit 2 anderen Paaren an einem Schweinefest teilnehmen, dass das indigene Volk der Dani traditionell nur äusserst selten feiert. Um den kulturell interessierten Touristen diesen Brauch trotzdem zu vermitteln, organisiert das Resort jeweils bei verschiedenen Stämmen ein Fest. Dieses ist auch eine willkommene Einnahmequelle für den Stamm.

    Vor dem sehr abgelegenen Dorf begrüssten uns die Krieger mit einer Kampfvorführung, die an die kriegerische Vergangenheit erinnert. Die Männer tragen trotz der frischen Temperaturen im Hochland meist nur einen Penisköcher, Frauen einen kurzen Rock aus getrockneten Pflanzenfasern. Natürlich sieht man hin und wieder Dani’s mit Shirts und kurzen Hosen.

    So gefürchig wie die Krieger aussehen, sie sind sehr freundlich und zugänglich. Eine verbale Verständigung war leider nicht möglich, in diesen abgelegenen Dörfern spricht keiner Englisch. Jedoch konnten wir die Fragen unserem Guide stellen, dieser war vom Volk der Lani und hat gut Englisch gesprochen. Interessant ist, dass viele Dörfer eigene Sprachen haben. Es gibt etwa 800 Papuasprachen die auf der ganzen Hauptinsel und einigen Nebeninseln gesprochen werden.

    Jedes Dorf ist von einem Palisanderzaum umsäumt und hat ein Eingangstor. Zaun und Eingangstor sind immer mit Stroh bedeckt. Das von uns besuchte Dorf hat eine typische Anordnung mit Männerhütte, zwei Frauenhütten und einem langen Gebäude für die Schweine und die Küche.

    Nach einem Begrüssungsritual mit Gesängen der weiblichen Stammesbewohner wurde schon bald ein kleines Schwein aus dem Stall geholt. Zwei Minuten später war dieses bereits tot, ein Pfeil direkt ins Herz hat sein Leben beendet. Die folgenden Schritte beschreibe ich hier nicht.

    Nachdem das Schwein von den Männern vorbereitet war, bereiteten die Frauen den Garprozess vor. Eine Grube wurde mit langem Gras ausgekleidet, währenddessen ein Feuer mit Stroh und feinem getrockneten Gras entfacht wurde. Natürlich ohne Feuerzeug, dies ist laut Aussagen Aufgabe des Stammeschef. Mit diesem kleinen Feuer wurde auf etwa 2x2 Metern ein grosses Feuer entfacht. Darüber wurde ein Gitter aus Holz gelegt, dieses wiederum mit vielen Steinen belegt und das Ganze mit feuchtem Gras überdeckt, damit die Hitze nicht entweicht. Nach etwa 1,5 Stunden wurde das Gras entfernt und die Kochgrube mit heissen Steinen ausgekleidet. So konnte nun der Kochteil beginnen. Zuunterst wurde Süsskartoffeln platziert, die mit Bananenblättern und Gras zugedeckt wurden. Dann wieder eine Lage mit Bananenblättern und heissen Steinen. Darauf folgten Kräutergräser, auf die dann das Schwein gelegt wurde. Alles wurde wieder mit Kräutergräsern und Bananenblättern zugedeckt und mit Steinen belegt. Das Ganze formten sie mit den langen Gräsern zu einem Paket, das mit Rattanschnüren eingebunden wurde. Es ist ein aufwendiger und langer Prozess.

    Nach etwa 2 Stunden Kochzeit öffneten die Frauen die Kochstelle. Das Schwein wurde direkt an die Männer weitergeleitet, während sich die Frauen vorerst mit den Süsskartoffeln begnügen mussten. Zusätzlich gab es Maiskolben, die im Wasser garten. Die zum Garen des Schweins verwendeten Kräuter wurden von den Dorfbewohner von den Stengeln genommen und wie ein Spinat gegessen.

    Wir Touristen erhielten vom Resort Reis mit Gemüsen und vom Stamm Süsskartoffeln und Mais.
    Beides schmeckte sehr gut, der Mais war vermutlich ein Futtermais, war dieser doch sehr gross und die Haut zäh.

    Nachdem die Männer Ihren Appetit gestillt hatten wurde den Frauen ihr Fleischanteil übergeben.
    Auch wir konnten vom Fleisch versuchen, was Ruth auch getan hat. Da alles salzlos ist und die Kräuter einen speziellen Geschmack haben entspricht es nicht unbedingt dem europäischen Gaumen. Es wird nichts verschwendet, das Schwein wurde inklusive aller Innereien restlos verspiesen.

    Vor dem Fest haben wir uns gedacht, dass es eine Art inszeniertes Schauspiel sein würde. Wir stellten schnell fest, dass das Zusammenspiel der Abläufe und das Verhalten der Indigenen nichts einstudiertes an sich hatte. Natürlich tragen sie im Alltag nicht den ganzen Kriegsschmuck, aber die Lebensweise ist sehr einfach. Mittlerweile gibt es auch wenig Strom, so dass der Chef sein Mobile laden kann….

    Im Baliem-Tal leben Dani, Lani und Yali vorwiegend als Selbstversorger. Von den Yali berichtet man, dass bis in die 70er Jahre noch Kanibalismus-Praktiken angewendet wurden.
    Die Männer haben die Aufgabe, für jede seiner Frauen ein Feld anzulegen, dass diese dann bewirtschaftet. Auch der Hausbau ist Männerarbeit. Da Krieg und Jagd weggefallen sind, haben die Männer nun viel Zeit um zusammenzusitzen, zu rauchen und zu diskutieren.
    Die Frauen bewirtschaften die Felder, ziehen die Kinder gross, kochen und knüpfen Taschen.

    Zum Abschluss unseres Aufenthaltes servierte uns die Crew vom Baliem Valley Resort noch ein besonderes Festmahl: frische Süsswasserkrebse aus dem Baliem-River. Sehr lecker, wie auch die anderen Mahlzeiten.

    Tags darauf war unser einstündiger Flug zurück nach Jayapura bereits um sieben Uhr terminiert, es hiess also sehr früh aufstehen. Wie üblich bei Domestic-Flights startete die Maschine etwa 45 Minuten zu spät. Was kein Wunder ist, wenn die Crew erst 10 Minuten vor Abflugzeit zum Flugzeug geht.

    In Jayapura sollte unser Anschlussflug um 12.30 Uhr nach Sorong starten. Hier war die Verspätung dann grösser, über 3 Stunden später ging der Flug los. Die Informationen zur Verspätung waren sehr dürftig…, keiner konnte Auskunft geben. Nach etwa 2 Stunden hiess es auf dem Screen dass die Verspätung aufgrund des Wetters sei. Was wohl nicht stimmte, weil andere Fluggesellschaften die Strecke flogen. Später gabs - auf Anfrage - die Auskunft, dass das Flugzeug zum Auftanken nach Timika geflogen sei, immerhin etwa 400 Kilometer entfernt. Auf Flight Radar konnte man sehen, dass die Lion Air in Jayapura durchgestartet war und dann erst nach etlichen Platzrunden nach Timika weiterflog. Immerhin kamen wir am Abend noch nach Sorong, so erreichten wir dann am nächsten Tag um 9 Uhr noch die Fähre nach Waisai. Nun verbringen wir unsere letzten Tage in Raja Ampat, einem Archipel im Indo-Pazifik.
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  • Day 154

    Ubud / Jayapura (Bali / West-Papua)

    September 17, 2024 in Indonesia ⋅ ☀️ 30 °C

    „Ubud müsst ihr unbedingt besuchen“, dies hörten wir von Einheimischen immer wieder.
    Dies stand auch auf unserer Liste, als letzte Station in Bali vor unserer Abreise nach West-Papua.

    Für die Fahrt nach Ubud benötigen wir für die 50 Kilometer rund 2.5 Stunden, mitten durch die Berge und durch Reisanbaugebiete. Reisen braucht Zeit, die Durchschnittsgeschwindigkeit mit dem Auto liegt allerhöchstens bei 25 Kilometer in der Stunde, in der Regel eher bei 20 km/h.

    Unterwegs wurde von mehreren Anbietern für River Rafting geworben. Da wir am Fluss vorbeifuhren schauten wir uns bei einem Startpunkt um und konnten einem Schlauchboot beim Starten zusehen…. Ja, so haben sich die Teilnehmer das wohl nicht vorgestellt. Der Fluss, rsp. Bach führte nur sehr wenig Wasser, viele grosse Steine liessen die eher lausigen Boote nicht in Fahrt kommen. Der Bootsführer musste dauernd aussteigen und das Boot zurück in die schmale Fahrtrinne zerren. Kein Vergnügen, also nichts für uns.

    Unser Hotel lag ruhig in Sebatu, etwa 15 Kilometer ausserhalb von Ubud. Tegalalang, das für seine schönen Reisterrassen bekannt ist, liegt auf dem Weg in die Stadt. Uns haben die Reisterrassen in Jatiluwih mehr beeindruckt.
    In der Nähe des Hotels besuchten wir eine kleine Tempelanlage. Diese zeigte sich ziemlich verfallen, wird aber von den Einheimischen stark frequentiert um sich im heiligen Wasser zu waschen. An einem Abend war eine Prozession von rund 200 Personen, die sich im Tempel zum Gebet versammelten. Die gespielte Musik erinnerte uns eher an Fasnacht.

    Ubud ist sehr belebt, tausende von Touristen drängen sich vor allem im Zentrum. Der Verkehr staut sich massiv und ist wie überall chaotisch. Daran gewöhnten wir uns aber schnell.

    Ein grosser Markt bietet Souvenirs, Kleider, Kunst, Holz- und Glaswaren an. Wie immer zu überteuerten Preisen, die sich aber verhandeln lassen. Wie überall auf der Welt bieten die Händler vorzugsweise genau das an, was sein Nachbar auch anbietet. Ein Phänomen.
    An der Strasse vom Hotel nach Ubud boten unzählige Geschäfte die selben Artikel zu wesentlich niedrigeren Preisen an. Aber dort machen die Touristen nur selten Halt, wir denken dass dies die Lieferanten für den Markt sind.

    Am zweiten Tag besuchten wir den Monkey Forest. Die Anlage ist wirklich voll von balinesischen Langschwanzmakakken. Die über 1200 Tiere werden von den Rangern grosszügig gefüttert, vor allem mit Süsskartoffeln, Bananen, Mais, Melonen und Kokosnüssen. Besucher müssen sich bei normalen Verhalten kaum vor aggressiven Affen fürchten. Eine gewisse Vorsicht ist trotzdem angebracht, insbesondere offene Taschen wecken das Interesse der Tiere. Die Affen leben in verschiedenen Gruppen und so gehören Konflikte untereinander zum Alltag. Es war interessant den Tieren zuzusehen, wohl wissend dass es nicht wirklich das natürliche Verhalten dieser Tierart repräsentiert.

    So endete unser Besuch in Bali mit der Fahrt nach Seminyak, wo wir das Mietauto zurückgaben.
    Die letzte Nacht verbrachten wir nochmals in der Citty Luxury Residence, unserem Rückzugsort. Leider wurde die Residence nun verkauft und wird zukünftig nicht mehr für Aufenthalte zur Verfügung stehen. Damit wurde auch den Mitarbeitenden gekündigt, die wir während unserer drei Aufenthalte schätzen gelernt haben. Schade, dass ein so eingespieltes und dienstleistungsorientiertes Team auseinandergerissen wird.

    Auch auf uns warten jetzt noch Veränderungen für unseren letzten Teil der Reise. Wir sind nun bereits ins West-Papua, das 3000 Kilometer von Bali entfernt liegt. Von Denpasar sind wir via Makassar nach Jayapura geflogen. Auf beiden Flügen waren wir die einzigen Touristen. Hier in Jayapura ist der Tourismus (glücklicherweise!?) noch sehr schwach und als Weisse sind wir Exoten, die entsprechende „begafft“ werden.

    Morgen geht es dann bereits weiter ins Hochland von Papua, dort erwartet uns ein weiteres Abenteuer. Wir werden berichten…
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  • Day 14

    Lake Sentani

    May 29, 2023 in Indonesia ⋅ 🌧 30 °C

    Lake Sentani is a large relatively shallow lake near Jayapura (see other posts). Most of these pictures were taken from a boat cruising a bit of the lake.
    The 1st 3 pictures are various views of the lake. The 2nd and 3rd pictures show more stilt houses much like the ones captured in the Jayapura post. The 4th picture is of a community house on one of the 21 islands in the lake.
    Assei Island is the island we visited. The people here are known for bark painting. Several examples of their work are shown in the 5th picture. The 6th and 7th pictures are of the church at the top of the hill on Assei Island. This church was built in 1950 (a very good year) to replace the older church that had been bombed during world war 2 by the Japanese. The 8th picture is the view from the hill by the church.
    The 9th picture is of a boy paddling a traditional canoe.
    The last picture is a view over another part of Lake Sentani. This was taken from the top of "Teletubbies" Hill (see the More from Jayapura post).
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  • Day 14

    More from Jayapura

    May 29, 2023 in Indonesia

    This post is of a few sites in the region around Jayapura.
    The 1st 4 pictures are taken in the Museum located at the University in Jayapura. The collection consists of 2 parts. The 1st 3 pictures are in the central gallery that houses the Michael Rockefeller collection from his visits to the Asmat tribe. The collection was repatriated from NY.
    The 1st picture centers on the most important piece there. That is a 9 meter tall statue carved from a mangrove tree. The upper part is actually the mangrove roots. Note the upturned projection. This is a male fertility symbol. The 2nd picture shows war costumes, shields and more.
    The 3rd and 4th pictures are in the other gallery. Thus is a collection of local artifacts. The 3rd picture shows a cabinet with miscellaneous artifacts. The 4th picture shows models of 2 ancient local ships. The upper is a trading vessel. The lower is a warship. This is a small museum with a lot to see.
    The 5th and 6th pictures are in the large local market in the town of Sentani.
    The last picture is taken from the top of 'Teletubbies" Hill. I'm told it has this name because the area looks like where the Teletubbies live. I've heard of Teletubbies but haven't seen the show. So if any of you have seen the show (and are willing to admit it), you may wish to confirm or contest this.
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  • Day 13

    Hulesi Village

    May 28, 2023 in Indonesia ⋅ ☁️ 18 °C

    Hulesi is a village of the Hubla tribe located along the Baliem River. This is the main river through the valley with all others tributary to it. The village is located away from roads, requiring a hike of over an hour to reach it.
    The 1st picture is at the beginning of the path to the village. The next picture is of the river and a bit of the scenery in this part of the valley. The 3rd picture is a suspension footbridge over the river, leading initially to fields marked with fieldstone walls reminiscent of the northeast US that you can see in the 4th picture.
    Eventually the village comes into view. The 5th picture is a central area with their church to the left. The 6th picture is inside the church. This is the only local church I was able to visit. I'm told that the village built it themselves. The 7th picture looks at some more of the village. ISTM that the people of this tribe are good at building stone walls as they are everywhere.
    The 8th picture is of an area called Longsor. This is an unstable area on the side of the river valley that is subject to flash floods and landslides. It seems that the gorge in the background is the culprit.
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  • Day 12

    Mummy of Jiwika

    May 27, 2023 in Indonesia ⋅ 🌧 22 °C

    The mummy is the preserved remains of Win motok Mabel, the founder and 1st chief of this region. I'm told that it's more than 370 years old. Mummification is not routinely done in this culture. In fact, there are only 4 such mummies in West Papua. The only people mummified are important people in the tribes history, heros in war etc. They are preserved as reminders of their role model lives.
    The method of mummification used here is different, too. It seems they coated the body with pig oil and then smoked the body dry for at least 200 days. This accounts for the black color.
    The young man holding the mummy is a descendant of the mummified chief.
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  • Day 12

    The Pig for the Feast

    May 27, 2023 in Indonesia ⋅ ☁️ 22 °C

    This is the killing of the pig for the feast honoring their visitors (us). Be forewarned again: this video includes the killing.
    While it may seem more cruel to sacrifice the animal this way rather than cutting its throat, the local culture requires that the animal be killed through the heart. Thus, the chief shoots the arrow into the pigs heart.Read more

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