Wir bewegen uns auf einer Hochebene, immer um die 1500m, die Temperaturen fallen, nachts sogar unter den Gefrierpunkt! Es stürmt und schneit immer wieder waagrecht! Wunderbarer Platz am Fluss für 2Read more
Unsere letzte Station vor Georgien. Bei eisigem Wind erklimmen wir die Zitadelle. Davor steht eine armenische Kirche aus dem 9. Jh.. Wir sind die einzigen Gäste und bekommen eine Privatführung, auf türkisch mit englischen Ausdrücken durchsetzt. Die Kirche wurde 12x umgewidmet, armenisch, russisch, georgisch, mongolisch usw. bis sie eine Moschee wurde. Eine Säulenabtrennung stammt aus der Hagia Sophia in Istanbul. In den 4 Ecken finden sich Gesichter, die Apostel darstellen. Alle Fresken wurden 1888 von den Russen entfernt. Wir bekommen noch Tee und weitere Tipps für Sehenwürdigkeiten.
Das Käsemuseum bietet nicht so viel, der Museumsshop ist dafür ergiebig!Read more
Wir bewegen uns auf einer Hochebene, immer um die 1500m, die Temperaturen fallen, nachts sogar unter den Gefrierpunkt! Es stürmt und schneit immer wieder waagrecht! Wunderbarer Platz am Fluss für 2 Nächte.Read more
Fettah nous a obligé à rester au lit jusqu’à au moins 9:30 pour attendre que le soleil réchauffe les routes. Car oui, “il a déjà fait -61 degrés et on a retrouvé un renard gelé le mois dernier !”. Ok ok, grasse mat dans un lit douillet, à lire contre Quentin. Ça me va.
Après un petit déjeuner de frites/omelettes, et du délicieux çaï iranien au jasmin, nous repartons (avec les sacoches pleines de restes).
Effectivement, fait po chaud chaud dehors. La plaine est complètement blanche et les branchages sont tout blancs de gel. Mais le soleil brille et ça fait du bien.
Nous roulons dans les montagnes, direction un enieme col, que nous passons juste à temps pour faire une pause picnic (sandwich de frite omelette pour moi, et de beurre de cacahuète pour TenQueen), dans un petit village 1000m plus bas, où le soleil chauffe vraiment la peau !
Ça nous ravigote, on repart, sous l’œil paisible et majestueux du Mont Ararat, le plus haut sommet de Turquie ! Il est beau, et se colore magnifiquement avec le coucher du soleil.
Ce soir, nous dormons à ses pieds. Pas de feu pour nous réchauffer mais un bon plat de pâtes au légumes et curry !Read more
La nuit s’est passée à merveille, et on pensait se réveiller naturellement donc on avait pas mit de réveil… Donc ce matin c’était grasse mat’, et c’est le soleil qui a chauffé la tente et nous a réveillé à 9:30 :0
Quel bonheur de petit déjeuner en bronzant au soleil dans la neige !
On démarre tardivement, en quête d’une station essence et d’un magasin pour refaire le plein.
On nous klaxonne frénétiquement : est ce le reportage réalisé sur nous il y a quelques jours ? En tout cas, une camionnette nous arrête pour prendre des photos avec nous car ils nous ont reconnu. C’est la célébrité turque !
Puis nous bifurquons en quête de chutes d’eau repérées par Quentin sur le chemin. La route se transforme en piste puis en boue puis en flaque de neige fondue. Après avoir esquivé l’attaque de 4 gros cangales, nous nous retrouvons à pousser les vélos sur 1km dans la boue pour une chute d’eau… À sec.
Peu après, la route est de nouveau asphaltée et nous accédons à de grandes chutes d’eau. Ouf. On a pas fait tout ça pour rien ! L’eau coule à flot, et de jolies sculptures de glace se sont formées avec l’écume. Le temps passe et nous n’avons toujours pas fait le plein de courses. Il nous faut arriver à la prochaine ville avant 16h pour après trouver un bivouac. L’air se rafraîchi de plus en plus. Nous sommes de nouveau entourés de montagnes, la neige sur la bas côté revêt un élégant voile de givre. La ville grouille d’activité : c’est toujours vers 16:00 que tout le monde sort faire les dernières courses pour casser le jeûne du soir. Il commence à faire vraiment froid. Nous décidons de demander à la mairie de nous aider à trouver un hôtel bon marché pour passer la nuit. Et ce n’est pas un, ni deux mais bien 5 monsieurs qui se mettent à nous aider. Dont un journaliste avec qui je converse grace à nos basiques de russe, qui remue tout ses contacts pour nous dégoter une chambre à 10€ (et faire un article sur nous 🤭).
Fettah nous accueille et nous amène à la soupe populaire où nous partageons le repas avec un groupe d’adolescents. Il revient nous chercher 1 heure après pour nous ramener à la chambre et partager un thé avec lui et un des occupant : maître en Taekwondo. Encore une belle journée improbable ! Demain, si tout va bien, nous dormirons avec vue sur le mont Ararat !Read more
C’est le retour de Zazou et TenQueen sur la route ! Les deux jours de paresse laissent place à l’envie d’enfourcher nos vélos à l’attaque des dernières centaines de km qui nous séparent de la Géorgie !
En plus le soleil est là, et il commence à faire fondre la neige… Bon il est trop tôt pour enlever les caches nez, mais au moins on peut rouler sans perdre des orteils !
La sortie de Van est bien polluée et bouchée mais l’habitude fait que nous zigzaguons aisément dans le trafic. Petit à petit, la route moche laisse place à un joli route départementale qui évolue entre le lac de Van et les montagnes enneigées.
Les jandarma nous arrêtent (encore !), et ne parviennent pas à se faire comprendre. Il prennent mon passeport mais le check a peine, et faute de savoir faire fonctionner correctement leur traducteur, ils abandonnent et retournent à leur camionnette. C’est agaçant !
On roule roule roule à bonne allure sans même voir filer les kilomètres. Ce soir : c’est bivouac. On veut se connecter au paysage, avoir le temps, et profiter de ces rayons de soleil qui nous réchauffent. On arrive à dénicher un coin d’herbe sèche au bord du lac. La vue est incroyable. Le coucher de soleil nous donne un spectacle magnifique avec une palette de couleurs allant du rosé au orange vif ! Le feu nous réchauffe, et nous espérons ne pas souffrir trop du froid cette nuit.Read more
2 jours bénis sans vélo ! De gros dodo et grosse balade dans la ville ont rythmés nos deux jours de repos à Van. On est allés voir l’ancien château qui culminait l’ancienne ville de Van, auparavant une ville arménienne mais depuis 100 ans majoritairement Kurde (vous vous rappelez, la Turquie moderne, nettoyage ethnique, génocide arménien… ). Et surtout qui culmine le plus grand lac salé du monde ! Et la plus grand lac de Turquie tout court.
J’en ai profité pour lire des petits mots que les copines ont laissé dans les sacoches pour continuer de me revigorer et… Il y a eu un reportage sur nous ! Lors de l’ascension du dernier col, un journaliste nous a filmé et interviewé pour finalement raconter dans l’article que nous sommes à l’article de la mort dans un blizzard qui nous a surpris. 🥲 Ce qui n’est pas vrai, ne vous inquiétez pas les mamies ! ❤️Read more
Nous nous levons avant la famille, qui émerge peu après. Nous ne voulons pas les brusquer et nous préparons donc à partir. Entre impolitesse et discrétion il n’y a qu’un pas, et cette famille voudrait absolument que nous restions. Mais nous savons que nous avons besoin de repos, et donc d’atteindre la ville de Van rapidement.
Mon moral est très bas ce matin, mes hormones sont en roue libre à quelques jours de mes règles. Je n’ai aucune envie d’être là et il fait très froid. Nous avons le ventre vide. Je sens que mes larmes montent, alors je les laisse sortir dans les bras de Quentin. Et ça va mieux. Nous roulons en quête de la prochaine station essence pour se réchauffer, les cookies et le thé finissant de me remonter le moral.
Mon petit ciel intérieur s’éclaircit, et je me sens d’attaque pour le reste de la journée : une chance ! Plus tard, il se met à neiger, et nous devons aller de l’autre côté d’un col. On s’y attaque après une dernière pause çaï. La tête dans le guidon, le nez bien enfoncé dans l’écharpe et le cou rentré, coup de pédale après coup de pédale, nous grimpons cette montagne sous une averse de neige intense. Notre respiration se transforme en buée, qui se transforme en glace sur nos sourcils et nos cheveux.
Nous recroissons un ami, rencontré à la mine il y a 3 jours ! Celui avec le grand sourire jusqu’aux oreilles ! Il nous salue, mi poli, mi heureux, mi gêné (ce qui fait 1,5 homme haha) de devoir nous laisser.
Et nous croisons (toujours la tête givrée dans nos guidons, à éviter les bourrasques de neige) un journaliste qui nous filme au loin. Il fait des plans de film d’action, puis nous film de près avec sa caméra, avant même de se présenter. Sympa mais chelou. Il est journaliste, donc. On ne sait pas encore trop pour qui pour quoi, mais il nous interview en turc 🥲 Je réponds donc avec mes basiques :
“Ben Zoé
Fransa / Turkey bisiklet
Yede ay, yede mil kilometre (7 mois / 7000km)
Evet, çok sok” (oui il fait très froid - sans blaaaaaaaague)
On lui file notre WhatsApp en espérant qu’il nous envoie les vidéos, pour j’ai des super rush pour la vidéo du Kurdistan ! (Je perds pas le Nord)
Nous sommes arrivés au col, mais le pire reste à venir : la descente jusqu’au prochain village !
Le froid s’infiltre partout : mais surtout au bout des doigts et des orteils, où il transforme ta peau en glaçon, et tes ongles en couteaux. Nous devons nous arrêter plusieurs fois, avant d’atteindre Hoşab, dominée par des superbes ruines de château ! Le village est super animé : tout le monde fait les dernières courses avant la fin du jeûne d’aujourd’hui. Mais personne ne veut nous héberger. On nous dit d’aller à la mosquée. Ça a le mérite de nous réchauffer, et de nous sécher. Mais le muezzin nous dit que nous ne pouvons pas rester. Il nous faut aller à la police (nooooon), et leur demander de nous aider, la mosquée étant le dernier recours. La police appelle le muhtar, le chef du village, qui nous dit d’aller à la mosquée, mais d’attendre 22:30 🤯
Dans la nuit noire,
Dans la nuit noire et obscure
Obscure et sombre,
on se met donc en quête d’un endroit où passer ces 2h au chaud.
Et c’est la que Umut intervient ! Notre bonne âme de la soirée. Il nous embarque chez lui. D’abord un peu rustre d’apparence, la confiance qui se crée et la chaleur du foyer qui fait fondre les dernières politesses et timidités, font que les confidences deviennent plus aisées. Le Muhtar et un autre ami se joignent à la discussion (pendant que Merjan et ses filles sont reléguées à la porte de la cuisine…). Tous les trois ont des avis politiques très différents : l’ami du Mohtar est pro Erdogan, le Mohtar paraît plutôt pro Erdogan également, tout en étant du côté des pauvres au village. Et Umut est totalement contre, emprisonné 11ans pour un crime qu’il n’a pas commis, à cause de la politique d’Erdogan. Et tout les trois sont amis, profondément respectueux de l’avis des uns et des autres. Pas un n’élève la voix. Tous respectent la forte émotion que dégage Umut lorsqu’il parle de son expérience en prison, et de l’impact que ça a eu sur sa vie et celle de sa famille. Nous sommes chamboulés. Les discussions continuent vivement, même après le départ du Muhtar et de son ami. Marjan et son rire détendent l’atmosphère. Nous allons nous coucher dans la chambre avec Umut, et le reste de la famille dans la pièce à vivre.Read more
La grand mère de la famille est sur le pied de guerre pour nous servir un petit déjeuner et nous asséner vivement en Kurde à finir nos assiettes.
Après trois tentatives pour nous amener au col en voiture, on arrive à partir à vélo, et attaquer cette journée sous le soleil, plein d’énergie !
Heureusement car on doit grimper un mur de 600m sec. Nous quittons le village, et entamons les lacets, sous un ciel bleu et une neige immaculée. L’air est piquant, vivifiant. Mais rapidement on laisse tomber les veste pour monter en pull. A part une piste militaire et les casernes aux sommets des montagnes, tout est paisible. Seuls des traces d’animaux indiquent que cet espace est encore éveillé en hiver.
Après 1h30, le col. Je dégaine l’appareil photo pour immortaliser ce moment, ces couleurs, ce calme… Jusqu’à ce qu’une alarme retentisse du haut de la montagne, et qu’un soldat nous sifflent puissamment. Nous déguerpissons, sans savoir ce qui ne va pas, et passons de l’autre côté pour ne plus être vu.
C’est à quelques mètres plus bas dans la descente qu’on se fait arrêter à un barrage militaire, encore.
Passeports, et contrôle de l’appareil photo. Je dois supprimer toutes celles où apparaissent des casernes de près ou de loin. Mais en échange, on a le droit à des barres et des fruits secs, car c’est quand même stylé ce qu’on fait.
On entame la descente. Magnifique, mais glaçante. La plus froide de ma vie. Quentin manque de perdre un bout de doigt en voulant filmer. On s’arrête au premier village pour boire un çaï dans un buibui, et réchauffer nos orteils.
Nous arrivons en bas, en un seul morceau. Et nous roulons dans un canyon, au bord d’une rivière. Les villages ont changé, ce n’est maintenant plus des maisons d’altitudes, mais plutôt des maisons paysannes. La rivière irrigues des petits champs.
40km avant Hakkari, nous nous arrêtons dans un petit market pour boire un çaï au chaud. Peut être pourrons nous dormir sur ces canapés moelleux ? Quelques heures plus tard, le frère du proprio nous dit que ça ne sera finalement pas possible. Il est presque 18h et la nuit tombe. On ré enfourche nos vélo et nous avançons, avant que je ne demande à des jeunes hommes, les agents de sécurité, dans une sorte de cantine restaurant, si ils connaissent un endroit où mettre nos matelas. Ils nous invitent d’abord à manger. L’occasion de goûter le Hakkari Dogaba, fait d’agneau, de yaourt de brebi, et de sauce tomate. C’est une cantine construite récemment pour mieux traiter les ouvrîtes de la mine de plomb.
Le chef de la sécurité prend les choses en main, et après 1h de recherche, il nous propose deux lits dans un dortoir, qui servent aux ouvriers.
Il est 21h, nos chaussettes sont propres, on boit un petit çaï et au dodo.Read more
Après les au revoir à notre famille du jours, on déroule, sous le soleil, bien emmitouflés dans nos couches, que l’on enlève vite car la montagne ça grimpouille et on meure de chaud. Mais les descentes nous transforment en glaçon à roulettes, et c’est de nouveau des couches d’oignons que l’on enfile, mais qui ne réchauffent pas les doigts de main ni de pied.
Nous sommes sur la frontière irakienne. La montagne à droite et à gauche et pourtant la même. On aura juste aperçu un gang de trois chiens, irakiens apparement. Et bien sûr, des bases militaires et des camions tout le long.
Le paysage est majestueux : la neige recouvre des grosses pierres, ce qui rend les bas côtés tout fluffy. Au loin, d’immenses montagnes nous invitent à continuer à nous enfoncer dans cette vallée blanche.
Arrivés dans l’après midi dans le dernier petit village avant le gros mur, nous nous posons dans un kebab. Il nous propose de se reposer dans son salon en haut. Il a un adorable petit bb et sa femme est très belle et très timide. Sa maman part contre à un sacré caractère ! Même si nous réussissons à l’adoucir avec nos petites bases de Kurde.
Je réussi à faire rire le bb avec des coucou enjoués. Toutes la famille tentera de faire de même en lançant des coucous à la volée !Read more
Ce que l’on ne vous a pas dit, c’est que nous dormons dans la cave du bâtiment ! Un endroit voûté, où perce la lumière, et où Ferat s’est créé un petit nid d’artiste pour donner ses cours et peindre. Au fond, une pièce meublée uniquement de tapis et de bibliothèque. La matin venu, c’est un plaisir de rester enfoui sous la couette, dans cette atmosphère mystérieuse et pleine de secret. La faim nous tire du lit à regret, et nous partons en quête de quelque chose à manger, avant de visiter la ville, au rythme des averses qui rincent la ville, littéralement. Les ruelles de sa citadelle (xe siècle), s’élèvent le long de la colline jusqu’à sa citadelle, devant les plaines de Mésopotamie. De nombreuses églises et mosquées de confessions différentes sont présentes dans la ville et témoignent d’un passé trépidant ! Mardin est une ville d’origine assyrienne habitée par plusieurs peuples notamment les Kurdes qui se sont installés il y a des milliers d’années.
Rincés par le froid et la pluie, nous traînons au souk, et buvons quelques gouttes d’un café que nous offre un papi. Ses arômes sont extrêmement puissant et notent le clou de girofle !
De retour à la maison, je retourne hiberner sous la couette, et nous montons au café en fin de journée pour passer une douce soirée avec Haşim et Sofia, une cycliste.Read more
Traveler C’était un peu mouillé sous cette grosse pluie, mais on a bien profité ! Avec vue sur la Mésopotamie, c’est pas tout les jours !