Guinea-Bissau Guinea-Bissau

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Travelers at this place
  • Day 123

    Jour 120 à 122 - Pause à Bissau

    March 1 in Guinea-Bissau ⋅ ☁️ 27 °C

    Ces quelques jours dans la capitale de Guinée-Bissau furent bien calmes, en effet il n’y a pas grand chose à voir ici. L’intérêt de la ville se trouve plutôt dans ses restaurants et son animation nocturne.

    Nous séjournons dans l’auberge Pensão Creola, un joli lieu dans une ancienne maison coloniale portugaise. Nous prenons le temps de faire le tour de la ville : avec son ancien quartier colonial, son port et son fort. Le quartier où nous nous trouvons, proche de la résidence du président, semble très riche, le pays est malheureusement un des plus actifs en Afrique dans le trafic de drogue. Des avions arrivent de Colombie et déchargent leurs cargaisons dans les îles Bijagos avant qu’elles partent cachées dans des camions vers le nord de l’Afrique puis l’Europe. Nous croisons des pick-ups et 4x4 récents, de beaux trottoirs, des rues très propres… Ça fait bizarre d’être dans une ville comme cela alors que le pays est un des plus pauvres d’Afrique…

    Outre le commerce illégal, le pays est également instable sur le plan politique, plusieurs coups d'état ont rythmé ces dernières décennies. Le président en place a annulé les dernières élections qui devaient avoir lieu en novembre dernier et la fin de son mandat était normalement prévu le 28 février… Malgré l’appel du parti opposant à manifester, il ne s’est rien passé, heureusement pour nous !

    Ici, Bastien se fait héler par les vendeurs ambulants avec l’intitulé « Patron »… on ne comprend pas grand chose à ce qu’ils veulent nous vendre en portugais, mais l'ambiance est sympa. Nous avons revu Fabian qui voyage maintenant en triporteur et également rencontré Pascal, un français de 63 ans en voyage au Sénégal et en Guinée-Bissau.

    Enfin, nous sommes restés à Bissau pour le carnaval qui commençait aujourd’hui ! Nous avons arpenté les rues mais aucun défilé et costume en vue... Le principal axe routier est quand même bloqué à la circulation depuis 16h et des centaines d’enfants ont envahi les rues pour jouer, faire du vélo, du roller, courir, danser… À notre passage, nous entendons quelques « branco », nous serrons quelques mains, recevons même des câlins. L'énergie qui se répand petit à petit dans la ville fait plaisir à voir !
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  • Day 117

    Jour 115 à 116 - Pause chez Titi

    February 23 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 29 °C

    Réveil matinal ce matin : Titi balaie la terrasse vers 07h et prépare le petit-déjeuner pour la petite dizaine de personnes présentes chez lui.

    Après avoir discuter un bon moment, nous décidons d’aller faire quelques achats en ville pour préparer notre sortie en canoë pour aller sur l’île de Rubané, juste en face. Nous traînons un bon moment, mangeons un sandwich omelette dans une petite gargote qui va devenir notre QG sur les prochains jours et revenons chez Titi. La marée n’est malheureusement plus à notre avantage : nous reportons donc la sortie à demain. La journée sera assez calme : lecture, préparation des prochains articles de Mylene sur Insta, discussion avec les autres voyageurs de l’auberge.

    Dans la soirée, nous partons vers le village pour aller dîner : nous mangeons 2 fois car la première assiette dans un restaurant un peu fancy était trop légère. Pour le deuxième repas, nous retournons dans notre gargote et y croisons les 3 italiens cyclistes rencontrés durant le réveillon de l’an (l’un est aveugle et est à l’arrière d’un tandem). Nous prolongeons même la soirée en allant boire un verre (de jus de fruit, même si la capirinha est le cocktail local).

    La nuit fut courte, nous avons discuté jusque tard avec les autres hôtes et Titi commence cette fois-ci la journée un peu avant 07h. 80% des autres voyageurs quittent l’île car le ferry hebdomadaire part aujourd’hui. Nous faisons donc nos adieux à ces amis d’un jour que nous ne reverrons probablement jamais mais avec qui nous avons partagé de bons moments.

    Nous partons vers 11h pour notre sortie canoë. Sans grande difficulté, nous arrivons sur la plage de Rubane, elle est presque déserte, nous apercevons plus loin un petit village de pêcheurs et ces derniers qui rangent les filets. La pause déjeuner se passe sur cette plage où nous pouvons observer les guêpiers chassant les papillons ainsi que des centaines de crabes se promenant à marée basse.
    Nous reprenons le canoë pour remonter un bolong, un bras de mer bordé de mangroves qui remonte dans les terres. Juste avant de quitter la mer, nous avons la chance d’apercevoir une grande tortue, elle a sortie plusieurs fois la tête de l’eau avant de plonger en nous voyant arriver. Plusieurs épaves de bateau traînent à l’entrée du bolong mais ce dernier devient rapidement très étroit, nous avons l’impression d’avancer dans une jungle de mangroves et dérangeons quelques oiseaux : cormorans, hérons, ibis.
    Nous faisons demi-tour pour reprendre la mer, apercevons à nouveau une tortue, longeons l’île et ses plages désertes et paradisiaques avant de revenir chez Titi.

    Nous rangeons la tente car ce soir nous avons pris une chambre dans une maison d’hôtes un peu plus confortable où nous resterons à nouveau 2 nuits. C’est un peu les vacances avant le retour en France qui approche à grand pas.
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  • Day 115

    Jour 114 - Bateau direction Bubaque

    February 21 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 26 °C

    Visiblement, Bissau est une ville où on peut faire la fête, nos voisins de chambres à l'hôtel rentrant au milieu de la nuit, claquant les portes et pouffant de rire en sont la preuve. Couplé à la chaleur, c'est une petite nuit que nous avons passée ! Mais bon, nous ne faisons pas de vélo aujourd'hui. En effet, nous prenons le ferry pour nous rendre sur l'archipel des Bijagos.

    Composé de plus de 80 îles et îlots, avec seulement 17 habités, cet archipel est la principale attraction touristique du pays. Il est très riche en oiseaux et animaux marins plutôt rares. C'est par ici que nous pourrons peut être apercevoir des hippopotames marins par exemple. 30 000 habitants occupent ces îles, avec encore de fortes croyances animistes et une façon de vivre à part entière.

    Mais pour découvrir tout cela, il faut prendre ce ferry : nous arrivons plus tôt que prévu, afin de trouver de quoi manger. Ce matin, ce sera sandwich aux pommes de terre et petit gâteau moulé typique d'ici. Il n'y a déjà plus de place dans la 3e classe, donc nous serons en seconde. Arrivés au niveau du bateau, il faut enregistrer nos vélos, mais ce sera à nous de les monter à bord. Manœuvre compliquée avec d’étroits passages et escaliers abrupts à négocier... Mais tout se passe bien. Nous allons prendre place dans la seconde classe, et découvrons l'ambiance qui va nous bercer pendant quelques heures de traversée : des jeunes avec une énorme enceinte crachant du rap local, avec d'autres chantant par-dessus, des dames criant par dessus pour discuter, la salle des moteur à proximité avec la porte ouverte, des vendeuses de cuisses de poulet ou autres mets délicieux... Cela change un peu des ferrys en Norvège !

    Après 4h de traversée, la tête remplie par le brouhaha global, nous débarquons enfin. Les gens ne sont pas pressés, ça prend un peu de temps pour descendre les vélos ! Mais nous arrivons à partir en direction de Chez Titi, un habitant qui a un petit terrain de camping. Après un repas où c'était compliqué d'expliquer que nous ne souhaitions pas de poisson, nous faisons la connaissance de plusieurs jeunes qui logent au même endroit, des motards, d'autres qui font du stop, une ancienne voyageuse à vélo, certains qui sont arrivés il y a une semaine, d'autres aujourd'hui...

    Nous passons alors une bonne fin de journée, en allant à la plage et en se racontant nos histoires.
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  • Day 113

    Jour 112 - Oussouye > Ingoré

    February 19 in Guinea-Bissau ⋅ ☁️ 35 °C

    Ce matin, nous prenons un petit déjeuner calme avec nos amis Bernard et Étienne, avant qu'eux ne repartent en direction de Dakar en prenant le ferry depuis Ziguinchor. C'est une des possibilités pour notre retour mais nous verrons cela plus tard.

    Après avoir fait nos adieux, et les avoir invités avec grand plaisir à Pantin si jamais ils sont de passage, nous prenons la route pour aller à l'opposé. En effet, nous repassons par Ziguinchor, mais pour ensuite descendre en Guinée-Bissau. A part 40km avec du vent de face, une pause sandwich et bouye, cette matinée était plutôt tranquille.

    Après une pause fraîcheur à Ziguinchor, nous prenons la direction de la frontière. Nous croisons beaucoup de monde à vélo ou en moto avec d'énormes paquets de paille dans leur dos : nous sommes admiratifs, nous sommes bien ridicules avec nos petites sacoches...
    Arrivés à la frontière, nous décidons de manger dans un petit bouiboui avant de traverser. De gentilles dames nous servent un plat de riz avec sauce oignon, c'est très bon, et nous faisons une nouvelle pause fraîcheur, plus nous descendons plus il fait chaud !

    Les contrôles côté sénégalais se passent sans problème, et nous avons quelques centaines de mètres à faire jusqu'au poste de contrôle guinéen. C'est une ancienne colonie portugaise, donc nous redoutons un peu les échanges que nous allons tenter d'avoir avec les gens... Mais le policier parle anglais. Il remplit les fiches sérieusement pendant que son collègue juste à côté regarde des vidéos avec le son à fond, ça n'a l'air de déranger personne !

    Nous nous engageons enfin sur les routes de ce nouveau pays, qui doit être le dernier que nous découvrirons durant cette année sabbatique. On nous avait prévenu que le goudron allait être en mauvais état, et c'est effectivement le cas, nous devons slalomer entre les trous béants. Quand nous traversons des villages, les « toubab » sont remplacés par des « branco » et les « bonjour » par des « ola ». Ce n'est pas notre allemand LV1 qui va nous aider ici !

    Lors d'une nouvelle pause fraîcheur, nous discutons avec Ibrahima, le gérant de l'épicerie. Il nous explique que les gens apprennent le portugais mais que la plupart parle un type de créole ici, pour se comprendre entre tribus. Il y a en effet plus de 30 groupes ethniques et une dizaine de dialectes en Guinée-Bissau.

    Après avoir décliné son invitation pour dormir chez lui, car nous souhaitons faire encore quelques kilomètres, nous faisons une dernière pause courses. Alors que Bastien essaie de demander du pain et de l'eau en portugais, un papa et sa jeune fille échange tant bien que mal avec Mylène. La jeune enfant semble craintive : visiblement, elle a peur parce que Mylène est blanche. C'est sûr que malgré notre bronzage, nous dénotons un peu par ici !

    Nous trouvons finalement un spot un peu reculé, sous les arbres, entre les termites et les fourmis. Il y a toujours beaucoup de monde à pied, en voiture, en scooter sur la route. Mais une fois 20h passé, le trafic se calme heureusement.
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  • Day 70

    Guinea-Bissau

    February 6 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 30 °C

    Bis zu der 18km entfernten Grenze haben wir nicht weit. Der Grenzübertritt verläuft wieder total entspannt. Lediglich das Carnet von Helge wurde falsch gestempelt. Aufpassen muss man immer. Also nochmals zwei Stempel und alles ist gut. Hier zahlen wir auch zum ersten Mal Straßengebühren - und werden mit den miesesten Straßen bisher belohnt. Eigentlich quälen wir uns vor allem durch schlechte Straßen, Staub und üble Pisten.
    Alles was wir im Vorfeld gelesen haben bewahrheitet sich.
    Die Bevölkerung ist freundlich, wir fühlen und wohl und in der ehemals portugiesischen Provinz kann ich meine noch vorhandenen rudimentäre Kenntnisse noch anwenden.
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  • Day 156

    Ché Ché

    January 25 in Guinea-Bissau ⋅ ☁️ 27 °C

    Nach einer unerwartet kalten Nacht setzte ich heute Morgen die Fahrt auf der holprigen Piste fort. Gleich am Anfang musste ich mich, teils über Steinstufen, auf einen Hügel kämpfen. Dann ging es erstmal weiter bergauf, bergab, wobei nach dem Bergab meist ein Bach kam. Im Vergleich zu gestern war der Untergrund heute v. a. für die ersten 25 km deutlich anspruchsvoller: Oft musste ich durch tiefen, losen Kies. Schnell verkantete sich mein Vorderrad darin und riss das ganz Fahrrad um. Zweimal konnte ich mich nicht mehr retten und flog vorn über, während das Fahrrad zur Seite um fiel. Insbesondere da an einer Tasche dadurch eine verzichtbare Halterung brach, beschloss ich, die Sache etwas ruhiger anzugehen.
    Ich kam nur mit 5 bis 10 km/h voran und mir graute es etwas, wenn ich daran dachte, dass noch 50 km vor mir lagen, bis die Straße besser werden sollte. Doch es war auch ein tolles Gefühl, in so abgelegenen Gebieten unterwegs zu sein. Einmal sprang ein Affe über die Straße, in einem Dorf wurde ich umringt und ein Junge wollte gerne ein Selfie mit mir machen - viel kommunizieren konnten wir aber leider nicht.
    Als es ein Stück ganz holprig wurde, war der Druck für das Hinterrad wohl zu hoch. Ich hatte einen Platten, fand aber keinen Dorn, nur eine alten Flicken, der sich gelöst hatte. Das Vorderrad war dann 20 km später auch noch dran.
    Gegen 14 Uhr fragte ich bei einem Haus mit Brunnen, mit meinem neu gelernten Portugiesisch, ob ich Wasser auffüllen könnte. Ich wurde sogleich herein gewinkt und der junge, dort wohnende Mann half mir Wasser aus dem Brunnen in meine Flaschen zu befördern. Er lud mich ein, mit ihm Reis mit Fisch zu essen und mich bei ihm auszuruhen. Er konnte leider nur Portugiesisch, doch mit Gestik konnten wir uns verständigen. Trotzdem freut ich mich, als sein Nachbar kam, der gut Englisch sprach...
    Bei dem größeren Dorf Ché Ché musste ich dann den Fluss Cocoli mit einer Piroge überqueren, woraufhin die Straße in deutlich besserem Zustand war, etwas mehr Verkehr vorbei kam und es wieder ein paar Geschäfte in den Dörfern gab. Abends stellte ich mein Zelt unter Cashewbäumen auf und wollte mir Reis kochen. Doch mich erwartete eine böse Überraschung: Die Tüte in der er gewesen war, war gerissen und nun konnte ich ihn nur mit Kohleresten und anderem Dreck von dem Boden meiner Tasche retten. Auch nach bestmöglicher Reinigung war es kein Geschmackserlebnis, doch zumindest bin ich satt geworden.
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  • Day 155

    Quebo

    January 24 in Guinea-Bissau ⋅ 🌙 29 °C

    Weil die anderen am Hafen nicht so gut geschlafen hatten, schliefen zumindest Jannick und Lukas lange aus, während ich versuchte, meine nasse Wäsche in die beste Sonnenlage zu bringen. Gegen 10:30 Uhr fuhr ich dann aber schließlich alleine los, denn Jannick hatte sein Guinea-Visum viel zu spät beantragt und wartete noch auf die Antwort. Mit nur 40 km bis zur Grenze bevorzugten sie es lieber, in Buba abzuwarten. Zudem wollte ich, anders als sie, ohnehin noch in Guinea-Bissau bis in den Norden fahren und dann erst nach Guinea-Conakry einreisen, um dort ein Gebirge mitzunehmen.
    Der erste Teil der heutigen Fahrt führte mich auf asphaltierter Strecke bis zur Kleinstadt Quebo. Auf dem Weg begegnete ich einem Radler, der mit viel Kleidung beladen aus Guniea kam, um sie hier zu verkaufen, und sich auf Französisch mit mir unterhielt. In Quebo angekommen, winkte mich dann ein Soldat heran. Nach einer kurzen, gegenseitigen Vorstellung versicherte er mir sehr schnell, dass ich sein Bruder sei. Und kurzerhand lud er mich zum Mittagessen ein, das er unter seinem Arm trug, und führte mich dazu in eine Kaserne, in der er mir viele andere Brüder vorstellte. Es war echt verrückt, wie herzlich dieser Mann war - Nur versprechen, ihn regelmäßig anzurufen, musste ich. Als er dann wieder zum Dienst gerufen wurde, ging es für mich weiter in Richtung Gabu. Dorthin führen zwei ähnlich lange Strecken: Die asphaltierte Hauptstraße und eine kleine Piste, die durch einen Nationalpark führt, aber bei manchen Karten, wie GoogleMaps, lustigerweise auch als Nationalstraße eingetragen ist. Ich entschied mich natürlich für die Piste. Es wurde etwas abenteuerlich, denn ich musste an zwei Buschfeuern vorbei und durch drei Bäche durchwaten. Beim letzten fand ich nur durch Tipps der dort waschenden Frauen eine flache Stelle, sodass meine Fahrradtaschen geradeso nicht nass wurden, während die Kette gründlich gereinigt wurde. Deshalb und durch die abwechslungsreiche Piste - von harter Erde, über Kies, bis zu Sand - und die schönen Wälder und abgelegenen Dörfchen ringsum, war ich sehr zufrieden mit der Strecke.
    Als die Sonne unterging, ich 40 km Geholper hinter mir hatte und alle Körperteile entsprechend schmerzten, baute ich zufrieden mein Zelt auf.
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  • Day 152

    Bubaque

    January 21 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 28 °C

    Gestern Abend fand ich noch eine Veranda, auf der man mich schlafen ließ. So hatte ich eine gute Nacht, bevor ich kurz vor 6 Uhr aufstand, um mich auf den Weg zur Fähre zu machen. Es ging auf einer dreispurigen Straße mit noch wenig Verkehr schnell zum Pirogenhafen.
    Ich hatte gehört, die Fähre solle 7:40 Uhr abfahren. Als ich 6:55 Uhr ankam, wurde mein Fahrrad aber schneller als gedacht auf das Boot gehievt und pünktlich 7:00 Uhr fuhren wir ab - direkt zum Sonnenaufgang. Da das ganze Unterdeck voll war, blieb ich auf dem Sonnendeck und konnte mich zumindest mit einem Mann aus Bubaque unterhalten, der gebrochen Französisch sprach. Wie die meisten anderen aß ich Frühstück und schlief dann etwas. Eigentlich sollte die Fahrt 4,5 h dauern, doch wie ich erfuhr, lief ein Motor nicht und es konnte wohl länger dauern. Etwas besorgniserregend war jedoch der Moment, als der zweite Motor zweimal aussetzte und sich das Boot einmal um die eigene Achse drehte. Wieso hatte ich nur mein ganzes Essen schon gegessen und nur 1,5 l Wasser mitgenommen? Zum Glück fuhren wir weiter, wenn auch nur mit Schrittgeschwindigkeit. Ab 12 Uhr wurde die Sonne unerträglich heiß und alle waren müde von der nicht enden wollenden Fahrt. Eine Mann hatte einen ganzen Eimer voller Muffins mit, und machte vermutlich das Geschäft seines Lebens, denn alle waren heiß auf seine Ware. Nach 7,5 h kamen wir dann schließlich im Hafen von Bubaque an.
    Bubaque ist eine kleine Stadt auf der gleichnamigen Insel und das wirtschaftliche Zentrum des Bissago-Archipels. Letzteres ist sogar das größte Inselarchipel der Welt. Am Hafen erwartete mich schon Cyprian, denn er, sowie Jannick und Lukas waren bereits seit einer Woche hier. Wir verabredeten uns für den Abend, denn ich wollte erst einmal los, um die Insel zu erkunden. Auf der kleinen Hauptstraße fuhr ich an das 14 km entfernte, andere Ende der Insel mit herrlichem, einsamen Sandstrand. Dort kochte ich Mittag und ging im ruhigen, klaren Wasser baden. Abends fuhr ich zum Teil über kleine Pfade zurück, die sich wie ein Labyrinth durch die Plantagen und Wälder schlängelten. In Bubaque angekommen ging ich gemeinsam mit Cyprian, Jannick und Lukas in eine Bar und wir aßen auch Spaghetti in einem kleinen Restaurant.
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  • Day 151

    Cacheu

    January 20 in Guinea-Bissau ⋅ 🌙 26 °C

    Heute Morgen hatte ich es mit 24 km nicht mehr weit bis nach Cacheu, das direkt am gleichnamigen Fluss gelegen ist. Doch irgendwie hatte ich mir von der Stadt mehr erwartet: Auf den Straßen war nicht viel los, auf dem Hafen genauso. Die Hauptsehenswürdigkeit war ein Sklavenmuseum, denn Cacheu war ein wichtiger Umschlagplatz für den Sklavenhandel. Das Museum hatte am Montag jedoch geschlossen. Auch das kleine Fort war verschlossen, es war aber vermutlich ohnehin nur eine kleine Nachbildung.
    Ich beschloss daher, nicht wie geplant einen Tag hier zu bleiben, sondern gleich weiter nach Bissau zu fahren. Zurück hatte ich zum Großteil den gleichen Weg vor mir. Das meiste kam mir also bekannt vor, aber ein paar Sachen hatte ich auf dem Hinweg noch nicht gesehen.
    Ab Bula war die Strecke dann neu, aber dafür einige km unasphaltiert und teils versandet. So wie die Autos, schlängelte ich mich auf der Straße hin und her, um den besten Streifen zu finden. Schließlich kam ich über einen Fluss, den ich gleich für ein dringend notwendiges Bad neben den Mangroven nutzte. Nur meine Füße bekam ich nicht sauber, weil ich knietief in den weichen Boden einsank...
    Am Abend kam ich dann in der Metropole Bissau an, besorgte Brot zum Essen, dass ich dann in einem großen Kreisverkehr verspeiste. Zwei Mädchen wurden auf mich aufmerksam und fragten, was ich hier mache und wo ich schlafen würde. Da sie nur Portugiesisch konnten, mussten wir uns mit GoogleTranslater unterhalten, was aber auch ganz lustig war. Eigentlich wartete ich für den Schlafplatz auf die Antwort von einem Kontakt, den Sarjo mir gegeben hatte. Als die Mädchen dann gingen, und mich bereits jemand anders fragte, fuhr ich aber schließlich los und fand einen ruhigen Platz.
    Große Anforderungen hatte ich nicht. Da ich morgen um 7 Uhr im 10 km entfernten Fährhafen sein muss, wird die Nacht nicht so lang. Dafür erwische ich hoffentlich eine Fähre in das Bissago-Archipel, die afrikanische Karibik...
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  • Day 150

    Canchungo

    January 19 in Guinea-Bissau ⋅ 🌙 27 °C

    Nach dem Aufstehen fand ich Raoul und die anderen Männer heute vor dem Haus, sich an einem Feuer wärmend vor. Nach und nach machten sich dann alle auf den Weg zur Arbeit: Die einen zur Erdnussernte, die anderen zum Aufräumen in den Cashewbaum-Plantagen. Ich ging bei Raoul mit, der als erstes ein Netz aus dem kleinen Tümpel einholte, an dem ich ihn gestern gefunden hatte. Danach ging es weiter zu zwei Palmen. Bei der einen schnitt er Palmwedel ab, von denen wir dann die einzelnen Fiedern abrissen, und bei der anderen erntete er Palmwein, der über Nacht in die bereits installierten Flaschen gelaufen war.
    Zum Frühstück gab es einige der gefangenen Fische mit Reis und dazu den Palmwein. Mehr Arbeit gab es dann wohl nicht mehr, denn die meisten saßen nur beisammen und unterhielten sich. Nach einem gemeinsamen Familienfoto und der Verabschiedung von diesen netten Leuten, machte ich mich auf den Weg Richtung Cacheu. Verrückterweise wollte Raoul mir noch Geld für Essen unterwegs mitgeben.
    Die Straße führte mich dann weiter von einem kleinen Dorf in das nächste, wo ich die freundlichen Leute mit neu gelerntem Portugiesisch nun besser grüßen konnte. Insgesamt bin ich über die Offenheit und Gastfreundschaft hier sehr erstaunt. Als ich an einem Brunnen mein Wasser auffüllte, rief mir eine dort wohnende Familie zu: "Komm Essen!". Da ich noch ganz satt war, lehnte ich aber dankend ab. Später wollte ich dann wirklich Mittagspause machen, doch ich hatte gerade erst meinen Stuhl aufgebaut, als ein Radfahrer kam und mich überredete, mit ihm bis zum nächsten Dorf zu fahren. Er wohnte dort und so lernte ich alle seine Familienmitglieder kennen. Als ich ihr Angebot dort zu übernachten ausschlug und weiterfuhr, gaben sie mir noch einen Beutel mit Bissapblüten mit.
    Zum Schluss kam ich durch Canchungo, eine große, weit gezogene Stadt. Danach fand ich aber einen Platz, um nach bestimmt einer Woche endlich mal wieder mein Zelt aufschlagen...
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