Gražiškių sen.

Distance : 145 km
Dénivelé : 1 100 m D+
Temps de déplacement : 5h28

Tracé GPS : https://strava.app.link/QaoNnuYykrb

Par Olivier

Après s'être fait bouffer par les moustiques, nous nous réveillons à plus de 10h. Comme il n'a pas été possible de dormir pendant la nuit, nous dormons le jour. L'avantage c'est que les nuits commencent à être relativement courtes et l'assaut des moustiques a été assez bref.

Nous prenons un départ aux alentours de 11h30 pour une journée à travers le Nord de la Pologne.
Les routes sont comme la veille, en pleine campagne, sans trop de voitures et avec des pistes cyclables sur le bord. C'est donc agréable pour rouler.
Au bout de 70 km, Armand casse son rayon. Il répare ça partiellement et nous repartons, nous sommes rodés pour ce problème maintenant, nous ferons le changement au prochain magasin.

Nous longeons la frontière russe et au passage le plus près, nous décidons d'aller jeter un coup d'oeil à la frontière. Armand refuse qu'on de risque à mettre un pied en territoire russe, nous nous contentons donc de toucher la barrière.

Après le passage de la frontière lituanienne, nous nous rendons compte qu'il y a une heure de décalage, ce qui nous jouera des tours sur l'heure d'arrivée annoncée à nos hôtes.
On arrive sur place à 20h30 heure locale, après 1km de chemin pour rejoindre une ferme au milieu de nulle part. Le cadre est vraiment sympa et reposant, ça nous rappelle des bons souvenirs en France.
Ramuna nous accueille avec 90% des produits provenant de leur ferme. Quel bonheur !
En discutant avec elle, on en apprend plus sur ce pays que nous ne connaissions que très peu.
Elle ne fait pas de vélo, c'est son fils qui en fait et ce genre de voyage l'a fait rêver, c'est pourquoi elle est extrêmement contente d'accueillir du monde. De plus, c'est en accueillant des voyageurs à vélo qu'elle a appris l'anglais. Elle nous montre un mur rempli de cartes postales, qui ont été envoyées par les voyageurs passés ici. Si nous revenons un jour de notre voyage, nous lui promettons de lui envoyer une carte.

Avant d'aller recharger les batteries, elle nous fait une visite de l'exploitation. Une ferme laitière, qui ressemble à ce que nous connaissons en France. Nous sommes tentés de faire la traite le lendemain, seul bémol, il est déjà 23h et nous avons grandement besoin de sommeil. C'est pourquoi nous n'insistons pas trop sur le sujet, par peur que le réveil soit trop matinal.Læs mere