• Olivier Robelin
  • Armand Marquet
  • Valentin Girard
  • simon bernard
May – Sep 2022

PMU avélo

Voyage en vélo à travers l'Europe pour Armand, Olivier et d'autres bons Balladins qui se joindront à nous. Read more
  • Trip start
    May 15, 2022
    La team départ

    Étape 1 : Grenoble - Gap

    May 15, 2022 in France ⋅ ☁️ 25 °C

    Distance : 105,5 km
    Dénivelé : 1 898 m D+
    Temps de déplacement : 4h56
    Trace GPS : https://strava.app.link/XRAV141b7pb

    Par Olivier,

    Dimanche 15 mai, c'est le jour que nous avons fixé pour le grand départ.
    Ce jour est stratégique car il nous permet tout d'abord de faire un départ groupé et commencer la route avec les potes. La seconde raison est que ça permet de marquer le coup en participant à tous les évènements festifs du weekend.

    05h : après un départ fêté comme il se doit, il est temps de prendre quelques heures de sommeil.

    09h30 : réveil collectif dans la bonne humeur, la tête tourne encore et les jambes sont absentes. 13h nous semble être une bonne heure pour le départ collectif, nous faisons circuler l'information.

    11h30 : saucisse/lentille de départ pour nous propulser jusqu'à Gap.

    12h50 : il est temps d'accrocher les sacoches.

    12h55 : le chargement n'est pas optimale, mes sacoches touchent la roue.

    13h01 : nous sommes en retard pour le départ collectif.

    13h10 : le chargement est optimale, mes sacoches ne touchent plus la roue

    13h11 : quelques appels manqués, en plus d'être présents pour le départ, nos amis sont ponctuels !

    13h20 : après avoir attendu Nathan qui est encore plus en retard que nous, nous retrouvons Camille, Rémi, Alban, Yann, Plyt et Gillou pour nous élancer.

    14h : nous n'avons pas dépassé les 20 km/h sur ces 10 premiers km de plat. À l'image de ce voyage, nous sommes en détente et dans la bonne humeur. C'est ici que la majorité des troupes nous quittent, mis à part Simon et Nathan.

    14h10 : rampe de laffrey, 6 km à 10%, il fait très chaud, nous transpirons toute la bière du weekend, dans quoi nous sommes nous embarqués ?

    15h : besoin d'un énorme rafraîchissement au lac de laffrey.

    16h : nous repartons du lac, le compteur affiche seulement 24km, c'est encore long !

    16h50 : adieux émouvants avec Simon et Nathan qui nous ont accompagnés jusqu'ici. Après le weekend historique passé ensemble, on a pas envie de se séparer. Fort heureusement, Simon nous rejoindra en Europe du Nord !

    17h : les nuages étaient bel et bien chargés, nous nous prenons le premier orage du périple.

    19h : Gap se rapproche doucement, mais la fatigue frappe fort. Comme une envie de rattraper les heures de sommeil du weekend !

    19h30 : le col Bayard culmine à 1246m. Ce n'est donc pas du plat qui nous attend avant la descente sur Gap mais une bosse de 300m. En regardant le profil avant de partir on aurait été au courant..
    Fort heureusement, la pluie vient nous encourager pour le final du col.

    20h : la pluie est passée, on entame la descente sur Gap, le paysage est plus que sympathique. Avec la fatigue couplée à l'émotion de la journée, la satisfaction est à son comble.

    20h15 : arrivée à Gap chez mon pote Elliot, que je n'avais pas vu depuis longtemps. Encore un avantage de ce type de voyage : prendre le temps de rendre visite aux camarades.

    Un repas ultra calorique plus que mérité suivi d'une nuit plus que méritée viendra clôturer cette journée riche en émotion. Nous pensons qu'en prenant en compte les facteurs extérieurs, cette étape est la plus dure de ce début de périple.
    Si les 3 mois et demi qui nous attendent peuvent être aussi intenses quotidiennement, j'en serai ravi.

    À demain pour de nouvelles aventures,
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  • Étape 2 : Gap - Col de la Cayolle

    May 16, 2022 in France ⋅ ☁️ 10 °C

    Distance : 102, 72km
    Dénivelé : 2154 d+
    Temps de déplacement : 4h36
    Tracé GPS : https://strava.app.link/Y77JgXWc7pb

    Par Armand

    La 2ème journée du périple s'annonce sportive avec une arrivée à 2300m au col de la Cayolle.


    - Le profil de l'étape :

    105km et 2000 de D+ avec en guise de dessert une ascension de 1300m sur 25km

    Sur le papier peut-être une des étapes la plus difficile du voyage. La faire dès la 2ème journée c'est peut être pas le plus intelligent mais on est pas habitué à trop réfléchir sur ce genre de chose #onelife

    - Les moments forts de l'étape :

    La pause déj à barcelonnette et le sandwich anti-hypo rillettes/camembert, ça vous cale le bide et vous remonte le moral

    70ème km : Début de l'ascension du col agrémenté des premiers relans du sandwich rillettes/camembert

    80ème km : Les pourcentages se font de plus en plus durs, je ralentis le rythme et laisse filer la machine Olivier

    85ème km : J'ai l'impression que mes saccoches pèsent 3 tonnes, je me dis qu'avoir prévu 3 caleçons c'était peut être encore de trop. Heureusement, les 3 litres de sueur que j'ai perdu dans l'ascension m'ont delaistées quelque peu.

    90ème km : Je vois 3 marmottes passées devant moi : ça y'est j'hallucine. Ah non les panneaux sur le bord de la route m'indiquent que c'est juste une région où elles sont très présentes.

    95ème km : Arrivée au col ponctués des encouragements d'olivier.

    Les km restants seront fait pour rejoindre notre logement du soir.

    - L'hébergement du soir (trouvé sur warmshower)

    Jacques (ou Paquito pour les intimes) nous accueillent dans sa superbe maison avec vue sur la vallée du Var. Il nous offre le dîner (spoil c'était pas un sandwich rilletes/camembert) et discutons de tout et de rien. Jacques est un habitué des voyages à vélo à travers le monde entier et nous partage ses expériences.

    Après un repas copieux, c'est sans caprice que rejoignons notre couchage : on a 130 bornes à faire demain et on est crevé
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  • Départ avec Paquito
    Nissa la bella

    Étape 3 : Col de la cayolle - Nice

    May 17, 2022 in France ⋅ ☀️ 22 °C

    Distance : 126km
    Dénivelé : 920 d+
    Temps de déplacement : 4h24
    Tracé GPS : https://strava.app.link/MoOMB2jqbqb

    Par Olivier

    Une troisième journée qui commence de la plus belle des manières avec un réveil à 1 800m et une vue magnifique sur la vallée du Var.
    Ce matin, c'est Paquito qui nous régale de nouveau avec un petit déjeuner complet pour pouvoir faire le one shot jusqu'à Nice. Merci encore à lui pour son hospitalité !
    Enfin, la dernière bonne nouvelle est que je crois avoir enfin récupéré ma voix du weekend.

    L'objectif étant de rejoindre Nice assez tôt, nous prévoyons un départ matinal autour de 8h30. Finalement nous décollerons à 9h30, ce qui est déjà un gros progrès (13h30 le premier jour et 11h30 le deuxième).

    Nous pouvons admirer les paysages dans toute la descente du col de la cayolle avec un soleil qui chauffe déjà fort. Les efforts des jours précédents payent puisque nous avons seulement à redescendre la vallée.

    Comme on souhaitait voir la Provence sauvage (et après avoir écouté les conseils d'itinéraires de Paquito), nous choisissons de quitter l'axe principal menant à Nice pour avaler à toute vitesse le col st Raphaël (8,6km à 6%), puis la montée sauvage menant à ascros, village de caractère à 1 150 m. S'ensuit une route sinueuse où nous pouvons admirer les préalpes d'azur, quel régal !

    La difficulté du jour viendra contre toutes attentes à la fin, où nous faisons 20km de piste cyclable avec un vent affreux de face, pour atteindre la mer et boucler les 125 km du jour à presque 30 de moyenne. Le repas est plus que mérité ainsi que notre première baignade dans la méditerranée (et nos premiers coups de soleil par la même occasion).

    Cerise sur le gâteau, nous trouvons même un hébergement pour le soir dans Nice. Nous nous faisons accueillir par Amaury, passionné de vélo avec de belles performances à son actif (dont un trip l'été dernier en Europe).

    On partage quelques bières ainsi qu'un repas à 3 000 calories pour combler le déficit, puis il est temps de recharger les batteries pour la journée logistique et visite de Nice qui nous attend demain !
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  • Étape 4 : Nice-Imperia

    May 18, 2022 in Italy ⋅ ☀️ 23 °C

    Distance : 86km
    Dénivelé : 874 D+
    Temps de déplacement : 3h29
    Tracé GPS : https://www.strava.com/activities/7164461748?ut…

    Par Armand

    Après 3 étapes de plus de 100km on décide de faire une journée plus tranquille pour profiter un peu de la ville et régler quelques soucis mécaniques de vélo. On roulera un petit peu pour bivouaquer quelques part.

    Matinée :
    Petit déj bien copieux avant d'attaquer le nettoyage du vélo qui en avait bien besoin après les quelques orages passés

    Midi :
    En compagnie d'Amaury on décide de goûter une spécialité de Nice à base de farine, huile et pois chiche : la socca. C'est pas trop cher et ça remplit bien le ventre, on en demande pas plus

    Après-midi :
    Petit tour à decath pour Olivier et moi pour régler les soucis mecaniques

    C'est ensuite l'heure du départ. Sans avoir d'objectif fixé, on décide quand même de faire pas mal de km afin d'être arriver à gênes le jeudi et voir l'arrivée du Giro : ça fait tout de même 200km à faire en deux jours.

    Amaury nous accompagne au départ, notre aventure à vélo lui rappelle des bons souvenirs des siennes, il est à deux doigts de reprendre ses saccoches et de partir avec nous !
    On commence direct par le col d'eze qui nous fait voir une magnifique vue au dessus de Nice. Le temps est magnifique, il fait chaud et la montée du col m'annonce que la journée sera pas si tranquille physiquement parlant
    On passe la frontière italienne à Menton où j'ai une soudaine envie de pâtes et l'hymne Fratelli d'Italia qui résonne dans la tête

    Quelques km après la frontière c'est l'heure de faire demi-tour pour Amaury
    On le remercie pour son accueil et tous ses conseils, on espère le retrouver un de ses quatres sur les pistes cyclables !

    Avec Olivier on décide de rouler jusqu'à Imperia, ça nous laissera 120 bornes à faire le lendemain pour arriver à gênes, c'est raisonnable. On continue de longer la côte, c'est beau mais la conduite italienne est fidèle à sa réputation 😬

    On arrive à Imperia aux alentours de 19h30
    Petit casse croûte à côté de la plage avant de commencer à réfléchir à l'endroit où nous allions dormir
    On a pas de toile de tente juste un petit matelas et un sac de couchage chacun : on découvre les premières joies de la vie de galèrien, c'est genial

    Après une petite douche improvisée avec un tuyau d'eau de la plage, on commence à chercher un spot de couchage
    C'est là qu'on rencontre deux français habitués à camper en Italie, l'un d'eux nous assure qu'on peut dormir sans problème dans le parc à côté

    C'est donc entre une balançoire et un toboggan que nous passons notre 4eme nuit

    La suite au prochain épisode
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  • 5 jours de pédalage pour voir le Giro !

    Étape 5 : Imperia - Gênes

    May 19, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 24 °C

    Distance : 117km
    Dénivelé : 690 d+
    Temps de déplacement : 4h18
    Tracé GPS : https://strava.app.link/AWnz7cxsbqb

    Par Olivier

    Ce matin, nous visons un départ matinal afin d'arriver à Gênes le plus tôt possible et voir l'étape du Giro qui arrive à Gênes.

    Étant donné que nous passons une nuit à la belle étoile, pas de réveil, nous pensons que nous serons réveillés par les premières lueurs du jour. Ce n'est pas du tout le cas puisque nous nous réveillons après 8h, après avoir fait une nuit à se faire réveiller toutes les demies heures (il faudra être plus stratégiques sur la localisation dans le futur). La particularité de ce début de voyage c'est que nous sommes plus fatigués au réveil qu'en se couchant. Heureusement, le panorama nous donne la motivation nécessaire pour se remettre en selle.

    Finalement, on part à 9h30 avec une banane dans le ventre. Arrêt rapide à 30 km pour manger une part de pizza et ça repart. On suit la côte tout le long du parcours, c'est très beau mais aucun espaces réservés aux vélos, c'est le défault principal de l'itinéraire. Qui plus est, on fait une faute de route et nous retrouvons sur la 4 voies menant à Gênes. Ce sont les 5 km avec le moins de plaisir du voyage.

    Finalement, on arrive dans Gênes après une longue traversée de la ville en début d'après midi. Petit coup au portefeuille pour la réservation de l'auberge de jeunesse, puisqu'elle est quasiment complète, la fameuse loi de l'offre et le demande... mais c'est le prix à payer pour voir le Giro !

    Puisqu'on est en retard on se dépêche d'aller dans la ville pour voir les derniers kilomètres. Malheureusement, le parcours passe sur l'autoroute surélevée qui traverse la ville et où il n'est pas possible d'y accéder. On verra donc les coureurs de loin en se perchant sur un muret, pas sur que ça valait le coup de se mettre la pression pour ça...

    L'avantage c'est qu'il nous reste du temps pour profiter de la ville. Ça commence par un repas plus que garni puisque nous n'avons quasiment rien mangé depuis le réveil et il est 17h30. Pour la suite, nous visiterons le centre historique de la ville qui accueille un festival de design. Et nous profitons du passage dans l'auberge de jeunesse, pour échanger avec plusieurs backpackers qui ont des belles petites aventures à leurs actifs (notamment en terme de voyage à vélo à l'arrache). Contre toute attente, nous ne ferons pas de folie ce soir (mise à part la deuxième plâtrée de 500g de pâtes), puisque la fatigue l'emporte.

    Pour la suite, nous prévoyons un peu de repos qui sera apprécié.
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  • Étape 6 : Gênes-Sestri Levante

    May 20, 2022 in Italy ⋅ ☀️ 23 °C

    Distance : 52km
    Dénivelé : 763 D+
    Temps de déplacement : 2h13
    Tracé GPS : https://strava.app.link/EgmtI2Tagqb

    Par Armand

    Journée quasi off aujourd'hui, histoire de récupérer un peu des 5 jours passés (+500km et 6000 en D+) et de mettre à jour notre carnet de voyage ainsi que notre itinéraire.

    Après une bonne nuit de 10h de sommeil, nous filons immédiatement prendre le petit déj à volonté proposé par l'auberge. Le terme a volonté est pris au pied de la lettre et en 1h nous mettons l'auberge à cours de stock : croissants, toast, fruits, bols de céréales, café, lait et thé, tout y passe. L'apport calorifique est fait pour les 7 prochains jours et c'est repu que nous commençons notre carnet de voyages dans le salon de l'auberge.
    1h plus tard il est temps de profiter une dernière fois des pâtes et légumes mis à disposition dans la cuisine et de se faire une dernière plâtrée, histoire de combler les derniers petits creux restants.

    Jusqu'en milieu d'aprem, le carnet de voyage est complété et l'itinéraire planifié pour les prochains jours. Nous décidons d'atteindre Florence dimanche prochain, en 3 étapes avant de remonter vers Bologne puis Venise

    Le départ de l'auberge se fait un peu avant 17h, nous avons prévu de faire quelques km pour sortir de la ville et trouver un spot où bivouaquer

    Après une sortie de la ville à vélo peu agréable, c'est avec plaisir que nous longeons la côte sous un soleil ardent avant d'attaquer une petite montée nous offrant une magnifique vue (voir photo)
    Un petit passage dans les terres s'en suit avant de retrouver la côte, où nous nous arrêtons dans la petite ville de Sestri Levante. La ville est calme et c'est devant un soleil couchant que nous caissons la croûte, face à la mer (maintenant vous aurez la chanson dans la tête hehe).

    Nous reprenons ensuite le vélo pour faire 2km et se poser sur un coin d'herbe dans un parc. C'est après s'être installé dans nos duvets qu'un garde du parc nous aborde. Il ne comprend pas l'anglais ni le français et nous ne comprenons pas l'italien, la communication est difficile. C'est donc à grand renfort de gestes et de mimes que nous comprenons que le parc ferme et qu'il réouvre le lendemain à 7h. Pas de soucis pour nous et pour lui non plus apparemment, on peut se recoucher et se reposer pour être à l' affût de la grosse étape du lendemain.
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  • Étape 7 : Sestri Levante - Borgo

    May 21, 2022 in Italy ⋅ ☀️ 23 °C

    Distance : 145km
    Dénivelé : 1550 D+
    Temps de déplacement : 5h47
    Tracé GPS : https://strava.app.link/Nl6ZbqGhgqb

    Par Armand

    Afin de rallier Florence d'ici dimanche, nous décidons de faire une grosse étape aujourd'hui et de profiter de la journée recup' d'hier pour faire pas mal de km.

    Réveil au chant des oiseaux à 7h du matin, sortit du sac de couchage à 8h30. Les nuits à la belle étoile (je rappelle que l'on a pas de tente 🙃) ne sont pas désagréables puisque les nuits sont chaudes mais le confort n'est pas à son maximum. Plusieurs fois on se réveille dans la nuit en entendant des bruits d'animaux ou en pensant que quelqu'un va venir prendre les vélos, on est un peu tout le temps sur le qui-vive.

    A 10h, une fois bien réveillé et le petit déj engloutit, il est temps de partir. Petit arrêt avant de sortir de la ville dans un magasin pour changer mon pneu arrière, bien usé.

    Comme les jambes sont bien reposées les km se font bien, petit coup de chaud tout de même dans la montée du col de Masso (600m de D+)
    La descente est un régal, la route est large et bien entretenue pour une fois

    Petite pause déj dans la ville portuaire de la Spezia, où les plages ont fait places aux immenses portes-contenaires, puis nous rattaquons la route le long de la côte. La route est plutôt belle et nous profitons du vent de dos pour avaler 25km à plus de 30km/h 🚴‍♂️🌬️
    Avant de quitter definitement la côte et de rentrer dans les terres, nous décidons de nous arrêter sur une plage de Massa pour piquer une tête. Le moment est bien venu puisque je m'aperçoit en même temps que ma roue arrière est à plat, mais pas de soucis j'ai une chambre à air de secours.
    La plage est très touristique, les parasols s'alignent sur des km de côtes mais l'eau est super bonne (en tant que breton je dirais même qu'elle était trop chaude)
    Nous restons ensuite une bonne demi heure à végéter dans les transats et essayer de rattraper nos marque de bronzage du vélo (plutôt impressionnantes ma foi)
    Se relever du transat est difficile mais nous devons nous bouger pour effectuer une dernière ascension de 500m de dénivelé avant de redescendre à l'endroit où nous dormirons.
    L'ascension est longue, je crois que je me ferais jamais au poids des saccoches dans les montées 😅
    À peine arriver en haut que nous attaquons une pente raide comme une queue de pelle et des virages en épingle.
    La baignade et la montée du col nous ont creusés l'estomac, aussi nous nous arrêtons immédiatement à la vue d'une pizzeria le long de la route après la descente
    Les prix sont pas chers, on se fait plaisir en commandant 2 pizzas chacun et en se justifiant par le fait que les 145 km dans la journée méritaient bien ça.

    Nous sommes surpris qu'il fasse nuit en ressortant de la pizzeria, il faut dire que l'attente à été un peu longue puisque la serveuse n'avait pas compris que nous voulions 2 pizzas chacuns (c'était mal nous connaître)

    On finit donc les quelques km restants à la frontale pour arrivé dans la petite ville de Borgo où nous dormons encore une fois à la belle étoile
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  • Étape 8 : Borgo a Mozzano - Firenze

    May 22, 2022 in Italy ⋅ ☀️ 25 °C

    Distance : 101 km
    Dénivelé : 1 180 D+
    Temps de déplacement : 4h
    Tracé GPS : https://strava.app.link/th8sLUwjgqb

    Par Olivier

    Après une nuit au bord du stade de foot de Borgo a Mozzano, nous nous faisons réveillé à 7h par une débroussailleuse faisant l'entretien. Apparemment la tonte le dimanche n'est pas interdite ici...

    Nous sommes maintenant dans la campagne Italienne, les prix sont abordables et nous pouvons prendre un petit déjeuner dans le café du village. On est conscient que le niveau d'anglais en France est plus que limité, mais on a l'impression qu'en Italie c'est encore pire. Nous n'avons réussi à parler à aucun Italien en anglais mis à part dans les lieux recevant des étrangers. C'est vite limitant dans les dialogues mais au moins ça nous force à apprendre les bases en Italien (il y a encore beaucoup de boulot pour les maîtriser).

    Départ aux alentours de 10h de Borgo pour la difficulté de la journée : 30km de faux plat montant puis une bosse de 12km pour arriver proche de 1 000m avant d'entamer la redescente sur la banlieue de Florence.

    Il fait beaucoup moins chaud ici que sur la côte et c'est plutôt agréable pour monter. Lors des premiers coups de pédales, on regrette d'avoir fait le dernier col à fond la veille. Du coup, ça sera une montée tranquille jusqu'au sommet.
    La descente est extrêmement rapide, puis nous devons faire 40 km dans la banlieue pour rejoindre le centre de Florence. Ce n'est jamais les parties les plus agréables quand il s'agit de traverser la ville, mais nous nous en sortons assez bien avec un itinéraire sans trop de circulation.

    Nous arrivons en début d'après-midi dans la ville avec l'objectif de faire une réparation sur le vélo, fêter les 1 semaines du départ et visiter la ville en prenant notre premier jour de repos complet le lendemain.

    Nous avions oublié qu'il était dimanche, il n'est donc pas possible d'effectuer les réparations sur le vélo... Du coup, nous n'avons plus qu'à nous concentrer sur les deux derniers objectifs !

    Ciao,
    À demain
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  • Jour de repos : Florence

    May 23, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 26 °C

    Aujourd'hui, nous nous accordons un jour complètement off à Florence. C'est le premier depuis le départ et ça nous fait réaliser qu'en seulement une semaine, on a fait de la route !

    L'objectif est de visiter Florence et pour moi faire les réparations sur mon vélo que je n'ai pas pu faire hier (roue arrière à dévoiler et roulements à changer).

    À première vue, une journée assez pauvre en récit, mais fort heureusement, un certain Leonardo va faire basculer la donne.
    Cet homme est répertorié comme hôte sur une application permettant aux cyclistes en voyage de trouver des endroits où dormir. Nous l'avons contacté afin de passer la deuxième nuit à Florence. Il est très vif et nous envoie toutes les informations nécessaires. Ça commence par un mail avec un questionnaire pointu auquel nous devons répondre pour pouvoir être accepté.
    N'ayant pas de retour, nous l'appelons pour savoir si tout est bon de son côté... Enfaîte, tous ces mails ont été dans les spams et nous n'avions pas vu. Cela est notre première erreur, puisque Leonardo nous renvoie un mail avec l'heure précise de tous ces mails envoyés.

    Bref, nous nous excusons et il nous dit que c'est possible de venir, ce qui fera suite à un nouveau mail. Dans ce dernier, nous trouverons toutes les infos nécessaires pour accéder à son domicile ainsi que toutes les règles à respecter et les barrières horaires (heure d'arrivée, motifs pour lesquels on peut être en retard, heure de repas, heure limite pour prendre une douche, etc...). Nous qui aimons la simplicité des rencontres, on sait que ça ne sera pas le cas, mais rappelons le, nous sommes là avant tout pour l'aventure !

    Nous parcourons ce document et nous rendons sur place. Arrivée devant le domicile, Armand sort de nouveau le document et me dit que c'est tout bon, on peut sonner !
    Après avoir sonné, on observe Gandalf le gris vêtu de sandales sortir de l'immeuble, nous le saluons, sans retour. Il nous fait signe de le suivre et nous adresse la parole 50m plus loin. Il nous dit tout de suite que ce que nous venons de faire, à savoir poser nos vélos contre le mur, est illégal à Florence, c'est notre seconde erreur. Troisième erreur, nous n'avons pas appelé 4min avant notre arrivée...
    Toutes ces erreurs nous mettent dans une situation gênante. Idéal pour commencer !
    Fort heureusement on rencontre Louise et Farouk qui sont également ici en tant que voyageurs.
    La soirée fut intéressante, nous essayons d'en savoir un peu plus sur Léonardo, mais il reste mystérieux. Tout ce que nous arrivons à savoir c'est qu'il a accueilli plus de 5000 personnes. On sent qu'au fond il apprécie accueillir les gens mais il n'extériorise rien. À chaque question que je lui pose, il change de sujet. Quand il s'agit de dire que l'excellent repas qu'a préparé Farouk est bon, ce n'est pas possible pour lui, il se contente de dire que c'est moyen.

    En définitive, une soirée spéciale ou nous avons réfléchi à chaque faits et gestes que nous réalisons pour être sûr de ne pas heurter le Guru.
    Malgré un côté peu sympathique au premier abord, Leonardo est quelqu'un qui aime accueillir et qui a le cœur sur la main. Nous le remercions pour son accueil et pour la soirée originale que nous avons passé. Je ne sais pas si nous reviendrons mais nous nous en rappellerons ça c'est sûr !
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  • Étape 9 : Firenze - Budrio

    May 24, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 26 °C

    Distance : 110km
    Dénivelé : 1660 D+
    Temps de déplacement : 4h32
    Tracé strava : https://strava.app.link/y49NlsGNmqb

    Par Armand

    Dernière étape avec du dénivelé en Italie avant de rejoindre les plaines au nord du pays.

    Après un au revoir chaleureux de notre grand guru (il s'est éclipsé sans un mot après qu'on l'ait remercié pour son hospitalité), nous prenons le départ aux alentours de 9h30 . La petite ville où nous logerons le soir est situé à quelques km de Bologne.

    Les premiers km nous mettent rapidement en jambe puisque nous commençons directement par une montée pour sortir de Florence. Bien qu'ayant eu une journée de repos, la chaleur et le repas frugale (un café et quelques biscuits) pris le matin rendent l'effort assez difficile.

    Sitôt sortit de la ville, nous commençons à découvrir un autre paysage : des champs et des grandes rangés de cyprès le long de la route et globalement une région plus boisée.
    Une fois une trentaine de kilomètres effectuées, la faim se fait sentir et il est temps d'attaquer le premier vrai repas de la journée. Aussi nous nous arretons au premier petit village que nous croisons où se trouve un petit supermarché, une charcuterie et un café. Après s'être mis d'accord sur la nature du repas , nous organisons l'achat des ingrédients du festin : je m'occupe d'acheter le pain et quelques fruits au supermarché tandis qu'olivier supervise l'achat de la pièce maîtresse en charcuterie : 3 énormes tranches de mortadelle
    On se pose dans le café pour manger histoire de faire vivre tous les commerces du village et nous reprenons la route une heure plus tard.

    Ce copieux repas nous a redonné des forces pour attaquer par la suite une ascension de 700 mètres de dénivelé. Nous pensions que le plus dur de l'étape était fait après la montée, mais c'etais sans compter le tracé fourbe planifié sur komoot (c'est l'appli qu'on utilise pour les itinéraires) : après quelques mètres dans la descente, celui ci nous indique de prendre un curieux chemin sur la droite. Nous pensons à un raccourci et que la portion de chemin rocailleux ne fait que quelques mètres mais pensez-y, nous voilà rendu à descendre une pente raide qui continue à n'en plus finir. Nous gardons notre positivisme en nous disant qu'au moins ça nous fait voir du pays puisque nous passons dans quelques villages et fermes perdus.
    Après quelques km et une petite chute de mon côté, nous retrouvons enfin une portion goudronnée !

    Le reste de l'étape se fait sans incident et nous quittons progressivement les vallées montagneuses.

    Arrivé à Budrio, nous sommes accueillis par notre hôte du soir Davide que nous avons contacté via warmshower. Nous faisons également la connaissance de Hauke, un allemand vadrouillant comme nous à vélo qui séjourne chez Davide en attendant la réparation de son vélo.
    Nous discutons de nos expériences à vélo et j'apprends avec joie que Davide a très bien apprécié son passage en Bretagne, passage pendant lequel il n'a eu que du beau temps.

    Nous partageons ensuite le repas avec toute la famille de Davide : pâtes carbonara (les vraies avec des jaunes d'œufs et sans crème) et gâteau au chocolat en dessert préparé par nos soins.

    Le dodo se fera dans le jardin dans la toile de tente prêté par hauke. Nous pensions au départ dormir à la belle étoile mais il s'est avéré plus sage d'utiliser la tente vu la quantité énorme de moustique présente ce soir là.

    Clap de fin pour cette journée !
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  • Étape 10 : Budrio - Padova

    May 25, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 24 °C

    Distance : 123 km
    Dénivelé : 99 D+
    Temps de déplacement : 4h26
    Tracé GPS : https://strava.app.link/rnUugZnrqqb

    Par Olivier,

    Aujourd'hui l'objectif est d'atteindre la ville de Padova, à proximité de Venise. Au programme, un tracé pour les sprinteurs avec moins de 100m de D+ sur 130 km.
    C'est la première étape de plat depuis le départ et à vrai dire nous redoutons cette étape, qui peut être monotone. De plus, Davide, qui nous a hébergé, nous a confirmé que ce n'était pas le plus intéressant de l'Italie.

    Départ vers 11h après avoir réglé quelques problèmes techniques et logistiques. Fort heureusement, les différents événements de la journée vont rendre la journée non ennuyeuse :

    - km 8 : le t shirt de Armand
    Il faut savoir que Armand a perdu un t shirt en soirée 2 jours avant de partir. Déjà que nous sommes minimalistes, ce fut une perte importante.
    Ensuite, la veille de cette étape, il se rend compte qu'il a laissé un autre t shirt chez notre hôte à Florence. La situation commence à être critique, il me dit qu'il faut qu'il soit plus attentif sur ses affaires.
    Au bout de 8 km, je reçois un appel de Davide qui me dit que sa femme a retrouvé un t shirt dans la salle de bain. Bingo, c'est Armand qui signe le troisième t shirt perdu. Il choisit donc de faire l'aller retour pendant que je continue à la prochaine ville pour faire une réparation sur mon porte bagage.

    - Km 10 : le klaxon
    Me voilà reparti à fond la caisse pour rejoindre une ville à 40 km du point de départ. Je suis seul à rouler sur le bord de la route et comme bien souvent en Italie, une voiture me klaxonne. Il n'y a aucune raison mais c'est courant là bas. Je me retourne et la voiture vient à côté de moi, le conducteur me parle en Italien, je ne comprends rien.
    Avec l'habitude des derniers jours en Italie, j'ai l'impression qu'il est énervé mais comme je ne comprends rien, je lui répète juste les derniers mots de ses phrases pour rester correct.
    Après le passage d'une voie de chemin de fer, il insiste, je ne sais pas quoi dire, mis à part les deux phrases que je connais en Italien : "Come ti chiami?" "Mi chiamo Olivio". Je me dis que c'est une bonne alternative pour le calmer tout en étant correct.
    Finalement, il me montre l'arrière du vélo et je vois que je n'ai plus ma housse de protection de mes bagages. Elle s'est envolée juste avant et je me sens très con quand je comprends pourquoi il insistait. Tellement con que la seule phrase que je trouve à lui dire quand il part c'est "no habla Espagnol"... Il me reste plus qu'à faire demi tour pour aller chercher ma housse.

    - Km 20 : les cyclotouristes
    Un événement emblématique se produit, c'est la première fois que je vous des gens en vélo voyage depuis que je suis parti. Ce sont 2 hollandais retraités qui s'arrêtent au village d'après. Ils prennent leur temps et ont déjà voyagés en Europe du Nord à vélo, ce qui me permet d'avoir pas mal d'infos sur les endroits où aller.

    - Km 40 : la carrosserie
    J'ai une soudure de mon porte bagage qui a lâchée. Je me dis donc que le meilleur moyen est d'aller dans un garage automobile pour la refaire. Je trouve une carrosserie à Ferrare où on a prévu de se retrouver avec Armand. Ils ne parlent pas un seul mot d'anglais, mais c'est assez simple d'expliquer ce que je veux. J'attends donc le boss de la soudure qui me fait ça proprement. Il adore le vélo et me dit que ça lui fait plaisir de m'aider. C'est un plaisir pour moi aussi d'avoir affaire à quelqu'un de simple et arrangeant.

    Pour la suite, on prend le temps de bien manger à Ferrare étant donné que nous avons fait les 40 premiers kilomètres presque à jeun. On repart à 15h30 et nous n'avons fait que 40 km sur les 130. C'est peu productif mais au moins les problèmes mécaniques sont réglés et Armand pourra se balader avec un t shirt les prochains jours.
    Les paysages changent complètement par rapport à ce qu'on a vu avant. Ici c'est très agricole et nous passons par des petites routes sympathiques. Toutefois, les 60 derniers kilomètres seront essentiellement sur des grandes routes avec beaucoup de circulation, ce qui est moins agréable.

    À 10 kilomètres de l'arrivée, Armand dérape lors d'un demi tour et retombe au même endroit que la veille. Rien de grave mais ce n'est jamais agréable, surotut après 120km et 40° de ressenti.

    Enfin, à 1 km de l'arrivée, c'est rebelote avec le klaxon. Une voiture veut nous doubler par la droite en ville, elle n'y arrive pas et le conducteur vient exprimer sa haine envers les vélos. Cette fois ci pas de doute, c'est bien de l'énervement. Je lui réponds donc de nouveau mes 2 phrases fétiches en Italien. Il hausse la voix crie et met un coup d'accélérateur pour nous doubler. Je pense qu'il ne voulait pas faire connaissance.

    Pour le soir, nous sommes accueillis chez Anna et Mathéo. C'est nos copains de "Pékin sans stress" qui étaient allés chez eux en octobre et nous ont donné le contact.
    C'est exactement le type de rencontre qu'on apprécie particulièrement en voyage. Ils sont hyper accueillants et ont beaucoup voyagés dans le passé, ce qui permet d'avoir des anecdotes sympathiques. En plus de ça, ils nous font découvrir des produits italiens tous plus excellents les uns que les autres.
    Nous voulons aller à Venise le lendemain donc nous passons qu'une soirée chez eux mais nous aurions volontier passé plus de temps.
    On leur donne rendez-vous au Danemark puisqu'ils prévoient d'aller passer leur vacances en vélo là bas avec leur fille de deux ans, Liberia.

    Demain, ça sera encore du plat au programme mais avec la visite de Venise qui divisera l'étape en deux.

    Ciao !
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  • Étape 11 : Padova - Caposile

    May 26, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 24 °C

    Par Armand

    Aujourd'hui nous souhaitons faire une étape tranquille et prendre le temps de visiter Venise qui se situe à une quarantaine de km de Padova, notre ville de départ.

    Nous partons assez tôt de chez Anna et Matteo, vers 9h11, peut être un de nos départ les plus matinal. Et pour cause, l'objectif est d'arriver aux alentours de 11h à Venise, ce qui nous laissera toute l'après midi pour visiter l'île.

    Le trajet se fait tranquillement, pour une fois je prends bien le temps de regarder le paysage qui me fait penser à celui de la camargue, plat et marécageux. Nous croisons un bikepackers avec qui nous discutons brièvement, il se dirige également vers Venise mais lui laissera son vélo dans la ville à côté de l'île, Mestre pour prendre ensuite un bus.
    Car il faut savoir que les vélos sont interdits comme moyen de déplacement à Venise, il y a trop de marches. Nous, nous avons choisis la solution de les laisser dans un garage à vélo à l'entrée de Venise afin de pouvoir profiter de la traversée du pont.
    La traversée est belle mais le passage à côté des bus, voitures, trains et tram gache un peu le moment.
    Nous arrivons comme prévu aux alentours de 11h à Venise et nous nous rendons directement aux garages à vélo où se situe de nombreux box pour les ranger. Ils sont très spacieux et pouvons y laisser nos 2 vélos et saccoches aisément. Je me met même à penser que l'on pourrait y mettre 2 matelas et y passer la nuit, comme on pas d'endroit précis où dormir ce soir. Mais bon y'a des limites quand même !

    Nous commençons ensuite la visite de la ville. Il y a du monde partout et les canaux sont de véritables autoroutes à bateaux, mais heureusement, nos hôtes de la veille nous ont donnés une astuce pour échapper rapidement à la foule. Il suffit en faite de ne pas la suivre. Et en effet, à l'endroit où tout le monde prenait la direction d'un grand pont, nous prenons un autre passage qui nous mène à des petites ruelles sympathiques et beaucoup moins bondées.
    Nous nous perdons ensuite un peu dans la ville tout en essayant de prendre la direction des bonnes adresses données par nos hôtes.
    Une des adresses est un bar où nous dégustons un verre de vin "una ombra" et une spécialité vénitienne à base de stockfish et d'oignons que l'on mange sur du pain "chiccheti con baccalà alla vicentina". Pour qui nous qui étions habitué à manger de la semoule la majeure partie de nos repas c'est du gastronomique.
    D'ailleurs nous avons encore très faim, nous cherchons désormais du quantitatif. Une pizzeria situé un peu plus loins fera l'affaire. Elle ne paye pas de mine mais nous nous régalons avec 2 énormes part chacun (la part faisait la taille d'une pizza moyenne) et le pizzaiolo super sympa ne nous fait payer que la moitié !
    Content de notre affaire, nous poursuivons tranquillement notre visite et nous arrêtons à la piazza San Marco, très célèbre place où nous siestons quelques minutes devant la mer.
    Nous remontons ensuite l'île pour revenir au bikepark aux alentours de 17h30 afin de ne pas trop tarder ensuite à trouver un endroit où dormir.

    Nous roulons une trentaine de km sur une route interminable jusqu'à nous arrêter au 1er village venu. Après un repas composé majoritairement de semoule et une toilette rapide à la fontaine, nous nous installons dans un city stade à côté d'un clocher (ça aura son importance, voir la prochaine étape)
    Nous nous endormons ensuite au doux son des moustiques

    Ciao ciao, la suite au prochain épisode
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  • Étape 12 : Caposile - Trieste

    May 27, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 26 °C

    Distance : 127 km
    Dénivelé : 250m D+
    Temps de déplacement : 4h29
    Tracé GPS : https://strava.app.link/ydkFZIbwqqb

    Par Olivier,

    Ce matin le réveil est piquant puisque la nuit a été plus compliquée que prévue. En effet, le fait d'avoir choisi de bivouaquer sous une église n'était pas la meilleure idée. Pour Armand, après la prière de l'Angelus, les cloches ne sonnent plus. Ce n'est pas le cas ici, puisque nous avons été réveillés toutes les demies heures non stop.
    Nous sommes également dans une région qui s'apparente à la Camargue en terme de moustiques au mètre carré. Ce fut la seconde difficulté de la nuit puisque nous nous réveillons couverts de piqûres.
    Enfin, la dernière difficulté a été la route a proximité qui même la nuit possède pas mal de trafic.

    Bref, nous sommes fatigués mais le soleil de bon matin est agréable et nous met de bonne humeur pour l'étape qui arrive : 125 km pour rejoindre Trieste, la dernière ville italienne avant la frontière avec la Slovénie. C'est la dernière étape de plat et nous avons hâte de retrouver les routes vallonnées.

    Nous prenons la route de bon matin afin de se faire un gros déjeuner au bout de 40km. Les jambes sont extrêmement lourdes, le fait d'avoir marcher à Venise n'a rien arrangé.
    Par contre, après la pause, nous repartons avec une pêche d'enfer. 60 km effectués en moins de 2h pour enfin rejoindre la côte adriatique.
    Le changement est radical, avec des montagnes abruptes qui apparaissent soudainement. Nous nous arrêtons à la première plage que nous trouvons après avoir rôti tout ce début d'après midi. C'est un petit coin de paradis entre les rochers. Quel bonheur de sauter dans l'eau !

    À ce moment là on se dit que ça valait le coup ces 300 km de plat. On prend le temps de profiter de cette plage, de se faire quelques petits sauts depuis les rochers avant de faire les 20 derniers kilomètres vallonnés qui nous amènent à Trieste.

    Nous arriverons à 16h chez Massimo, notre hôte du jour. Il accueille énormément de monde chez lui et est sur une plateforme de woofing, qui lui permet d'accueillir des gens qui en échange travaillent dans le jardin qu'il possède dans les hauteurs de Trieste.
    C'est son pote Greg qui doit nous ouvrir mais il a un changement de programme et rentre à l'appartement que vers 18h. Nous décidons alors de prolonger la sortie vélo pour visiter Trieste. En cherchant un spot pour se poser, nous sommes dans une zone militaire au niveau du port. Quelqu'un nous propose d'entrer et nous accédons au phare le plus éloigné du port où nous avons une vue sur toute la ville depuis la mer. On a vraiment un coup de cœur pour la région et on se dit que ça serait bien de prolonger un peu sur la côte quand nous irons en Croatie.

    Après avoir bien profité du panorama, on retourne à l'appartement où Greg nous accueille.
    C'est un polonais d'une quarantaine d'année qui bosse depuis 1 mois et demie pour le jardin de Massimo. Il est très "smart" et nous discutons de tout et rien. Son passé est intéressant puisqu'il est issu du monde des banques et assurances, monde qu'il qualifie de "bullshit".
    Il a fait récemment un tour du monde. Au premier abord je suis impressionné par l'aventure puis je comprends vite que c'est plus une explosion de son bilan carbone qu'il a réalisé pendant 1 ans et demie en prenant l'avion tous les 3 jours.
    Une autre personne est présente chez Massimo, c'est Giorgio, un étudiant italien qui travaille ici pendant 1 semaine.

    Avec Armand, nous exportons le savoir faire français en leur préparant des crêpes, tandis que Greg nous fait découvrir le savoir faire Polonais en nous servant des shots de vodka sortis d'une bouteille en plastique. Je lui ai seulement parlé 15 secondes d'une marque de vodka polonaise et ça lui a mis l'eau à la bouche.
    Après ce repas, nous allons retrouver Massimo au niveau du bord de Trieste. Nous découvrons le personnage, c'est quelqu'un qui vit littéralement pour les autres. Il nous fait une visite guidée de Trieste by night.

    Chez lui, il a deux perroquets dont un qui nous régale par sa faculté à reproduire la voix de Massimo. On fait une petite session photos avec les perroquets, puis il est presque 2h, tout le monde est claqué, il est temps de prendre du repos.

    Demain, pas de pression puisque des orages sont annoncés le matin à Trieste, nous voulons donc partir après pour rejoindre la Slovénie.

    l'Italie aura été pour nous le premier pays traversé, nous avons adoré les paysages et les moments passés. Nous avons eu de la chance sur la météo (un peu trop chaud quand même), ce qui a rendu le séjour encore plus beau.
    Pour la suite, nous avons hâte de rejoindre des pays avec plus de simplicité (et un meilleur niveau d'anglais) qui permettront sûrement de faire plus de rencontres.
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  • Étape 13 : Trieste - Ljubljana

    May 28, 2022 in Slovenia ⋅ 🌧 12 °C

    Distance : 96km
    Dénivelé : 1223 D+
    Temps de déplacement : 4h40
    Tracé GPS :  https://strava.app.link/BDIqJT9CAqb

    Par Armand

    Sur le papier une étape présentant quelques difficultés notemment en début de parcours mais étape plutôt courte puisque moins de 100km
    Sur le papier donc pas de quoi s'inquiéter, mais la réalité réserve parfois bien des surprises !

    Km 0 : Nous partons à 11h30, départ tardif donc mais bon c'est une petite étape donc tranquille on a le temps. La pluie c'est arrêtée mais il y a tout de même quelques bourrasques. Les premiers coup de pédales sont légers et donnés avec entrain sur un petit faux plat montant.

    Km 0,2 : Demi-tour, erreur de parcours dès les premiers mètres. Nous devons prendre une petite route sur la droite où un véritable mur nous attends. Les pourcentages avoisinent les 25%,je me demande si c'est physiquement réalisable avec le poids de nos vélos. Olivier ne se pose pas ce genre de question et attaque en premier la pente, je le suis avec une certaine apprehension

    Km 0,5 : Premiers mètres dans la pente, le coup de pédale est saccadé, la trajectoire en zigzag et je dois rabbatre mon guidon à plusieurs reprises pour ne pas partir en weeling. Pour rajouter un peu plus de difficulté, nous nous prenons maintenant d'énorme rafale de vents

    Km 1 : Olivier tombe de vélo, surpris par un coup de vent latéral vicieux alors que nous faisons quasiment du surplace dans le raidar. Prudent, je dechausse une de mes chaussures de mes cales de pédales  au cas où je viendrais également à perdre équilibre. Je ne la rechausserai que 4km plus tard.

    Km 2 : Olivier s'arrête, un de ses rayons à pété dans la pente ce qui a eu pour effet de voiler sa roue. Par chance un groupe de cycliste polonais  passe par là et s'arrête pour nous aider. Alors que nous avions vainement tenté de remettre le bout du rayon cassé à l'aide d'un pansement en guise de scotch, ces derniers ont un matériel de compet' et nous aide à enlever le rayon. Pour la roue voilée, Olivier fera avec jusqu'à l'arrivée à ljubljana : hors de question de redescendre ce que nous venions de monter. Nous remontons sur nos vélos, cela fait 1h que nous sommes partis et nous avons fait 2km.

    Km 5 : Fin du raidar, nous sommes désormais à 350m au dessus de la mer. C'est beau, 1er point positif de l'étape

    Quelques km plus tard nous passons la frontière slovène. C'est montagneux, forestier et la route est belle. Cela aurait pu être agréable de rouler si nous n'étions pas à lutter constamment contre un terrible vent de face, arrivant à grande peine à franchir les 20km/h sur du faux plat descendant.

    Heureusement le vent finit par tourner et nous pouvons avancer normalement après les 20/30 premiers km qui ont été très longs

    A 15 km de Ljubljana, nouveau fait marquant d'étape. Les nuages gris qui menaçaient au dessus de nos têtes depuis le début de l'étape nous ont fait cadeau d'une bonne averse jusqu'à l'arrivée.

    Arrivé dans la capitale slovène (une petite ville encerclée de montagne et de forêt) je cherche refuge dans une auberge de jeunesse tandis qu'olivier est partit faire réparer sa roue.

    Dans l'auberge, la gérante me dit qu'il n'y a plus de place pour ce soir et qu'apperement tout est complet dans la ville. Petit moment de panique, on en a quand même pas c**é autant pour finir à dormir dehors sous la pluie ! Après de nombreux coup de fil à plusieurs hôtel et autant de refus, je finis finalement à trouver de la place dans une auberge située pas très loin du centre, ouf.

    Un repos bien mérité pour ce soir ? Oui mais pas tout de suite puisqu'on veut tester les boîtes de nuit de ljubljana dont on nous a tant parler. Soirée underground à côté des caissons jusqu'à 4h du coup, le sommeil attendra un peu !

    Jour de repos le lendemain, petite visite de la ville et rechargement des batteries
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  • Étape 14 : Ljubljana - Rijeka

    May 30, 2022 in Croatia ⋅ 🌧 15 °C

    Distance : 128 km
    Dénivelé : 1640 m D+
    Temps de déplacement : 4h45
    Tracé GPS : https://strava.app.link/SRF8J7QmFqb

    Par Olivier

    Après un jour de pause bien mérité à Ljubljana, nous prévoyons de reprendre la route. La météo Slovène est toujours capricieuse puisque dehors il fait gris et froid comme durant tout le weekend.
    Nous souhaitons arriver à Rijeka, sur la côte croate où il devrait faire plus chaud. Mais pour cela, nous devons avaler 130 km sans aucun mètre de plat mis à part la sortie de Ljubljana.

    Pour ne pas arriver trop tard, nous mettons un réveil à 8h, ce qui nous paraît un bon compromis pour récupérer de la soirée de la veille tout en démarrant assez tôt le matin.

    Comme d'habitude, le départ se fera tardivement (presque 10h30), à cause de ma housse de protection qui a été perdue. Je l'avais mise à sécher lors de notre arrivée et lors du nettoyage des chambres elle a disparue. Malgré une inspection de toute l'auberge, je ne retrouverai rien...
    C'est plutôt embêtant vu la météo annoncée et l'humidité déjà présente dehors. Il fallait s'y attendre, c'est toujours quand on a besoin des affaires qu'on ne les retrouve plus.
    Après le départ galère de samedi, on remet donc ça aujourd'hui. Je trouve un sac poubelle de 150L à l'auberge qui fera office de nouvelle housse de protection.

    La sortie de Ljubljana est agréable avec les pistes cyclables. Comme la ville est petite, nous sommes très vites dans la campagne et parcourons les 10 km de plat pour arriver au parc naturel de kranjiski et commencer à grimper. Ces 10 kilomètres ne seront pas les plus faciles puisque nous traversons plusieurs kilomètres de travaux où le goudron a été enlevé et avec les fortes pluies, c'est un véritable champ de boue. Au bout de 15 minutes nos vélos sont donc gorgés de boue comme après une sortie VTT en hiver et cela va poser quelques problèmes (voir épisode de demain).

    Pour la suite, nous allons à notre rythme dans les montagnes slovènes, nous sommes mouillés, il fait froid, mais qu'est-ce que c'est beau !
    On a un coup de coeur pour la Slovénie et on regrette de ne pas faire ces routes sous le soleil, mais bon, c'est peut être ça le charme du pays.

    Après 60 km et la majorité du dénivelé effectué, il est temps de prendre une pause. J'ai pris un peu d'avance et je m'arrête dans un café pour préparer la collation. Je vais dans une boulangerie et je me dis qu'il faut qu'on arrête nos habitudes française, car les boulangeries deviennent de moins en moins attirantes. Ici, les rayons sont complètements vides, il y a juste 3 petits pains et 2 parts de pizza/gâteau. Je prends donc une part de gâteau par politesse, mais je m'attendais à mieux.
    Après quelques minutes sans voir Armand, je m'inquiète et j'arrive à l'avoir au téléphone. Enfaite il s'est arrêté juste plus haut dans le village. Je lui indique la position et heureusement je reste proche de la route, parce qu'il passe à côté de mon vélo sans s'arrêter. Après avoir poussé un petit crie, j'arrive à attirer son attention et il fait demi tour pour prendre le ravito

    La suite de l'étape sera très rapide avec un profil plus plat et un léger vent de dos qui nous donne des ailes. Pour passer la frontière nous avons 2 nouvelles bosses bien raides sur une petite route au milieu de nulle part. Avec le mauvais temps, on a oublié de prendre une photo avec le panneau "Slovenia" donc on le fait ici avant de passer en Croatie. C'était sans compter sur la mauvaise humeur du douanier qui crie quelque chose en Slovène et nous fait signe de passer vite. La photo sera donc sans Armand... On comprend pas sa mauvaise humeur, surtout que vu l'emplacement du poste, il doit y avoir au maximum une voitures par heure, il devrait être content de voir du monde...

    De l'autre côté, c'est le panneau "Hrvatska" (Croatie). Personne est là pour nous presser de ce côté, donc on prend le temps de faire la photo tous les deux.
    Dès qu'on roule en Croatie, la route est sèche pour la première fois de la journée, il ne pleut plus et il fait plus chaud. Ça y est, le temps pourri semble derrière nous.

    On passe quelques dernières petites bosses et on entame la grosse descente sur Rijeka qui est au niveau de la mer. On avait hâte de rejoindre la côte croate et on est pas déçu, puisque c'est vachement beau. On arrive à l'auberge en fin d'après midi et c'est les retrouvailles avec l'Adriatique qui a perdu quelques degrés avec la pluie.

    L'auberge est bien sympa, on y rencontre tous types de voyageurs dont un anglais à vélo qu'on a vu passer pendant la journée. Il a fait exactement la même étape que nous et est venu de Londres à vélo.

    On prévoit de rouler avec lui demain. Il vise la Turquie donc il va suivre la côte, tandis que nous, nous voulons juste faire une journée supplémentaire sur la côte pour en profiter avant de remonter au Nord-Est pour rejoindre Zagreb.

    La visite de Rijeka sera finalement abandonnée faute de timing et de fatigue, nous préférons nous reposer pour l'étape de demain qui devrait être assez difficile (la côte croate ne possède pas 1 seul mètre de plat).
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  • Étape 15 : Rijeka - Senj

    May 31, 2022 in Croatia ⋅ ⛅ 20 °C

    Distance : 57km
    Dénivelé : 709 D+
    Temps de déplacement : 2h15
    Tracé GPS : https://strava.app.link/6udLerXlFqb

    Par Armand

    Pas de grande distance sur cette étape puisque nous souhaitons seulement profiter de la beauté de la côte adriatique avant de remonter dans les terres. Pas d'exploit sportif de prévu donc mais cette étape a eu son lot de péripéties.

    Nous partons aux alentours de 11h de l'auberge en compagnie de Chad, un anglais d'une trentaine d'années souhaitant rejoindre la Turquie à vélo. A peine fait 100m que l'élément déclencheur de cette journée survient : Olivier entend un bruit pas rassurant dans son pédalier, le genre de bruit qui annonce des problèmes. En effet, il s'avère qu'olivier a du jeu dans son pédalier, peut être les roulements de cassés.

    Nous décidons alors de chercher un magasin de réparation tandis que Chad continuera seul sa route. Nous pensions le rattraper en chemin puisque nous sommes plus rapide mais il s'est avéré que la réparation n'a pas été aussi rapide que souhaitée. La 1ère tentative à l'intersport est vaine puisqu'ils n'ont pas la clé spéciale pour démonter le pédalier. Il reste 2 choix : le Décathlon à 5km où un magasin de location de vélo, plus proche. Olivier décide d'appeler le magasin de location, ces derniers lui propose d'aller voir leur mécanicien qui travaille au garage situé à quelque km.

    Arrivé au garage, nous rencontrons le fameux mécanicien qui nous sera d'une aide précieuse.
    Après inspection du pédalier, il s'avère que les roulements ont été désaxés : la pluie de la journée d'hier et les passages dans des chemins terreux ont encrassés l'intérieur du pédalier.
    Bonne nouvelle puisqu'il n'y a donc rien à changer.
    Nous en profitons également pour lui demander s'il est possible de graisser nos chaînes, qui ont également subient les intempéries des derniers jours. Il accepte volontier et procède même à une inspection totale de nos vélos, des freins jusqu'aux cables de dérailleurs qui s'effilochent : rien n'est oublié. Nous sentons qu'il aime le travail bien fait et est même prêt à prendre sur son temps professionnel pour nous aider : ce gars est une pépite ! Une fois nos vélos comme neuf, nous lui demandons combien nous lui devons pour l'aide, mais celui-ci ne veut rien entendre et ne souhaite rien avoir en echange. Nous insistons tout de même pour lui payer au moins un café qu'il finit par accepter.
    En discutant au café du coin, nous en apprenons un peu plus sur sa vie et échangeons un peu sur plein de sujets, des plats traditionnels croates (essentiellement de la viande) à ses joueurs de foot préférés (kramaric, international croate)

    Il est ensuite temps pour nous de reprendre la route et pour notre sauveur de retourner au travail. Nous sommes vraiment content de notre rencontre et espérons en faire encore de nombreuses comme celles-ci !

    Comme prévu, nous longeons la côte sous un grand soleil et profitons du superbe paysage qui s'offre à nous. Nous roulons ainsi une cinquentaine de km pour nous arrêter à Senj, petite ville où nous dormirons dehors face à la mer après avoir piqué une tête et mangé face au soleil couchant. C'est probablement un de nos meilleurs spots de nuit à la belle étoile !

    Rdv étape 16 pour de nouvelles péripéties
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  • Petit réveil depuis notre spot
    Un aperçu de la densité du lieu où on se trouve

    Étape 16 : Senj - Sosice

    June 1, 2022 in Croatia ⋅ ⛅ 19 °C

    Distance : 154 km
    Dénivelé : 2 620 m D+
    Temps de déplacement : 6h26
    Tracé GPS : https://strava.app.link/Zs5DvUAVFqb

    Par Olivier

    Aujourd'hui, on a planifié une grosse étape, pour s'approcher au maximum de Zagreb et arriver assez tôt à la capitale le lendemain.
    Hier c'était la dernière étape sur la côte, maintenant nous sommes au cœur du parc national de svejerni velebit, avec des montagnes à plus de 1 000m. Nous devons d'ailleurs passer un col à 1000m pour rejoindre les terres (16 km de montée pour commencer la journée). Ensuite, c'est encore vallonné jusqu'à la ville de karlovac, puis de la plaine jusqu'à Zagreb.

    Le réveil est magnifique au bord de l'Adriatique, le spot a été bien choisi, avec l'île de krk à quelques kilomètres. La nuit fut interrompu à de nombreuses reprises, mais le spot du réveil nous fait oublier la fatigue. Il est 7h30 et le soleil cogne déjà fort, je choisis donc de piquer une tête pour réveiller les muscles. Nous prenons un petit déjeuner extrêmement copieux pour ne pas transporter trop de nourritures, puis nous prenons la route vers 10h avec l'objectif de longer la côte pendant 10 km.
    La route principale n'était enfaite pas celle qui longe la côte et on s'apperçoit au bout de 5 km que nous sommes sur une route rejoignant les terres directement. Sachant que l'itinéraire que nous avons tracé faisait juste un détour pour faire le col, nous choisissons de continuer sur cette route et raccourcir la distance.
    Ça reste un bon petit col qui monte à plus de 600 m. En haut, il est temps d'aviser puisque nous venons de raccourcir de 30-40 km l'étape. Je refais un nouvel itinéraire qui nous fait éviter la plaine de Zagreb. Comme ça, nous irons au Nord pour rejoindre un parc national proche de la Slovénie où il semble n'y avoir rien à part des montagnes et de la forêt. Ça permet de voir une autre partie de la Croatie qui semble être moins touristique.

    Je dis à Armand que ce soir j'ai envie d'aller à la rencontre de l'habitant et de trouver un endroit ou dormir au pif dans un village. Je vois également le village de sosice sur la carte, qui m'interpelle, je dis en rigolant qu'il faut qu'on dorme ici.
    Vous verrez plus tard, ces 2 phrases ont été prises au pied de la lettre.

    On continue donc notre itinéraire à travers la campagne. Les paysages sont vraiment sympas, il n'y a pas un mètre de plat et dans le deuxième col à 900m que nous passons, il commence à faire très chaud.
    À 65 km on s'arrête dans un village pour manger. On a vraiment bien avancé malgré le dénivelé important.
    On repart complètement full pour une partie descendante puis du plat pour rejoindre le parc naturel. En 2h on avale 60 km jusqu'à ce que l'itinéraire nous fasse passer par un chemin. On perd vite du temps et on a mal pour nos vélos. On se prend quelques petites averses qui nous rafraîchissent et qui salissent les vélos tout propre de la veille.

    À 18h on fait une dernière pause au pied des dernières montées qui nous attendent. Normalement plus qu'une heure à pédaler ! On attaque direct dans le dur, des côtes à 15% suivi de plat ou redescente, le tout sur des petites routes entre les vignes. Ensuite, les routes deviennent encore plus petites, il n'y a plus de maison et les côtes sont plus de l'ordre de 20%. Puis vient les chemins qui nous font encore perdre du temps et qu'on ne peut pas contourner si on ne veut pas redescendre de 200m...
    Un premier chemin, puis un deuxième, puis un troisième, ça y est nos vélos sont de nouveau plein de boues avec l'orage qu'il vient d'y avoir.

    Entre ces chemins, les routes sont encore plus étroites et on atteint des raidars à 25-30% suivis de descente et ça recommence. En se mettant debout sur la selle, la roue arrière patine sur place avec la pente, le poids et la route mouillée, ça commence à être dur après 140 km.

    Armand loupe une intersection, il est 19h30 on est au milieu de nulle part sans réseau. Quand je trouve du réseau je lui dis que je fonce trouver un village pour essayer d'avoir à manger pour ce soir. Je culpabilise un peu de pas unir nos forces mais la survie avant tout !

    Je me m'arrache dans tous raidars afin d'arriver à la civilisation le plus vite possible et quand je rejoins une "grande route", il y a une église perchée qui sonne, c'est splendide. Je prends le temps de faire le détour et quelques photos, il faut quand même profiter. Puis il y a un petit village mais absolument rien pour se ravitailler. Je continue donc à fond la caisse dans une côte avec des pourcentages raisonnables pour arriver au fameux village de sosice.

    À première vue, il y a rien, je localise un abri à l'entrée de l'église qui pourrait nous servir de spot (il y a eu de grosses averses et il y a beaucoup d'humidités donc nous pouvons pas dormir dehors).

    Je trouve un restaurant mais il est fermé et il n'y a personne. Un peu plus loin, il y a une dame qui ne parle pas anglais, elle comprend restaurant et me montre la route. Je continue et il y a effectivement un autre restaurant qui est aussi fermé. J'essaye de trouver quelqu'un mais c'est vide. Il y a une entrée de maison avec une pièce où un lave linge tourne, je me dis que ça sera notre spot.

    Je sais pas trop quoi faire vu qu'il y a personne dans le village, du coup j'explore les spots, je vois un grand hangar qui peut aussi être pas mal. Je reviens vers la dame pour lui demander si elle connait un restaurant ouvert, elle me dit un nom de village mais impossible de le situer. Il y a un homme à proximité du premier restaurant, je viens lui parler en essayant de lui faire comprendre que je cherche à manger, il appelle un autre gars qui semble être le propriétaire mais qui ne parle pas anglais non plus. Il appelle plein de monde pour traduire mais personne ne parle anglais, puis il m'ouvre un appartement. Je me dis que c'est génial, il nous prête un appartement pour passer la nuit.

    Entre temps Armand arrive et le gars m'apelle dans l'appartement pour parler au téléphone à quelqu'un qui parle anglais. Elle me dit que c'est 50€ la nuit par personne... C'était donc pas de la générosité. Je lui explique qu'on cherche à acheter de la nourriture ou un restaurant, elle me dit qu'ils peuvent nous faire à manger pour 7€. Je lui dis ok pour le repas, mais pas pour la nuit, nous avons ce qu'il faut.
    À la suite de ça, le mec grogne quelque chose en croate, me fait signe de sortir et se barre. Donc si on comprend bien, c'est mort pour manger.
    Il reste un retraité qui s'est joint à la discussion il nous dit "food" et "sleep". Il cherche à nous aider mais on comprend rien, puis il nous montre sur la carte un endroit où on peut manger et dormir. C'est à 60 km dans la mauvaise direction. Donc on essaye de lui faire comprendre que non, mais il ne veut rien entendre.

    Il commence à faire nuit, on trouve un point d'eau, c'est l'heure de la douche. On fait le point sur la nourriture qu'on a, ça va pas être un gros repas après les 150 km (un reste du muesli et ... Et ba c'est tout !) mais tant pis on trouvera demain matin.

    Je dis à Armand que pour moi le mieux c'est de se mettre à l'intérieur où j'ai localisé une pièce.
    En y allant, on voit qu'il y a du monde dans le restaurant. Je vais dedans pour expliquer qu'on cherche à manger et il y a un gars qui parle un petit peu anglais. Il nous dit qu'il est encore ouvert et qu'il peut faire à manger. On est heureux comme tout et le gars nous prépare un festin. Il nous dit qu'il faut qu'on prenne des forces. C'est la meilleure récompense après cette dure journée.
    On fait la rencontre de Polina, une réfugiée Ukrainienne qui est hébergée là avec sa famille.

    On se débrouille pour échanger avec eux comme on peut et je demande si on peut poser nos matelas ici et on croit comprendre que le gars nous dit que c'est pas possible.
    En repartant complètement full après ce repas, c'est la cerise sur le gâteau, Zdenko (le gérant du restaurant) nous dit qu'il a une maison. C'est à 50m, il nous ouvre et nous montre une chambre avec deux lits, il nous dit vous pouvez dormir ici. C'est absolument incroyable, on le remercie comme on peut et c'est des moments comme ça qu'on était venu chercher.
    Il est donc 23h, nous sommes au chaud dans des lits bien confortables après 150 km, quelle journée !

    Ça confirme ce que je pensais sur la possibilité de faire des rencontres plus originales en Croatie.
    Ça confirme également que par dessus tout, c'est l'aventure humaine et l'imprévu qui provoque le plus de sensations dans le voyage. Parce qu'il faut le dire, cette journée a été sensationnelle (et en plus on dort à sosice et chez l'habitant comme annoncé). On s'endort donc le cœur rempli d'émotion.

    Demain sera plus tranquille et heureusement j'ai envie de dire !
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  • Étape 17 : Sosice - Zagreb

    June 2, 2022 in Croatia ⋅ ⛅ 25 °C

    Distance : 68km
    Dénivelé : 613D+
    Temps de déplacement : 2h45
    Tracé GPS : https://strava.app.link/fcBkyw1WIqb

    Par Armand

    Cette étape nous permettra de rejoindre Zagreb, capitale de la Croatie, où nous prendrons un jour de repos pas démérité après une étape comme celle d'hier.

    Ce matin, nous nous réveillons vers 8h, encore heureux d'avoir eu la chance de dormir sous un toit cette nuit là.

    Direction ensuite le café de Zdenko où nous prendrons notre petit déjeuner. C'est la moindre des choses de faire vivre son commerce après tout ce qu'il a fait pour nous !

    Nous y retrouverons également la famille ukrainienne  avec qui nous discutons un peu de notre voyage.

    A 10h30, après une photo souvenir avec toute la bande, nous prenons les voiles direction Zagreb.
    Encore une fois le paysage est au rendez-vous, nous passons à quelques km de la frontière slovène avant de bifurquer vers l'est.

    Arrivé à Zagreb, petit tour au supermarché pour acheter de quoi faire à manger et cuisiner à l'auberge. Celle-ci est bien animé et une bonne ambiance y règne, de quoi faire plein de rencontres !
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  • Étape 18 : Zagreb - Stubice Toplike

    June 4, 2022 in Croatia ⋅ ☀️ 27 °C

    Distance : 41 km
    Dénivelé : 889 D+
    Temps de déplacement : 1h50
    Tracé GPS : https://strava.app.link/FBZuINJXQqb

    Par Olivier

    Après une deuxième soirée sur Zagreb, l'idée est de ne pas partir trop tôt aujourd'hui afin d'avoir le minimum syndical de sommeil. On profite de la cuisine pour faire un gros brunch, on finit de planifier les prochaines étapes puis on s'élance dans l'après midi avec l'idée de s'approcher de la frontière Slovène.
    Quand j'ai fait le parcours, je n'ai pas choisi le plus logique, puisqu'un massif montagneux se trouve au nord de Zagreb. Ça à l'air sauvage avec des routes parfaites pour le vélo. On commencera donc par 900 m de dénivelé après les 4 premiers kilomètres de plat. On appréhende un peu cette montée mais finalement la pente est faible et régulière et nous sommes à l'ombre tout le long.
    La montée se passe donc pour le mieux, puis on enchaîne avec la descente où on se laisse filer. Peu après, on traverse un village ou il y a un mini festival. L'ambiance est sympa, on est devant la scène où il y a un groupe qui joue, Armand me dit qu'il est partant pour prendre une petite bière. Je suis également partant et propose même de stopper ici l'étape pour profiter.

    Je demande à un restaurant si on peut laisser nos vélos, ils acceptent et nous voilà parti pour découvrir les fêtes de village Croate !
    Pour immortaliser le premier festival de notre périple, j'achète une casquette rose fluo avec le nom du festival. Ça sera mon souvenir de Croatie !

    Au fur et à mesure de la soirée les rues sont bondées et après minuit nous tombons de fatigue. Seul problème, nos vélos étant dans la cour du restaurant, nous devons attendre que les rues se vident pour pouvoir tout déplacer.

    Au final à un peu plus de 2h, nous trouvons un spot dans un parc.
    Demain le réveil sera sûrement piquant !
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  • Étape 19 : Stubicke Toplice - Ormoz

    June 5, 2022 in Slovenia ⋅ ☁️ 21 °C

    Distance : 73km
    Dénivelé : 611D+
    Temps de déplacement : 2h48
    Tracé GPS : https://strava.app.link/YVyU1n3RQqb

    Par Armand

    Après un sommeil quelque peu troublé par les caissons du DJ du village, nous nous réveillons sur les coups de 8h. Apperement les animaux étaient de fête également puisque je trouve 2-3 escargots collés à mon matelas accompagnés de  quelques autres bestioles inconnues au bataillon qui me chatouillaient les oreilles. Ce sont les joies de dormir à la belle étoile !

    D'après Strava nous sommes partis à 12h17, ce qui fait un peu tard je trouve comparé à l'heure du réveil. Notre objectif du jour est de faire une centaine de km, étant donné que nous avons grillé une cartouche hier en nous arrêtant au bal du village, il faut maintenant avancer. L'idéal serait sans doute d'atteindre la Hongrie après un petit passage par la Slovénie. J'ai bien dit l'idéal.

    La route jusqu'à la frontière slovène se fait bien, entre champs de blé et petits villages. Un petit coup de cul au 30 ème de km mais aucune autre difficulté sinon.

    Nous arrivons à la frontière slovène aux alentours de 17h. Une petite photo du panneau du pays puis nous avançons vers les cabines où les policiers des 2 pays frontaliers vérifient nos identités. Puisque la Croatie ne fait pas partie de l'espace schengen, les contrôles sont plus renforcés. Aucun problème pour les croates qui regardent à peine nos cartes d'identités, cependant les slovènes prennent le temps de bien les vérifier. Après avoir rendu la mienne, quelques minutes plus tard, celle d'olivier semble poser problème. Apperement celle-ci aurait été déclarée perdue quelques mois auparavant et n'est donc plus valide ! Heureusement, Olivier a également son passeport, pas de soucis donc pour passer la frontière mais il ne peut pas récupérer sa carte : il doit signer un papier pour approuver que sa carte soit rapatriée en France. Petit coup de pression de la police slovène pour qu'olivier choisisse cette option, mais c'est mal le connaître ! Se sentant victime d'une injustice puisque sa carte n'a jamais eu de problème dans les autres pays , y compris au nepal, ce dernier va se défendre corps et âme pour récupérer son précieux. Malheureusement, après de multiples échanges avec l'ambassade française de Slovénie et le consulat, et quelque autres coups de pression des policiers, le combattant français doit s'avouer vaincu : la carte ne peut être récupérée. Gardant toute dignité, Olivier ne se pliera néanmoins pas à la signature du papier pour le rapatriement de la carte et filera tête haute sur son vélo devant la police slovène.
    -"Do you want to sign the paper ?"
    -" I will come back"
    Ce seront les derniers mots échangés par les 2 protagonistes.

    La bataille ayant durée près de 3h, je me suis chargé entre temps de nous trouver un endroit où dormir. Ils annoncent un orage pendant la nuit donc l'objectif est de trouver un endroit abrité. Je cherche le lieu du refuge dans la ville d'ormoz située 2min après la frontière. Je repère un terrain de foot avec des grandes tribunes et qui est accessible. C'est parfait, je ne vais pas chercher plus loin.

    C'est donc dans le cop du RK Jerusalem Ormoz que nous essayerons de trouver le sommeil : les prévisions de l'orage étaient justes.

    Quelle journée encore une fois !
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  • Le bivouac du matin
    La fameuse frontière Croatie/Slovénie170 km plus tardVue depuis le balcon

    Étape 20 : Ormoz - Badacsyontomaj

    June 6, 2022 in Hungary ⋅ ☁️ 22 °C

    Distance : 170 km
    Dénivelé : 1 070 m D+
    Temps de déplacement : 6h24
    Tracé GPS : https://strava.app.link/dktH0TJT2qb

    Par Olivier,

    Aujourd'hui l'étape est longue avec plus de 160 km étant donné que les autorités slovènes nous ont empêchées d'avancer hier en fin de journée.

    Le spot de bivouac était le plus confortable avec pour moi une place sur un plancher tout en haut des gradins d'un terrain de foot où sont normalement la presse ou le speaker. D'un côté, on est abrité complètement et de l'autre, nous avons des bâches qui nous abritent partiellement. Heureusement que c'était le meilleur spot car cette nuit les orages ont été violents et on aurait pu être mouillé sévèrement. Le problème a été le bruit généré par les orages et le froid qui nous ont empêchés de dormir de 2h à presque 6h du matin.
    Toutefois, le réveil est moins piquant que la veille et le panorama sur le stade de foot est assez original, ça nous met dans le bain.
    On est au courant de la longue journée qui nous attend, on se met donc la pression pour ranger nos affaires vite, je pars en premier pour aller nous acheter le petit déjeuner et au bout de 10 km on trouve un café. Un peu après 10h, nous prenons donc le départ réel.

    On décide de rouler tranquillement mais sûrement, c'est à dire passer de longues heures sur le vélo sans trop forcer (ce qui a été très rare pour le moment).
    Le début d'étape est en Slovénie, nous sommes donc sur des toutes petites routes avec des énormes pétards, nous traversons la frontière Croate puis 5 km après nous retraversons côté Slovénie pour dire adieu définitivement à la Croatie. La partie Croate est goudronnée tandis que de l'autre côté de la barrière, la partie Slovène est un chemin. Je prend une photo qui, je trouve, illustre parfaitement mon ressenti entre les deux pays : la belle route croate symbolise la beauté de paysage, le magnifique temps toute la semaine, les rencontres avec les habitants tous plus gentils les uns que les autres tandis que le chemin en Slovénie signifie les 4j/4 de pluie que nous avons eu, la boue qui a provoqué la rupture de mon pédalier et la douane Slovène qui a une première fois empêché de prendre une photo à la frontière puis détruit ma carte d'identité... Bien sûr c'est juste une caricature suite à l'épisode de ma carte d'identité la veille, puisque la Slovénie a quand même été un coup de coeur en terme de paysages, j'y reviendrai sûrement !

    Très vite nous serons sur des routes plus plates. La dernière côte en Slovénie sera même avec de faible pourcentage, c'est la première fois dans ce pays.
    Nous passons la frontière hongroise, petite photo, puis nous prenons des routes assez plates et sans voitures. C'est agréable, nous sentons la fatigue générale mais les jambes vont bien donc on avance ! À 90 km, on traverse notre première ville hongroise (impossible de vous dire le nom au vu de la complexité) et on en profite pour faire une pause café/boulangerie pour tenir les 80 derniers km.
    Premières impressions en Hongrie : l'anglais n'est pas leur tasse de thé.

    La suite sera relativement plate avec des grandes lignes droites, j'ai extrêmement mal aux fesses et je suis vite lassé par les paysages. J'ai envie de retrouver la montagne.
    Armand pense exactement l'inverse, il se plaît dans le décor et trouve ça reposant.

    Je décide de faire un arrêt pour régler ma selle puisque sur le plat j'ai des douleurs. Je fais bien car ça a l'air d'être mieux après.
    À 40 km de l'arrivée, nous voyons des collines qui bordent le lac Balaton et ces derniers kilomètres seront vallonnés (soulagement pour ma part).

    À 18h on arrive au bord du lac, c'est très beau et ça donne envie de se baigner mais ce n'est pas possible où nous sommes.
    Nous nous rendons chez Marietta et Micky (j'espère que l'orthographe est bon), qui sont nos hôtes du soir. Ils nous indiquent un spot pour se baigner et nous proposent de goûter le vin local qu'ils diluent avec de la limonade (désolé pour les puristes).
    On passera une soirée fort sympathique avec eux. Micky nous présente ses "Palinka", les gnoles de Hongrie (qui sont particulièrement savoureuses juste après les 165 km). Ils sont extrêmements accueillants !
    Marietta gère des chambres d'hôtes au bord du lac, elle nous mettra à disposition une location vide pour cette nuit. C'est aussi une aventurière puisqu'elle compte un trip à travers l'Asie à vélo. On sent qu'elle aime vraiment recevoir du monde, son métier lui correspond parfaitement.
    Ils souhaitent venir en France cet été, nous leur donnons quelques bonnes adresses et eux nous donnent également tous les bons plans autour du lac Balaton et à Budapest.

    Le soir, nous sommes exténués après les 4 précédentes nuits peu reposantes. Quel bonheur de retrouver un lit !

    Demain, nous souhaitons faire le tour du lac. Ça sera donc assez long mais tout plat, ce qui permettra de se mettre de nouveau en "cyclotouristes".
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  • Étape 21 : Badacsonytomaj - Balatonàlmad

    June 7, 2022 in Hungary ⋅ ⛅ 28 °C

    Distance : 109km
    Dénivelé : 365D+
    Temps de déplacement : 4h30
    Tracé GPS : https://strava.app.link/ckBGkVxS2qb

    Par Armand

    Après une bonne nuit de sommeil incomparable avec les 2 nuits passées précédentes, nous prenons la route à 10h.
    Au programme du jour, le tour de l'immense lac Balaton pour rejoindre l'hôte warmshower du soir. 

    Au bout de quelques km , nous prenons une piste cyclable qui longe la route principale. C'est moins dangereux pour rouler mais la présence de grosses racines d'arbres tous les 10m ne rendent pas le trajet confortable avec nos vélos de route. Cerise sur le gâteau, je me rends compte après avoir enchaîné 4-5 racines en mode BMX que ma roue arrière est crevée ! C'était à prévoir, je descends tout de suite du vélo et commence à démonter ma roue. Je n'ai pas racheter de chambre à air après ma première crevaison il y a quelques semaines mais nous avons un stock de rustine et de la colle. Pas encore assez familier avec le démontage de chambre à air, je met un peu de temps à enlever celle-ci et, autre problème, les rustines que nous avons sont faites pour des VTT. Les premiers essais de collage échouent et, voyant que nous perdons pas mal de temps, Olivier décide d'aller chercher une chambre à air au magasin le plus proche. Au bout de la 2eme tentative, je réussis enfin à réparer la chambre à air. Pendant ce temps Olivier m'appelle pour me dire qu'il en a acheté une nouvelle. Autre information, Alexandre alias "Dijon", un de nos camarades d'école, l'a appelé pour l'informer qu'il était de l'autre côté du lac. Heureux de pouvoir croiser un de nos compatriotes vadrouilleur, nous décidons de le rejoindre en traversant le lac en ferry, puisque faire le tour nous prendrait encore du temps.

    Cet imprévu nous aura tout de même permis de faire une croisière de 20min et d'apprécier toute la beauté du lac. Arrivé de l'autre côté, nous roulons encore quelques km pour rejoindre notre ami. Ce dernier est également en vélo et nous faisons un bout de chemin avec lui. Le tour du lac est très touristique et nous voyons de nombreux camping et aire de plages privés. Nous nous arrêtons au bout de quelque km pour piquer une tête dans le lac puis il est temps de dire au revoir à notre ami grenoblois.

    Le reste du chemin se fait tranquillement et sans encombre et nous arrivons en début de soirée chez notre hôte.

    Une bonne nuit et demain direction Budapest !
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  • Étape 22 : Blatonmaldi - Budapest

    June 8, 2022 in Hungary ⋅ ☁️ 25 °C

    Distance : 135 km
    Dénivelé : 1 080 m D+
    Temps de parcours : 5h46
    Tracé GPS : https://strava.app.link/Xmq6zlXi4qb

    Par Olivier

    Nous nous réveillons chez Adrian ce matin et heureusement que nous avions un abri car les orages ont été violents cette nuit. Le temps est d'ailleurs encore orageux et la stratégie est de prendre la route dès que le vent se calme.

    Nous prenons un petit déjeuner chez Adrian, qui comme nos hôtes précédents, a prévu de venir faire du vélo en France cet été. On lui donne également nos bons plans.

    L'étape est assez longue avec 130 km pour rejoindre Budapest. Ça fera donc plus 400 km en 3 jours. Après cela, un bon repos à Budapest sera mérité.
    Le début est assez monotone avec un vent défavorable qui va vite se calmer. Nous avançons bien et faisons une pause à 50km où nous hésitons entre grignoter et faire un vrai repas. Armand prend les choses en main et nous propose un festin. On repart full de chez full et dans l'impossibilité de forcer durant les heures suivantes.

    Flora, la personne chez qui nous allons m'a conseillé un nouvel itinéraire, à savoir l'Eurovélo 14, qui vient d'être inaugurée.
    Nous suivrons donc cet itinéraire pendant de nombreux kilomètres et ça permet d'avoir des bonnes portions réservées aux cyclistes.

    Le temps se gâte et on ne peut échapper à un orage qui survient dans l'après midi. C'est immédiat, en quelques kilomètres, les vélos sont couverts de boue. Mon pédalier qui avait fait quelques menaces me lache de nouveau, à chaque coup de pédale c'est un énorme grincement, j'ai mal au cœur pour mon petit vélo.
    Additionné à ça, mon porte bagage qui a cassé il y a quelques jours fait que j'ai régulièrement des frottements. Ces 50 derniers kilomètres ne sont pas les plus agréables, mais je sais qu'arrivé à Budapest c'est la délivrance et j'ai prévu de régler tous ces problèmes.

    On arrive donc vers 20h à Budapest, nous préparons un dîner à nos hôtes qui ont pas mal de travail et une fois de plus, nous estimons avoir mérité notre nuit.

    Nous reste plus qu'à nous reposer et à profiter de Budapest !
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