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  • Day 79

    Après l'effort le réconfort !

    March 28 in Chile ⋅ 🌬 10 °C

    Une bonne grosse grasse matinée 😴, c'est exactement ce dont on avait besoin pour commencer cette journée et récupérer de Torres del Paine. Les gérants de l'hostel sont très chill ce qui nous permet de nous réveiller plus tard que l'heure de check-out et quitter l'auberge vers 12h30. Et après avoir fait le plein de sommeil, la prochaine étape, c'est faire le plein de calories. Pour cela, rien de mieux que "El Pirincho", un buffet à volonté chilien que l'on avait soigneusement noté pour l'après-trek sur recommendation de Marcelo et Ángel, nos amis chauffeurs de bus ! Après avoir fait trois fois le tour du buffet et goûté chacune des spécialités, mon coup de cœur revient à la cazuela de cordero con luche (un ragoût d'agneau avec de la "luche", une espèce comestible d'algue). Un mois plus tard (désolé pour ce léger retard dans les récits ☺️), cela reste toujours mon plat chilien préféré. On accompagnera tout ça de petites cervezas 🍻, l'occasion de goûter les bières locales brassées sur Punta Arenas !

    Punta Arenas, c'est d'ailleurs la prochaine destination du voyage, que l'on souhaite rejoindre dès cette après-midi. Loïck et Katy prendront le bus pendant que je me motive à faire du stop. J'avais vraiment envie de descendre jusqu'à Ushuaia en stop et ce n'est pas le moment de craquer si près du but ! D'autant plus que la météo est clémente aujourd'hui, alors que Punta Arenas est connue pour être une ville où il ne fait jamais beau de l'année. Après un départ difficile, tout s'enchainera bien en deux véhicules. Je voyage à chaque fois avec deux conducteurs qui travaillent en mer, ce qui n'est pas étonant puisque l'industrie maritime représente une source d'emploi énorme dans les provinces du sud du Chili. Rodrigo, le premier, pêche les produits de saison (en ce moment c'est l'oursin), tandis que Daniel, qui faisait le trajet avec sa maman Teresa, travaille dans un bassin de saumon d'élevage 🐟. Des bassins, on en voit un peu partout en mer, et pour cause : le Chili n'est plus ni moins que le deuxième producteur mondial derrière la Norvège ! Daniel et Teresa me déposent dans le centre-ville de Punta Arenas. C'est une très grande ville, puisque c'est à la fois la capitale provinciale et la capitale régionale. Le Chili est divisé en 16 régions, chacunes sous-divisées en plusieurs provinces. Punta Arenas et Puerto Natales font toutes deux partie de la région de Magallanes y de la Antártida Chilena. À l'intérieur de cette région, Puerto Natales est la capitale de la province Última Esperanza tandis que Punta Arenas appartient à la province de Magallanes.

    Étant donné que j'arrive avant Katy et Loïck, je me charge de trouver notre hostel pour la nuit. Je trouve un endroit sympa avec un dortoir 3 places. On a donc une chambre privée pour tous les trois au prix d'un lit en dortoir. De plus, Eduardo, le gérant de l'hostel, est aussi le propriétaire du petit kiosque d'à côté. Compte tenu du repas généreux de ce midi, ce sera juste un avocat et un oeuf pour ce soir. Eduardo nous gribouille également un plan avec toutes les informations sur ce que l'on peut faire autour de Punta Arenas. Cela donne vraiment envie, mais l'on ne peut malheureusement pas rester plus longtemps ici. Nous avons ce matin réserver un ferry le 3 avril à Puerto Natales pour rejoindre la Carratera Austral, plus au nord. On a donc une semaine top chrono pour effectuer l'aller-retour en Terre de Feu jusqu'à Ushuaia ! ⏱️ Par ailleurs, il nous apprend qu'en raison des très fortes rafales, le ferry de cette après-midi pour Porvenir a été annulé, et qu'il en sera de même pour celui de demain matin. Cela tombe mal, car c'est celui que l'on comptait prendre, et il n'y en a qu'un par jour. Toutefois, on a quelques doutes sur la fiabilité de l'information, donc on met un réveil assez tôt pour aller voir directement sur place au départ. On se couche en espérant que le vent se calme pendant le nuit. Et bien sûr, ce mot-là, on ne le prononce pas de la soirée. Car Miguel nous l'a dit, en Patagonie où les rafales dépassent régulièrement les 100 km/h, c'est un mot qu'il ne faut pas prononcer par peur qu'il apparaisse. Cela fonctionne comme celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom dans Harry Potter... 💨
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