Rémy en Amérique du Sud

maart - augustus 2024
  • Remy Delattre
Een 154-daags avontuur van Remy Meer informatie
  • Remy Delattre

Lijst met landen

  • Frankrijk Frankrijk
  • Brazilië Brazilië
  • Argentinië Argentinië
  • Bolivia Bolivia
  • Peru Peru
  • Colombia Colombia
Categorieën
Geen
  • 26,9kafgelegde kilometers
Transportmiddelen
  • Vlucht2.029kilometer
  • Lopen-kilometer
  • Wandelen-kilometer
  • Fiets-kilometer
  • Motorfiets-kilometer
  • Tuktuk-kilometer
  • Auto-kilometer
  • Trein-kilometer
  • Bus-kilometer
  • Camper-kilometer
  • Caravan-kilometer
  • 4x4-kilometer
  • Zwemmen-kilometer
  • Peddelen/Roeien-kilometer
  • Motorboot-kilometer
  • Zeilen-kilometer
  • Woonboot-kilometer
  • Veerpont-kilometer
  • Cruiseschip-kilometer
  • Paard-kilometer
  • Skiën-kilometer
  • Liften-kilometer
  • Cable car-kilometer
  • Helikopter-kilometer
  • Blootvoets-kilometer
  • 80Footprints
  • 154dagen
  • 812foto’s
  • 351Likes
  • Huayhuash jour 3 et 4

    15 april 2024, Peru ⋅ ⛅ 5 °C

    Jour 3:
    Réveil tôt, à 6h encore une fois, et toujours la même morning routine. A 7h on est parti pour 14km. On fait d’abord le tour du lac à côté duquel on a dormi, puis on longe un 2eme lac, avant de poser nos affaires pour grimper plus léger à un point de vu sur un troisième lac, et sur le glacier. On est à l’endroit qu’on voyait de loin hier. Après ça il faut passer par le col à 4800m. On a un peu plus de 600m de dénivelé. La montée fait mal, les corps commencent à fatiguer. On met quasiment 2 h pour y arriver avec en prime une averse de grêle au sommet. C’est bon j’ai dépassé le Mont Blanc, c’est spécial pour les européens mais ici il n’en font pas grand cas, c’est même assez bas pour eux en comparaison aux sommets a plus de 6000m en face de nous. On commence à redescendre et on mange, ça requinque. Puis on entame la longue descente vers le camp. Elle est longue, et je me sens pas très bien, l’impression d’être à 1,5g alors que j’ai pas bu, l’altitude ça pardonne pas. Un peu de feuilles de coca me donne l’énergie d’avancer mais ça commence à bien tourner. Heureusement on arrive au camp, je peux me poser, faire la toilette comme hier avec les 2L d’eau chaude qu’on a à disposition. Et faire la sieste, évidement y’a un bel orage sinon c’est pas drôle donc impossible de dormir. Après ça c’est l’heure du thé, le guide tient absolument à ce qu’on ne le rate pas donc il réveil tout le monde et s’assure que tout le monde le prend. Puis on discute 2 bonnes heures, on joue aux cartes, on mange et on va se coucher pour finir cette journée chargée.

    Jour 4:
    Toujours pareil pour le début de journée sauf que là on se réveil avec un ciel bleu sans aucun nuage, ça contraste avec hier et ça fait du bien. La journée d’aujourd’hui est annoncée « tranquille », on démarre doucement, on part sur 5km de montée. Dès le 1er kilomètre il faut passer une rivière mais les pierres sont très glissantes par rapport à d’habitude, j’ai failli faire tomber le guide dans la rivière en l’attrapant, mais plus de peur que de mal, il n’y a rien eu. On arrive en bas du col, puis on commence à grimper. Après 1h30 de montée et 700m de dénivelé on arrive a plus 5000m en haut du col. Une pause s’impose mais une fois tout le monde arrivé le guide nous presse pour aller au point de vue 100m plus haut. Sur le chemin on ramasse des cailloux aux reflets doré: on pense avoir trouver de l’or mais ça scintille au soleil, c’est donc de la pierritte sans valeur. On passe également par le glacier c’est vraiment impressionnant. Puis on arrive finalement au point de vue à 5125m, la vue est magnifique, pas étonnant que le huayhuash est considéré comme l’un des trek les plus beau du monde. On prend le temps d’admirer, de prendre quelques photos puis on redescend chercher nos affaires qu’on a laissées plus bas. Il est midi, le guide avait prévu qu’on mange au camp en arrivant mais on a prit plus de temps que prévu. On doit donc se taper encore 7km en 2 bonnes heures de marche avant de manger. En plus les nuages se montrent, le guide presse le pas pour éviter la pluie. Tout le monde ne suit pas, il ne fait pas forcément attention aux retardataires. Personnellement j’arrive à le suivre de vue mais je suis quand même assez loin. J’accélère pour le rattraper et lui dit d’attendre les autres, il s’arrête donc un peu en nous laissant passer devant avec les 2 autres français, mais redémarre assez vite sans attendre ceux derrière, clairement la journée tranquille ne l’étais pas vraiment. J’arrive finalement au camp, l’endroit est magnifique encore une fois. Une fois tout le monde arrivé on mange, on fait une petite toilette, dernier jour sans se laver avant de prendre une douche chaude demain ça va faire du bien. Puis comme d’hab petite sieste, thé a ne pas rater sinon le guide vient te sortir de la tente lui même, en attendant le repas on joue aux cartes, je leur apprends la Manille, et au lit parce que demain c’est la plus grosse journée.
    Meer informatie

  • Huayhuash jour 5 et 6

    18 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 16 °C

    Jour 5:
    Ce matin ça commence direct par 2km de montée très dure à 30% de moyenne. Ça fait mal, j’ai pas très bien dormi je suis pas en forme. Mais une fois arrivé en haut la vue est encore une fois magnifique. On se permet même d’escalader jusqu’au sommet d’à côté d’où on a une vue à 360 degrés. On a aussi une vue sur la petite montagne arc en ciel, la vraie étant à côté de Cuzco. On prend le temps de faire quelques photos notamment grâce à l’appareil photo de Lara. Puis vient 10h30 et l’heure de descendre, on a 4km raides jusqu’à la vallée puis 11km jusqu’au village où on passe la nuit. Les 4 premiers kilomètres sont pas facile c’est vraiment à pic, mais à un moment il y a comme des gravillons alors le guide dit de faire comme au ski, et c’est vraiment marrant. On arrive dans la vallée mais on doit continuer pour aller au point de rendez vous pour manger, en passant par les pâtures des vaches en semi liberté. En fait le point de rdv était vraiment loin et même avec une allure soutenue il nous a fallu encore 1h30 de marche pour y arriver. On se pose donc finalement pour manger après 3h de marche rapide sans pause. Puis après une petite sieste on fini les 2h de marche qu’il nous reste. Ce soir le camp est posé sur le stade de foot du village qui ressemble plus à un champ qu’un terrain de foot. On s’allonge épuisé dans l’herbe en pensant profiter du soleil mais au bout de 10min il passe derrière la montagne, 16h et déjà plus de soleil. Mais bon c’est l’immanquable tea Time, et après ça tout le monde passe à la douche. Enfinnn une douche après 5 jours de marche, bon par contre je remets les mêmes affaires sales que j’ai depuis 5 jours sinon c’est pas drôle. Après ça certains partent plus bas dans le village pour acheter quelques trucs et avoir un peu de wifi. Comme j’étais le dernier à me laver et que j’avais pas besoin d’acheter quoique ce soit je ne suis pas descendu. Les nouvelles que me rapportent les autres me suffisent ( askip l’Iran a attaqué Israël, ça craint). Mais du coup j’ai pas envoyé de message non plus (deso maman). Après ça c’est la routine habituelle: on mange, on a un briefing pour le lendemain, pipi, les dents et au lit.

    Jour 6:

    Ce matin réveil un peu plus tard, le guide à compris qu’on commence à avoir du mal. Ça nous permet d’écouter l’hymne national péruvien chanté tous les lundis matin à l’école. Puis on démarre doucement, on doit remonter les plus de 1000 mètres de dénivelé qu’on a descendu hier. La montée est raide mais comme on est descendu beaucoup plus bas que ces derniers jours on capte bien l’oxygène donc j’ai pas trop de mal. Au bout d’une heure on fait une petite pause, puis on reprend avant de faire une autre pause le temps de grignoter. Déjà 600m de grimpés, et les plus durs selon le guide. Sauf que lui est acclimaté aux 4500m toute l’année, donc même si le reste est moins raide c’est tout aussi dur de monter à cause du manque d’oxygène. On arrive enfin au sommet et on redescend de l’autre côté pour arriver au campement. On a vu de tellement beaux paysages depuis le début que la vue du camp nous impressionne même plus. Puis fin de journée comme d’hab. Fin, je tombe à moitié malade, fièvre et mal de tête qui arrive, donc un Doliprane et au lit.
    Meer informatie

  • Huayhuash jour 7

    19 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 11 °C

    Réveil compliqué je suis pas totalement remis de la veille mais pas le choix il faut y aller. On doit passer un col à 4750 encore aujourd’hui soit 500m de dénivelé. La montée est compliqué je me sens pas trop bien, mais les autres non plus, faut dire qu’après les 3 randonnées d’acclimatation et les 6 jours de trek à dormir en tente les corps sont fatigués. Le guide s’arrête à un moment mais je décide de continuer, si je m’arrête c’est foutu. J’arrive enfin au sommet d’ou on aurait eu une des meilleures vue du trek mais les nuages gâchent un peu le plaisir. On attend les derniers puis on repart, le guide dit que c’est que de la descente mais nous emmène en fait à un point de vue 150m plus haut. En vrai il a eu raison c’est vraiment magnifique (oui encore), c’est son endroit préféré du trek. Il nous donne quartier libre une bonne demie heure, j’en profite pour grignoter un bout, dormir un peu, et faire des photos comme d’habitude. Je suis requinqué et c’est le moment de partir. Il est relativement tôt dans la journée et on voit déjà le camp ça fait plaisir après la dure matinée. On descend tranquillement, on se pose au camp, on sort la table dehors parce qu’il fait super beau et on mange avec vue sur la plaine, les 2 lacs et le glacier, ils ont le coup pour trouver des bons endroits ou poser le camp. Après une bonne sieste c’est le classique tea Time et avec l’albanais et le français on reste profiter du coucher de soleil incroyable. C’était vraiment magique avec la vallée d’un côté et le glacier qui restait à la lumière des derniers rayons de soleil de l’autre. Probablement le meilleur moment du trek. La journée était donc riche en rebondissement et en émotion.Meer informatie

  • Huayhuash jour 8

    19 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 12 °C

    C’est le dernier jour du trek, on se réveil un peu plus tôt que d’habitude car les filles arrivaient pas à se lever les autres jours, le guide a voulu assurer le coup. Il faut partir à l’heure car on est attendu pour le bus et que la cuisinière et le conducteur d’âne doivent repartir dans leur village à 6h de là après la rando du matin. Même si le trek était magnifique on est tous un peu content de se dire que c’est la dernière journée. On démarre donc à 7h pétante, d’abord en longeant le lac à côté duquel on a dormi, puis on a 700m de dénivelé pour arriver à 4700m au dernier col de l’aventure. Pendant la montée je discute un peu avec le guide: sa langue maternelle est le quechua, il a appris l’espagnol à l’école, et l’anglais pour devenir guide. Il compte apprendre le français car il y en a beaucoup qui voyagent, surtout au Pérou. Il m’explique que les populations andines parlent tous quechua mais que ça se perd de plus en plus, et un peu comme les langues régionales en France certaines écoles commencent à proposer des cours de quechua, même si c’est compliqué car c’est une langue très orale, pas très bien transcriptible a l’écrit. Pendant le trek il nous a appris quelques mots de quechua, j’ai retenu que aupu c’est montagne et micouille c’est manger (c’est le principal). Après être arrivé là haut, les ânes nous dépassent, puis on commence la descente. Au bout de 10 min le guide décide de faire de l’exploration: on quitte le chemin pour marcher dans des endroits pas du tout balisés. Autant depuis le début c’est bien de sortir des sentiers battus, autant la il n’y avait pas d’intérêt, c’était assez dangereux car à flan de montagne, et on était fatigué. Ça nous a quand même permis de voir le glacier s’effondrer, c’était vraiment impressionnant. On fini quand même par retomber sur le chemin et on fini la descente comme ça. Je capte enfin le réseau après 8 jours sans internet, ça m’avait pas manqué mais ça fait du bien d’avoir des nouvelles. Après un petit repas on prend la route, il y a encore 3h de piste et 2h de route pour arriver à Huaraz. En chemin l’albanais propose de s’arrête boire une bière, le plus petit format ici c’est 620mL. En plus il y a un match de ligue des champions donc les gars veulent voir la fin. Perso ça m’intéresse pas, je regarde les résultats de champions cup: Toulouse est la dernière équipe française encore dans la compet. On reprend la route et ça me permet de voir ce qu’on a raté à l’aller: c’est vraiment beau, des steppes à perte de vue, entre un paysage mongole, argentin et américain même si je suis jamais aller là bas pour comparer. En rentrant à Huaraz je part rendre le matériel au nord de la ville pendant que les autres prennent leur douches, on en a qu’une pour tout le dortoir et on est attendu chez le guide pour un dernier repas typique péruvien évidement accompagné de pisco sour.

    Le lendemain, journée repos mais on va quand même voir le marché central très… typique, et le soir on retourne au restau gastronomique parce qu’il était vraiment très bon.
    Meer informatie

  • Une oasis dans le désert

    21 april 2024, Peru ⋅ ☀️ 32 °C

    Après le trek de 8 jours il fallait bien se reposer, et quoi de mieux que Huacachina, une oasis dans le désert Péruvien a 10 min d’Ica. Il fait beau et pas trop chaud c’est nickel. Globalement le programme des 3 derniers a jours a été de rien faire, de chill, de se reposer, de se baigner, et aussi de faire un peu la fête. Sans oublier l’excursion dans le désert à travers les dunes en buggy, ou j’ai pu tester le sandboard (pareil que le snowboard mais sur du sable). A part ça la ville en soit n’a pas grand intérêt et est surexploitée pour le tourisme ( ça se sent, il y a beaucoup d’anglo saxons et pas beaucoup de français/allemands, en général on les retrouve dans les trucs un peu plus authentique)Meer informatie

  • Cuzco

    25 april 2024, Peru ⋅ ☀️ 11 °C

    Après une nuit blanche dans le bus ( ou l’on avait à côté de nous un couple de français voyageant avec leurs 3 enfants en vélo à travers l’Amérique du Sud, quel courage, le dernier a vomi 5 fois d’ailleurs, un vrai plaisir), on arrive a Cuzco, la capitale des Incas dont le nom peut se traduire par nombril du monde ( le melon des types). Notre auberge est juste à côté de la place des armes donc ça nous permet de visiter assez facilement le centre ville. On est également passés par le musée des incas pour en apprendre plus sur leur mode de vie et leur empire: un énorme empire qui a commencé en 1380 et qui a connu son apogée aux alentours de 1500, quand Christophe Colomb a découvert l’Amérique. A cette période l’empire s’étendait du nord de l’actuel Équateur jusqu’à Santiago au Chili. Grâce à la variété des climats (de 0 a 4500m d’altitude, du désert côtier à la forêt amazonienne en passant par les Andes), et à la variété des espèces cultivées (plusieurs milliers d’espèces de patate, de maïs, plusieurs centaines d’espèces de quinoa) c’est un des seuls empires à ne jamais avoir connu de famine. Avec l’arrivée des Espagnols l’empire décline et s’éteint vers 1530. Aujourd’hui encore environ 40% de la population du Pérou descend des Incas. On peut encore admirer certains vestiges incas dans les rues, notamment des bâtiments construits avec leurs pierres taillées spécialement pour éviter le ciment et résister au séisme ( en photo c’est la pierre aux 12 angles, petite spécificité), même si les espagnols ont globalement plus ou moins rasé la ville pour mettre leurs cathédrales et églises un peu partout. On est aussi passé par le marché, ou j’ai testé une spécialité locale: le cochon d’Inde, le goût est entre le lapin et la grenouille mais il n’y a pas grand chose à manger dessus. Après ça il fallait préparer le trek du Salkantay, 4 jours de marche pour aller au machu picchu, et par hasard on rencontre une française dans la rue qui sur un coup de tête a décidé de venir avec nous (il était 17h30 elle avait pas d’équipement). Nous voilà donc parti a 3 en direction du machu picchu.

    Des bisous
    Meer informatie

  • Salkantay jour 1 et 2

    26 april 2024, Peru ⋅ ☁️ 17 °C

    Jour 1:
    Ce matin départ pour le Salkantay, un trek de 4 jours qui nous amènera au Machu Picchu. C’est notre premier trek en autonomie donc on a nos gros sac sur le dos même si on a prévu de dormir et de manger en auberge. On se presse pas trop et on arrive au terminal de bus vers 8h où on attend Margaux (la fille qui s’est joint à nous la veille au soir) 20 min avant de partir pour 2h de bus. On arrive donc à mollepata où on paye le droit d’entrée et avec 2 Italiens rencontrés dans le bus on prend un taxi ( oui ça fait 6 dans une voiture de 5, en Amérique du Sud ils ne voient pas le problème) une bonne heure par de la piste assez chaotique afin d’arriver à Soraypampa. Lorsqu’on arrive près du village on voit une file de mini bus garé sur le côté, une bonne cinquantaine avec une vingtaine de places chacun: ce sont autant de personnes que l’on verra l’après-midi et tout au long du trek. La route finie par être bloquée et on continue donc une petite heure à pied. Il est midi, on arrive enfin à Soraypampa, le début du trek, et on s’installe tout de suite dans la première auberge que l’on croise. L’auberge est sympa mais on s’y attarde pas, on prend un sandwich et on part voir la laguna un peu plus haut. L’avantage de cette journée c’est qu’on revient sur nos pas donc on peut laisser nos gros sacs à l’auberge. La montée est assez rapide, 1h, et on voit toutes les personnes venues faire la laguna à la journée redescendre, il y a vraiment beaucoup de monde. Il faut dire que la région de Cuzco est très touristique et des gens du monde entier viennent ici, des américains, des chinois, des arabes, des israéliens, des indiens, et aussi et surtout beaucoup d’européens. Une fois en haut on se laisse le temps de profiter de la vue, on est arrivé au bon moment lorsque tout le monde repart, puis on redescend. De retour a l’auberge on rencontre 2 français du Lot (la discussion a vite tourné au rugby) avec qui on a joué aux cartes. Après que chacun a prit sa douche (froide avec l’eau qui arrive direct du glacier) on se fait un petit apéro, Margaux a ramené une bouteille de vin rouge et Julie des biscuits. La fin de journée arrive on va manger, tous les gens de l’auberge sont autour d’une grande table et c’est pâtes bolo pour tout le monde. Malgré le grand nombre de nationalités qu’on a croisé dans la journée, l’auberge est à 3/4 remplie de français, à croire qu’on est les seuls à faire des longs treks, qui plus est en autonomie. Après ça on va se coucher parce que la journée de demain est apparemment la plus dure et que le déjeuner est servi a 5h30.

    Jour 2:
    Comme prévu réveil très tôt et après avoir fait nos sacs nous voilà parti pour 19km, avec 800 de D+ et 1800 de D-. On part tranquillement, il fait froid, et on se fait rattraper par les 2 français d’hier. La première moitié de la montée se fait bien on avance quand même à un bon rythme même si on doit souvent s’arrêter pour laisser passer les mules, il y en a vraiment beaucoup car il y a beaucoup de monde qui fait le trek en agence. La file de randonneurs est quasi ininterrompue du plus loin qu’on puisse voir. A un moment on décide de prendre un chemin un peu plus long mais qui nous permet d’avoir un point de vue sur la vallée. Et plus ça monte plus l’oxygène baisse, plus c’est dur. On arrive en haut avec normalement une vue sur la montagne Salkantay mais les nuages gâchent la vue alors on repart assez vite. La descente fait mal aux jambes, aux genoux et surtout aux fesses, donc on fait pas mal de petites pauses surtout vers la fin. On s’arrête pour manger assez tôt et on se fait doubler par beaucoup de monde en espérant qu’ils n’arrivent pas avant nous a l’auberge, parce que c’est ça aussi l’aventure en autonomie: tu sais pas où tu dors le soir. On reprend la route et on avance assez vite, bientôt on est les seuls sur le chemin, on se demande où sont passé les autres, ils doivent avancer vraiment vite. On arrive finalement au village, on prend une place dans la première auberge et on est les premiers, bizarre. Quelques minutes plus tard les 2 français de la veille arrivent suivis par quelques autres personnes de l’auberge d’hier, en fait on avait dépassé tout le monde pendant qu’ils mangeaient dans un coin à l’écart du sentier. Nous voilà donc loger pour cette nuit et le temps de poser les sacs dans la chambre une averse vraiment grosse tombe, on est arrivé juste à temps on est vraiment content. Après ça, une douche, chaude cette fois, puis petite sieste, et jeu de carte avec les 2 français avant d’aller manger et se coucher pour finir cette journée épuisante.
    Meer informatie

  • Salkantay jour 3 et 4

    28 april 2024, Peru ⋅ ⛅ 17 °C

    Jour 3:
    Réveil encore une fois tôt, même si on a gratté 1h par rapport à la veille, et après le déjeuner, à 7h nous voilà en route. Aujourd’hui la journée prévue ( le prévue est important) est assez simple: 19km de descente tranquille. Et la première heure confirme ça, même si les muscles et les articulations font un peu mal ça passe tranquille. Puis on tombe sur un attroupement de randonneur: il y a eu un éboulement le mois dernier et le chemin aménagé reste très boueux et tout le monde passe en file indienne. Chacun sa technique, certains y vont pied nu, d’autres enfilent des sacs plastiques, perso je mets mon pantalon dans les chaussures, je les serre bien et je me dit que ça fera l’affaire, ça l’a fait. Après ça le choix s’offrait à nous: le vrai chemin du Salkantay ou bien la route, après consultation d’un local le vrai chemin est impraticable donc on prend la route. Sur le moment rien n’était indiqué mais 10km plus loin on a bien vu un glissement de terrain qui a complètement ruiné le chemin, on a fait le bon choix. La route est vraiment monotone, elle n’a pas vraiment d’intérêt, les paysages sont pas fou car on est dans le fond de la vallée, et on doit faire attention aux nombreux véhicules qui prennent cette route. Après avoir mangé en route on arrive à Lucmabamba, notre objectif, il est presque 13h. Ça fait tôt pour une fin de journée, on a pas eu de dénivelé positif, et les 2 français de la veille qui nous ont rattrapés en route ont pour objectif d’aller à Llactapata, le sommet de la montagne pour dormir avec vu sur le Machu Picchu. Il y a 5km et surtout 800m de D+, soit normalement 3h30. On se décide donc d’y aller nous aussi. On a une bonne cadence dans la montée, faut dire qu’on est descendu de 4600 à 1800m d’altitude donc les globules rouges sont présents. Gabin, un des deux français donne le rythme, et un bon rythme, derrière on essaye de suivre, on s’arrête toutes les 30min environ. Pour la dernière pause il y avait une balançoire face au vide, on avait l’impression de sauter dans le vide ça fait un peu peur quand même. Après ça on fini les 200m de dénivelé tant bien que mal et on arrive au sommet. On aura mis 2h, quasiment 2 fois moins de temps qu’habituellement. L’arrivé au point de vue est magique, vraiment c’est magnifique avec enfin la vue sur le tant attendu Machu Picchu. On se pose une 15aines de minutes mais le lodge où on voulait passer la nuit n’a plus de place alors il faut commencer la descente pour aller à un camping 1km plus loin. C’est pas la descente la plus difficile mais en fin de journée comme ça c’est pas évident. On y arrive et on s’installe dans une chambre pour 5 avec les 2 français. La vue de la chambre est magnifique, je peux même voir le Machu Picchu de mon lit. On se pose dans les transats 2 bonnes heures jusqu’au coucher du soleil. Suivi par une douche, chaude, ça aura vraiment été le luxe de ce côté là par rapport au Huayhuash, et un repas très copieux. Après ça on prend le temps d’observer les étoiles, la pollution lumineuse en Amérique du Sud étant beaucoup moins prononcée qu’en Europe on peut voir beaucoup d’étoiles, et on distingue aussi la Voie Lactée. J’arrive enfin à trouver La Croix du Sud que je cherche depuis 1 mois, la constellation qui indique donc le sud, présente sur les drapeaux de l’Australie 🇦🇺 , de la Nouvelle Zélande 🇳🇿, du Brésil 🇧🇷, et d’autres pays de l’hémisphère sud. On aperçoit aussi la grande ourse, mais à l’envers forcément, c’est perturbant.

    Jour 4:
    Aujourd’hui journée qui s’annonce tranquille vu qu’on a fait la montée hier, on a que 14km pour rejoindre Aguas Calientes, la ville du Machu Picchu. On prend notre temps pour se lever et déjeuner et on part vers 8h30. Il y a eu 2 grosses averses cette nuit donc le chemin est détrempé et très très boueux. Sachant que les 4 premiers kilomètres sont de la descente assez raide c’est pas une partie de plaisir on essaie juste de ne pas tomber. On arrive dans la vallée où il est possible de prendre un train jusqu’à l’arrivée mais on veut finir les 10km du Salkantay à pied. La route est plate, assez monotone même si les paysages sont pas degueux, en fait on suit l’ancienne voie de chemin de fer en l’enjambant de temps en temps. On arrive finalement a Aguas Calientes on est lessivé. On mange un truc et on part s’installer dans un hôtel, avec vue sur le Machu Picchu, c’est notre minimum syndical maintenant. Chacun vaque à ses occupation pour l’après midi: Julie s’occupe de ses ampoules, Margaux part acheter un billet pour le Machu Picchu, et moi je veux monter la montagne qu’il y a en face afin d’avoir une vue que peu de gens ont sur la merveille. Il y a tellement peu de gens qui font ce chemin qu’il n’est pas entretenu et je dois limite me battre contre la jungle pour avancer. J’arrive tant bien que mal à une falaise d’une 20aines de mètres, il y avait une corde avant pour la grimper mais elle n’est plus là. J’essaie de contourner mais ça ressemble de plus en plus à de l’escalade, j’aime pas trop ça et je suis solo donc je préfère renoncer. En redescendant je croise 2 locaux qui me disent que le chemin n’existe plus. Je rentre donc à l’hôtel. On chill, on prépare les plans de demain et on part manger dans la ville avant de rentrer dormir, car demain c’est réveil à 4h30.
    Meer informatie

  • Machu Picchu

    1 mei 2024, Peru ⋅ ☁️ 15 °C

    Ce matin réveil très tôt à 4h30 pour déjeuner et partir pour l’une des 7 merveilles du monde moderne. On part en marchant, sans prendre le bus malgré les ampoules de Julie (très gros mental pour elle) et on se fait les 1700 marches menant au Machu Picchu ( 40 min pour 400m de D+ ça envoie) avec une arrivée pendant le levé du soleil, c’était encore une fois… incroyable (j’ai l’impression de beaucoup me répéter mais vraiment le Perou en général c’est un grand coup de cœur et le Machu Picchu en particulier c’est vraiment quelque chose). C’est pas pour rien que c’est une des 7 Merveilles. En plus on a eu beaucoup de chance car pas mal de gens nous ont dit que la citée est souvent dans le brouillard le matin. On arrive à temps donc pour notre entrée à 7h, les entrées au Machu Picchu sont assez encadrées pour éviter de trop dégrader le site, on a dû donc réserver notre billet 1 mois à l’avance, et tout s’est bien goupiller on peut être fier.

    Pour la visite en elle même je vous mets les commentaires de Julie, elle a bien copié et travaillé la leçon pendant que j’étais dissipé ( comme pour les cours de nucléaire au final qu’elle devait me donner juste avant les partiels parce que j’avais des trous dans les miens):

    « Il y’a du monde mais ça va encore, plus tard le guide nous expliquera qu’avant la pandémie il y’avait 2000 visiteurs par jours et qu’aujourd’hui c’est 5000. Surement parce que le Machu Picchu a été fermé pendant presque 2 ans ! D’ailleurs ils en ont profité pour tourner des scènes du film Transformers, allez voir la bande annonce c’est marrant !

    Désormais la visite est divisée en 4 circuits et il faut en choisir un ou deux en achetant le billet.

    Nous avions choisis les circuits 1 et 2 et nous en sommes très contents.
    A 7h on peut commencer à rentrer, on a décidé de se payer un guide pour que ce soit plus intéressant et on a vachement bien fait !

    On commence par monter le long des terrasses pour arriver à un point de vue qui nous permet de voir toute la ville et la célèbre montagne de l’Huayana Picchu.

    On comprend pourquoi c’est une des 7 merveilles du monde, la vue est à couper le souffle. On a eut de la chance car il faisait vraiment super beau !

    Le guide nous explique que le Machu Picchu n’a pas entièrement été construit par les Incas. En réalité la plupart des terrasses ont été construites par des tribus plus anciennes qui les utilisaient pour l’agriculture.

    Ils cultivaient surtout des feuilles de coca car le climat s’y prêtait bien. Au total on a trouvé la trace de 7 espèces différentes de feuilles de coca ce qui laisse entendre que le Machu Picchu était une sorte de laboratoire agricole.

    Une des premières hypothèses étaient que c’était un lieu pour sacrifier des vierges 800 corps de femmes y avaient été retrouvés. Elle a été démenti plus tard car en réalité 50% des corps étaient des hommes.

    Les Incas ont donc construit la ville et les temples mais le Machu Picchu n’a jamais été achevé à cause dès épidémies provoquées par l’arrivée des conquistadors.

    Vu du haut, il a la forme d’un Condor : c’est une façon de faire héritée de la tribu des Nazcas (voir les lignes de Nazcas).

    Le Machu Picchu est donc entouré de terrasses pour l’agriculture et de pièces destinées au stockage de marchandises. Au centre on retrouve la ville avec les maisons et les temples où environ 1000 personnes vivaient.

    Pour différencier les temples c’est assez simple, il suffit de s’intéresser à l’aspect des pierres qui forment les murs. Si elles sont taillés avec précisions, polies et s’imbriquent parfaitement alors c’est un temple. Les temples était recouvert de feuilles d’or et de feuilles d’argent.
    Les maisons ont des pierres imparfaites collées ensemble, les murs étaient recouverts de plâtre sur lesquels les incas peignaient des fresques.
    Malheureusement elles ont complètement disparus aujourd’hui, tout comme l’or des temples …

    Les pierres utilisées sont celles tombées des montagnes : les incas ne cassaient pas les montagnes car elles étaient sacrées. C’est majoritairement du granite issu d’éruptions de vieux volcans.

    Sur les pierres des maisons ont peut voir des numéros gravés : les archéologues ont fait ça pour pouvoir reconstruire le Machu Picchu en cas de tremblement de terre. Cela arrive environ tous les 60 ans mais pour l’instant la structure tient le coup.

    En se promenant on remarque que les fenêtres des maisons sont toujours alignées, que ce soit sur les lignes ou les colonnes de maisons. C’est pour permettre aux habitants de communiquer rapidement en cas d’attaques.

    Au début, les Incas avaient beaucoup d’ennemis car c’était une nouvelle tribu. Ils existaient de nombreuses autres tribus « barbares » qui utilisaient leur prisonniers comme sacrifice humain en leur arrachant le coeur avec un poignard. Les incas eux, pour éviter des rebellions chez les tribus conquises, sacrifiait leur propres princesses de manière « plus douce ». Ils leur donnait une plante hallucinogène qui les endormaient et les emmenaient à plus de 6000m pour les laisse mourir d’hypothermie et les momifier. Une célèbre momie est celle de la princesse Juanita retrouvée au sommet du Volcan Ampato vers Arequipa. Elle avait seulement 14 ans.

    Au cours de notre visite nous sommes passés devant un mur fait un peu à la va vite et devant lequel un autel était recouvert de feuilles de coca en offrande. (Je n’ai retrouvé aucune trace sur internet de ce que je vais vous raconter alors peut-être que le guide voulait nous faire rêver.) Un français aurait découvert grâce à une sonde 5 pièces se cachant derrière ce mur.
    L’histoire veut que l’empereur placé au pouvoir par les espagnols, jeune frère de l’empereur exécuté d’à peine 16 ans, aurait ordonné à ses soldats de détruire le chemin menant au Machu Picchu, de retirer l’or des temples et de le cacher, puis de laisser le site à l’abandon. L’or et l’argent seraient cachés dans ses grandes salles.
    L’unesco interdit que le mur soit retiré pour ne pas risquer que les salles s’effondrent. Le trésor du Machu Picchu restera donc à jamais caché derrière ce mur.

    Les espagnols n’ont donc jamais découvert le site qui est resté caché de tous pendant près de 400 ans.

    En 1911, l'explorateur américain Hiram Bingham à découvert le Machu Picchu à l’aide des locaux, et notamment celle d’un petit garçon. Il est monté en haut de la montagne mais n’a rien vu, pour cause, la végétation avait complètement recouvert le Machu Picchu. Un fermier, ayant de la peine pour lui, à demander à son fils de l’emmener explorer la jungle.

    Pour nettoyer le site, Bingham a mis le feu à la végétation, ce qui aurait en parti causé la destruction des fresques. Il manquait de moyen car, comme pour beaucoup de grande découverte, personne n’y croyait.

    Le Machu Picchu est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis seulement 1983 et à la liste des 7 nouvelles merveilles du monde depuis 2017.

    Les archéologues ont retrouvés plus 44.000 pièces qu’ils ont emmenés à l'Université de Yale aux Etats-Unis. Les pièces devaient être restituées au Pérou 3 mois plus tard mais c’est seulement il y’a quelques années qu’une petite partie, 366 pièces, a été restituée. Elles sont exposées au musée des Incas que j’ai visité à Cusco.
    Notre guide nous a expliqué que ce n’était pas plus mal que les pièces soient conservées aux États Unis car, à cause de la corruption, beaucoup de pièces du musée disparaissent tous les ans.

    Au cours de notre visite nous sommes passé devant de nombreux temples dont le célèbre temple du soleil.
    Il y’avait une fenêtre qui s’alignait parfaitement avec le soleil le jour du solstice d’été.

    On trouvait aussi des pierres taillées pour indiquer le Nord, le Sud, l’Ouest et l’Est grâce à la constellation de la croix du Sud.

    En tout notre visite aura durée 3h ! Il y’a un circuit qui permet de montée sur la montagne de L’huayana Picchu en empruntant les « escaliers de la mort ». Nous n’avons pas pu le faire, et je ne sais pas si j’en aurais eut le courage, mais pourquoi pas une prochaine fois. »

    On sort donc de là à 10h et maintenant il faut rentrer à Cuzco. Il y a 2 choix, soit le train, simple confort rapide et qui part de Aguas Calientes donc en bas du Machu Picchu, mais ça coûte 70€, soit le collectivo, long, fatiguant, passant par des routes terribles, et partant de Hydroelectrica, donc à 10km de là mais pour 12€. On a fait le choix du collectivo (critère numéro 1 des étudiants: le prix hein on va pas se refaire même à 7000km de la France). Je me tape donc les 10km à pied pendant que les 2 filles prennent le train, leurs pieds ne suivant plus. Et on prend donc le collectivo direction Cuzco, il faisait une chaleur dans ce truc car la Clim fonctionnait qu’a moitié et il n’y avait pas de fenêtre. En plus la route était en plein travaux donc le trajet était vraiment pas cool. On arrive a Cuzco vers 10h du soir et l’auberge dans laquelle on était n’avait plus de place, on doit donc changer d’auberge alors qu’on est KO. En arrivant dans l’autre auberge c’est une douche et on s’écroule de fatigue sans manger.

    Le lendemain c’est journée repos on fait pas grand chose sauf sortir le soir. Puis la journée d’après pareil on commate pas mal et on se fait une raclette le soir (oui oui, passage obligé de tous les français à Cuzco) avant de prendre le bus pour Arequipa.
    Meer informatie

  • Canyon de Colca

    4 mei 2024, Peru ⋅ ☁️ 16 °C

    Après une nuit en bus ou j’ai à peu près bien dormi, c’est la première fois, on arrive a Arequipa. Comme d’hab a l’arrivée dans une nouvelle ville on prend le taxi pour se rendre dans le centre, puis on se pose déjeuner dans un café. Vers 10h on rejoint Apo et Emma, 2 potes de Grenoble qui font à peu près le même trajet que nous mais dans l’autre sens. On va se balader vite fait et surtout retirer de l’argent et acheter quelques provisions pour la prochaine rando, oui on arrête pas de randonner au Pérou, faut dire que ça s’y prête bien. Après ça on se pose un peu dans l’auberge de Apo et Emma avant de partir au terminal de bus direction Cabanaconde. On pensait la route assez rapide et tranquille mais il y a de la musique à fond et le trajet dure en fait 6h. On arrive finalement sous la drache, pas de chance dans une région semi désertique comme ça. On s’installe dans notre auberge, une douche, un repas et au lit parce qu’on est mine de rien fatigués de la dernière nuit dans le bus. Le lendemain on se réveil tranquillement à 7h, c’est l’avantage d’avoir fait le trajet depuis Arequipa la veille, sinon on aurait dû se réveiller a 3h du mat, on déjeune et on fait nos affaires. Nous voilà parti pour 2 jours de rando.

    Le but de la rando est de se balader dans le canyon de Colca, le 2eme plus grand du monde avec 3270m de profondeur. C’est marrant les rando dans les canyons sont inversés: on commence d’abord par descendre avant de remonter. On part donc de l’auberge et après 30 minutes de marche on arrive devant le début du chemin. Le canyon se dresse face à nous, on peut voir les sommets enneigés culminant à plus de 4700m, tout comme le Rio Colca, la rivière du fond de la vallée. Pour la première journée on doit descendre les 1100m jusqu’à une oasis dans le canyon. La première partie se fait tranquillement, le paysage est magnifique, on discute pas mal dans la descente, on s’échange des conseils sur nos trajets respectifs. Puis après quelques heures on tombe sur une ruballise qui ferme le chemin, on demande aux locaux qui nous disent qu’un pont s’est effondré, on doit donc passer par un gué et les villages 400m plus haut. Ça met un coup au moral sachant qu’on pensait avoir une journée tranquille et pouvoir profiter de la piscine le soir. Surtout qu’on a bien descendu 100m de dénivelé depuis le croisement vers les villages, ils pouvaient pas mettre une indication à ce moment là? Bref on remonte tranquillement et on a bien faim donc on s’arrête dans un resto au village, et je teste un jus de mangue et fruit de cactus, super bon. Après ça on repart et on arrive finalement à l’oasis et on s’installe vite fait dans notre bungalow avant d’aller se baigner dans la piscine pour profiter des derniers rayons du soleil. Puis fin de journée classique.

    Après une très bonne nuit on se réveil vers 7h et il n’y a déjà quasi plus personne dans l’auberge, tout le monde s’est réveillé plus tôt pour éviter le soleil. Nous on prend notre temps même si le gérant dit qu’on va souffrir de la chaleur, on n’y croit pas trop. On part à 8h pour remonter les 1100m de dénivelé qu’on a descendu la veille. On a un bon rythme ça se fait assez tranquillement et on s’arrête assez régulièrement pour profiter du paysage et s’attendre entre nous. Au final le soleil tape un peu mais il ne fait pas si chaud que ça, on a eu raison de s’écouter et de dormir plus. On arrive enfin au sommet et à peine le temps de poser sur le banc qu’un groupe de polonais d’une soixantaine d’années arrive. On les trouve vraiment très irrespectueux et tout permis, ils en ont prit pour leur grade: ils sont arrivés en bus et nous ont tout de suite dégagés du banc alors qu’on était épuisés et qu’on voulait juste se poser 2 min pour récupérer. Après cette petite altercation on retourne chercher nos affaires à l’auberge, on se douche, on mange un bout et on repart pour 6h de bus pour Arequipa.

    Des bisous
    Meer informatie