Cambodge 2024

Il nous faut quitter notre petit coin de paradis vert pour aller direction l'île de Koh Rong.

C'est parti, donc, pour 3h de mini bus (avec un chauffeur précautionneux) donc 1h sur un chemin poussiéreux bordé de maisons en tôles devant lesquelles sèchent les grains de riz qui partiront ensuite par gros sac vers les grossistes. Tout empoussiérés, nous arrivons à Sihanoukville, que nous ne visitons pas vu les retours qu'on en a eu (c'est un grand port construit par les chinois...) et embarquons directement sur un ferry direction l'île. Enfin "directement" veut dire : espérer attendre au bon endroit et embarquer dans le bon bateau, c'était quelque peu désorganisé ! Mais on ne peut râler devant le bal d'hommes faisant des allers-retours avec des sacs, des cartons, des glacières, des pieds de parasol, des bouts de meubles....et oui, il faut tout importer sur l'île.

Après une traversée très agréable, nous arrivons sur le petit port de l'île, anciennement fief des hippies et des routards mais délaissée depuis le covid. La jetée est bétonnée et recouverte de petits boutiques et hôtels à touristes. Nous cherchons en vain le tuk tuk qui devait nous attendre et finissons par faire confiance à un chauffeur qui dit qu'il nous emmène sans nous faire payer car il connait le proprio. Nous avons bien fait, il a tenu parole.

Nous arrivons devant une épicerie/restaurant/réception/arrière-cuisine et accostons un homme qui semble être le patron. Dans le mille ! Il nous emmène directement au bungalow, la chaleur est assomante sur l'île, mais nous marchons vaillamment. Il ouvre la porte, un sauna ! Il enclenché la climatisation, nous ne rechignons pas. Il est déjà 13h30 donc, ni une ni deux, nous enfilons nos maillots de bains, fourrons nos serviettes dans nos sacs à dos et partons en direction de la plage et d'un restaurant de plage.

Une fois rassasié, après avoir tapé la discute à un français qui fait barman pour un mois, on repart plus au nord à la recherche de tranquillité. En effet, si certains routards sont partis, la musique, elle, est restée.

Heureusement, au bout de 10 minutes, nous trouvons notre bonheur entre sable blanc, palmiers, chiens errants et jungle. On s'assoit et on profite.

Mais on pense déjà à la journée de demain car hors de question de glandouiller plus de 12h d'affilée !Okumaya devam et