• Le pilote automatique
    Le traceur, qui nous montre le maintien du cap.L’AIS - système anti-collisionLes paramètres du bateau : angle au vent, cap magnétique et vitesse surface.

    Quart de nuit

    15 de julio, North Pacific Ocean ⋅ 🌬 26 °C

    Il est 23h55 et ma montre me réveille. Loïc est de quart depuis 22h et je prends le relai dans 5 minutes.

    Il me briefe sur la situation : un vent assez régulier entre 18 et 22 noeuds, la lune qui vient de sortir pour nous éclairer un peu l’horizon, le bateau qui file entre 6 et 7 noeuds. Le cap Sud-Est est maintenu.

    Pendant le quart, nous veillons activement sur l’horizon, toutes les 15 minutes environ.
    L’AIS (système anti-collision, via les ondes VHF et relai satellitaire) nous indique les bateaux dans les 25 milles à la ronde.

    Le bateau navigue sous pilote automatique. Une aide indispensable. Sans cela, il faudrait un équipier en permanence à la barre !
    Le pilote est muni d’un gyroscope qui calcule les mouvements du bateau en temps réel et corrige la trajectoire en fonction d’une consigne que nous lui donnons : soit un cap magnétique (pour rejoindre un point donné au moteur par exemple), soit un angle par rapport au vent. Ici il est réglé à ~50 degrés du vent réel = ~40 degrés du vent apparent.

    Grâce à la lune, j’aperçois une masse plus sombre sur bâbord. Sans doute un grain. C’est un phénomène météo parfois intense, qui s’accompagne de pluies et de fortes variations du vent (en force et en direction). Nous nous en méfions, et sommes prêts à réduire la voilure à son approche. Celui-ci n’aura finalement fait que rincer le pont du bateau 😉

    Et le temps de vous écrire tout cela, il est déjà 1h30. Nico prendra mon relai déjà dans 30 minutes. Je pourrai aller dormir.💤

    Pendant mon quart le bateau aura parcouru une bonne douzaine de milles. Quart après quart, nous nous rapprochons de notre destination paradisiaque que sont les Marquises.
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