Ik rende Ik rende

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Reizigers in deze plaats
  • Dag 306–307

    Jusqu’au plouf 💦

    9 mei, Ik rende ⋅ ☁️ 18 °C

    C’est reparti pour une grosse journée, de 100km, direction les eaux thermales de la ville de Sareyn. La route est légèrement vallonnée, plutôt verte, des petites parcelles sont cultivées un peu partout autour de nous. 1er arrêt dans la ville de Sarab, où on se met en quête de victuailles pour le midi : du pain “Barbari” (petit pain plat aux graines de sésame), du Lighvan (fromage de brebis d’un village du nord de l’Iran, Liqvan mais avec le temps son nom s’est transformé), du miel, et quelques légumes.
    Ni une ni deux, on se fait inviter à boire le thé chez le boulanger, qui semble être un lieu de socialisation pour les hommes. Tout le monde papote en attendant que les deux boulangers, dont le chef, un moustachu a l’air respecté, finissent leur fournée. Je suis bien heureuse d’être prise sous son aile lorsqu’un monsieur à turban entre dans la boulangerie, l’air un peu grave. Lui aussi veut son barbari. Le boulanger nous offre les deux miches, mais on glisse un petit billet de 50 centime (500 000 rial) sous notre tasse de thé.
    Dans l’après midi, le vent se lève, et on traverse une vallée verdoyante magnifique, où des tapis de fleurs jaunes poussent au milieu de clairières boisées, où coule une rivière. Idyllique, mais il nous faut encore rouler pour atteindre les thermes !
    Les derniers kms sont difficiles, avec le vent de face. Je me camoufle derrière Quentin, et avance en grognant un petit peu. Une dernière colline, où on choisit le raccourci : une piste dans des vallons boisés, où tout les Iraniens se sont passé le mot pour venir pique niquer, qu’importe l’orage et les premières gouttes menaçant au dessus. Finalement, on arrive à la ville, et pour la première fois, on choisit un hôtel à l’œil. 10€ négocié 8€ (un peu trop facilement, ce qui nous laisse penser que la nuit était plutôt à 5€… :P). Mais on s’en fout : je file sous la douche, une petite sieste, un café, pour me requinquer et partir aux bains. De 13:00 à 19:30, c’est la place des femmes. Un peu stressée, c’est la première fois que je fais un truc sans Quentin en Iran, et j’ai peur de faire une boulette ! Une jeune femme m’explique que je peux porter un maillot normal, que je dois juste trouver un bonnet de bain.
    Je paye 50 centimes le bonnet, et 30 centimes l’entrée aux bains ! Aussitôt à l’intérieur, une femme me guide par la main, pour me montrer les casiers, les claquettes. Les femmes sont totalement libres, sans maillot parfois, il n’y a plus aucun restriction ! J’entre dans la grande cour, sans toit ou le grand bassin fume. L’eau est à 46-50 degré. Les femmes sont assises tout autour, allant régulièrement se plonger dans les bulles frémissantes au centre. La musique est à fond, ça danse, ça chante, à qui mieux mieux. L’ambiance est incroyable, j’en crois pas mes yeux. Je me délecte de ce moment privilégié hors du temps, et de la société. Je rempli mon cœur de la force, du courage et de la joie de ces femmes, magnifiques. En sortant des bains, je me pose devant l’entrée et je vois sortir ces mêmes femmes, vêtues de leurs grands draps noirs, les enveloppant de la tête au pieds.
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  • Dag 299–300

    On s’Iran à vélo ! 🇮🇷

    2 mei, Ik rende ⋅ ☁️ 22 °C

    L’excitation est à son comble : ce matin, on passe la frontière !
    Pied au plancher des pédales, on détale dans le bourg de Meghri, saluant au vol les parisiennes arménienne de la veille : “bon voyaaaage”, qu’elles nous disent. Comme si il recommençait, de l’autre côté de l’Aras, la rivière qui sépare l’Iran de l’Arménie et de l’Azerbaijan. C’est peut être le cas.

    On passe la douane comme on achète une p’tit pain, avec le sourire et une facilité déconcertante “welcome to Iran”. Bon bah… Ça y est ! On nous offre 3 chocolats à travers une vitre de voiture, on nous salue, on nous souhaite la bienvenue, à grand coup de sourire ! On boit notre premier çaï au bout de 2km, sur un chantier où les ouvriers créent un tunnel. La première partie de la journée se passe entre des gorges magnifiques, désertiques, face à l’Azerbaijan. Puis le paysage s’aplatît, il y a l’Aras qui inonde ses berges de vert.
    Après un petit orage, passe sous un abri à boire du thé iranien, le soleil revient, le vent nous pousse et on décolle vers Jolfa ! L’arrivée dans la ville est joyeuse, on est vendredi, donc dimanche iranien. Tout le monde est dehors, à pique niquer, à flâner. Je papote avec une jeune fille qui apprend l’anglais et le français. On se revoit plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle nous invite dans sa famille demain, dans la prochaine ville.
    Les femmes sont présente dans la rue : c’est finalement moi qui me fait le plus aborder ! On rencontre des cyclistes, revenant d’une course dont une sacrée tripotée de dames, toutes aprétées sous leurs casques.
    On fini la journée dans un parc où nous pensons bivouaquer ce soir. (Dormir est un bien grand mot, les Iraniens écoute la musique très fort)

    - 3 chocolats frontière
    - 2 chai + fromage tunnel
    - 2 pitch picnic
    - 2 gâteaux ananas market
    - 2 chai
    - 2 chai + gateaux
    - 2 bouteilles d’eau + 2 pitch
    - 1 pitch
    - 1/4 pastèque
    - 1 bol de graines de tournesol

    (Ceci n’est pas une liste de course d’anniversaire mais bien ce qu’on nous a offert aujourd’hui - on a presque tout mangé 😬)
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  • Dag 31

    Schiraz

    3 maart, Ik rende ⋅ 🌙 10 °C

    Nach einem tollen und reichhaltigem Frühstück gings durch den Basar zum holy shrine of shahecheragh. Ich wurde wie alle vor mir gründlich durchsucht. Allerdings durfte ich trotzdem nicht rein. Da war ich schon bissle unruhig, ob es evtl.ein Fehler war da rein zu wollen. Nach 10 Min. kam dann mein persönlicher kostenloser Führer. Über 3 Stunden zeigte er mir alles. Leider kann meine Handykamera diese Glitzerwelt nicht so richtig darstellen. Der zufällig getroffene Polizist hatte die reinste Freude mit mir. Als wir Richtung Ausgang schlenderten, bekam er einen Anruf. Der Oberste von der Anlage wollte mich sehen. Mit Tee und Gebäck (Man beachte es ist Ramadan), ein paar Fotos und ein Buchgeschenk wurde ich verabschiedet. In der Stadtmitte bin ich noch auf einen Kaffee eingeladen worden. Sein Geschäft muss tagsüber wegen Ramadan geschlossen bleiben. Zurück im Hotel gab's irgendein Nationalgericht. Ich glaube kaufte heißt es. Bin mir aber nicht sicher.Meer informatie

  • Dag 307–308

    M’bape ?

    10 mei, Ik rende ⋅ ☁️ 21 °C

    On décampe après un début de matinée à rebattre les cartes et à redessiner une route en fonction de la demande d’extension de notre visa, à réaliser dans 2 grosses semaines, mais aussi des beaux coins de cet immense Iran où nous voulons pédaler.
    Les premiers km sont enchanteurs, sur un plateau verdoyant surplombé de montagnes enneigée où des oiseaux au ventre tout jaune piaillent gaiment dans les champs. Mais rapidement on arrive à Ardabil avec sont lot de désagréments : de nouveau, il faut faire notre place dans le trafic pour traverser cet enfer pollué ! Il y a tout de même deux magnifiques mosquée et une place piétonne, mais qui ne suffisent pas à garder bien haut mon moral. Après avoir trouvé, enfin, nos victuailles, il nous faut ressortir de là. De nouveau, de grosses artères, des camions, des klaxons. On bifurque à droite, pour prendre une route jonchée de cimenteries. On arrive à trouver un petit coin d’ombre pour se rassasier et pour ma part, faire un reset grâce à une sieste.
    La deuxième partie de la journée sera nettement plus chouette : plus de cimenterie, mais des vallons où chantent à tue-tête les criquets, des petits villages, un ciel orageux qui nous offre un spectacle magnifique sur le paysage.
    On se fait deux p’tits potes qui font un bout de chemin avec nous. L’un s’évertue à nous poser la même question, en farsi, en criant de plus en plus fort, comme si on allait mieux le comprendre. L’autre a beau lui répéter que ça sert à rien, on ne va pas mieux comprendre, et fini par changer de sujet “M’bape ? Ronaldo ?”. Aaaaah bah voila, là on se comprend ! On fini sur cette note, ils font demi tour, et nous filons vers notre bivouac. On tombe sur une prairie entre deux montagnes, arborée et vivante, qui n’appelle qu’à se caler ici et profiter de cette douce fin d’après midi (en attendant l’orage bien sûr).
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  • Dag 305–306

    Sous le veeeeent 🚴‍♀️🚴💨

    8 mei, Ik rende ⋅ ⛅ 22 °C

    Un dernier çaï avec Samira, et on reprend la route. Plusieurs kms en ligne droite, focus sur le trafic dense, sont nécessaires pour sortir de la ville. Les iraniens sont tellement fans de pique nique qu’ils s’arrêtent sur les bouts d’herbe au bord des échangeurs, tant qu’il y a un arbre à l’ombre.
    On nous klaxonne, on nous arrête parfois, même si les gens ne parlent pas un mot d’anglais. Ils appellent le cousin de leur oncle qui a un fils qui parle anglais, et on a donc une conversation très intense et riche au bord de la route :
    “Where are you from ?
    France
    Instagram ?
    No
    Ok, welcome to Iran !”
    Un petit monsieur s’arrête et nous fait de grands sourire et signes avec des bouteilles d’eau dans chaque mains. Tellement adorable. Mais on le retrouve 1km plus loin, il nous a acheté 2 barres chocolatée, et 4 paquets de gâteau, plus une bouteille d’1L1/2 d’eau ! Jamais d’abus !
    Le vent nous pousse, on fonce comme des bolides ! La faim seule peut nous arrêter ! On profite d’une ville passante pour manger une soupe et du riz dans un buibui, avant de repartir de plus belle.
    La sensation de rouler, sans forcer, avancer vite, est grisante.
    Il nous reste 125km à faire pour aller à la ville des sources, alors on dit adieu à un petit lac cool pour rouler les 25km de plus et s’éparnier une trop grosse journée le lendemain.
    A 100km, on est dans des plaines où il n’y a rien à l’horizon, pas fifou pour bivouaquer. Je repère des jolie collines, une piste, on vire à droite ! Et c’est bingo ! On est bien camouflés de la route et il y a même un petit lac pas indiqué sur la carte. On pourra même observer un nuage d’orage à l’horizon ! (Sans se le prendre sur le nez pour une fois ! 👃)
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  • Dag 303–305

    Boru boru, Samira et l’amour

    6 mei, Ik rende ⋅ 🌬 17 °C

    Nous passons la matinée au soleil avec Hamed, à discuter de notre plan de route, des différentes régions d’Iran, en buvant des cafés.
    On part à 14h, avec 80km qui nous séparent de Tabriz, où on a du refuser 3 invitations à dormir !
    Un orage éclate, une côte un peu salée nous met le moral bien bas, mais aussitôt remonté par un bon vent de dos et une descente sur 20km ! On arrive à 18h30 à Tabriz. Plus que la traversée de la ville, et son trafic de fou.
    Le contrat le entre dehors et la petite pièce cocon, de Samira et Shabnam sa sœur, où trônent de grandes plantes vertes, est reposant.
    Les filles nous préparent un repas. On papote en buvant du thé, d’amour, de nos vies, de voyage. Les filles chantent tout le temps. On aime particulièrement la comptine de la pluie “Boru boru”, avec la belle voix de Samira.
    Pour le dodo, c’est installation d’un dortoir : Chapman sur le canapé, et moi entre Quentin et Samira sur des futons très fins installés sur le sol.

    Le lendemain, c’est visite de la ville avec notre guide privée ! Au programme : la mosquée bleue, le grand bazaar, des supers falafels et beaucoup beaucoup de marche. On arrive même à trouver des pantalons légers pour TenQueen ! On revient à la maisons pour se poser un peu avec Chapman qui est revenue du travail, et on repart au parc : ce soir, on invite les filles manger leur plat préféré : le kebab !
    Ça fait du bien de nouer des relations simples et profondes avec des personnes de (presque) notre âge, de parler d’amour et de la vie à cœur ouvert !
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  • Dag 37

    Von Bam nach Zahedan

    9 maart, Ik rende ⋅ 🌬 18 °C

    Die größte Sandburg der Welt. Nein natürlich nicht. Die Zitadelle war bis 2003 der größte Lehm Bau der Welt. Das Erdbeben hat grosse Teile zerstört. Bis heute wird am Wiederaufbau gearbeitet. Dann lagen über 300 km der besagten Wüste vor mir. Alle paar Meter ein geplatzter Reifen. Oder ein ausgebrannt Fahrzeug. Zum Füssen vertreten und Abendessen noch ein paar Fotos von Zahedan.Meer informatie

  • Dag 36

    Dasht - e lut

    8 maart, Ik rende ⋅ ☁️ 21 °C

    Die iranische Wüste ist mit über 70 Grad gemessene Höchsttemperatur der heißeste Fleck der Erde. Ich habe sie allerdings nur gestreift. Wenn man tiefer rein möchte, sollte man einen Führer haben mit Jeep. Schön auch das Städtchen Shadad wie eine Oase mit unzähligen Palmen und Orangenbäumen. Temperatur etwa 30 GradMeer informatie

  • Dag 35

    Fahrt nach Kerman

    7 maart, Ik rende ⋅ ☁️ 12 °C

    Heute Morgen extra bissle früher gestartet, weil auf Mittag Regen vorausgesagt wurde. Die Fahrt war unspektakulär, um nicht zusagen stinkelangweilig. 365 km und fast immer kerzengerade. Aber immerhin eine Durchschnittstemperatur von 17 Grad. An jeder Tankstelle dutzende Lkws die auf Diesel warteten. Die Stadt Kerman hat auch nix grosses zu bieten. Liegt auf 1700 m. Ist auch nur ein Zwischenziel. Aber kaum bin ich angekommen, fings auch schon an zu regnen. Heute ist übrigens im Iran sozusagen SonntagMeer informatie

  • Dag 34

    Yazd 2

    6 maart, Ik rende ⋅ ☁️ 15 °C

    Heute Morgen wurde ich von einer Trommelnden Mädchengruppe geweckt. Nach dem Frühstück gings in den Feuertempel. Das Feuer in der Schale soll schon mehrere hundert Jahre nie ausgegangen sein. Ansonsten dreht sich alles um den Philosophen Zarathustra. Dann gings durch die Altstadt. Die Gebäude sind aus Lehm errichtet und mehrere hundert Jahre alt. Dann noch Motorrad waschen lassen und tanken. Habe einen 24 Liter Tank, aber noch nie mehr als einen € bezahlt. Später noch bissle paddeln im Pool und in die Sauna.Meer informatie

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