• Coimbra

    2022年2月28日, ポルトガル ⋅ ⛅ 18 °C

    Visite de l’université de Coimbra avec la bibliothèque, la chapel st Michel et le musée de la chimie.

    L’université est fondée en 1290 par le roi Denis 1er. Elle est tout d’abord implantée à Lisbonne sous le nom de Studium Generale (Estudo Geral). Scientiae thesaurus mirabilis, la charte royale annonçant l’institution de l’université est datée du 1er mars de cette année[2]. La bulle du pape Nicolas IV, datée du 9 août 1290, reconnaît l’Estudo Geral, avec les facultés d’art, droit canonique, droit civil et médecine, réservant la théologie aux couvents dominicains et franciscains.

    Installée à l’origine dans l’actuelle zone du Largo do Carmo à Lisbonne, l’université est transférée à Coimbra en 1308. Cette ville a déjà une tradition dans l’éducation, hébergeant l’école du monastère de Santa Cruz. L’université est alors installée au lieu-dit « Estudos velhos », qui correspond à l’endroit où se trouve de nos jours la bibliothèque.

    En 1338, sous le règne de Alphonse IV, elle est réinstallée à Lisbonne, d’où elle retournera en 1354, cette fois pour le centre de la ville qui est à cette époque en pleine expansion. En 1377, sous le règne de Ferdinand Ier, elle est de nouveau transférée à Lisbonne, où elle restera pour un siècle et demi. C’est probablement de cette époque – autour de 1380 – que date l’autorisation d’enseigner la théologie.

    En 1537, durant le règne de Jean III, l’université s’établit définitivement à Coimbra, où elle est installée dans le palais de l’Alcaçova. Ce roi entend y faire entrer les idées neuves nées en Italie au siècle précédent. Il crée des bourses pour que les Portugais puissent étudier à l'étranger, et nomme l'érudit André de Gouveia, jusque-là actif à Paris, principal du Collège des Arts et des Humanités qu'il a fondé (1547). Ce dernier fait venir à son tour de nombreux professeurs, parmi lesquels Élie Vinet (théologie), Pedro Nunes (mathématiques), et Diogo de Teive (droit, grec ancien). Dès 1548, le collège comprend 1 200 élèves. Tandis que les enseignants et la bibliothèque sont transférés de Lisbonne à Coïmbre, des collèges universitaires sont créés (ils seront abolis au xixe siècle)[3]. Le long de la rue de Sofia (Sofia, mot grec pour sagesse et science) on trouvait sept de ces collèges et leurs églises
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