• Ajaccio-Porto Vecchio-Bastia

    3 septembre 2024, France ⋅ ☀️ 28 °C

    L'arrivée en Corse fut, comment dire...brutale ! 🤣 Réveil à 6h pétantes (j'avais déjà émergé depuis 10mn, heureusement) au son de chants locaux à fond depuis la sono de la cabine avec l'ordre de nous lever, ça fait mal !
    On file sur le pont voir le lever du jour face à Ajaccio.

    Premier café obligatoire avant de débarquer très rapidement, et de prendre la route direction Porto Vecchio par la route qui traverse la forêt du maquis.

    Avant goût de ce qui nous attend puisque nous roulons sur une portion de ce qui sera notre GT 20 à partir de demain et ce durant 12 étapes ! Ça monte, ça descend, c'est étroit, on va en ch... !)

    Les estomacs étant bien réveillés, petit déjeuner dans une charmante auberge de Bicchisano avec 2nd café bien meilleur que le 1er !

    On arrive chez mon amie Valerie Regis 3h plus tard. Papotage des retrouvailles devant un thé, puis nous lui confions notre véhicule avant de regagner la gare routière où nous devons prendre le bus qui doit nous remonter jusqu'à Bastia, ville de départ de notre périple.

    Et là les ennuis commencent...
    Pour charger nos vélos en soute le chauffeur nous demande de démonter nos roues avant. On a bien les outils mais pas l'huile de coude ! Mark pète un câble ( dans sa tête pas sur son vélo ! Lol)
    Le chauffeur est d'un calme olympien et malgré son aide la mission est impossible.
    Plan B.On arrive à rentrer mon gravel dont le cadre est plus petit et Mark doit dévisser son guidon pour glisser le sien à son tour.
    Le bus part avec 10mn de retard : heureusement que nous étions en avance !
    Il fait une chaleur à crever dans le bus plein à craquer. On boit peu car les arrêts pipi ne sont pas prévus durant les 3h de trajet.

    On arrive crevés (toujours nous, pas les vélos !) à Bastia et complètement desséchés.
    Il fait hyper lourd et le ciel est menaçant.

    Les vélos débarqués il nous faut y accrocher nos sacoches pour rejoindre notre hôtel situé (heureusement !!!) à 700 mètres.
    Et là, misère ! Autant j'avais bien roulé les jours précédents avec les 2 sacoches arrières latérales, autant, Covid oblige, je n'avais pas pu rouler avec le sac à dos supplémentaire sur le porte bagage.
    Grave erreur !!!
    Le poids (15 kg pour les sacoches + sac) me déséquilibre totalement et j'ai toutes les peines du monde à rouler jusqu'à l'hôtel sans tomber.
    J'enrage, ne suis pas fière de moi et me sens trop fatiguée pour trouver une solution...

    On décide de voir ça plus tard, et une fois le check-in effectué on reprend les vélos ( déchargés !) direction le premier velociste trouvé pour solutionner le démontage des roues car si on crève on est pas dans la merde !
    Il a fallu débloquer le système au marteau ! Regraissage, et en principe on devrait s'en sortir sans appeler police secours.

    Puis douche !!!! Je ne me supportais plus dans cet état de poisse après toutes ces heures en voiture et sur le vélo.

    On peut enfin savourer un cocktail bien mérité sur le roof top de l'hôtel !

    À demain !!!
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