✒️/🚲 - 15: Playa El Resqueto/ Loreto

DISTANCE: 95,3 km
GAIN D'ALTITUDE: 607 m
DURÉE: 8h 41min

Départ de la plage tardif à cause d'un Sam qui regonfle et regonfle ses pneux et traîne. Assez frustrée, j'ai envie de décoller puisqu'on s'est levés tôt exprès pour échapper à la chaleur. Je pars devant toute seule.

Rouler le long de Bahia de Conception, vue sublime, mer montage et cactus.
La chaleur à etouffer cette aprem, compliqué de monter puis descendre.
Et vent défavorable en bonus.
Compliqué, heureusement qu'il y avait un Sam qui me suivait avec une gourde remplie de glaçons :)
Arrivés à Loretto, on prend un hôtel pas loin du centre-ville. Ville plutôt animé et un centre ville, une place et une église. Premier ceviche très bon et petit concert.

-- La Mer de Cortez --

157 km - 1700m de dénivelé en 4 étapes (sur 1108km) et pratiquement autant de jour off.

De Mulege à Loreto, la Bahia de Concepcion, une baie magnifique, combo gagnant de montagnes, plages et cactus. Avec aucun bâtiment, aucune infrastructure, juste des 'palapas' et la nature. Tellement sauvage, tellement magnifique.

Se retrouver à manger du thon et des palourdes pêché et ramassées dans la baie (et boire de la tequila) autour d'un feu sur une plage avec des américains, y bivouaquer pour voir le lever du soleil et bien sûr chausser les palmes, ça ressemblait bien à quelques jours complètement fous. Avec le recul, j'aurais dû éviter les palourdes (ou la tequila) …

Niveau snorkeling, le plancton a faussé la visibilité et m'a fait un beau tatouage à l'avant bras. Bien plus dangereux que le serpent à sonnette aperçu dans la palapa. Mes palmes sont quand même contentes de prendre l'air. Mon masque s'est fait la malle du coup.

Continuer la route avec Sam, un des Américains, aussi à vélo. On est quelques cyclistes à faire la même route, parfois je les croise dans l'autre direction et puis parfois dans la même direction. C'était l'expert des crevaisons, alors maintenant je sais dire rustines, pneus et dégonfler en anglais. Nos chemins se sont séparés à Loreto, et avec lui sa gourde isotherme remplie de glaçons et ses chokis.

La doudoune va pouvoir rester un moment au fond des sacoches, les températures sont bien montées. Pas forcément idéales pour rouler.

Grâce à ces derniers jours, mon téléphone est rempli de fond d'écran, sans avoir eu besoin de filtre. Des paysages et lumière incroyables. Peu de montagnes, je n'ai jamais eu le courage de m'arrêter en pleine montée ou en pleine descente.
C'était juste beau!Read more