✒️/🚲 - 43: Champoton/Campeche

DISTANCE: 67,5 km
GAIN D'ALTITUDE: 150 m
DURÉE: 5h 21min

Photos du cimetière de Champoton qui était très joli (le seul truc joli)
Puis départ sur encore des longues droites et à 20km une intersection ... magie une petite route mais avec des virages, donc des montées et descentes. Au final c'est bien mieux beaucoup moins monotone. Bon j'ai senti le poids en plus des trois bidons de shampoings/après shampoing et masque et le mezcal... j'ai cru que le plat était définitif 😅
Une dizaine de camions avec de la canne à sucre rempli au maximum dans l'autre sens.
Jolie pause avec des pélicans à 30km environ.
Vent fort de 15h à 21h, j'ai sortir le hamac en rentrant :D
Promenade rapide dans le centre de Campeche avec toutes ces maisons colorées.

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🚲 - San Antonio Cardenas/Campeche

260km (3133 km au total) en 3 étapes (Isla Aguada/Champoton entre) dont une à 3 chiffres.

Ça y est me voilà dans la péninsule du Yucatan. Les États du Campeche (qui est aussi le nom de la capitale de l'Etat), Yucatan et Quintana Roo la composent. Le Golfe du Mexique sur ma gauche pendant ces 260km dans le Campeche. Jamais loin, mais souvent les arbres ont caché cette eau turquoise, puis au détour d'un virage, voir cette mer et ces paysages de carte postale. Les virages, j'ai pu les compter sur les doigts des mains. De longues lignes droites bien plates sur des dizaines de km, donc avec parfois à gauche la mer, et à droite des lignes à haute tension. C'était la route des phares, deux croisés seulement tellement c'est plat, leur lumière se projette à des kilomètres.

J'ai découvert que l'aspiration des camions et cars était salvatrice pour la motivation. Et puis j'ai jamais été seule, le vent m'a accompagnée et s'est même renforcé (forcément jamais dans le bon sens).

Alors voici la sélection des photos des pauses et soirées, non représentative des heures à regarder le goudron gris et à écouter la musique à fond. Mais le Mexique a toujours de jolies récompenses. Comme ces dauphins à Isla Aguada, ça a duré cinq minutes. Et ces pélicans qui volent au ras de l'eau. Eux, je les vois souvent. C'est beau leur vol et leur plongeon. Je me demande comment ils font pour savoir où est le poisson dans la houle. Mais ils remontent toujours la gueule remplie d'un festin.
En fait depuis ces 3000 km, il y en a toujours eu des pélicans au bord de l'eau.

3000 km ça défile. C'est fou. Je n'ai pas de photo de compteur comme tout bon cyclotouriste pour preuve, juste une feuille Excel pour me rendre compte de ça. Le compteur a déconné dès le début.
3000 ça commence à faire en fait, le total sera loin du prévu, mais proche de ce que mes envies voulaient au fil des jours.

L'Etat du Yucatan et les cénotes ne sont plus qu'à quelques coups de pédales. Mes palmes sont impatientes de découvrir ça.Read more