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- Día 27
- sábado, 2 de marzo de 2024, 18:00
- 🌬 13 °C
- Altitud: 244 m
ArgentinaDepartamento de Lago Argentino49°32’55” S 71°29’12” W
Auto-stop vers El Chalten - J4

[Équipe 1 - Benjamin et Pierre] :
Avec Benjamin, on se réveille à Rio Mayo pour continuer le stop (sans lever le pouce cette fois) avec les reines de ce monde (les seules qui ont bien voulu nous prendre en stop), on est allé, avant de les rejoindre et pour les remercier, piller une boulangerie en bonne et dûe forme. À ce moment là on s'est rendu compte d'une folie : les patisseries argentines qu'on appelle là-bas les facturas sont extrêmement peu chères, avec Benji on saute sur l'occasion et on s'empiffre comme il se doit.
Pour ce qui est de la course, on pense encore avoir nos chances avec Benjamin même si ça s'avère compliqué... On garde espoir !
Après du désert, du désert, un podcast sur la psychologie et encore du désert on finit par arriver à un bled sorti tout droit d'un western et totalement perdu (à plus de 100 km de toutes civilisations) pour y manger... Entre les tomates fades, le fromage au goût de plastique, le pain qui se confond avec les cailloux et les facturas du matin qui nous ont un peu dégoutés, la nourriture française nous a bien manqués...
Après avoir fait les cons avec les guanacos, pris des photos entre les voitures abandonnées et grimpé une colline pour voir à quel point il n'y avait rien à l'horizon, on est reparti pour quelques heures au fond du van. Depuis les fenêtres du van, on pouvait entrevoir les grands espaces de la Patagonie, qu'est ce que c'est vaste... Tellement que l'éloignement entre les 2 stations essences du coin nous a obligé à recharger le van au bidon. Si tu le renverses, t'es comme un con au milieu de nulle part...
En fin d'après midi, on arrive au village de Gobernador Gregores, le dernier grand village avant notre objectif final : el Chalten. On fait nos adieux avec les espagnoles qui nous ont sauvé la mise. On est tellement motivé qu'on se met à demander sans gênes à tous les gens de la station essence s'ils vont à el Chalten.
Mais là, une nouvelle sans précédent vient de tomber : Thomas et Louis sont arrivés à el Chalten dans la soirée. Avec Benjamin on a pris un coup au moral... On a perdu comme des gros looseurs et on doit en plus de ça attendre un bus pour el Chalten qui passe à 3h du matin. Bravo à l'autre équipe même si leur histoire de Gladys et César était un peu de la triche.
[Équipe 2 - Thomas et Louis]
On se réveille assez simplement (première fois du voyage) pour aller a la station de bus. On retrouve les français, mais ces gros fous de ricains se retapent un 3e jour de suite.
On arrive pour donner nos sacs dans le bus (pas de prise sinon ce serait pas drôle), et on dit la destination : la les deux conducteurs se tapent une énorme barre.
Ce qu'on a pas dit c'est qu'on a pris un bus pour un village un peu avant la destination, pour économiser un peu et tester un peu plus le stop.
Dans le bus, on sympathise avec une française très sympa et on voit notre sauveur : un des conducteurs nous donnent des sandwichs et des gâteaux, et comme pour nous aider au vu du bled pau-mé où on va, il nous donne le double de rations (en gros il a pitié).
On nous appelle en rigolant encore une fois pour sortir. On nous donne 4 sandwich en guise de bonne fortune, et on a un petit aperçu de la ville fantôme où on a atterri : Tres Lagos. On leur a demandé alors : mais où sont les Lagos à Tres Lagos ... Bah yen a pas.
Normalement, on a aucune connexion Internet a part dans les villages ... Bah apparemment pas dans celui-là. On se choppe une petite bière dans un bar et on comprend très vite la situation. Ya pas de bus.
Donc on a qu'une seule solution : faire du stop et attendre. Qu'est ce qu'on décide de faire : marcher 28h jusqu'à notre destination finale, El Chalten. Et comme on dit, la chance sourit aux audacieux (vilaine phrase) : à l'échoppe où on achète le jambon, un transporteur passait pour nous et accepte de nous rapprocher de El Chalten. Puis en marchant 15 min, un habitant nous prend et nous emmène à bon port.
Une chose est sûre : on a fu-mé Benj et pierre.
Une fois à El Chalten, c'est 2 petites bieres et au dodo, mais avant ça rencontre avec les gens du camping qui nous racontent leur trek avec des étoiles dans les yeux. C'est décidé il faut qu'on reste un certain temps pour profiter des environs !!Leer más
ViajeroWaaa vous êtes déjà début mars ! Qu’est ce que le temps passe vite de ce côté du monde !
Viajero🗿🗿🗿
ViajeroGum gum
Viajeroalléluia !le retard va peut être rattrapé 😜