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  • Päivä 46

    Torres J7 - Miradors de zinzin

    21. maaliskuuta, Chile ⋅ ☁️ 8 °C

    [Thomas]

    Au lever, 2 options : on fait un aller-retour pour aller voir les miradors Francès et Britanico (THE attraction du W) en modifiant le jour de départ sur l'étiquette fournie à notre arrivée et accrochée sur notre tente OU on la joue réglo au risque de ne pas avoir de place dans le prochain camp. La première solution est logiquement choisie, enfin jusqu'à qu'on se rende compte qu'on a pomé les étiquettes...

    Bref, c'est parti pour 2h30 de marche chill sur des petites plaines pépères jusqu'au début de l'ascension. En effet pour profiter des miradors, c'est 900m de dénivelé en 3h de montée ! Apres que les 2 (grands ?) sportifs que sont Pierre et Thomas ont couru jusqu'au au camp suivant pour vérifier si y avait de la place, on commence à monter sous un soleil radieux.

    Bon, une claque tout simplement. Montée avec musique dans les oreilles (force à Benji sans écouteurs) et retrouvailles avec nos 2 Chiliens préférés (après Cesar et Galdys bien sûr). On y admire les vues des miradors. Le Francès permet d'un côté de voir le glacier du même nom avec des avalanches toutes les 20min, les montagnes du Cuernos del Paine d'un autre et même les lacs Skottsberg et Nordernskjöld en contrebas (oui j'ai appris leurs noms à l'heure où j'écris ses lignes c'est à dire 1 mois après). Le Britanico quant à lui offre un panorama sur plusieurs montagnes côte a côte, formant tout simplement le logo des bierres Patagonia (oui je l'ai remarqué du premier coup d'oeil). L'avantage de monter en dernier c'est que le mirador n'est rien que pour nous, on s'y pose en plein soleil (mais avec un petit vent frisquet) en profitant du moment à fond et en prenant des petites photos avec les potos. Quand certain court pour se décrasser, d'autres descendent avec du rap bien-pensant dans les oreilles tandis que d'autres font de nouvelles connaissances.

    Après que Pierrot ait discuté avec un travailleur du camp Francès, on découvre que l'accueil ferme dans quelques minutes. Il décide alors de (re)courir jusqu'au camp prendre nos places avant de faire demi-tour pour prendre l'argent qu'il avait oublié et de (rere)courir jusqu'au camp. Bref après ce marathon improvisé et une petite hypothermie en prime (pour le marathonien du groupe), nous voilà au camp Francès mangeant notre dernier repas avec les goat du Torres.
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