Cayou au pays des caribous

februar 2020 - juli 2025
  • Camille Cieplik
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  • La société secrète des poètes confinés

    2. mai 2020, Canada ⋅ ☀️ 8 °C

    Bon le confinement c'est sympa mais j'ai envie de voir du pays et surtout du monde !
    Fin avril Izabel reçoit une invitation de la société secrète pour une partie de crabes des neiges chez Michèle, une bonne amie. J'ai la chance d'être invitée dans cet endroit fort sympathique équipé d'un four à pain d'antan, un tiki bar et un fumoir à fumée froide fait maison, au milieu de la forêt et des érables. Et ce jour là le beau temps est au rendez vous, début des festivités à 15h avec une petite bière d'une micro ! Et puis un verre, deux verres et là le crabe des neiges arrive. Mauvais quart d'heure pour ce pauvre crabe des neiges qui va passer à la casserole mais quel délice. Il est pêché dans les eaux froides de la côte Nord, une vraie tradition printanière. On finit le repas avec un petit pudding chômeur, ma nouvelle spécialité. On danse, on chante, on refait le monde et on en oublie cette fameuse distanciation sociale et ça fait tellement du bien !
    La société secrète va encore frapper le 2 mai cette fois ci chez Marie Line et Sylvain. Le soleil est de la partie et Marie Line nous dit d'apporter notre tenue de bain. Tenue de bain un 2 mai ?! Oui oui vous avez bien lu ! Bon pourquoi pas après tout. Je me dis que si les amis québécois le proposent, c'est jouable ! Nous voilà reparti sur la route avec Izabel, Bretzel et Fenouil à 30 mn de là. Nous arrivons sur un petit sentier forestier, bordé d'une forêt grandiose et au bout un magnifique chalet en bois au bord d'un lac. Le parfait cliché du chalet canadien, le même que dans mon imaginaire mais encore plus beau. Un petit coin de paradis, calme, autonome en énergie solaire, décoré avec goût.
    Une petite bière à la main, c'est parti pour une session photo des trésors de Marie Line. Un de ses nombreux talents est la vannerie, confectionnée avec passion à partir des tiges plantées avec l'aide de Sylvain. Durant l'hiver, dans leur petit atelier tout cosy, Sylvain prépare les tiges pendant que Marie Line confectionne des paniers, nichoirs, chapeaux... À chacun son talent, Izabel sort son appareil photo en tant qu'ancienne photographe professionnelle pour mettre en avant ces trésors tressés. Bon maintenant c'est l'heure de la baignade. Attendez, vous croyez vraiment que moi, la grande frileuse de tous les temps je vais me baigner ?! Je vais voir le thermomètre : 45°F !!! Oui enfin quand on fait la conversion ça fait 5° ! Et il y a encore de la glace sur le lac... bon ok je vais le tenter ! Je crois que je suis entrain de devenir une nouvelle femme ! Osti de criss de tabarnak que c'est froid !!! Une petite baignade printanière, ça requinque et ça creuse. Et puis Michèle est au taquet pour que l'on parte faire un tour de canoë !
    Place à un délicieux repas au soleil et au coin de feu, moment magique et inoubliable. Ce calme me permet d'oublier monsieur C. un instant et de me plonger pleinement dans ce voyage au centre du Québec, au centre de moi même, en total harmonie avec la nature.
    Poètes confinés, c'est bientôt l'heure du déconfinement de nos âmes confites, alors on remet ça chez Izabel dans l'érablière ! Douce vie nous revoilà malgré le froid et la neige en ce 8 mai...
    Bon déconfinement à vous, plein de gros bisous sucrés !!
    Les mer

  • Et hop un petit réduit !

    23. april 2020, Canada ⋅ ❄️ -1 °C

    Nos journées de travail s'organisent en fonction de la nature, de la météo et de la motivation des troupes ! Depuis début avril, les porteuses d'eau s'activent entre la récolte et la fabrication du sirop. Le printemps prend son temps, la neige fond progressivement et quelques flocons font à nouveau leur apparition fin avril. Fini les raquettes, place à l'apéro des sucres au soleil et bientôt la fin de l'eau d'érable car la sève commence à monter.
    Toute l'équipe s'active autour de l'évaporateur car après chaque récolte il faut perdre le moins de temps possible pour la fabrication du sirop. J'ai été nommé par l'équipe "goûteuse officielle" ! Après chaque coulée, nous préparons nos petits échantillons pour la dégustation. Une sorte de drogue ce sirop, tous les jours mon cerveau en redemande. Après avoir délicatement senti l'odeur délicate du sirop, je laisse flotter mon esprit à la rcherche de la saveur ultime. Le sirop se déguste comme un bon vin, avec sa belle robe, ses larmes de sucres qui coulent tout doucement le long du verre et sa couleur délicate aux couleurs automnales. Sa texture en bouche peut être légère, onctueuse, sur des notes plutôt florales ou épicés. Au fil de la saison, la couleur devient de plus en plus foncée, son goût plus prononcé et sa texture plus onctueuse, plus beurrée. Il est temps maintenant de donner un joli nom à la cuvée du jour : érable épicé, vanille Bourbon, café torréfié, beurre doux, Voie lactée....
    Et notre plus grand plaisir les journées de sirop : le fameux réduit ! Alors là autant vous dire que j'étais la plus heureuse au monde quand j'apprends que la recette unique du temps des sucres est concoctée à partir de sirop d'érable en cours d'ébullition (qui n'est pas encore assez chauffé et donc pas à l'état de sirop) et de gin !! Imaginez un breuvage chaud avec quelques gouttes de gin québécois, un vrai délice !!! Et puis c'est l'occasion de tester de nouveaux gins dont le fameux Menaud qui est une vraie petite pépite.
    Ce petit réduit permet de ne pas penser au fait que la saison de sucres touche bientôt à sa fin. Et maintenant place au rangement avant la mise en bouteille du sirop !
    Je vous envoie plein de bisous sucrés
    Les mer

  • Le temps des sucres

    29. mars 2020, Canada ⋅ ⛅ 6 °C

    Imaginez vous au milieu d'une forêt d'érables, de la neige, le vent frais qui vient vous caresser le visage, deux labradors Bretzel et Fenouil qui aboient pour prévenir Izabel de votre arrivée ! Bienvenue à Larguer les samares, une véritable érablière à l'ancienne. La cabane à sucre est toujours sur pied, elle date au regard des vieilles photos retrouvées par Izabel d'au moins 1981. Une deuxième cabane à été construite en 1990, qui est l'endroit où se trouve l'actuel "évaporateur" que l'on appelle aussi "bouilleuse". Cette petite bête est très gourmande en énergie, elle est chauffée au bois provenant du territoire de l'érablière.
    Le fameux bois que nous rangeons avec Aube avant chaque session de fabrication du sirop. Un vrai Jenga géant, mais rien n'arrêtent les vraies bûcheronnes que nous sommes devenues !
    À votre avis, combien faut-il de litres d'eau d'érable pour faire 1 litre de sirop ?!! Quand nous récoltons l'eau, elle contient 2% de sucre et quand le sirop est prêt pour régaler nos papilles, il en contient 66% ! Le sirop est donc concentré 33 fois.
    En gros, il faut compter 40 litres d'eau pour faire 1 litre de sirop. Et la durée de chauffe du sirop est plutôt long, voire très longue certains jours où la météo est capricieuse.
    C'est le grand jour, nous avons assez d'eau pour nous lancer dans notre première journée de sirop ! Nous ouvrons la cheminée, les volets de la cabane et c'est parti !! On a hâte !!!
    Après avoir transféré l'eau dans la cuve principale, il est temps de lancer le feu. Izabel est aux commandes pendant que nous observons la venue des premières vapeurs. Moment très solennel lors de la première chauffe car je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre, ni où je dois me placer pour ne pas gêner La maître de chai/cabane, avec l'appréhension de mal faire. Et je suis aussi toute impatiente de goûter au premier sirop !! Le feu est lancé, la vapeur commence à sortir par les volets du toit de la cabane, on se devine à peine les unes des autres tellement la pression atmosphérique est basse, il pleut dehors, le vent se lève, la pression monte et l'eau commence à bouillir. Il faut surveiller le grand bassin qui est le premier dans lequel l'eau circule et chauffe. Une espèce de mousse, nommée l'écume des jours par nos soins, commence à se former. Il faut passer une sorte de passoire pour l'enlever, pour ne pas la retrouver dans les autres bassins de cuissons. En fonction des conditions météo, il peut s'écouler 3 heures avant la première coulée.
    Il faut aussi penser à surveiller les thermomètres, le niveau d'eau dans la cuve principale, la mousse...
    Izabel réalise le premier relevé pour voir le niveau de sucre. La douce odeur de sucre commence à embaumer la pièce, nous sommes prêtes. Deuxième méthode pour vérifier le taux de sucre : observer la forme que prend la dernière goutte de sirop. Si des ailes de papillon se dessinent, le sirop est prêt !
    Nous le mettons ensuite dans des gallons (soit environ 4,5 l) ou des cannes. Ah les cannes, mon grand délire quand j'ai vu la machine à la Charlie Chaplin que l'on utilise, vidéo à l'appui ! Attention ne pas oublier de faire un échantillon et de remplir les verres à dégustation !
    Découverte des saveurs à venir dans un prochain épisode !! On va se sucrer le bec les amis c'est promis !!
    Les mer

  • Un jour ma fille tu feras du sirop !

    26. mars 2020, Canada ⋅ ⛅ 4 °C

    Voilà à peine deux jours que je suis arrivée dans ce petit coin de paradis, une sorte de confinement dans le confinement, encore sous l'emprise de la dynamique montréalais, avec un besoin soudain de renouer des liens avec la nature. Dame nature nous entoure, et jeu avec nous car pas d'eau d'érable si pas de différence de température entre le jour et la nuit.
    Après l'entaillage des érables, soit un trou d' 1 cm de diamètre et 5 cm de profondeur, il faut donc fixer le chalumeau auquel on accroche une chaudière dans laquelle l'eau coule. L'arbre colmate le trou en 2 à 3 ans, et peut vivre jusqu'à 200 ans.
    Mais ensuite qu'est ce qui se passe ?!
    Avec Aube nous chaussons nos plus belles raquettes, prêtes pour la récolte des 602 entailles !
    Mais au fait c'est quoi cette eau d'érable ?!
    L'eau d'érable est sucrée car elle contient une partie des réserves de sucre que l'arbre a entreposé au cours de l'été précédent sous forme d'amidon. Au printemps, ces réserves sont diluées dans l'eau d'érable qui contient de 2 à 3 % de sucre, sous forme de saccharose. Pour que l'eau coule, il faut des écarts de température entre le jour et la nuit. Imaginez un printemps où il fait -5° la nuit et à peine 5° le jour ! Lorsque la température descend sous zéro, le bois à l'intérieur de l'arbre se contracte, laissant plus d'espace à l'eau. L'eau remonte par un phénomène de succion, l'arbre aspire l'eau du sol. Et au moment du dégel, le bois se dilate. L'eau emprisonnée dans l'arbre est soumise à une pression importante. Il suffit du coup de faire une entaille dans l'arbre pour que l'eau coule !!
    La récolte est belle les amis !! On va se sucrer le bec !! Prochain épisode : les secrets de la fabrication artisanale !!
    Des gros becs à vous !!!🍁🌲🐿🌨🌞
    Les mer

  • Larguer les samares

    25. mars 2020, Canada ⋅ ⛅ 2 °C

    Imaginez une cabane au fin fond des bois enneigés, entourée d'érables, de bouleaux, d'hêtres, perdue quelque part au milieu du Québec. Après 2h30 au volant de Ford la Gazelle, me voilà rendue dans l'érablière d'Isabel qui porte le nom de Larguer les samares. Le nom de cet endroit juste magique donne tellement de légèreté en ces temps incertains. Je me sens tout de suite chez moi, au milieu de cette nature apaisante et ressourçante, tellement contente d'avoir quitté à temps Montréal avant le confinement.
    Le temps de poser mon sac dans le gîte, de faire la connaissance avec Aube ma nouvelle coloc et hop c'est parti pour la découverte des lieux. Tout est en place, la première étape qui consistait à entailler les érables à été faite 2 jours avant mon arrivée. Cette étape consiste à faire une entaille dans les érables pour installer les chalumeaux et installer les chaudières en métal, dans lesquelles coulent progressivement l'eau d'érable. Nous préparons les seaux pour la récolte, essayage de nos raquettes, repérage du terrain, une bonne nuit de sommeil avant d'attaquer demain !
    Mercredi, première journée de récolte des 602 entailles à seulement 6 petits bras de bûcheronnes ! Notre team des porteuses d'eau est composée d'Aube qui est ma coéquipière de récolte et Isabel qui fait le tour avec son gros char qui tire le tank à eau monté sur ski !! La nature a été généreuse aujourd'hui, la météo était parfaite pour que l'eau coule : gel durant la nuit et dégel la journée, les chaudières sont bien remplies pour un début de récolte à 15h.
    Aller retour avec nos deux seaux à récolter l'eau entre les arbres, nos petits bras s'engourdissement au fil de la journée, mais j'ai un tel sentiment de liberté, de reconnexion à la nature. Je rentre en quelque sorte en communion avec ces érables majestueux, qui livrent cette eau si précieuse ici. Je les remercie, je leur parle et je les encourage. Et puis nous pensons à la petite bière qui nous attend auprès d'un délicieux feu de cheminée pour se motiver après 4 heures à s'enfoncer dans la neige, portant nos seaux qui semblent peser de plus en plus lourd...
    Les mer

  • Éloge de la lenteur

    24. mars 2020, Canada ⋅ ⛅ 4 °C

    Je revois posé sur le chevet de mon papounet le fameux livre de Paul Lafargue "Le droit à la paresse ". Je repense à mes cours de sociologie et d'économie sur la valeur travail, la place que nous avons dans la société de part notre travail et la question du sens après lequel nous courons sans cesse. Voilà bientôt deux mois que je ne "travaille" plus. Difficile d'accepter les premiers jours ce nouveau rythme, de cocher la case "sans emploi" lors de son inscription à l'escalade, d'aller s'inscrire au Pôle emploi et d'indiquer à sa conseillère que l'on a pas de projet (en fait si celui de partir au Canada pour faire du woofing mais là je l'ai perdu !)...
    Et puis je viens de passer sans m'en rendre compte 5 semaines sur Montréal. Après les aventures du début, le virus est venu ici aussi perturber quelque peu le programme. Fin du boulot, fin des activités culturelles, sportives et culturelles, pour laisser place au "confinement ", mais heureusement nous avons encore la possibilité de sortir seule ou à deux. Alors je croise sur mon chemin un arbre à qui je fais un gros câlin, je prends le temps de me poser dans un parc (ici aussi le printemps commence à s'installer même par -5° !), de faire de la luge improvisée lors de ma dernière rando dans un parc national avant la fermeture pour cause de virus, d'apprendre à confectionner des sacs de vrac 100% recyclés, d'observer cette étrange file d'attente interminable (à votre avis les gens viennent chercher le PQ, du vin ou du cannabis ?!), de déguster un fucking roulé cannelle avec un traditionnel chai latte, de refaire le monde avec ses colocs, de faire un pique-nique par -6°, de faire le plein de bouquins, de faire de la confiture maison... de prendre le temps !! Qui au final passe très vite mais qu'est ce que c'est bon d'avoir du temps ! Alors je pense fort à vous en ces temps de confinement, d'école à la maison, d'apéro par visio, de télétravail... prenez soin de vous, un peu de yoga, une petite bière et un bon bouquin !!
    Il est temps pour moi de quitter Montréal et de rejoindre ma cabane à sucre au fin fond des bois québécois pour ma première session woofing en mode cayou woodcutard vs sirop d'érable !! A suivre très vite !!!
    Je vous embrasse très très très fort, vous me manquez 😍🍁🐿🌲🦌🏕🌨🥰
    Les mer

  • La 2iéme coloc du bonheur !

    17. mars 2020, Canada ⋅ 🌙 0 °C

    Vous avez dit 2iéme ?!! Spéciale dédicace à THE coloc du bonheur bordelaise made in Momo & Tom, où j'étais aux petits soins pendant 3 mois, avec délicieux petits déj et plats mijotés !!
    La coloc made in Montréal c'est : de superbes rencontres avec à bord Charlotte,Yann et Vincent.
    Si je devais décrire Charlotte je dirais : une jolie brune qui a une pêche d'enfer, qui aime les bonnes choses de la vie dont la bonne bouffe et le vin. Sa grande spécialité et aussi son métier : la plus grande sommelière de la région de Québec ! Pationnée par les millésimes, cépages, vins natures, vins du monde... Charlotte est incollable !! Après ses stages en Italie, Argentique, France... elle sait nous faire découvrir les bons petits vins canadiens, toujours prête pour une bonne dégustation ! Elle me fait tellement rire, j'ai même le droit à des câlins quand j'ai un petit coup de mou, et en échange elle a eu le droit au paquito pour ses 26 printemps (oui vous l'aurez compris le paquito est une sorte de fil rouge !).
    Le chef cuistot de la coloc : Yann (Tom, Riri, concours du meilleur cuistot quand Yann viendra en France). Le chum de Charlotte, toujours prêt, surtout en ces temps de chômage technique, à nous préparer des plats délicieux. Après une bon dîner bien copieux, c'est parti pour un tour de Catan et attention Yann déteste perdre. Le troisième du gang : Vincent, notre grand gagnant au Catan et notre musicien de la coloc ! On passe des soirées à chanter du Brassens, en passant par un petit air de cumbia, sans oublier quelques chansons canadiennes. Joie, bonne humeur et partage sont de mises, avec un grain de folie et de fous rire, le tout sur un fond d'accent québécois, un vrai régal !! Et puis on a tous était coupé dans nos jobs ou mis au chômage technique, la fac est fermée, fini les salles de gym et bye bye le ciné et autres activités, du coup on en profite pour faire des randos et terminer par une ultime dégustation de Gin, histoire de lutter contre le froid et le virus !!
    Et puis la coloc s'agrandit le lundi soir avec la traditionnelle visite de Ben, un super gars tellement fun, toujours prêt pour un bon souper et une partie de jeux de société. Et de temps en temps Morgane, la blonde de Vincent, nous rejoint pour cuisiner des spaghettis "bolognaises" vegans, un régal pour les papilles, et nous motive pour une séance de yoga à la maison !! Et bien d'autres visites pour un apéro, un bon petit repas ou jaser et mémérer sur le monde !!
    En résumé je dirais : Que du bon !!!
    Les mer

  • Camtard VS Ford la Gazelle

    9. mars 2020, Canada ⋅ ⛅ 3 °C

    Liberté chérie ! Lundi 9 mars, 8h du matin, départ pour la banlieue montréalaise pour aller chercher Ford la Gazelle. Papiers ok, assurance pas vraiment, de quoi payer les taxes... ah non en fait, problème de carte bancaire française ! SOS envoyé outre Atlantique pour me dépanner 300 $ pour payer les taxes et ma plaque d'immatriculation ! Après avoir passé quelques appels en France, des messages de détresse à mon chum et aux amis, j'ai normalement de quoi payer mes dettes. Et c'est parti pour 1h30 de transport en commun à la recherche de mon rêve d'adolescente. Ce fameux camtar tant rêvé, tant désiré, car après avoir eu de la part de mes parents des goodies Volkswagen (tasse, dessous de verre...), un porte clé combi jaune pour mes 30 ans de la part des amis, un séjour au Pays Basque en mode surf forever et paquito (oui oui on fait aussi le paquito dans un camtar !), une virée bretonne... me voilà presque "propriétaire" de mon char !
    J'arrive enfin à destination, toute excitée et effrayée de conduire mon auto ! Je rencontre Sophie chez qui Ford la Gazelle est stationnée et là je vois le capot ouvert... hum hum, l'auto était capricieuse ce matin et ne voulait pas démarrer. Du coup j'apprends en direct à brancher les câbles rouges et noires et hop elle est repartie ! Vérification des pneus, de traces éventuelles de rouille... mais surtout découverte de la partie aménagée du van avec camping gaz, chaises pliantes, lit king seize, moustiquaire, bombe anti ours !!!
    Place maintenant à la partie administrative : la SSAQ ! A ne pas confondre avec la SAQ (société des alcools du Québec !). Ticket à l'entrée, puis nous sommes reçues avec Sophie par un monsieur très sympathique, un brin interrogatif quant à ma paperasse française. Pour la petite histoire, j'ai rachetais le van à une française via une rencontre faite par Momo lors dans covoiturage en France. Une fois mon dossier rentré dans les bonnes cases, je reçois ma plaque d'immatriculation ! (après une dernière petite galère pour le paiement...). Un tour de vis et c'est parti ! Enfin presque, passage par le courtier d'assurance "votre courtier mère poule" (so cute ce petit nom canadien !) qui en 15 mn vous dégote the assurance qui répond à vos besoins : en gros une voiture de 2004 avec plus de 204 000 km au compteur, il vaut mieux prévoir le remorquage au fin fond de la campagne !
    Cette fois-ci c'est bon, porte clé ok, porte bonheur en place 😉, il ne reste plus qu'à prendre la route direction Montréal. Autant vous dire que j'ai fait un peu d'huile !!!
    A oui maintenant il faut comprendre comment fonctionne le stationnement (souvenir souvenir ma sasa !)... trop tard j'ai déjà pris 80$ d'amende...
    Maintenant je connais les petites subtilités et c'est parti mardi pour ma première sortie !! A suivre...
    Les mer

  • Vous avez dit -15° ?!

    4. mars 2020, Canada ⋅ ☁️ -3 °C

    Vous avez dit frileuse ?! Comme disent les canadiens, il ne fait pas froid tout est une question d'équipement !! Une fois les grosses bottes fourrées chaussées, avec une bonne paire de chaussettes en laine tricotées par ma petite mamie, un bon vieux Damart, en passant par la polaire, le gros blouson acheté sur kijiji, le bonnet, les gants, c'est parti pour affronter le grand froid ! Tu comprends maintenant pourquoi il te faut un quart d'heure de plus le matin pour te préparer avant d'aller bosser !
    Fini le côté, ah non je ne sors pas car il fait froid, il neige, il pleut... tu prends ton courage à deux mains et tu files direction Montréal en lumière, un petit festival en plein air avec tout un tas de jeux, de spectacles en tout genre : l'art de se jeter de 30 mètres droit dans une piscine par -15° ! Me voilà lancée dans la folle nuit montréalaise à trouver les différents sortes de sirops d'érable en fonction de la couleur et du goût ! Et j'ai gagné une petite soupe à la courge et sirop d'érable (Tom et Riri, je vous mets au défi !), un avant goût de ce qui m'attend pour la suite dans mon premier woofing en avril dans une érablière au fin fond des bois dans la campagne québécoise !
    Et pour finir, rien de tel qu'un petit tour dans la grande roue ! Montréal mon amour !
    Je vous embrasse 🍁🐿😘
    Les mer

  • Métro, boulot, joyaux

    1. mars 2020, Canada ⋅ 🌙 -10 °C

    Sur un petit air de John Coltrane, je prends le temps de me poser après mon premier week-end de boulot en mode escape game dans les souterrains de Montréal. Quelle expérience ! J'ai l'impression de revivre les préparatifs de la Barbarie, avec une super team composée essentiellement de québécois, tellement positifs et motivés malgré les petits couacs d'organisation et de gestion. Il faut imaginer 80 personnes dans les souterrains et le palais des congrès, toutes et tous costumés ou avec nos chandails bleus, entrain d'animer 2 escapades game le soir de la nuit blanche, avec du monde partout, une file d'attente jusqu'au métro (je me suis retenue pour ne pas lancer un paquito géant pour faire patienter les joueurs !😉), des casses têtes à réparer... mais toujours dans la bonne humeur ! Je suis tellement loin de certains collègues râleur, toujours négatif et jamais content. C'est tellement reposant et ressourçant !
    Avant d'embaucher, j'en ai profité pour faire une petite soirée swing avec ma super coloc Charlotte, qui a toujours la patate, prête à danser jusqu'au bout de la nuit en buvant un petit verre de vin (toujours choisi avec goût grâce à ses talents de sommelière !). Après 3 mois sans pratiquer, je me lance sur le dancefloor ! Les québécois ont un gros niveau du coup pratique tous les mardis soirs.
    Et hop je chausse mes chaussons d'escalade pour tester la nouvelle salle de bloc (attention mon gazou, je vais avoir un niveau de fou !), très cosy and chill, les gens sont adorables, viennent faire la causette, pour terminer sur un petit sauna avant d'affronter le -15°. Pas d'excuses ici pour ne pas aller au gym sinon tu ne bouges jamais ! Comme disent les canadiens : "il ne fait pas froid, c'est juste une question d'équipement !"
    Au détour d'un après midi, c'est parti pour un cours de broderie avant la traditionnelle pause café.
    Vous l'aurez compris, la vie est belle !!!❤🧡💛
    Les mer