• Jour 2 et 3 Saint Louis et ses alentours

    22 Ekim, Senegal ⋅ 🌙 28 °C

    Jour 2 : À la découverte de Saint-Louis

    Après environ trois heures de route entre Thiès et Saint-Louis, nous avons enfin atteint cette ville pleine de charme. Notre hôtel, situé non loin du village des pêcheurs, offrait déjà un aperçu du quotidien des habitants : les pirogues colorées, les enfants riant sur la plage, et le vent de l’Atlantique qui portait mille histoires.

    Le lendemain, nous avons visité la ville en calèche, guidés par un homme passionné et d’une culture impressionnante. Nous buvions littéralement ses paroles. Les enfants, curieux et attentifs, écoutaient chaque anecdote avec des yeux émerveillés.

    Il nous a raconté comment Saint-Louis, ancienne capitale du Sénégal et première ville fondée par les colons français au XVIIᵉ siècle, fut longtemps un pont entre l’Afrique et l’Europe. On y retrouve encore aujourd’hui les traces de cette histoire : les bâtiments coloniaux, les balcons en fer forgé, les rues étroites où se croisent les traditions sénégalaises et les souvenirs français.

    En arrivant au village des pêcheurs, l’émotion nous a saisis. C’était à la fois beau et bouleversant : la vie y est rude, mais pleine de dignité. Comme l’a si bien dit notre guide, ici, « c’est le vrai Sénégal » — un désordre organisé, vibrant de couleurs, de bruits et de vie.

    Jour 3 : En pirogue vers le village peul

    Le lendemain, direction un village peul, après deux heures de route et un passage de contrôle pour les formalités. À notre arrivée, un homme souriant nous a accueillis avec de jeunes noix de coco fraîches, ouvertes sur place — un geste simple, mais plein de générosité.

    Puis, nous avons embarqué pour une balade de deux heures en pirogue. Le silence de l’eau, la brise douce, le rythme lent du fleuve… tout invitait à la sérénité.

    Au village, l’accueil fut d’une chaleur inoubliable. Les Peuls, avec leur hospitalité légendaire, nous ont invités à partager le thé. Trois verres, comme le veut la tradition : le premier amer comme la vie, le second doux comme l’amour, le troisième sucré comme la mort.
    Ce moment de partage, dans la simplicité d’une case et les sourires sincères des habitants, nous a profondément touchés. Ils semblaient heureux, apaisés, riches de ce que nous avons parfois oublié : le temps, la famille, et la joie d’être ensemble.

    Fin de journée

    En quittant le village, le soleil déclinait sur le fleuve Sénégal, teintant le ciel d’orange et d’or. Nous sommes restés silencieux un instant, conscients d’avoir vécu quelque chose de vrai, d’authentique.

    Ces instants resteront gravés en nous : Saint-Louis et le sourire des Peuls, comme deux visages d’un même pays — le Sénégal, chaleureux, fier et profondément humain.
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