• Jour 7 Découverte de Dakar

    30. oktober, Senegal ⋅ ⛅ 29 °C

    Le septième jour, nous avons décidé de partir à Dakar pour découvrir la capitale et faire quelques boutiques de souvenirs.
    Mais avec ma famille, nous avons préféré rendre visite à mon père et à ma belle-mère, qui vivent dans la banlieue de Dakar, à Pikine Tally Boumak.

    Mon père partage sa vie entre la France et le Sénégal depuis une dizaine d’années, et cette fois, il était à Pikine. Pendant ce temps, nos amis sont allés du côté du marché de Sandaga, en plein centre-ville.

    À l’entrée de la capitale, nous avons été immédiatement frappés par le chaos typiquement dakarois : la circulation dense, les klaxons incessants, la poussière, les vendeurs ambulants qui se faufilent partout, même sur l’autoroute. Dakar ne dort jamais !
    Notre chauffeur, prudent, a préféré appeler un ami à lui pour accompagner nos amis au marché — une manière d’assurer leur sécurité et leur tranquillité. Il faut dire qu’au Sénégal, la précarité est telle que les touristes attirent beaucoup d’attention. À chaque coin de rue, on essaie de te vendre quelque chose, toujours avec le sourire mais parfois un peu d’insistance.

    Avec Ludo et Aïdan, nous avons pris un taxi direction Pikine. Les retrouvailles avec mon papa ont été très émouvantes. Sa femme, ma belle-mère, est une femme formidable ! Là-bas, les Sénégalais appellent souvent les femmes mariées les “Germaine”, en disant que ce sont elles qui “gèrent” et qui “mènent” la maison. Une expression pleine d’humour qui nous a bien fait rire — et, il faut l’avouer, pas totalement fausse ! 😄

    Après quelques échanges chaleureux, nous sommes allés faire un tour au marché de Pikine. Contrairement à celui de Sandaga, l’ambiance y était beaucoup plus détendue. Personne ne nous a abordés, nous avons pu flâner tranquillement entre les étals colorés, sentir les épices, observer la vie locale, et échanger quelques sourires avec les commerçants.
    La chaleur, elle, ne nous a pas épargnés : plus de 40°C au compteur !

    De retour chez mon père, nous avons dégusté un délicieux thiéboudiène, le plat national sénégalais, préparé avec soin. Le riz parfumé, le poisson, les légumes fondants… un vrai régal !
    Nous avons longuement discuté ensuite, en famille. J’étais particulièrement fière de voir Ludo et mon père échanger ensemble, avec respect et complicité — surtout quand on sait qu’il n’était pas très favorable à notre union au départ. Comme quoi, le temps et les voyages rapprochent les cœurs. ❤️

    En fin de journée, notre chauffeur est venu nous récupérer, accompagné de nos amis, un peu fatigués de leur expérience au marché de Sandaga.
    Nous avons repris la route en repensant à cette journée riche en émotions. Dakar, malgré son agitation et sa folie, nous a offert un visage authentique du Sénégal — vibrant, contrasté, et profondément humain.

    Nous n'avons pas pu prendre trop de photos car les Sénégalais (Dakar) ne sont pas très favorable...
    Les mer