Sillustani —> Pucara

Par PL.

Déjà promis on va essayer d’être plus ponctuel sur nos posts de pingouins 🐧 et pas publier 10 jours d’affiliés comme ça a pu être le cas dernièrement 😬.

Petite journée ajd avec seulement 88km de vélo. Oui c’est « petit »car en + ça ne grimpe pas.
Le réveil est prévu pour 6h normalement, mais à 5h15 un groupe de collégien débarque en bus pour visiter Sillustani. Autant vous dire qu’un groupe de collégien qui débarque et qui à 1h45 à attendre avant de visiter ça fait du bruit 😆. Bref on traine un peu puis on petit déjeune tranquillement avec le retour de notre ami le chien. Pendant qu’on se prépare, un collégien veut essayer le vélo d’Alban, qui refusera en lui expliquant que du haut de son 1m10 il va pas y arriver ^^. Il fait tout gris, ça faisait bien 1 mois que le soleil ne nous avait pas quitté !

Nous voilà partis, les 20 premiers kms seront du gravel ajd. Ça faisait longtemps, ça tape un peu mais c’est pas désagréable. On passe devant une école, échange 2-3 mots avec le professeur et continue notre route jusqu’à la grande nationale. Il nous reste 10km à faire jusqu’à Juliaca et le supermarché qu’on a repéré. Juliaca est une grande ville mais elle n’est pas indiquée sur le guide du routard, il doit y avoir une raison. Et en effet c’est très moche et très pollué. On y fait donc nos courses pour jusqu’à Cusco, on achète du pain à une boulangerie, non pas sans difficulté car une boulangerie ici ça ne court pas les rues.

On enchaîne sur 20km assez fade qui nous feront sortir de l’agglomération que l’on a pas du tout aimé. J’aurais l’occasion de me prendre une jolie que de poisson par un minibus taxi, qui n’en a rien à faire des vélos. Ce qui aura le don de m’énerver pendant au moins 2 min. Il est l’heure de manger dans les gradins d’un stade de foot sur le bord de la grande route et au programme sandwich ! Ça nous rappelle des souvenirs car c’est ce qu’on se faisait le midi au chili il y a un mois et demi maintenant.
13h, on repart et plus que 40km à faire puis ça doit être roulant, cool on pourra se reposer pour demain. En repartant, on croise notre deuxième couple en vélo en deux jours, encore une fois ils doivent bien avoir 50-60 ans, respect. On roule tranquillement 15km sans pb, au passage on a légèrement bifurqué, les paysages sont plus beaux et la route moins empruntée 😎. Puis le vent se lève, il est fort et de côté. 2 km plus loin, on tourne sur la droite et il est pleine poire. Directement, Alban n’arrive plus à suivre ma roue. Il déteste le vent et se fait vite avaler dans une spirale physique et mentale négative quand celui-ci arrive… Je fais 5-6km seul puis rencontre un cycliste autrichien. Oui nous avons vu plus de cyclistes en 2 jours que depuis notre départ. Je discute un moment seul avec lui puis alban nous rejoint, très sympa comme moment. On sent que les cyclistes qui voyagent seuls on plus besoin de parler que les autres ahah. Bon c’est pas tout, mais il reste 18km à faire avec le vent de face. On décide d’aller chacun à notre rythme et de se rejoindre au spot de dodo.

J’arrive tranquillement en une heure puis j’en profite pour regarder un peu les actus sports du moment en attendant alban. J’avais posé mon vélo à l’entrée d’un chemin, en plein milieu de celui-ci, ne pensant pas qu’un camion aller débarquer à toute berzingue et fût à deux doigts de l’ecrabouiller. C’était moins une, j’ai failli ne plus avoir de moyen de locomotion. Alban arrive, il est pas dans un bel état, cassé physiquement et il ne fait que râler. Je lui offre des gâteaux, je crois que ça marche plutôt bien pour le réconforter eheh. Bref, on se pose tranquillement à l’abris du vent près d’une carrière. Au programme du soir, reconnaissance du trek de la semaine prochaine pour se rendre au machu pichu et réservation pour la visite. On a hâte. A l’heure où j’écris ses lignes on s’apprête à manger puis à dormir tôt car demain encore un debout 4h30 😦. Au moins le matin on évite le vent 😉Read more