Satellite
Show on map
  • Day 16

    South Cape Bay

    February 18, 2023 in Australia ⋅ 🌬 18 °C

    L’heure de mon premier road trip est venue ! Aujourd’hui et comme souvent, c’est rando. 40% du territoire de la Tasmanie est protégé comme étant parc national, ils sont très respectés et entretenus. Elisia et Tim m’expliquaient que si aujourd’hui le parti écologique a une place au sein du gouvernement australien, c’est grâce à de gros mouvements de manifestations nés en Tasmanie dans les années 80, pour lutter contre la déforestation dans la région de la Franklin River (pas tout à fait ici, mais je vous montrerai au moment venu). La nature est donc vraiment importante pour eux, dans la culture, et est très protégée depuis plusieurs décennies.
    Nous voilà au cap le plus en sud de la Tasmanie, ce jour là il y avait un peu de vent et il ne faisait pas chaud, mais le temps change très vite ici, peut-être plus vite qu’en Franche-Comté. Hannah a quand même pris son dernier bain en Tasmanie sous le soleil !
    La veille j’ai demandé à Elisia s’ils avaient beaucoup de serpents ici : « On en a oui, comparé à l’Australie, on en a seulement trois sortes, mais toutes venimeuses ». Pendant cette marche de 16 kilomètres, on a rencontré quatre tiger snakes, de plus en plus gros.
    Ici on retrouve donc le white-lipped (petit, peu de chance de se faire mordre), le tiger snake, et le copperhead. Du plus au moins dangereux je crois.
    Bon, la première chose qu’on m’a dite c’est quelque chose comme : « ils ont peur de toi, c’est pour ça qu’ils pourraient te mordre, parce qu’ils se sentent en danger! La première chose quand tu en vois un, c’est de lui laisser de l’espace, te pousser de son chemin, ne pas le quitter des yeux et attendre qu’il passe. Très peu de gens meurent d’une morsure de serpent, on en entend parler parce que c’est rare, on ne parle jamais de tous les morts en accidents de voiture ! » On apprend donc à relativiser (pareil pour les araignées) et à respecter l’habitat de chacun. Elisia nous a aussi expliqué que les serpents ici, contrairement aux vipères possèdent leur venin dans les dents du fond, et choisissent donc d’ouvrir plus ou moins la mâchoire pour injecter ou non leur venin, et qu’en fait, produire du venin leur demande énormément d’énergie et qu’à moins de se sentir en danger de mort, ils ne l’utiliseront pas sur un être qu’ils ne voudront pas manger. « They don’t eat horse, cow or human… ».
    Read more